Église Saint-Ouen de Longpaon | |||
Église paroissiale Saint-Ouen de Longpaon. | |||
Présentation | |||
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Nom local | Église Longpaon | ||
Culte | Catholicisme | ||
Type | Église | ||
Début de la construction | Deuxième moitié XVe siècle | ||
Architecte | Restauration par Louis-François Desmarest et Lucien Lefort | ||
Style dominant | Gothique | ||
Nombre de flèches | Une flèche pyramidale à quatre faces | ||
Protection | Inscrit MH (1992) | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Normandie | ||
Département | Seine-Maritime | ||
Commune | Darnétal | ||
Coordonnées | 49° 26′ 42″ nord, 1° 08′ 48″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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L’église Saint-Ouen de Longpaon est une église paroissiale situé dans le quartier du même nom de la ville de Darnétal, dans l’agglomération de Rouen (Normandie). Elle a été construite à la fin du XVe siècle, puis agrandie au XIXe siècle[1]. Restaurée dans la deuxième moitié du XIXe siècle par des architectes rouennais[1], elle comprend trois vaisseaux qui se terminent par un chevet à trois longs pans coupés et d'une flèche carrée.
L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1992[1].
Description
Elle est d'abord une chapelle, construite au Xe siècle[1]. La structure actuelle de l'église Saint-Ouen de Longpaon date du début du XVIe siècle. C'est une église-halle avec un triple vaisseau et autant de chapelles que de travées.
Elle doit son nom au « miracle de la châsse » qui se produisit le [2], au gué de Longpaon (nom du quartier Nord de Darnétal), lors du rapatriement des reliques de saint Ouen de Rouen, alors évêque.
L'église abrite un grand orgue du XVIIe siècle, des vitraux fin XVIe siècle, ainsi qu'une pierre tombale datant du .
L'affectataire de l'église est la paroisse Sainte Marie-Madeleine de Darnétal - Val d'Aubette.
Sur le clocher, sur la face Nord-Est, est visible un rébus, écrit de deux façons différentes. La première syllabe « lom » (long), associée à un paon.
Histoire
Elle est d'abord une chapelle, déjà connue durant l'antique Neustrie sous le nom de Longum Pedanum.
Vers le début du XXe siècle, il existait une rivalité entre les deux paroisses, Longpaon et Carville. Un dicton, dont on aurait oublié l'origine, disant « Longpaon terre maudite, Carville terre bénite ».
D'anciennes chroniques, rédigées par des moines, rapportent que Rollon vint chercher, dans la chapelle qui existait alors, les reliques de saint Ouen, après que le roi Charles III le Simple eut cédé le duché de Normandie aux Vikings, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911.
Il est raconté que les moines ne purent lever la châsse contenant l'ancien évêque de Rouen, mais que Rollon y réussit. Puis, de générosité, il aurait alors donné aux moines de Saint-Ouen les terres qui séparent ce lieu des murs de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen.
Suivant la croissance rapide du nombre de fidèles, elle devient de dimension insuffisante, ce qui amène à la construction d'une église à la fin du XVe siècle, en détruisant totalement l'ancienne bâtisse. Cette croissance démographique est due au succès économique de Darnétal, réputé alors pour ses draps et ses teintures.
En 1562, l'édifice est incendié et partiellement détruit pendant les guerres de Religion, ce qui amène à plusieurs campagnes de restaurations et d'agrandissement, notamment en 1850, par Louis-François Desmarest, qui rallonge le chœur, remanie la nef, reconstruit la charpente, le couvrement puis rajoute deux sacristies orientales.
En 1646, un orgue de tribune à buffet est installé ; l'instrument est reconstruit en 1913 et a bénéficié d'une restauration en 1967.
En 1835, Alexandre Lesguilliez raconte que l'église Saint-Pierre de Carville a toujours eu la suprématie sur celle de Saint-Ouen de Longpaon.
En 1848, un orgue de chœur a été construit.
Jacques-Eugène Barthélémy participe à la restauration de l'église, puis de 1894 à 1895, Lucien Lefort procède à la restauration des porches Nord et Sud et du clocher, avec l'aide du sculpteur rouennais Edmond Bonet.
En , deux cloches ont été bénies, sous les noms de Lucienne-René-Marie-Germaine et Georgette-Jeanne-Madeleine-Marie.
Cinq vitraux ont été réalisés sur des cartons du peintre Georges Mirianon : La Crucifixion (maître-autel), La Vierge accompagnée des anges musiciens (autel de la Vierge), Saint Ouen et Le Baptême (bas-côté sud), Le Concile Vatican II (bas-côté nord)[3].
Par un arrêté du , l'église, y compris le mur de soutènement situé à l'ouest de l'édifice, est inscrite au titre des monuments historiques[4].
Description architecturale
Cette église-halle, de style gothique, reprend un schéma identique à certaines églises de Rouen.
Notes et références
- Notice no PA00101117
- « Église Saint-Ouen de Longpaon », sur Observatoire du patrimoine religieux
- Robert Évreux, Georges Mirianon - L'attrait de la diversité, édition des Amateurs rouennais d'art, 1996.
- « Références cadastrales, AH 15, 14 », notice no IA00019825.
Voir aussi
Articles connexes
- Églises dédiées au saint catholique Saint-Ouen de Rouen
- Liste des monuments historiques de la Seine-Maritime
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :