Une étoile à hélium est une étoile bleue de type spectral O ou B présentant de très fortes raies de l'hélium et des raies de l'hydrogène plus faibles que d'ordinaire indiquant des vents stellaires forts et une perte significative de masse des couches externes de l'étoile. Les étoiles à hélium extrêmes ont un spectre dépourvu des raies de l'hydrogène[1]. Les étoiles à hélium pures se trouvent sur ou à proximité d'une séquence principale de l'hélium, semblable à la séquence principale formée par les étoiles plus courantes constituées d'hydrogène[2]. Le terme étoile à hélium était autrefois synonyme d'étoile de type B, mais cet usage est aujourd'hui considéré comme obsolète.
On pense que les étoiles à hélium sont à l'origine des supernovae de type Iax, par exemple dans le cas de SN 2021Z dans la galaxie spirale NGC 1309 ou ce qui est observé avec la nova V445 Puppis (en)[3].
Notes et références
- (en) C. S. Jeffery, U. Heber, P. W. Hill, S. Dreizler, J. S. Drilling, W. A. Lawson, U. Leuenhagen et K. Werner, « A catalogue of hydrogen-deficient stars », Astronomical Society of the Pacific Conference Series, vol. 96, , p. 471 (Bibcode 1996ASPC...96..471J7, lire en ligne)
- (en) S.-C. Yoon et N. Langer, « Helium accreting CO white dwarfs with rotation: Helium novae instead of double detonation », Astronomy & Astrophysics, vol. 419, no 2, , p. 645-652 (DOI 10.1051/0004-6361:20035823, Bibcode 2004A&A...419..645Y, arXiv astro-ph/0402288, lire en ligne)
- (en) Curtis McCully, Saurabh W. Jha, Ryan J. Foley, Lars Bildsten, Wen-fai Fong, Robert P. Kirshner, G. H. Marion, Adam G. Riess et Maximilian D. Stritzinger, « A luminous, blue progenitor system for the type Iax supernova 2012Z », Nature, vol. 512, no 7512, , p. 54-56 (PMID 25100479, DOI 10.1038/nature13615, Bibcode 2014Natur.512...54M, arXiv 1408.1089, lire en ligne)