Antoine-Marie Bertrand | |
Fonctions | |
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Maire de Lyon | |
– (1 an, 6 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Antoine Nivière-Chol |
Successeur | Alphonse-Laurent-Antoine Salamon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon (France) |
Date de décès | (à 42 ans) |
Lieu de décès | Paris (France) |
Nature du décès | guillotiné |
Nationalité | française |
Liste des maires de Lyon | |
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Antoine-Marie Bertrand, né le à Lyon et mort le à Paris, est un homme politique français. Il est maire de Lyon de 1793 à 1794.
Biographie
Fils d'un négociant et manufacturier de soieries, il est élu, le , capitaine de la Garde nationale[1] puis adjoint-général et devient l'un des principaux partisans de Joseph Chalier avec Achar, Dubessey, Dodieu, Gaillard et Hidins.
Le , il est élu officier municipal de Lyon. Maratiste, il entre en lutte contre le maire Antoine Nivière-Chol. Après la démission de ce dernier, il est élu maire de Lyon le . Il met en place une politique jacobine mais, dès le 29 mai, une insurrection modérée renverse sa municipalité et il est arrêté. Libéré après la prise de la ville par les troupes républicaines, il est réintégré dans ses fonctions le 10 octobre suivant.
Après le 9-Thermidor, il est remplacé le par Alphonse Salamon et il est à nouveau incarcéré, d'octobre 1794 à octobre 1795, date de l'amnistie. Il part à Paris, où il tente d'attirer l'attention du gouvernement sur le sort des patriotes lyonnais.
Après l'attaque du camp de Grenelle, les 9 et , il est arrêté au petit matin sur la route de Sèvres, avec le peintre Hennequin et Jean-François Baby, ancien commissaire civil à l'armée révolutionnaire de l'Ariège. Traduit devant une commission militaire installée au Temple avec les anciens conventionnels Cusset, Huguet et Javogues, ainsi que plusieurs ex-commissaires révolutionnaires et le secrétaire de Drouet, il est condamné à mort, avec 32 autres prévenus, au terme d'une audience houleuse, malgré de nombreux témoignages favorables, et fusillé[2].
Source
- Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF, 1989. Article de Raymonde Monnier.
Notes et références
- Bruno Benoit, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1502 p., p. 146-147
- L'annonce de sa condamnation indique : « Antoine-Marie Bertrand, âgé de 42 ans, négociant-manufacturier, ex-maire de Lyon, natif de cette ville, et demeurant à Paris, rue Montmartre, no 238 ; il était armé d'un sabre lorsqu'on l'a arrêté sur la route de Sèves », in Réimpression de l'ancien Moniteur, Paris, Henri Plon, 1863, tome 28, no 20, Décadi 20 vendémiaire an V (), p. 454.