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Antonio Palomares Vinuesa, né à Robledo en 1930 et mort à Valence le , est un homme politique espagnol, militant anti-franquiste et premier secrétaire du Parti communiste du Pays valencien (PCPV) entre 1976 et 1979[1],[2].
Biographie
Fils d'un artisan cordonnier, il naît à Robledo (province d'Albacete) en 1930[2].
En 1939, à la fin de la guerre civile, ses parents fuient le régime franquiste et s'exilent en France. Après avoir milité dans l'organisation Francs-tireurs et partisans de résistance contre l'occupant nazi à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il devient militant du Parti communiste d'Espagne (PCE)[2],[3].
En 1956, il est envoyé en Espagne par le parti pour travailler à son organisation dans la clandestinité contre la dictature franquiste, en collaboration avec Julián Grimau[2].
À partir de 1967, il s'installe à Valence, où il est nommé secrétaire général du PCE du Pays valencien et participe activement à l'opposition anti-franquiste[2].
En 1968, il est arrêté par les forces de l'ordre[2]. Victime du torture, il est finalement libéré après d'importantes protestations internationales[2].
Il poursuit son implication dans l'opposition au régime, militant activement pour la restauration des libertés fondamentales et l'instauration d'un statut d'autonomie pour le Pays valencien[2],[1].
Au début de la transition démocratique espagnole, il est Secrétaire général du PCPV-PCE (tout juste légalisé) entre 1976 et 1979[2],[1]. Au sein du parti, il est représentant d'un courant opposé à celui plus nationaliste (valencianiste) incarné par Emèrit Bono ou Ernest Garcia[4],[5].
Il est élu député au Congrès de la Ire législature[2],[1]. Il fait partie des cinq membres de la commission de rédaction du statut de Benicàssim, qui servira de base au statut d'autonomie de la Communauté valencienne de 1982[1],[6],[7]. En 1983, il est député au Parlement valencien[2].
Il meurt le . Environ 300 personnes, dont d'importantes personnalités politiques, comme l'ancien dirigeant du Parti communiste espagnol Santiago Carrillo et l'ancien président du Conseil de la Généralité valencienne Joan Lerma, assistent à ses funérailles, mais sans aucun représentant du Conseil alors présidé par Francisco Camps du Parti populaire[1].
Notes et références
- (es) Maria Altimira, « El Consell hace el vacío a Palomares en su sepelio », El País, (lire en ligne)
- Piqueras et Paniagua 2006, p. 416
- ↑ Flor 2010, p. 627.
- ↑ Flor 2010, p. 165, 537.
- ↑ Ainsi, il revendique le drapeau avec frange bleue car il fut un emblème valencianiste pendant la Seconde République (Flor 2010, p. 445) ; sur la question du conflit identitaire valencien pendant la transition, voir les articles .« blavérisme » et « Conseil du Pays valencien »
- ↑ Gascó Escudero 2011, p. 42.
- ↑ Flor 2010, p. 185.
Annexes
Bibliographie
- (ca) Vicent Flor, L'anticatalanisme al País Valencià : Identitat i reproducció social del discurs del "Blaverisme", Valence, Universitat de València, , 672 p. (ISBN 978-84-370-7648-5, lire en ligne)
- (es) Patricia Gascó Escudero, UCD-Valencia : Estrategias y grupos de poder político, Valence, Universitat de València, , 192 p. (ISBN 9788437086972)
- (es) José Antonio Piqueras et Javier Paniagua, Diccionario biográfico de políticos valencianos 1810-2005, Valence, Institució Alfons el Magnànim/Fundación Instituto de Historia Social, , 586 p. (ISBN 978-84-95484-80-2, BNF 41125779, lire en ligne), p. 416
Liens externes
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