

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.
L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .
Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.
L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Dernière procédure électorale | Prochaine procédure électorale |
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10 mois et 20 jours depuis les élections européennes. | 331 jours avant les élections régionales en Castille-et-León. |
- Organes juridictionnels : Tribunal constitutionnel, Tribunal suprême, Tribunal supérieur de justice, Tribunal des comptes, Audience nationale, Procureur général de l'État, Conseil général du pouvoir judiciaire ;
- Monarchie : Titres et honneurs, ordre de succession, famille royale, Maison royale, prérogative royale, sanction royale ;
- Élections en Espagne : scrutin proportionnel plurinominal, élections générales ;
- Nationalité historique : Communautés autonomes, nationalisme basque, nationalisme catalan, nationalisme andalou, nationalisme galicien, nationalisme canarien, valencianisme ;
- Forme de l'État : Anarchisme en Espagne, Républicanisme en Espagne ;
- Politique étrangère : adhésion à la Communauté économique européenne, représentations diplomatiques ;
- Droit : Statut d'autonomie, droits humains, district judiciaire, loi organique.
- Couronne et Parlement : Guerre franco-espagnole, Guerre de Succession d'Espagne, Espagne napoléonienne, Cortes de Cadix, Constitution espagnole de 1812, Restauration absolutiste en Espagne, Manifeste des Perses, Guerre d'indépendance espagnole, Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, Guerre d'Espagne ;
- Histoire sociale : Caciquisme, Grèves de 1962–63 en Espagne ;
- Empire espagnol : Reconquista, Inter caetera, colonisation de l'Amérique, Traité de Tordesillas, Guerre hispano-américaine, relations économiques entre l'Amérique espagnole et l'Europe, Brevísima relación de la destrucción de las Indias, tentative de colonisation espagnole de l'Alaska, missions espagnoles de Californie, conquête de la Nouvelle-Grenade, Floride espagnole, conquête du Guatemala, chute de l'Empire aztèque, conquête de l'empire inca, conquête du Yucatan ;
- Transition démocratique espagnole : Loi pour la réforme politique, Tácito, Constitution espagnole de 1978, Coup d'État du 23 février 1981, Miracle économique espagnol, Loi sur la mémoire historique ;
- Union européenne : adhésion à la CEE, Traité de Madrid/Lisbonne, troisième élargissement de la CEE, référendum sur la constitution européenne.


Les Îles Canaries constituent une communauté autonome espagnole, régie par les dispositions de la Constitution de 1978 et de la loi organique du portant statut d'autonomie, partiellement réformée par la loi organique du .
Le pouvoir exécutif est exercé par le président du gouvernement (Presidente del Gobierno de Canarias) et son gouvernement (Gobierno). Le pouvoir législatif est confié au Parlement des Canaries (Parlamento de Canarias). Les Îles Canaries étant politiquement organisées en régime parlementaire, les députés contrôlent l'action de l'exécutif, élisent et peuvent renverser le président. En revanche, le pouvoir judiciaire revient au tribunal supérieur de justice (TSJC), qui relève de la justice de l'État.
L'archipel a deux capitales, Santa Cruz de Tenerife et Las Palmas de Gran Canaria. Jusqu'en 1927, année où les Îles Canaries furent scindées en deux provinces, Santa Cruz était la seule capitale de tout l'archipel.
Le président et le vice-président passent de l'une à l'autre lors de chaque session ordinaire, mais ne doivent jamais se trouver dans la même capitale. Les départements exécutifs sont répartis à parité entre les deux villes. De même, deux chambres du TSJC sont à Santa Cruz, la présidence et les autres chambres étant fixées à Las Palmas. En revanche, le Parlement siège en permanence à Santa Cruz.
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Si nous restons unis, nous gagnerons le futur.
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— Juan Carlos Ier lors du premier discours de la couronne le 22 novembre 1975. |
Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

- Parti populaire (Alberto Núñez Feijóo)
- Parti socialiste ouvrier espagnol (Pedro Sánchez)
- Vox (Santiago Abascal)
- Sumar
- Podemos (Ione Belarra)
Partis politiques régionaux :
- Chunta Aragonesista
- Parti aragonais
- Teruel Existe
- Forum des Asturies
- Més per Mallorca
- Més per Menorca
- Gent per Formentera
- El Pi – Proposta per les Illes
- Coalition canarienne
- Groupement socialiste gomérien
- Nouvelles Canaries
- Parti régionaliste de Cantabrie
- Candidature d'unité populaire
- Catalogne en commun
- Ensemble pour la Catalogne
- Gauche républicaine de Catalogne
- Parti des socialistes de Catalogne
- Pour Ávila
- Union du peuple léonais
- Geroa Bai
- Union du peuple navarrais
- Euskal Herria Bildu
- Parti nationaliste basque
- Más Madrid
- Bloc nationaliste galicien
- Coalition Compromís
- Mouvement pour la dignité et la citoyenneté
- Coalition Caballas
- Coalition pour Melilla
Élections européennes (dernières élections en 2024)
- Textes fondamentaux : Constitution espagnole de 1978
- Couronne : liste des souverains d'Espagne (Felipe VI)
- Gouvernement : Conseil des ministres (actuel), président du gouvernement (Pedro Sánchez), départements ministériels, administration territoriale
- Parlement :
- Pouvoir judiciaire : Tribunal suprême, Tribunal constitutionnel, Conseil général du pouvoir judiciaire, tribunal supérieur de justice, audience provinciale, procureur général de l'État
- Communautés et villes autonomes
- Andalousie : Parlement, président, statut
- Aragon : Cortes, président, statut
- Asturies : Junte générale, président, statut
- Cantabrie : Parlement, président
- Castille-et-León : Cortes, président
- Castille-La Manche : Cortes, président
- Catalogne : Parlement, président, statut
- Communauté de Madrid : Assemblée, président, statut
- Communauté valencienne : Parlement, président, statut
- Estrémadure : Assemblée, président, statut
- Galice : Parlement, président, statut
- Îles Baléares : Parlement, président, statut
- Îles Canaries : Parlement, président
- La Rioja : Parlement, président
- Navarre : Parlement, président
- Pays basque : Parlement, lehendakari, statut
- Région de Murcie : Assemblée régionale, président
- Ceuta : Assemblée, président
- Melilla : Assemblée, président
- Autres entités territoriales : provinces, députations provinciales, communes, comarques, mancomunidad
- Lieux institutionnels : Palais royal de Madrid, Palais de la Zarzuela, Palais de la Moncloa, Palais du Sénat, Palais des Cortès, Palais de San Telmo, Palais de la Généralité de Catalogne, Palais du Parlement de Catalogne, Ajuria Enea, Palais de l'Aljaferia, Palais de Cybèle, Hôpital de las Cinco Llagas
« Paul Winzer »
Vous pouvez aussi retenter votre chance.
Carlos Arias Navarro, 1er marquis de Arias Navarro, né le à Madrid et mort le dans la même ville, est un homme politique espagnol de l'époque franquiste. Il est le troisième et dernier président du gouvernement du général Francisco Franco. Il annonce la mort de Franco au peuple espagnol lors d'une allocution à la télévision.
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Les élections générales espagnoles de 1982 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1982) se sont tenues le jeudi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 208 membres du Sénat de la IIe législature. Ce sont les troisièmes élections générales depuis la transition démocratique. Le président du gouvernement sortant, le centriste Leopoldo Calvo-Sotelo, en poste depuis vingt mois, convoque les élections de manière anticipée après une crise au sein de son propre parti l'Union du centre démocratique et la difficulté à gouverner.
Ces élections sont une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui perd 157 sièges et n'en gagne que 12. Leopoldo Calvo-Sotelo n'est pas réélu dans sa propre circonscription et n'entre au Congrès des députés que suite à la démission du tête de liste Landelino Lavilla. Le Parti communiste d'Espagne de Santiago Carrillo subit lui aussi une sévère défaite et perd 19 sièges. En revanche, les élections constituent un triomphe important du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González qui obtient près d'un suffrage sur deux et une des plus fortes majorités absolues de toute la période démocratique avec 202 sièges. Enfin, l'Alliance populaire de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga obtient la deuxième place et conquiert 107 mandats à la chambre basse des Cortes Generales.
Le , le secrétaire général du PSOE Felipe González est investi président du gouvernement par une majorité absolue de 207 voix favorables ; il est le premier président du gouvernement socialiste depuis la transition démocratique.
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