Au Turkménistan, environ 9 % des personnes pratiquant une religion sont des chrétiens[1]. Bien que la constitution garantisse la liberté religieuse, le Département d'État des États-Unis fait état de pressions exercées à l'encontre des chrétiens par les autorités[2] et d'un non-respect de la liberté religieuse. L'organisation Portes Ouvertes parle quant à elle de Bibles saisies[3], de pressions sur les nouveaux convertis de la part des autorités et des mollahs[4] et de tortures[3].
Église orthodoxe russe
Les membres de l'église orthodoxe russe constituent la minorité religieuse la plus importante du pays (9 % de la population)[2], sous la juridiction de l'archevêché russe orthodoxe de Tachkent (en Ouzbékistan)[2].
L'église orthodoxe russe fait partie des mouvements religieux enregistrés auprès du gouvernement[5]. D'après l'Institute for War and Peace Reporting, ses fidèles font l'objet de nombreuses pressions et discriminations[6].
Autres dénominations
Depuis 2003, tous les groupes religieux sont soumis à une obligation d'enregistrement[7], sous peine d'interdiction de leurs activités[2]. D'après le département d'État américain, plusieurs mouvements chrétiens minoritaires n'auraient pas suivi cette injonction : une petite population d'origine allemande, luthérienne[2], une église évangélique chrétienne baptiste…
D'autres mouvements chrétiens, comme l'Église adventiste du septième jour, l'Église de la grâce plus grande du Turkménistan, l'Église Internationale du Christ, l'Église néo-apostolique du Turkménistan, l'Église chrétienne de l'Évangile du Turkménistan (pentecôtistes) ainsi que l'Église de la lumière de l'Est (église pentecôtiste de Dashoguz), se sont enregistrés auprès des autorités[2].