
Un chromosome artificiel humain (en anglais : human artificial chromosome ou HAC) est un vecteur pouvant se comporter comme un chromosome supplémentaire dans une population de cellules humaines[1]. Ainsi, au lieu de 46 chromosomes (23 paires), une cellule pourrait en avoir 47 ; autrement dit, 22 paires de chromosomes homologues, 1 paire de chromosomes sexuels, et un chromosome artificiel humain. Il s'agit d'une des méthodes de création par transgénèse.
Histoire
Les chromosomes artificiels humains ont été mis au point en 1997[2]. Ils ont été construits de novo, par une équipe de l'université de Cleveland[Laquelle ?] (dans l'Ohio), en ajoutant de l'ADN alpha-satellite à l'ADN télomérique et un autre ADN des cellules humaines HT1080, une lignée cellulaire de fibrosarcome qui a été largement utilisée dans la recherche biomédicale. Cela a donné lieu à un chromosome entièrement nouveau qui contenait l'ADN dit d'intérêt, ainsi que des éléments lui permettant d'être structurellement stable en étape de mitose, tels que les séquences télomériques et centromériques[3].
Notes et références
- ↑ (en) Robert Frenay, Pulse: The Coming Age of Systems and Machines Inspired by Living Things, Farrar, Straus and Giroux, , 576 p. (ISBN 978-1-4299-3490-9, lire en ligne)
- ↑ Corinne Bensimon, « Des chercheurs ont fabriqué un chromosome humain artificiel », sur Libération, (consulté le )
- ↑ (en) « Formation of de novo centromeres and construction of first-generation human artificial microchromosomes », Nature Genetics, (consulté le )