Classe Émeraude | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Sous-marin |
Longueur | 44,90 m |
Maître-bau | 3,90 m |
Tirant d'eau | 3,76 m |
Déplacement | 392 tonnes en surface 425 tonnes en plongée |
Propulsion |
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Puissance | 600 ch (thermique) 180 ch (électrique) |
Vitesse | 11,50 nœuds en surface 9,20 nœuds en plongée |
Profondeur |
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Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Rayon d’action |
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Autres caractéristiques | |
Équipage | 25 |
Histoire | |
Constructeurs | Chantiers de Cherbourg |
A servi dans | Marine nationale |
Période de construction |
1906 - 1908 |
Période de service | 1908 - 1919 |
Navires construits | 6 |
Navires perdus | 2 |
Navires démolis | 4 |
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La classe Émeraude est une classe de sous-marins construits pour la marine nationale française peu avant la Première Guerre mondiale. Six sous-marins la composent, et tous participent à la guerre.
Évolutions
La classe Émeraude fait partie de la dernière génération de sous-marins purs. Les générations suivantes seront considérés comme des submersibles, c'est-à-dire des navires naviguant en surface et ne plongeant que pour le combat, et ce jusqu'à l’avènement de découvertes importantes sur la motorisation classique et l'arrivée de la propulsion nucléaire[1].
Les évolutions générales notables par rapport aux classes précédentes[1] sont :
- Augmentation de la vitesse en surface et en plongée,
- Augmentation de la distance franchissable,
- Augmentation de l'armement,
- Amélioration de l'habitabilité pour l'équipage.
Unités
- L'Emeraude (Q41), lancé le 6 août 1906, envoyé à la casse en novembre 1919.
- L'Opale (Q42), lancé le 20 novembre 1906, envoyé à la casse en novembre 1919.
- Le Rubis (Q43), lancé le 26 juin 1907, envoyé à la casse en novembre 1919.
- Le Saphir (Q44), lancé le 6 février 1908, coulé le 15 janvier 1915 pendant la bataille des Dardanelles.
- La Topaze (Q45), lancé le 2 juillet 1908, envoyé à la casse en novembre 1919, commandant lieutenant de vaisseau Gresser en 1915[2].
- La Turquoise (Q46), lancé le 3 août 1908. Endommagé par les Turcs, il est échoué le 30 octobre 1915, commandant lieutenant de vaisseau Ravenelle[2]. La Marine Turque le renomme Mustecip Ombasi et le renfloue. Il n'entrera jamais en service, et retourne en France en 1919. En novembre de cette année, il est envoyé à la casse.
Notes et références
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines édition (ISBN 978-2-909675-34-3), p. 11
- La guerre navale aux Dardanelles, Auguste Thomazi
Sources et bibliographie
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Émeraude class submarine » (voir la liste des auteurs).
- Auguste Thomazi, La guerre navale aux Dardanelles, Paris, Payot,
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7)
Voir aussi
Lien externe
- « L'Émeraude », sur sous-marin.france.pagesperso-orange.fr (consulté le )