Classe Aigrette | |
L'Aigrette. | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Sous-marin |
Longueur | 35,85 m |
Maître-bau | 4,05 m |
Tirant d'eau | 2,63 m |
Déplacement | 178 tonnes en surface 253 tonnes en plongée |
Propulsion |
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Puissance | 140 ch (thermique) 130 ch (électrique) |
Vitesse | 9,25 nœuds en surface 6 nœuds en plongée |
Profondeur | 30 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Autres caractéristiques | |
Équipage | 14 |
Histoire | |
Constructeurs | Forges et Chantiers de la Méditerranée, Toulon |
A servi dans | Marine nationale |
Date début commande | 1902 |
Période de construction |
1902 - 1904 |
Période de service | 1906 - 1919 |
Navires construits | 2 |
Navires prévus | 13 |
Navires annulés | 11 |
Navires démolis | 2 |
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La classe Aigrette est une classe de deux sous-marins construits pour la marine nationale française au début du XXe siècle.
Conception
Ces torpilleurs submersibles, selon la dénomination de l'époque sont conçus sur la base d'un design de Maxime Lauboeuf. Une commande de 13 sous-marins est lancée début 1902, mais quelques semaines plus tard, elle est réduite à 2. La tête de série, le Q038, est le premier sous-marin au monde à être équipé d'un moteur diesel. Les deux sous-marins de la classe, inspirés de la classe Sirène, sont ainsi des sous-marins à vocation expérimentale. Le temps de plongée de l'Aigrette est de 4 minutes[1].
Unités
- L'Aigrette est commencée le à Toulon, lancée le à Cherbourg où elle arrive par voie fluviale le et entre en service le . Le sous-marin est légèrement avarié à la suite d'un abordage avec le torpilleur Sirocco le . Durant la guerre, il est basé au port militaire de Cherbourg et joue principalement un rôle défensif[1]. Le , on décide de le transférer à l'école de navigation sous-marine de Toulon. Il est désarmé le et vendu à Toulon à la Société de Matériel Naval du Midi le pour 351 964 francs français[2].
- La Cigogne, lancée le . De 1916 à 1918, elle joue un rôle défensif au large de Brindisi[1]. Après la guerre, elle connaîtra le même sort que son sister-ship.
Notes et références
- Gardiner et Gray 1985, p. 208
- ↑ [PDF]Jean Michel Roche, « Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française »
Bibliographie
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
Voir aussi
Liens externes
- « L' Aigrette », sur sous-marin.france.pagesperso-orange.fr
- (en) « Aigrette class », sur battleships-cruisers.co.uk