Ascension droite | 08h 43m 13,475s[1] |
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Déclinaison | +03° 23′ 55,19″[1] |
Constellation | Hydre |
Magnitude apparente | 4,27 à 4,33[2] |
Type spectral | B3V[3] |
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Indice U-B | −0,74[4] |
Indice B-V | −0,20[4] |
Indice R-I | −0,19[4] |
Variabilité | β Cep[2] |
Vitesse radiale | +16,1 ± 0,3 km/s[5] |
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Mouvement propre |
μα = −19,39 mas/a[1] μδ = −1,08 mas/a[1] |
Parallaxe | 5,56 ± 0,24 mas[1] |
Distance |
590 ± 30 al (180 ± 8 pc) |
Magnitude absolue | −1,97[6] |
Masse | 7,0 ± 0,1 M☉[7] |
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Rayon | 4,9 R☉ |
Gravité de surface (log g) | 3,933[8] |
Luminosité | 2 680 L☉[9] |
Température | 18 700 K[9] |
Rotation | 101 ± 5 km/s[8] |
Âge | 31,6 ± 3,9 × 106 a[7] |
Désignations
Eta Hydrae (η Hya / 7 Hydrae) est une étoile de la constellation de l'Hydre de magnitude apparente +4,30. Selon la nouvelle révision des données de la parallaxe du catalogue Hipparcos, elle est située à environ ∼ 590 a.l. (∼ 181 pc) du Système solaire[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +16 km/s[5].
Dénomination
Elle n'a pas de nom propre habituel ; toutefois, tout comme δ Hydrae, ε Hydrae, ζ Hydrae, ρ Hydrae et σ Hydrae, les autres étoiles constituant la tête de l'Hydre, elle a reçu de Ulugh Beg le nom de Min al Az'al, signifiant « appartenant à la zone inhabitée »[11].
Caractéristiques
Eta Hydrae est une étoile bleue-blanche de la séquence principale de type spectral B3V[3], similaire, par exemple, à Alkaïd (η Ursae Majoris). Elle possède une température de 18 700 K et sa luminosité bolométrique est 2 680 fois supérieure à la luminosité solaire[9]. À partir de son diamètre angulaire — 0,254 millisecondes d'arc[12] — et connaissant la distance à laquelle elle est située, on peut évaluer son diamètre, qui est environ de 4,9 plus grand que celui du Soleil. Elle tourne sur elle-même avec une vitesse de rotation projetée de 101 ± 5 km/s[8]. La masse de l'étoile est estimée valoir 7,0 masses solaires et son âge est de 31,6 ± 3,9 millions d'années[7].
Même si Eta Hydrae a été considérée comme une variable de type Beta Cephei — elle est décrite comme telle dans le General Catalogue of Variable Stars, avec une variation de 0,06 magnitude[2] — des études ultérieures ont contesté cette variabilité[13].
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Eta Hydrae » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
- (en) R. S. Levenhagen et N. V. Leister, « Spectroscopic analysis of southern B and Be stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 371, no 1, , p. 252–262 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2006.10655.x, Bibcode 2006MNRAS.371..252L, arXiv astro-ph/0606149)
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1, , p. 190-200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T)
- (en) W. Huang et Douglas R. Gies, « Stellar Rotation in Field and Cluster B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 683, no 2, , p. 1045-1051 (DOI 10.1086/590106, Bibcode 2008ApJ...683.1045H)
- (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et Bernard Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4, , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H)
- (en) * eta Hya -- beta Cep Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Richard Hinckley Allen, Star Names — Their Lore and Meaning, Courier Dover Publications, , 563 p. (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), « Hydra »
- (en) Jean Zorec, L. Cidale, M. Arias, Yves Fremat, Gérard Muratorio, A. Torres et Christophe Martayan, « Fundamental parameters of B supergiants from the BCD system. I. Calibration of the (λ_1, D) parameters into Teff », Astronomy and Astrophysics, vol. 501, no 1, , p. 297-320 (DOI 10.1051/0004-6361/200811147, Bibcode 2009A&A...501..297Z)
- (en) Helmut Abt, Hugo Levato et Mónica Grosso, « Rotational Velocities of B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 573, no 1, , p. 359-365 (DOI 10.1086/340590, Bibcode 2002ApJ...573..359)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- (en) Eta Hydrae sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Bright Star Catalogue, « Eta Hydrae », sur Alcyone