La génitoplastie est l'application de techniques de chirurgie plastique aux organes génitaux et périphériques. Elle peut être reconstructive pour réparer des blessures, des lésions consécutives aux traitements contre le cancer. Elle est également pratiquée pour faire correspondre les organes génitaux des personnes ayant une variation du développement sexuel d'origine congénitale ou hormonale à une norme esthétique subjective définie par le corps médical[1], et ce malgré la dénonciation de cette pratique qualifiée de mutilante par l'ONU[2],[3]. Le nombre de génitoplasties demandées par des femmes qui considèrent leurs parties génitales comme inesthétiques sont, après une période de forte augmentation, en déclin depuis 2008. Des sociétés médicales ont pointé la dérive marchande associée à ces pratiques de chirurgie esthétique et leurs conséquences négatives trop souvent éludées par les médecins qui les proposent[4].
Exemples de procédures
- Vaginoplastie
- Labiaplastie
- Correction du prolapsus génital
- Hyménoplastie
Notes et références
- Fausto-Sterling, Anne., Sexing the Body : Gender Politics and the Construction of Sexuality., Basic Books, (ISBN 978-1-5416-7289-5 et 1-5416-7289-5, OCLC 1153014573, lire en ligne)
- (en) seelenlos, « Mutilations Génitales Intersexes: L'ONU réprimande la France », sur stop.genitalmutilation.org, (consulté le )
- (en) Ruth A. Hannon, Porth pathophysiology : concepts of altered health states, Philadelphie, PA, Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins, , 1re (Canada) éd., 1601 p. (ISBN 978-1-60547-781-7, lire en ligne), p. 128
- « Chirurgie cosmétique de l’appareil génital féminin », sur www.urofrance.org, (consulté le )