Président de la République | Jules Grévy |
---|---|
Président du Conseil | Charles de Freycinet |
Formation | |
Fin | |
Durée | 8 mois et 22 jours |
Parti politique | Union républicaine, Gauche républicaine, Centre gauche |
---|
IIe législature |
340 / 521 |
---|
Le premier gouvernement Charles de Freycinet est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Toujours dans l'idée d'écarter Léon Gambetta, Jules Grévy demande à Freycinet de constituer le nouveau gouvernement. La constitution marque un glissement vers la gauche par rapport au gouvernement précédent avec l'entrée de membres de l'Union républicaine et une influence secrète de Gambetta.
Composition
Ministres
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
---|---|---|---|---|
Président du Conseil des ministres | Charles de Freycinet | Gauche républicaine |
Nominations du 29 décembre 1879
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
---|---|---|---|---|
Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts | Edmond Turquet | Gauche républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État à la Justice | Félix Martin-Feuillée | Union républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Cultes | Ernest Constans(du au ) | Gauche républicaine | ||
Armand Fallières(du au ) | Gauche républicaine | |||
Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics | Sadi Carnot | Gauche républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État aux Finances | Daniel Wilson | Gauche républicaine | ||
Sous-secrétaire d'État à l'Agriculture et au Commerce | Cyprien Girerd[2] | Gauche républicaine |
Bilan
Freycinet met en œuvre l'amnistie des communards engagée par le précédent gouvernement. Mais les discussions les plus importantes portent sur la politique scolaire. La Compagnie de Jésus est dissoute et les jésuites expulsés. Cependant, plus prudent en matière de politique anticléricale, il se heurte à l'intransigeance de ses propres ministres Constans, Cazot et Farre qui donnent leur démission ().
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , Charles de Freycinet, constatant le désaccord de quelques-uns de ses ministres sur la politique cléricale, remet la démission du gouvernement au président de la République, Jules Grévy.
Le , Jules Grévy nomme Jules Ferry à la présidence du Conseil des ministres.
Voir aussi
Notes et références
- « Journal officiel de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- Membre du gouvernement précédent ayant changé de poste
- Membre du précédent gouvernement ayant conservé son poste