Daniel Johnson (fils)
Monarchie
constitutionnelle à
régime parlementaire
Premier ministre du Québec | Daniel Johnson (fils) |
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Formation | |
Fin | |
Durée | 8 mois et 15 jours |
Coalition |
Parti libéral du Québec |
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Le mandat du gouvernement de Daniel Johnson (fils), devenu premier ministre du Québec à la suite de la démission de son prédécesseur Robert Bourassa, s'étendit du 11 janvier au .
Caractéristiques
Daniel Johnson arrive au pouvoir au moment où la cote de popularité du Parti libéral n'est pas très haute. Les déficits budgétaires prennent des proportions inquiétantes (en 1993 et 1994, ils sont de plus $4 milliards chacun). Il n'a donc pas le choix de sabrer dans les dépenses publiques et, lors de la session du printemps, il annonce que plusieurs sociétés d'État devront être vendues. Le mont Sainte-Anne est acheté par une entreprise américaine, et on négocie la vente du Jardin zoologique et de l'Aquarium de Québec au moment où la campagne électorale est déclenchée. Malgré la victoire de Jacques Parizeau et du Parti québécois, les libéraux parviennent tout de même à faire bonne figure puisque moins de 1 % du vote sépare les deux partis.
Chronologie
- : assermentation du cabinet Johnson devant le lieutenant-gouverneur Martial Asselin.
- : Québec et Ottawa annoncent un train de mesures pour enrayer la contrebande cigarettes : baisse des taxes de $24 la cartouche, accroissement des contrôles aux frontières, et lancement d'un programme de sensibilisation pour les clientèles vulnérables.
- : fondation de l'Action démocratique du Québec.
- : le budget Bourbeau annonce une baisse de l'impôt sur le revenu, une simplification de la taxe de vente (taux unique à 6,5 %) et relance le processus de privatisations des activités commerciales sous contrôle du gouvernement. Le déficit pour l'année en cours est établi à plus de 4 milliards de dollars. Au cours des semaines suivantes, on parle de privatiser le mont Sainte-Anne ainsi que le Jardin zoologique et de l'Aquarium de Québec.
- : le mont Sainte-Anne est vendu pour 20,3 millions de dollars. La transaction est conclue en août 1994[1] mais à un prix plus faible qu'espéré (11 millions de dollars)[2].
- : Johnson déclenche des élections générales pour le 12 septembre.
- : le Parti québécois de Jacques Parizeau remporte les élections avec 44,7 % du vote et 77 circonscriptions. Le Parti libéral du Québec obtient 44,3 % du vote et 47 circonscriptions. Mario Dumont est le seul adéquiste élu, dans la circonscription de Rivière-du-Loup. Son parti a reçu 6,5 % du vote.
Composition initiale ()
Notes et références
- Denis Lessard, « Deux privatisations réexaminées », La Presse, , B1 (lire en ligne)
- Denis Lessard, « Québec n'a pas obtenu un prix raisonnable pour le Mont Sainte-Anne », La Presse, , A17 (lire en ligne)
- La Presse canadienne, « La liste des membres du cabinet », Le Soleil, , A4 (lire en ligne)
- Journal des débats,
Bibliographie
- Pierre Duchesne, Jacques Parizeau, tome 3, Québec-Amérique. 2004. [Toutes les éditions]