Hédi Bey محمد الهادي باشا باي | |
Titre | |
---|---|
Bey de Tunis | |
– (3 ans et 11 mois) |
|
Premier ministre | Mohammed Aziz Bouattour |
Prédécesseur | Ali III |
Successeur | Naceur Bey |
Biographie | |
Titre complet | Possesseur du Royaume de Tunis |
Hymne royal | Salut beylical |
Dynastie | Husseinites |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Bardo (Régence de Tunis) |
Date de décès | (à 50 ans) |
Lieu de décès | Carthage (Tunisie) |
Sépulture | Tourbet El Bey (Tunis) |
Père | Ali III |
Conjoint | Khadija Rachid Chaker |
Enfants | Taher Bey Béchir Bey |
Religion | Islam |
|
|
Beys de Tunisie | |
modifier |
Hédi Bey, nom francisé de Mohamed el-Hadi Bey (arabe : محمد الهادي باشا باي), né le au palais du Bardo et mort le au palais de Dermech à Carthage[1], est bey de Tunis de la dynastie des Husseinites de 1902 à sa mort[2].
Investi comme prince héritier le , il succède à son père, Ali III, le [1]. Nommé général de division de la garde beylicale le , il est promu au grade de maréchal le .
Selon certaines sources, le souverain est très cultivé et savait très bien parler et écrire le français[3]. Cela ne l'empêche pas de tenir tête aux autorités coloniales, se différenciant ainsi de la souplesse dont faisait preuve son père.
À la suite d'une dispute en 1904 avec le résident général de France en Tunisie Stephen Pichon, où il s'est vu refuser la révocation du grand vizir Mohammed Aziz Bouattour, il est frappé d'une congestion cérébrale et d'une paralysie de ses membres inférieurs. Il meurt dans son palais de Carthage Dermech.
Il est enterré au mausolée du Tourbet El Bey situé dans la médina de Tunis.
Références
- Omar Khlifi, Moncef Bey, le roi martyr, éd. MC-Editions, Carthage, 2006, p. 12 (ISBN 9973-807-24-3)
- Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine. De Ferry à Bourguiba. 1881-1956, éd. L'Harmattan, Paris, 2003, p. 255
- Bourguiba lors de la proclamation de la République (Harissa.com)