Membre du Conseil économique, social et environnemental |
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Jean-Louis Marie Henri Moynot |
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Union nationale des étudiants de France (d) () Bureau confédéral de la Confédération générale du travail (- Conseil économique, social et environnemental () |
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Jean-Louis Moynot, né à Paris le et mort le dans la même ville[1], est un dirigeant syndical, membre du Bureau confédéral de la CGT de 1967 à 1981.
Biographie
Jean-Louis Moynot s'engage tôt dans l'action politique et syndicale. Dès 1954, il participe à l’action pour la paix et l’indépendance de l’Algérie. Il adhère à l’UNEF en 1955. Parallèlement, il commence à militer au sein de la CGT. Après son service militaire — dont dix-huit mois en pleine guerre d'Algérie, entre 1960 et 1961 —, il est ingénieur aux Chantiers navals de La Ciotat où il adhère au syndicat CGT des métaux[2]. Licencié un an plus tard du fait de son activisme, il retrouve un travail qui le mène à Paris puis à Nantes (de 1964 à 1967). Il milite alors au sein du syndicat national des cadres et ingénieurs de la métallurgie (SNCIM) et à l’UGIC-CGT.
Au printemps 1967, à la suite de son action lors d’une grève des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT décide de présenter sa candidature au Bureau confédéral : il est élu lors du 36e congrès, tenu à Nanterre, en juin 1967. Il est alors, à 30 ans, le plus jeune membre de cet organisme qui dirige la plus importante centrale syndicale française. Il reste au bureau confédéral jusqu’à sa démission en octobre 1981.
Il a présidé l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT de 1967 à 1981 et siégé au Conseil économique et social au titre de représentant de la CGT de 1969 à 1982[3].
Lors des événements de mai-juin 1968, il a fait partie de la délégation CGT ayant négocié les Accords de Grenelle (nommés « Constat de Grenelle » par les syndicalistes).
Il est le père d'Emmanuel Moynot, dessinateur et scénariste de bande dessinée et de Clotilde Moynot, comédienne et metteuse en scène.
Il est incinéré le 17 mars 2025 au crématorium-columbarium du Père-Lachaise[4].
Publications
- Au milieu du gué. CGT, syndicalisme et démocratie de masse[5] PUF, 1982 (ISBN 2-13-037458-1)
- Produire La Nouveauté. Vers une politique européenne de l’innovation, Économica, 1999.
- Une vie de recherches. Une aventure industrielle, syndicale et politique, éditions du Croquant, 2017 (ISBN 978-2-36512130-9)
Notes et références
- ↑ Michel Noblecourt, « La mort du syndicaliste Jean-Louis Moynot », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ J.-L. Moynot, Une vie de recherches, autobiographie syndicale et politique. Cf bibliographie
- ↑ Claude Pennetier, notice sur Jean-Louis Moynot dans le Maîtron [1]
- ↑ Avis de décès
- ↑ Michel Noblecourt, « Plaidoyer pour un renouveau de la CGT », Le Monde, 20 avril 1982.
Voir aussi
Articles connexes
- Bureau confédéral de la Confédération générale du travail
- Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Étienne Balibar, « Jean-Louis Moynot: un témoin capital », sur blogs.mediapart.fr, [2]
- Témoignage de Jean-Louis Moynot sur le mouvement de mai 1968
- Anicet Le Pors, « Jean-Louis Moynot »,
- Naissance en juillet 1937
- Naissance dans le 17e arrondissement de Paris
- Syndicaliste de la CGT
- Membre du Conseil économique, social et environnemental
- Personnalité de l'UNEF
- Décès à 87 ans
- Personnalité française incinérée
- Personnalité incinérée au Père-Lachaise
- Décès en mars 2025
- Décès dans le 20e arrondissement de Paris