La ketouba (de l'araméen ketoubba, « document écrit ») est un contrat de mariage juif.

Censée fixer les obligations y compris monétaires du fiancé vis-à-vis de sa future épouse, elle est constituée des noms des futurs époux, de leurs parents et de leurs témoins. Elle fixe les devoirs de chacun selon la loi juive et attribue une protection particulière pour l'épousée.

La ketubah remplaçait le mohar biblique - le prix payé par le marié à la mariée ou à ses parents pour le mariage (c'est-à-dire la dot)^[1]. La ketubah servait de contrat, par lequel le montant dû à la femme (la dot) devait être payé en cas de cessation du mariage, soit par la mort du mari, soit par le divorce. Le mohar biblique avait créé un problème social majeur : de nombreux jeunes futurs maris ne pouvaient pas réunir le mohar à l'époque où ils auraient normalement dû se marier. Pour permettre à ces jeunes hommes de se marier, les rabbins ont donc retardé la date à laquelle la somme devait être versée^[2].  

Dans la ketubah, le fiancé juif s'engage à fournir à sa femme trois choses essentielles : des vêtements, de la nourriture et des relations conjugales^[3], ainsi qu'à lui verser une somme d'argent préétablie en cas de divorce.

Le document est lu à voix haute durant la cérémonie devant l'assemblée, signé par deux témoins juifs et confié à la mariée.

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  Ketouba de Segura, en Espagne, 1480
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  Ketouba de Piran (Slovénie), 1669.
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  Ketouba de Verone (Italie), 1678.
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  Ketouba italienne signée « Abram Elia Fano inventio and fece », v. 1740.
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  Ketouba de Niederzissen (Allemagne), 1746.
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  Ketouba du Yémen, 1775.
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  Ketuba enluminée, Yémen, 1795.
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  Ketouba de Malte, 1807.
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  Ketouba célébrant le mariage de Moses Hayyim Zemah fils de Raphael Samson Marpurgo et Rachel fille de Solomon Moses Sonino, Ancone (Italie), 1816.
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  Ketouba célébrant le mariage de Mosheh ben Avraham ben David Hasan (Mosheh ben Avraham Hassan) et de Donah bat Avraham ha-Levi ben Shemuel ha-Levi Ben Susan (Dona Bensusan), le 13 Kislev 5587 [13 décembre 1826], Gibraltar.
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  Ketouba de Sidon (Liban), 1835.
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  Ketouba de Londres (Royaume-Uni), 1836.
• 
  Ketouba de Perse, 1840.
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  Ketouba célébrant le mariage entre Juda, fils de Mas'oud, fils de Salomon, fils de Juda, fils de Moïse, fils de Mardochée, fils de Salomon, fils de Mardochée Abuzaglo et Freha (ou Freja), fille de Joseph, fils de Juda Adrehi, Faro, (Portugal), 1841.
• 
  Détail d'une ketouba célébrant le mariage de Benjamin Levy et Esther Solomon à Wellington (Nouvelle Zélande), 1842
• 
  Ketouba de 1843.
• 
  Ketouba de Tunisie, 1854.
• 
  Ketouba d'Égypte, 1873.
• 
  Ketouba de Kastoria en Macédoine, 1881.
• 
  Ketouba de Damas (Syrie), 1883.
• 
  Ketouba vierge de Myanmar (Birmanie), 1900.
• 
  Ketouba célébrant le mariage de Eliyahoo Sasson et Lulu HaLevi, , Faizabad (Inde), 1910.
• 
  Ketouba, avant 1911.
• 
  Ketouba traditionnelle avant 1911.
• 
  Ketouba de Macédoine, 1919.
• 
  Ketouba célébrant le mariage d'Isaac Benayon Sabba et Irene Assayag Gonçalves à Manaus (Brésil), 1942.
• 
  Ketouba d'Alger, 1949.
• 
  Mariage au moment de la lecture de la ketouba sous le dais nuptial (houppa) dans le kibboutz Yad Mordechai à Ashkelon (Israël), 1964.
• 
  Ketubah de Hongrie issue de la collection des Ketubbot de la Bibliothèque nationale d'Israël.
• 
  Ketouba enluminée célébrant le mariage de David Immanuel, fils d'Issac de Pinto et Rachel fille de Jacob de Pinto.
• 
  Ketouba vierge des États-Unis.
• 
  Ketouba vierge de Russie.
• 
  Ketouba vierge d'Uruguay.
• 
  Ketouba d'Arménie.
• 
  Ketouba d'Autriche.
• 
  Ketouba de Chypre.
• 
  Ketouba de Grèce.
• 
  Ketouba de Cuba.
• 
  Ketouba d'Azerbaijan.
• 
  Ketouba du Portugal.
• 
  Ketouba d'Inde.
• 
  Ketouba d'Allemagne.
• 
  Ketouba de Turquie.
• 
  Ketouba de Belgique.
• 
  Ketouba de Moldavie.
• 
  Ketouba de France.
• 
  Ketouba d'Ouzbekistan.
• 
  Ketouba de Pologne.
• 
  Ketouba d'Iran.
• 
  Remise ce la ketoubah à la mariée, Israël, 2011

• Mariage dans le judaïsme

• Ketoubot sur The National Library of Israel

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