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Le terme judaïsme désigne la tradition, la culture religieuse et le mode de vie des Juifs constitués des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël, des individus et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangés à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires. Le judaïsme comporte des éléments religieux mais ne s'y limite pas puisqu'il contient, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses. Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse. Les Juifs fondent le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la Loi mosaïque (la Torah, les Nevi'im et les Ketouvim), collectivement désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou Bible hébraïque. Cette religion se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), transcendant Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans son Histoire, comme lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim du Temple de Jérusalem par deux fois détruit assuraient Son culte. Les rabbins ont transmis ensuite la tradition juive jusqu'à nos jours. Le judaïsme est l'une des plus anciennes traditions religieuses monothéistes encore pratiquées aujourd'hui. Les valeurs et l'histoire du peuple juif sont à la source des deux autres religions abrahamiques, le christianisme et l'islam. Il n'est toutefois pas à la base du samaritanisme, qui est une tradition israélite concurrente, ni du zoroastrisme, lui-même issu du mazdéisme. |
L'histoire des Juifs en Inde recouvre celle de trois communautés juives historiques totalisant 6 000 membres (1997), chacune dans une aire géographique très déterminée : la communauté de Cochin dans le sud du sous-continent, les Bene Israël dans les environs de Bombay et la communauté Baghdadi (« ceux de Bagdad ») aux alentours de Calcutta et de Bombay. La communauté de Cochin est elle-même divisée en deux groupes : les « Juifs noirs », plus anciens, et les « Juifs blancs », d'origine plus récente.
Les Juifs noirs de Cochin et les Bene Israël sont les deux communautés les plus anciennes, et bien que les documents sur leur histoire soient très ténus, leur installation sur la côte ouest de l'Inde en suivant les routes commerciales depuis le Moyen-Orient remonte probablement au Ier millénaire de l'ère chrétienne. Au cours de leur histoire et jusqu'au XVIIIe siècle, ces deux communautés sont restées séparées, sans contact l'une avec l'autre. Les contacts avec le reste du monde juif furent également ténus, plus encore pour les Bene Israël de Bombay que pour les Juifs de Cochin, qui conservèrent quelques liens avec l'extérieur. Les Juifs blancs de Cochin et les Juifs Baghdadi ont une origine plus récente, liée à l'expansion occidentale dans la région : XVIe et XVIIe siècles pour les « Juifs blancs » de Cochin, d'origine moyen-orientale et européenne, et début du XIXe siècle pour les Baghdadi, d'origine moyen-orientale. Ces deux groupes conservèrent toujours d'importants contacts avec le reste du monde juif.
Le caractère non prosélyte de la mentalité traditionnelle indienne a permis une structuration de ces communautés en castes endogames, sans persécution manifeste. L'indianisation des cultures et des apparences physiques est corrélée avec l'ancienneté des communautés et leur isolement : très forte pour les Juifs noirs de Cochin et les Bene Israël de Bombay, partielle pour les Juifs blancs de Cochin (qui ont cependant adopté la langue locale) et très faible pour les Baghdadi, partagés entre une culture d'origine moyen-orientale et une anglicisation devenue très forte au cours du XIXe siècle. L'influence indienne peut se lire dans la forte réticence des différents groupes juifs indiens à se marier entre eux, l'endogamie, conformément à la règle indienne régissant les jāti, restant la règle.
L'irruption de la colonisation occidentale dans la région, d'abord portugaise et néerlandaise, puis britannique, a entrainé des mouvements de population (en particulier l'arrivée des « Juifs blancs » de Cochin et des Baghdadi). Elle a entrainé également des interactions croissantes avec les pouvoirs coloniaux, particulièrement avec le raj britannique. Il en est découlé une occidentalisation parfois très forte, ainsi qu'une révolution considérable dans les modes de vie des communautés. Après l'indépendance de l'Inde (en 1947) et celle d'Israël (en 1948), et malgré l'absence de tensions spécifiques avec le nouvel État indépendant (sauf au Pakistan), la majorité des Juifs des Indes ont émigré vers Israël dans les années 1950 et 1960.
Outre les membres Juifs des divers corps diplomatiques, il existe également deux autres groupes se réclamant aujourd'hui du Judaïsme : les Bnei Menashe, de langue Mizo, vivant à Manipur et dans le Mizoram. Ils se sont proclamés juifs dans les années 1950, et disent descendre de la tribu de Manassé. Les Bene Ephraïm (ou Juifs Telugu), sont un petit groupe parlant le Telugu, dont l'observance du judaïsme date de 1981.
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La fête de Hanoucca célèbre la nouvelle inauguration du Temple de Jérusalem après sa libération suite à la révolte des Maccabées contre les Séleucides. Selon l’enseignement du Talmud, les Judéens victorieux ne trouvèrent qu’une petite fiole d’huile d’olive pure pour allumer la menorah du Temple. Or, cette fiole, qui n’aurait normalement permis qu’un allumage pour une journée, dura miraculeusement huit jours, ce qui laissa suffisamment de temps pour fournir de l’huile pure. Articles de qualité
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