Kiabi | |
Création | 1978 |
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Dates clés | 10 mars 1988 immatriculation de Kiabi Europe |
Fondateurs | Patrick Mulliez |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | La mode à petits prix Toujours plus pour les familles |
Siège social | Hem France |
Direction | Patrick Stassi. DG : Ouarda Ech-Chykry[1] |
Activité | Commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé |
Produits | Vêtements, chaussures |
Société mère | Association familiale Mulliez |
Effectif | 10 000 en 2023 |
SIREN | 344103270 |
Site web | kiabi.com |
Chiffre d'affaires | 2 200 000 000 € en 2022 |
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Kiabi Europe[2] est une société de distribution de prêt-à-porter créée en 1978 à Roncq par Patrick Mulliez. En 1978, près de Lille, Kiabi révolutionne le prêt-à-porter français en inventant le tout premier concept de mode à petits prix pour toute la famille.
Kiabi fait partie de l'Association familiale Mulliez à laquelle appartient notamment Auchan.
Histoire
Kiabi ouvre son premier magasin à Roncq, dans le Nord, en 1978[3]. C'est la première entreprise à se lancer dans la vente de vêtements à bas prix[4],[5].
L'enseigne compte 85 points de vente en 1997[6].
L'entreprise s'installe en 1993, en Espagne, puis trois ans plus tard en Italie[7] et enfin en Russie depuis 2008[8].
Kiabi Kids, enseigne vouée à l'habillement de l'enfant de 0 à 16 ans, voit le jour le à Angers. De nouvelles ouvertures sont alors programmées dans d'autres villes[9].
En 2000, Kiabi s'affiche en pionnier du web avec son site de commerce en ligne. Aujourd'hui[Quand ?], il couvre 27 pays dans le monde[réf. nécessaire].
En , 56 stylistes travaillent pour la marque[10].
En , Kiabi déclare s'engager à viser une production durable d'ici à 2030 tout en maintenant sa politique de petits prix[11],[12].
En août 2020, Kiabi ouvre son 1er corner[Quoi ?] consacré à la seconde main[13], puis lance son site pour ce même domaine, Seconde Main by Kiabi.
En , Kiabi dévoile son slogan « Toujours plus pour les familles »[14]
En juin 2024, le groupe inaugure une première boutique au Koweït[15].
Signification du nom « Kiabi »
À ses débuts, Kiabi a failli s’appeler « La grande armoire ». Les fondateurs souhaitaient quelque chose de court et qui reste à l’esprit. Ils ont opté pour Kiabi qui ne voulait rien dire à l’étranger, mais qui disait tout simplement « qui habille »[16].
Mode inclusive
Depuis 1978 et dans le cadre de sa mission de « Faciliter la vie des familles », Kiabi accompagne les familles dans tous leurs moments de vie en proposant une mode accessible, pour toutes les morphologies et toujours à petits prix[17].
Kiabi développe depuis 2015 des collections mode destinées aux enfants et adultes en situation de handicap[18], et une gamme de lingerie post-opératoire pour les femmes atteintes d’un cancer du sein[source secondaire souhaitée]. En mai 2015, Kiabi lance le site SoaSoa.fr, dédié à la mode pour la femme en surpoids[19].
Critiques sur la mise en place de vidéosurveillance algorithmique
En , Streetpress affirme que des magasins des enseignes Kiabi, ainsi que d'autres enseignes, ont déployé illégalement la solution de vidéosurveillance algorithmique de l'entreprise française Veesion, qui utilise l'intelligence artificielle pour surveiller le comportement de leur clientèle[20]. Streetpress souligne que la loi du 19 mai 2023 relative aux jeux olympiques et paralympiques de 2024 n'autorise la vidéosurveillance que dans les « lieux accueillant des manifestations, leurs abords et les transports en commun »[21],[20] , ce qui exclut les magasins et la collecte de données biométriques[22],[20]. Cela ne respecte pas non plus le consentement selon la CNIL[20]. L'association La Quadrature du Net affirme aussi que l'État a rappelé aux professionnels du secteur l'illégalité de la vidéosurveillance algorithmique en supermarché[23]. Le , le Conseil d'État rejette la requête de Veesion de suspension de la mise en conformité exigée par la CNIL et de condamnation aux dépens de la CNIL à 4 000 euros, car il estime que sa solution de vidéosurveillance pour détecter le vol à l'étalage n'est pas conforme au Règlement général sur la protection des données[24],[25].
Détournement de fonds
En 2024, une ancienne employée est soupçonnée d'avoir détourné 100 000 000 €[26],[27] à l'entreprise. Elle est arrêtée à Figari et placée en détention provisoire pour escroquerie en bande organisée le [28].
Performances économiques
En 1997 le chiffre d'affaires est de 4,2 milliards de francs[6]. En 2008, Kiabi réalise un chiffre d'affaires de 752 millions d'euros[29]. En 2014, ce chiffre avoisine les 1,558 milliard d'euros[30]. En 2018, ce chiffre d'affaires s'élève à 1,966 milliard d'euros, mais la croissance de l'entreprise ralentit, passant de 8,7 % de croissance en 2014 contre seulement 2,1 % en 2018[31]. En 2022 le chiffre d'affaires est de 2,2 milliards d'euros[32].
Stratégie managériale
Selon Challenges, le groupe a mis en place une stratégie managériale qui permet de mettre en avant et de récompenser les idées de ses collaborateurs en interne[33].
Notes et références
- Marion Simon-Rainaud, « Qui est Ouarda Ech-Chykry, 35 ans, passée d'alternante à DG France de Kiabi ? », sur start.lesechos.fr, (consulté le ).
- « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et identité de Kiabi Europe », sur societe.com (consulté le )
- Lagoutte 2009, p. 95.
- Fédération européenne pour l'éthique et le développement durable 2007, p. 240.
- Lagoutte 2009, p. 96.
- Kiabi vise les 100 magasins en l'an 2000. Sur le site lsa-conso.fr, consulté le 12 novembre 2014.
- Lagoutte 2009, p. 97.
- Lagoutte 2009, p. 98.
- Kiabi Kids ouvre son premier magasin à Angers, sur le site lsa-conso.fr, consulté le 27 novembre 2014.
- Laurie Moniez, « Le "Trends Lab" de KIABI ou la recette de la mode à petits prix », Le Monde, (lire en ligne)
- « Kiabi vise une production mode 100 % durable d'ici 2030 », sur FIGARO, (consulté le )
- « Kiabi vise une mode à 100 % durable d'ici 2030, toujours « à petits prix » », sur Boursorama, (consulté le )
- Marion Deslandes, « KIABI ouvre son premier corner seconde main », Fashion Network, (lire en ligne)
- Amélie Moynot, « Kiabi innove dans sa communication », Stratégies, (lire en ligne)
- « Kiabi étend son influence au Moyen-Orient », sur PoleSocietes, (consulté le )
- « Comment Kiabi a su se transformer en une enseigne de mode - Les Echos », sur lesechos.fr (consulté le )
- Jean-Noël Caussil, « Au tour de KIABI de bloquer les prix », LSA, (lire en ligne)
- Fanny Cohen, « Kiabi lance une ligne de vêtements pour les enfants handicapés », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Kiabi présente SoaSoa, site dédié à la mode femme grande taille », sur LSA,
- Thomas Jusquiame, « Leclerc, Fnac, Biocoop et de nombreux commerces surveillent illégalement leurs clients », sur Streetpress, (consulté le )
- Article 10 de la Loi no 2023-380 du 19 mai 2023 relative aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions (1)
- L'article 4 du Règlement général sur la protection des données définit en 14. les « données biométriques » comme « les données à caractère personnel résultant d'un traitement technique spécifique, relatives aux caractéristiques physiques, physiologiques ou comportementales d'une personne physique, qui permettent ou confirment son identification unique, telles que des images faciales ou des données dactyloscopiques ».
- « Veesion, la start-up illégale qui surveille les supermarchés » , sur La Quadrature du net, (consulté le )
- Marie Desrumaux, Agence France Presse, « Vidéo "intelligente" : une détection des vols à l’étalage jugée non-conforme au RGPD par le Conseil d’État en référé » , sur Agence France Presse, (consulté le )
- Conseil d'État, « Décision n° 495153 » , sur Conseil d'État, (consulté le )
- « INFO FRANCEINFO. Soupçonnée d’avoir détourné 100 millions d’euros, une ancienne trésorière de Kiabi mise en examen et écrouée », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « La folle histoire de la «trésorière» de Kiabi et des 100 millions d’euros envolés », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Antoine Silberman, Camille Micaelli, « Kiabi : qui est l'ex-trésorière suspectée d'avoir détourné 100 millions d'euros ? » , TF1 Infos, (consulté le ).
- Lagoutte 2009, p. 95-96.
- Laurie Moniez, « Résultats records pour Kiabi », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Kiabi lance un site de vente de seconde main, Les Échos, 28 juin 2019 (consulté le 2 juillet 2019 sur le site des Échos)
- Laure Croiset, « Quatre stratégies de mode à suivre : Kiabi, maintenir les prix bas », Challenges, no 775, , p. 48-49 (ISSN 0751-4417)
- « Pourquoi les salariés de Kiabi n'ont rien à envier à Google », sur challenges.fr, (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Lagoutte 2014] Christine Lagoutte, « Ses petits prix font de Kiabi le no 1 de l'habillement », dans 60 stratégies d'entreprises à la loupe : Le Figaro économie, Paris, Dunod, (ISBN 978-2-10-054543-8, lire en ligne), p. 95-98. .
- [Fédération européenne pour l'éthique et le développement durable 2007] Fédération européenne pour l'éthique et le développement durable (préf. Pierre Cadet), Acheter pour un monde meilleur : 1 000 grandes marques passées au crible de l'éthique et de la responsabilité sociale et environnementale, Paris, Éditions Eyrolles, (ISBN 978-2-212-53963-9, lire en ligne), « Kiabi », p. 126-127. .
- Valérie Sauvage, « Kiabi : La mode à petits prix voit grand », La Saga des marques, t. 3, , p. 34-37.