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Les Affranchis
Boutonnière des Affranchis
Création	1941
Dissolution	1945
Pays	Belgique Belgique
Type	réseau de résistance armée
Effectif	7 500[1]
Guerres	Seconde Guerre mondiale
Commandant historique	Camille Tromme
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Les Affranchis étaient un mouvement de la résistance intérieure belge constitué en "corps francs". De multiples tentatives d'intégration des Affranchis dans de plus vastes réseaux de résistance se soldèrent par un échec, ce qui explique que l'on ait relativement peu écrit sur le groupe. Le groupe sera néanmoins reconnu comme groupe de résistance armée par l'arrêté ministériel du 28 février 1949^[2],[1],[3].

Le mouvement des Affranchis est fondé au début de l'année 1941 par Camille Tromme, originaire d'Anderlecht. Les effectifs du groupe comptent quelque cinq cents membres en 1942. La fusion du groupe avec la Légion Belge de Charles Claser ne pourra pas se faire, pas davantage que celles envisagée en 1943 et 1944 avec l'A.B. Camille Tromme préférant conserver son indépendance en tant que corps franc^[3].

À la libération, les Affranchis comportaient, en plus du bataillon de Bruxelles, des sections dans le Brabant, en Flandre-Occidentale et dans le Hainaut. Une jonction était établie avec des groupes de résistance dans le Nord de la France^[3].

Le 12 mai 1944, Camille Tromme, pressentant son arrestation imminente, décide de prendre le maquis. À cette époque, les Affranchis furent rattachés, sur le plan financier du moins, au Mouvement national belge^[3].

Le groupe s'attacha tout d'abord à la diffusion de la presse clandestine. Il s'investira ensuite dans le secours des clandestins et des réfractaires au STO en leur fournissant faux-papiers, planques, et tickets de rationnement. Enfin, le groupe prendra part à des actions de sabotage^[3].

Les Affranchis payèrent, comme les autres groupes, un lourd tribut en matière d'arrestations, de déportations et d'exécution. Sur les 158 prisonniers politiques, 18 ne revinrent jamais des camps. Six patriotes furent fusillés et neuf tombèrent lors des actions menées à la libération^[3].

• Résistance intérieure belge (1939-1945)

v · m Mouvements de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale
Mouvements de la résistance a.m. de 1949, 1961 ou 1965	les Affranchis Partisans armés (P.A.) l'Armée de la Libération (A.L.) Armée secrète (A.S.) Front de l'indépendance (F.I.) Insoumis Kempisch legioen (K.L.) L100 Groupe G Milices patriotiques (M.P.-F.I.) Mouvement national belge (M.N.B.) Mouvement national royaliste (M.N.R. - N.K.B.) groupe NOLA Organisation militaire belge de résistance (O.M.B.R.) Service D Witte Brigade-Fidelio
Autres mouvements avant fusion ou non reconnus	Österreichische Freiheitsfront Comité de défense des Juifs Légion belge Armée belge reconstituée Groupe Zéro de Louis Everaert Groupe D du Service de Sabotage Hotton
Réseaux du S.R.A.	Réseau Clarence Réseau Luc-Marc Service de renseignement Zéro Réseau Comète Réseau Pat O'Leary Réseau Carol Réseau Samoyède Réseau Socrate Réseau Baboon-Othello Réseau Manfriday
Presse clandestine	Faux Soir Voix des Belges La Libre Belgique Cœurs belges

v · m Histoire de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale
Batailles	Plan Jaune Attaque du fort d'Ében-Émael Campagne des 18 jours Percée de Sedan Bataille de Dinant Bataille de Louvain Bataille de Gembloux Bataille de Flavion Bataille de Charleroi Bataille de la Sambre Bataille de la Lys Massacre de Vinkt Capitulation Bataille de l'Escaut Bataille des Ardennes Massacre de Malmedy Massacre de Chenogne Massacre de Wereth Massacre de Bande
Vie en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale	Mobilisation belge de 1939 Capitulation belge de 1940 Occupation allemande de la Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale Comité des secrétaires-généraux Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France Flamenpolitik Service du travail obligatoire Doctrine Galopin Politique du moindre mal La Libre Belgique clandestine (1940-1944) Faux Soir Radio Belgique Fort de Breendonk Libération de la Belgique et des Pays-Bas Épuration et répression à la libération en Belgique Question royale
Résistance intérieure belge	Résistants belges pendant la Seconde Guerre mondiale Mouvements de la résistance belge : Les Affranchis Partisans armés Armée de la Libération Armée secrète Front de l'indépendance Insoumis Kempisch legioen L100 Groupe G Milices patriotiques Mouvement national belge Mouvement national royaliste groupe NOLA Organisation militaire belge de résistance Service D Witte Brigade-Fidelio Autres groupes : Österreichische Freiheitsfront Comité de défense des Juifs Légion belge Armée belge reconstituée Groupe Zéro Groupe D du Service de Sabotage Hotton SRA : Service de renseignement et d’action Réseau Baboon-Othello Réseau Carol Réseau Clarence Réseau Comète Réseau Luc-Marc Réseau Manfriday Réseau Pat O'Leary Réseau Samoyède Réseau Socrate Service de renseignement Zéro
Collaboration en Belgique	Collaborateurs belges pendant la Seconde Guerre mondiale Rex DeVlag Verdinaso Ligue nationale flamande 27e division SS Langemarck 28e division SS Wallonien Radio Bruxelles Tuerie de Courcelles Le Soir volé
Shoah en Belgique	Convois de la déportation des Juifs de Belgique Liste des convois : I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV-XV XVI-XVII XVIII-XIX XX XXI XXIIA XXIIB XXIII XXIV XXV XXVI Z1 Z2 Z3 E1 E2 Association des Juifs en Belgique Attaque du XXe convoi Camp de rassemblement de Malines Comité de défense des Juifs Membres du CDJ La Belgique docile Pogrom d'Anvers Volksverweering Justes parmi les nations belges Enfant caché
Armée en exil	Armée belge en 1940 Prisonniers de guerre belges pendant la Seconde Guerre mondiale Centres de recrutement de l'Armée belge Brigade Piron Forces belges libres 349e escadrille 350e escadrille
Articles connexes	Histoire du Congo belge pendant la Seconde Guerre mondiale

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