Ne figurent pas dans cette liste les piloris qui bénéficient d'une page de liste particulière. De même, les potences et échafauds, dont la structure et les fonctions sont différentes de celles de gibets et fourches patibulaires ne figurent pas parmi les sites listés ici.
Cette liste présente les sites détruits ou disparus, classés par région. Ils peuvent être connus par des mentions dans des textes anciens, des toponymes, ou des signes de justice[21]. En témoigne la carte localisant notamment les structures de pendaison dans la carte dite de Cassini au XVIIIe siècle, les lieux de justice étaient nombreux même si leur répartition sur le territoire français est inégale[22]. Certains ont été détruits pendant la Révolution française, d'autres ont été démolis au profit de nouvelles constructions et de l'extension de l'habitat, d'autres se sont dégradés et ruinés au fil des siècles.
Les fourches patibulaires furent érigées à la fin du XIVe siècle[34]. Le lieu est toujours signalé dans les cartes actuelles par le toponyme « Le Fort des Justices »[35].
Le toponyme actuel « les Justices » en signale l'emplacement à environ 500 mètres au sud-ouest du village mais l'emplacement du toponyme au XIXe siècle porte cette distance à environ 850 mètres[41].
Le toponyme « les Fourches » sur la commune de Vallières en conserve le souvenir. Le même toponyme, à la limite entre Chesley et Lagesse, pourrait également signaler des fourches patibulaires.
Le lieu est encore signalé dans les cartes actuelles par le toponyme « Mont des Fourches », sur lequel une chapelle sous le vocable de Notre-Dame de la Délivrance est construite en 1873[53].
Les seigneurs du lieu « avaient fait établir des fourches patibulaires au lieu d’Occey [...] sur un terrain dépendant d’une grange appartenant à l'évêque, appelée la grange de Septsoulz »[54]. Le toponyme « les Fourches » en limite du territoire en conserve le souvenir.
La carte de Cassini indique deux gibets situés au sud-ouest du bourg. Celui placé le plus à l'ouest est toujours signalé dans les cartes actuelles par le toponyme « Poirier de Justice »[60].
Le lieu est signalé dans les cartes anciennes par le toponyme « La Justice » ou « Côte de la Justice » et dans les cartes modernes par celui du « Plateau de la Justice »[69].
Fourches patibulaires de Lille (Châtellenies de Lille, Douai et Orchies, avec la "déclaration des villages " par Martin Doué ; cote : 17463 ; Archives municipales de Lille)
Des fourches sont attestées à Menton dès le XIIIe siècle sans qu'on puisse affirmer qu'il s'agisse des mêmes que celles de Negasauma mentionnées au XVIe siècle[86].
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Rapport d'opération archéologique / prospection thématique / DRAC PACA
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