Mandres | |
L'église Saint-Pierre. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure |
Maire Mandat |
Michel Osmond 2020-2026 |
Code postal | 27130 |
Code commune | 27383 |
Démographie | |
Gentilé | Mandrais |
Population municipale |
359 hab. (2021 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 14″ nord, 0° 52′ 07″ est |
Altitude | Min. 177 m Max. 213 m |
Superficie | 11,79 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Verneuil d'Avre et d'Iton (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Verneuil d'Avre et d'Iton |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Mandres est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
Localisation
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Normandie (Cotentin, Orne) »[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Piseux à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Mandres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), forêts (21,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous les formes Mandræ en 1301 (cartulaire du chap. d’Évreux), Mendres en 1454[14], « parc à moutons »[15].
Héraldique
Blason | De gueules à la fasce d'argent, chargée d'une clé au trait de sable, posée en fasce, accompagnée en chef d'une divise du même, celle-ci surmontée de l'inscription « MANDRES » de sable et soutenue de deux léopards d'or brochant en partie sur la divise, la fasce accompagnée en pointe d'un mouton arrêté d'argent brochant sur une branche de lierre de sinople posée en fasce. |
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Détails | Les deux léopards d'or sur rappellent les armes de la Normandie. |
Histoire
Préhistoire. Une douzaine d'enclos ont été recensés sur le territoire de la commune.
53 av. J.-C. Les Romains y construisent une voie qui va de Condé-sur-Iton au Mans. Le tracé de cette voie existe toujours appelée aujourd'hui route de la Patinière.
1518. Fondation de l'église de Mandres dédiée à saint Pierre.
1633. La peste ravage les alentours et les notables se réfugient à Mandres réputée pour sa salubrité.
1746. Une femme enceinte et célibataire est obligée de déclarer sa grossesse.
1793. Trois journaliers poursuivis par la justice pour avoir coupé « l'arbre de la liberté » se réfugient à Mandres. Ils seront repris et guillotinés à Paris.
1799. Claude Chappe vient installer une tour télégraphique à Mandres.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 359 habitants[Note 2], en évolution de −1,91 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Taillerie : manoir où se prélevait l'impôt (la taille).
- Écorcheville : lieu ou vivaient les écorcheurs, mercenaires sans soldes qui attaquaient les passants.
- Trun : du nom des truns moutons rustiques parqués dans des enclos.
- Église Saint-Pierre du XVIe siècle, remaniée au XVIIIe.
- Mariette ornée des armes de la famille des Essarts (date indéterminée).
Personnalités liées à la commune
- François Coppée (1842-1908), poète dramaturge et académicien, a habité le domaine de la Fraizière[20].
- Daniel Laborne (1902-1990) : auteur dessinateur du personnage de Lariflette dont les aventures paraissent dans Le Petit Parisien, L'Équipe, Paris Soir, Ouest France, …
- Robert Marichal (1904-1999), paléographe et archiviste, est né dans la commune.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Mandres et Piseux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Piseux » (commune de Piseux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Piseux » (commune de Piseux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 132 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1446.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Photographies d'Henri Mairet et article d'Adolphe Brisson dans la Revue illustrée du , repris dans En toute intimité quand la presse people de la Belle époque s'invitait chez les célébrités par Elizabeth Emery (ISBN 978-2-84096-958-7).
Sources
- Marie Laure Winkler et Gilbert Nicolaon, Mandres : Histoires d'un village sans histoire
- Bernard Bodinier, L'Eure de la Préhistoire à nos jours
- Georges Bonnenfant, Georges Huart, Histoire générale du diocèse d'Évreux
- Auguste Le Prevost, Dictionnaire des anciens noms de lieux du département de l'Eure, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure et Notice historique et archéologique sur le département de l'Eure
- Louis-Étienne Charpillon et Anatole Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure - histoire, géographie, statistique
- Anonyme, Monstres généralles de la noblesse du bailliage d'Évreux en 1649
- Denis Lepla, Seigneuries et droits coutumiers en pays vernolien
- Laurent Dutertre et Patrick Marie, Le télégraphe de Chappe dans le sud de l'Eure
- Isabelle Kaanen-Vandenbulcke, Boulevard des Belges
- Bulletin paroissial de Pullay, Mandres et Saint-Victor (1907)
- Archives municipales de Mandres
- Archives départementales de l'Eure
- Service régional de l'archéologie de Haute-Normandie
- Sociétés archéologiques et historiques de Normandie