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  1. WeltenzyklopÀdie
  2. Module injectif
Module injectif 👆 Click Here! Read More..
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En mathĂ©matiques, et plus spĂ©cifiquement en algĂšbre homologique, un module injectif est un module Q (Ă  gauche par exemple) sur un anneau A tel que pour tout morphisme injectif f : X → Y entre deux A-modules (Ă  gauche) et pour tout morphisme g : X → Q, il existe un morphisme h : Y → Q tel que hf = g, c'est-Ă -dire tel que le diagramme suivant commute :

Autrement dit : Q est injectif si pour tout module Y, tout morphisme d'un sous-module de Y vers Q s'Ă©tend Ă  Y.

Définitions équivalentes

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Les A-modules injectifs sont les objets injectifs (en) de la catĂ©gorie abĂ©lienne des A-modules (lesquels sont les objets projectifs de la catĂ©gorie opposĂ©e). Par consĂ©quent, on a le

ThĂ©orĂšme â€” Le module Q est injectif si et seulement si le foncteur H o m A ( − , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(-,Q)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(-,Q)} (contravariant, exact Ă  gauche) est exact.

On en déduit qu'un produit de modules est injectif si, et seulement si chaque facteur du produit est injectif.

Une autre caractĂ©risation est :

ThĂ©orĂšme â€” Un module est injectif si et seulement s'il est facteur direct dans tout module dont il est un sous-module.

En effet, si Q est un sous-module injectif d'un module Y alors le morphisme identitĂ© de Q sur lui-mĂȘme peut se prolonger en un morphisme de Y sur Q, ce qui Ă©quivaut Ă  dire que Q est facteur direct dans Y. La rĂ©ciproque vient du fait que pour tout sous-module X d'un module Y, un morphisme de X dans Q s'Ă©tend toujours en un morphisme de Y dans la somme amalgamĂ©e Z de Q et Y sur X donc aussi, si le sous-module Q de Z est facteur direct, en un morphisme de Y dans Q.

Exemples

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ℚ est un â„€-module injectif, autrement dit un groupe abĂ©lien divisible.

Plus gĂ©nĂ©ralement, si A est un anneau intĂšgre :

  • tout A-module injectif Q est divisible ;
  • la rĂ©ciproque est vraie si A est un anneau de Dedekind[1] ou si Q est sans torsion ;
  • le plus petit A-module injectif contenant A est son corps des fractions.

CritĂšre de Baer

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Le critĂšre de Baer est l'un des principaux moyens pour Ă©tablir qu'un module est injectif :

ThĂ©orĂšme â€” Le A-module Ă  gauche Q est injectif si, et seulement si tout homomorphisme f : a → Q {\displaystyle f:{\mathfrak {a}}\rightarrow Q} {\displaystyle f:{\mathfrak {a}}\rightarrow Q}, oĂč a {\displaystyle {\mathfrak {a}}} {\displaystyle {\mathfrak {a}}} est un idĂ©al Ă  gauche, s'Ă©tend Ă  A A {\displaystyle _{A}A} {\displaystyle _{A}A}.

La condition nécessaire est évidente, la condition suffisante s'établit grùce au lemme de Zorn.

On montre Ă  partir du critĂšre de Baer le rĂ©sultat suivant : si l'anneau A est noethĂ©rien Ă  gauche, tout module somme directe de A-modules injectifs est injectif. RĂ©ciproquement, si tout module somme directe de A-modules Ă  gauche injectifs est injectif, alors A est noethĂ©rien Ă  gauche.

Enveloppe injective

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Soit M un A-module Ă  gauche.

ThĂ©orĂšme et dĂ©finition â€” 

(1) Il existe un A-module Ă  gauche E ( M ) {\displaystyle E\left(M\right)} {\displaystyle E\left(M\right)} vĂ©rifiant les propriĂ©tĂ©s suivantes :

(i) E ( M ) {\displaystyle E\left(M\right)} {\displaystyle E\left(M\right)} est injectif et il existe un monomorphisme M → E ( M ) {\displaystyle M\rightarrow E\left(M\right)} {\displaystyle M\rightarrow E\left(M\right)} ;
(ii) pour tout module injectif I tel qu'il existe un monomorphisme M → I {\displaystyle M\rightarrow I} {\displaystyle M\rightarrow I}, il existe un monomorphisme E ( M ) → I {\displaystyle E\left(M\right)\rightarrow I} {\displaystyle E\left(M\right)\rightarrow I} tel que le diagramme ci-dessous, dont toutes les lignes sont des suites exactes, commute :
0 0 ↓ ↙ 0 ⟶ M ⟶ E ( M ) ↓ ↙ I {\displaystyle {\begin{array}{ccccccc}&&0&&&&0\\&&\downarrow &&&\swarrow &\\0&\longrightarrow &M&\longrightarrow &E\left(M\right)&&\\&&\downarrow &\swarrow &&&\\&&I&&&&\end{array}}} {\displaystyle {\begin{array}{ccccccc}&&0&&&&0\\&&\downarrow &&&\swarrow &\\0&\longrightarrow &M&\longrightarrow &E\left(M\right)&&\\&&\downarrow &\swarrow &&&\\&&I&&&&\end{array}}}


(2) Un tel module E ( M ) {\displaystyle E\left(M\right)} {\displaystyle E\left(M\right)} est unique à un isomorphisme prÚs laissant inchangés les éléments de M, et est appelé l'enveloppe injective de M.

Exemple : Soit A un anneau principal, p un Ă©lĂ©ment extrĂ©mal de A et A ( p i ) = A / A p i ( i ≄ 1 ) {\displaystyle A(p^{i})=A/Ap^{i}(i\geq 1)} {\displaystyle A(p^{i})=A/Ap^{i}(i\geq 1)}. Soit alors A ( p ∞ ) = lim ⟶ A ( p i ) = ⋃ i ≄ 1 A ( p i ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)=\lim \limits _{\longrightarrow }A\left(p^{i}\right)=\bigcup \nolimits _{i\geq 1}A\left(p^{i}\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)=\lim \limits _{\longrightarrow }A\left(p^{i}\right)=\bigcup \nolimits _{i\geq 1}A\left(p^{i}\right)}. Le module A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} est enveloppe injective de A ( p i ) {\displaystyle A(p^{i})} {\displaystyle A(p^{i})} pour tout i ≄ 1 {\displaystyle i\geq 1} {\displaystyle i\geq 1}.

Démonstration

(1) Par dĂ©finition de A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)}, A ( p i ) ⊂ A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{i}\right)\subset A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{i}\right)\subset A\left(p^{\infty }\right)} pour tout i ≄ 1 {\displaystyle i\geq 1} {\displaystyle i\geq 1}.

(2) Montrons que A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} est divisible : soit 0 ≠ x ∈ A ( p ∞ ) {\displaystyle 0\neq x\in A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle 0\neq x\in A\left(p^{\infty }\right)} et 0 ≠ r ∈ A {\displaystyle 0\neq r\in A} {\displaystyle 0\neq r\in A} ; soit i le plus petit entier positif pour lequel x ∈ A ( p i ) {\displaystyle x\in A\left(p^{i}\right)} {\displaystyle x\in A\left(p^{i}\right)} et Ă©crivons r = p k q {\displaystyle r=p^{k}q} {\displaystyle r=p^{k}q} oĂč k est un entier naturel et q ∈ A {\displaystyle q\in A} {\displaystyle q\in A} n'est pas divisible par p. Il existe y ∈ A ( p i + k ) {\displaystyle y\in A\left(p^{i+k}\right)} {\displaystyle y\in A\left(p^{i+k}\right)} tel que x = p k y {\displaystyle x=p^{k}y} {\displaystyle x=p^{k}y}, et alors p m y = 0 {\displaystyle p^{m}y=0} {\displaystyle p^{m}y=0} si m = i + k {\displaystyle m=i+k} {\displaystyle m=i+k}. Puisque p m {\displaystyle p^{m}} {\displaystyle p^{m}} et q sont premiers entre eux, il existe des Ă©lĂ©ments u , v ∈ A {\displaystyle u,v\in A} {\displaystyle u,v\in A} tels que u p m + v q = 1 {\displaystyle u\,p^{m}+v\,q=1} {\displaystyle u\,p^{m}+v\,q=1} (identitĂ© de BĂ©zout). Donc x = v q x {\displaystyle x=v\,q\,x} {\displaystyle x=v\,q\,x}, par consĂ©quent x = p k v q y = r z {\displaystyle x=p^{k}v\,q\,y=r\,z} {\displaystyle x=p^{k}v\,q\,y=r\,z} avec z = v y {\displaystyle z=v\,y} {\displaystyle z=v\,y}, et donc A ( p ∞ ) ⊂ r A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)\subset rA\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)\subset rA\left(p^{\infty }\right)}, ce qui signifie bien que A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} est divisible.

(3) Par consĂ©quent, A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} est injectif, puisqu'un anneau principal est un anneau de Dedekind.

(4) La classe 1 + ( p i ) ∈ A ( p i ) {\displaystyle 1+\left(p^{i}\right)\in A\left(p^{i}\right)} {\displaystyle 1+\left(p^{i}\right)\in A\left(p^{i}\right)} s'identifie Ă  p + ( p i + 1 ) ∈ A ( p i + 1 ) {\displaystyle p+\left(p^{i+1}\right)\in A\left(p^{i+1}\right)} {\displaystyle p+\left(p^{i+1}\right)\in A\left(p^{i+1}\right)} pour tout i ≄ 1 {\displaystyle i\geq 1} {\displaystyle i\geq 1} (par la multiplication par p), donc un module divisible contenant 1 + ( p i ) {\displaystyle 1+\left(p^{i}\right)} {\displaystyle 1+\left(p^{i}\right)} contient nĂ©cessairement 1 + ( p i + 1 ) {\displaystyle 1+\left(p^{i+1}\right)} {\displaystyle 1+\left(p^{i+1}\right)}. Par consĂ©quent, E ( A ( p i ) ) ⊃ A ( p i + 1 ) {\displaystyle E\left(A\left(p^{i}\right)\right)\supset A\left(p^{i+1}\right)} {\displaystyle E\left(A\left(p^{i}\right)\right)\supset A\left(p^{i+1}\right)}, et par suite E ( A ( p i ) ) = A ( p ∞ ) {\displaystyle E\left(A\left(p^{i}\right)\right)=A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle E\left(A\left(p^{i}\right)\right)=A\left(p^{\infty }\right)}.

Cogénérateurs injectifs

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DĂ©finition â€” Soit A un anneau et Q un A-module Ă  gauche. Le module Q est appelĂ© un cogĂ©nĂ©rateur si le foncteur H o m A ( − , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(-,Q)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(-,Q)} est fidĂšle. Cette dĂ©finition reste valide dans une catĂ©gorie C quelconque.

Soit C une catĂ©gorie admettant des produits quelconques (ce qui est le cas des A-modules Ă  gauche). Un objet Q est cogĂ©nĂ©rateur dans C si, et seulement si pour tout objet M de C il existe un ensemble I et un monomorphisme M → Q I {\displaystyle M\rightarrow Q^{I}} {\displaystyle M\rightarrow Q^{I}}.

ThĂ©orĂšme â€” 

(1) Pour un A-module Ă  gauche Q, les propriĂ©tĂ©s suivantes sont Ă©quivalentes :

(i) Q est cogĂ©nĂ©rateur ;
(ii) pour tout A-module Ă  gauche M et tout Ă©lĂ©ment non nul x appartenant Ă  M, il existe un homomorphisme g : M → Q {\displaystyle g:M\rightarrow Q} {\displaystyle g:M\rightarrow Q} tel que g ( x ) ≠ 0 {\displaystyle g(x)\neq 0} {\displaystyle g(x)\neq 0} ;
(iii) pour tout A-module simple Ă  gauche S, Q contient un module isomorphe Ă  l'enveloppe injective de S.

(2) Soit Q un A-module Ă  gauche injectif. Les propriĂ©tĂ©s suivantes sont Ă©quivalentes :

(a) Q est cogĂ©nĂ©rateur ;
(b) H o m A ( S , Q ) ≠ 0 {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(S,Q)\neq 0} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}(S,Q)\neq 0} pour tout A-module Ă  gauche simple S ;
(c) pour tout module simple S, il existe un ensemble I et un monomorphisme S → Q I {\displaystyle S\rightarrow Q^{I}} {\displaystyle S\rightarrow Q^{I}}.


Soit ( S i ) i ∈ I {\displaystyle (S_{i})_{i\in I}} {\displaystyle (S_{i})_{i\in I}} un systĂšme reprĂ©sentatif de A-modules Ă  gauche simples (c'est-Ă -dire une famille non vide de modules simples tels que S i ≠ S j {\displaystyle S_{i}\neq S_{j}} {\displaystyle S_{i}\neq S_{j}} si i ≠ j {\displaystyle i\neq j} {\displaystyle i\neq j} et pour tout module simple S il existe un indice i ∈ I {\displaystyle i\in I} {\displaystyle i\in I} est un isomorphisme S → S i {\displaystyle S\rightarrow S_{i}} {\displaystyle S\rightarrow S_{i}}). Il dĂ©coule de ce qui prĂ©cĂšde que le A-module Ă  gauche Q 0 = ⚁ i ∈ I E ( S i ) {\displaystyle Q_{0}=\bigoplus \nolimits _{i\in I}E\left(S_{i}\right)} {\displaystyle Q_{0}=\bigoplus \nolimits _{i\in I}E\left(S_{i}\right)} est un cogĂ©nĂ©rateur, appelĂ© cogĂ©nĂ©rateur canonique, et il est injectif si A est noethĂ©rien Ă  gauche. Un A-module Ă  gauche Q est cogĂ©nĂ©rateur si, et seulement si, il existe un monomorphisme Q 0 → Q {\displaystyle Q_{0}\rightarrow Q} {\displaystyle Q_{0}\rightarrow Q}. Ceci implique qu'il existe dans la catĂ©gorie des A-modules Ă  gauche un cogĂ©nĂ©rateur, dont l'enveloppe injective est un cogĂ©nĂ©rateur injectif.


Exemple[2] : Soit A un anneau principal. Tout module simple S est de la forme A ( p ) {\displaystyle A(p)} {\displaystyle A(p)} oĂč p est un Ă©lĂ©ment extrĂ©mal. Puisque l'enveloppe injective de A ( p ) {\displaystyle A(p)} {\displaystyle A(p)} est A ( p ∞ ) {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle A\left(p^{\infty }\right)} (voir supra), Q 0 = ⚁ p ∈ P A ( p ∞ ) {\displaystyle Q_{0}=\bigoplus \nolimits _{p\in P}A\left(p^{\infty }\right)} {\displaystyle Q_{0}=\bigoplus \nolimits _{p\in P}A\left(p^{\infty }\right)}, oĂč P est un systĂšme reprĂ©sentatif d'Ă©lĂ©ments extrĂ©maux de A, est le cogĂ©nĂ©rateur canonique (unique Ă  un isomorphisme prĂšs), et il est injectif.

En particulier, supposons que A soit l'anneau des opĂ©rateurs diffĂ©rentiels C [ ∂ ] {\displaystyle \mathbb {C} \left[\partial \right]} {\displaystyle \mathbb {C} \left[\partial \right]} oĂč ∂ = d / d x {\displaystyle \partial =d/dx} {\displaystyle \partial =d/dx}. Un systĂšme reprĂ©sentatif d'Ă©lĂ©ments extrĂ©maux de A est formĂ© des p ζ ( ∂ ) = ∂ − ζ , ζ ∈ C {\displaystyle p_{\zeta }(\partial )=\partial -\zeta ,\zeta \in \mathbb {C} } {\displaystyle p_{\zeta }(\partial )=\partial -\zeta ,\zeta \in \mathbb {C} }. Soit C n , ζ {\displaystyle C_{n,\zeta }} {\displaystyle C_{n,\zeta }} le C {\displaystyle \mathbb {C} } {\displaystyle \mathbb {C} }-espace vectoriel engendrĂ© par les n fonctions x ↩ x k − 1 e x ζ ( 1 ≀ k ≀ n ) {\displaystyle x\mapsto x^{k-1}e^{x\zeta }(1\leq k\leq n)} {\displaystyle x\mapsto x^{k-1}e^{x\zeta }(1\leq k\leq n)} et ψ : A → C n , ζ : r ( ∂ ) ↩ r ( ∂ ) x k − 1 e x ζ {\displaystyle \psi :A\rightarrow C_{n,\zeta }:r(\partial )\mapsto r(\partial )x^{k-1}e^{x\zeta }} {\displaystyle \psi :A\rightarrow C_{n,\zeta }:r(\partial )\mapsto r(\partial )x^{k-1}e^{x\zeta }}. Alors ψ {\displaystyle \psi } {\displaystyle \psi } est un Ă©pimorphisme de noyau ( p ζ n ) {\displaystyle (p_{\zeta }^{n})} {\displaystyle (p_{\zeta }^{n})}, qui induit donc un isomorphisme A ( p ζ n ) → C n , ζ {\displaystyle A(p_{\zeta }^{n})\rightarrow C_{n,\zeta }} {\displaystyle A(p_{\zeta }^{n})\rightarrow C_{n,\zeta }}. Par suite, il existe un isomorphisme

Q 0 → ⚁ ζ ∈ C C [ x ] e x ζ {\displaystyle Q_{0}\rightarrow \bigoplus \nolimits _{\zeta \in \mathbb {C} }\mathbb {C} \left[x\right]e^{x\zeta }} {\displaystyle Q_{0}\rightarrow \bigoplus \nolimits _{\zeta \in \mathbb {C} }\mathbb {C} \left[x\right]e^{x\zeta }},

autrement dit le cogénérateur canonique est, à un isomorphisme prÚs, l'espace des combinaisons linéaires d'exponentielles-polynÎmes (pour une généralisation, voir l'article Principe fondamental d'Ehrenpreis).

Il rĂ©sulte des dĂ©finitions qu'un A-module Ă  gauche Q est cogĂ©nĂ©rateur injectif si, et seulement si le foncteur H o m A ( − , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(-,Q\right)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(-,Q\right)} (de la catĂ©gorie des Q-modules Ă  gauche dans celle des groupes abĂ©liens) est fidĂšle et exact (ceci reste valide si l'on remplace la catĂ©gorie des A-modules Ă  gauche par une catĂ©gorie abĂ©lienne admettant des produits quelconques). Explicitons ce rĂ©sultat :

Corollaire â€” Soit A un anneau, M i ( i = 1 , . . . , 3 ) {\displaystyle M_{i}(i=1,...,3)} {\displaystyle M_{i}(i=1,...,3)} des A-modules Ă  gauche, et Q un A-module Ă  gauche cogĂ©nĂ©rateur injectif. Alors la suite

M 1 ⟶ α M 2 ⟶ ÎČ M 3 {\displaystyle M_{1}{\overset {\alpha }{\longrightarrow }}M_{2}{\overset {\beta }{\longrightarrow }}M_{3}} {\displaystyle M_{1}{\overset {\alpha }{\longrightarrow }}M_{2}{\overset {\beta }{\longrightarrow }}M_{3}}

est exacte (dans la catégorie des A-modules à gauche) si, et seulement si la suite

H o m A ( M 1 , Q ) ⟔ H o m A ( α , Q ) H o m A ( M 2 , Q ) ⟔ H o m A ( ÎČ , Q ) H o m A ( M 3 , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(M_{1},Q\right){\overset {{\rm {Hom}}_{A}\left(\alpha ,Q\right)}{\longleftarrow }}{\rm {Hom}}_{A}\left(M_{2},Q\right){\overset {{\rm {Hom}}_{A}\left(\beta ,Q\right)}{\longleftarrow }}{\rm {Hom}}_{A}\left(M_{3},Q\right)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(M_{1},Q\right){\overset {{\rm {Hom}}_{A}\left(\alpha ,Q\right)}{\longleftarrow }}{\rm {Hom}}_{A}\left(M_{2},Q\right){\overset {{\rm {Hom}}_{A}\left(\beta ,Q\right)}{\longleftarrow }}{\rm {Hom}}_{A}\left(M_{3},Q\right)}

est exacte (dans la catégorie des groupes abéliens).

Application aux systÚmes d'équations linéaires

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Les résultats de cette section, essentiellement dus à Oberst[3], ont fait récemment l'objet d'une présentation systématique un peu plus générale[2], reprise ci-dessous dans les grandes lignes.

Noyau et conoyau

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Soit A un anneau et R ∈ A n × m {\displaystyle R\in A^{n\times m}} {\displaystyle R\in A^{n\times m}}. Soit ∙ R : A 1 × n → A 1 × m {\displaystyle \bullet R:A^{1\times n}\rightarrow A^{1\times m}} {\displaystyle \bullet R:A^{1\times n}\rightarrow A^{1\times m}} la multiplication à droite par R, c o k e r A ( ∙ R ) = A 1 × m / i m A ( ∙ R ) {\displaystyle {\rm {coker}}_{A}(\bullet R)=A^{1\times m}/{\rm {im}}_{A}(\bullet R)} {\displaystyle {\rm {coker}}_{A}(\bullet R)=A^{1\times m}/{\rm {im}}_{A}(\bullet R)} son conoyau et Q un A-module à gauche.

(a) Le groupe abĂ©lien H o m A ( A 1 × n , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right)} s'identifie Ă  Q n {\displaystyle Q^{n}} {\displaystyle Q^{n}} de la maniĂšre suivante : soit ( Ï” i ) 1 ≀ i ≀ n {\displaystyle (\epsilon _{i})_{1\leq i\leq n}} {\displaystyle (\epsilon _{i})_{1\leq i\leq n}} la base canonique de A 1 × n {\displaystyle A^{1\times n}} {\displaystyle A^{1\times n}}, et pour tout q ∈ Q n {\displaystyle q\in Q^{n}} {\displaystyle q\in Q^{n}} soit I q ∈ H o m A ( A 1 × n , Q ) : Ï” i ↩ q i ( 1 ≀ i ≀ n ) {\displaystyle {\mathcal {I}}_{q}\in {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right):\epsilon _{i}\mapsto q_{i}(1\leq i\leq n)} {\displaystyle {\mathcal {I}}_{q}\in {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right):\epsilon _{i}\mapsto q_{i}(1\leq i\leq n)}. Alors I : q ↩ I q {\displaystyle {\mathcal {I}}:q\mapsto {\mathcal {I}}_{q}} {\displaystyle {\mathcal {I}}:q\mapsto {\mathcal {I}}_{q}} est un isomorphisme canonique de Q n {\displaystyle Q^{n}} {\displaystyle Q^{n}} sur H o m A ( A 1 × n , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left(A^{1\times n},Q\right)}.

(b) Par suite, H o m A ( c o k e r A ( ∙ R ) , Q ) {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left({\rm {coker}}_{A}(\bullet R),Q\right)} {\displaystyle {\rm {Hom}}_{A}\left({\rm {coker}}_{A}(\bullet R),Q\right)} s'identifie aux Ă©lĂ©ments de Q m {\displaystyle Q^{m}} {\displaystyle Q^{m}} qui s'annulent sur i m A ( ∙ R ) {\displaystyle {\rm {im}}_{A}(\bullet R)} {\displaystyle {\rm {im}}_{A}(\bullet R)}, donc Ă 

k e r Q ( R ∙ ) = { q ∈ Q m : R q = 0 } {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}\left(R\bullet \right)=\left\{q\in Q^{m}:Rq=0\right\}} {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}\left(R\bullet \right)=\left\{q\in Q^{m}:Rq=0\right\}}.

SystÚmes d'équations linéaires non homogÚnes

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Supposons A noethĂ©rien Ă  gauche et soit R 1 ∈ A n 1 × m 1 {\displaystyle R_{1}\in A^{n_{1}\times m_{1}}} {\displaystyle R_{1}\in A^{n_{1}\times m_{1}}}. Puisque k e r A ( ∙ R 1 ) {\displaystyle {\rm {ker}}_{A}(\bullet R_{1})} {\displaystyle {\rm {ker}}_{A}(\bullet R_{1})} est de type fini, il existe un entier n 2 {\displaystyle n_{2}} {\displaystyle n_{2}} et une matrice R 2 ∈ A n 2 × n 1 {\displaystyle R_{2}\in A^{n_{2}\times n_{1}}} {\displaystyle R_{2}\in A^{n_{2}\times n_{1}}}, dont les lignes en forment un ensemble gĂ©nĂ©rateur, et pour lesquels la suite ci-dessous est donc exacte :

A 1 × n 2 ⟶ ∙ R 2 A 1 × n 1 ⟶ ∙ R 1 A 1 × m 1 {\displaystyle A^{1\times n_{2}}{\overset {\bullet R_{2}}{\longrightarrow }}A^{1\times n_{1}}{\overset {\bullet R_{1}}{\longrightarrow }}A^{1\times m_{1}}} {\displaystyle A^{1\times n_{2}}{\overset {\bullet R_{2}}{\longrightarrow }}A^{1\times n_{1}}{\overset {\bullet R_{1}}{\longrightarrow }}A^{1\times m_{1}}}.

ThĂ©orĂšme â€” Compte tenu des identifications ci-dessus, les deux propriĂ©tĂ©s suivantes sont Ă©quivalentes :

(i) Pour toute suite exacte telle que ci-dessus, la suite ci-dessous est exacte :

Q n 2 ⟔ R 2 ∙ Q n 1 ⟔ R 1 ∙ Q m 1 {\displaystyle Q^{n_{2}}{\overset {R_{2}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{n_{1}}{\overset {R_{1}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{m_{1}}} {\displaystyle Q^{n_{2}}{\overset {R_{2}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{n_{1}}{\overset {R_{1}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{m_{1}}}.

(ii) Le module Q est injectif.

Démonstration

(ii) implique Ă©videmment (i). Montrons la rĂ©ciproque : soit a {\displaystyle {\mathfrak {a}}} {\displaystyle {\mathfrak {a}}} un idĂ©al Ă  gauche. D'aprĂšs le critĂšre de Baer, Q est injectif si, et seulement si le morphisme de restriction Q ≅ H o m A ( A , Q ) → H o m A ( a , Q ) : q → ( a ↩ a q ) {\displaystyle Q\cong {\rm {Hom}}_{A}\left(A,Q\right)\rightarrow {\rm {Hom}}{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right):q\rightarrow \left(a\mapsto aq\right)} {\displaystyle Q\cong {\rm {Hom}}_{A}\left(A,Q\right)\rightarrow {\rm {Hom}}{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right):q\rightarrow \left(a\mapsto aq\right)} est surjectif. Soit ( a i ) 1 ≀ i ≀ n 1 {\displaystyle (a_{i})_{1\leq i\leq n_{1}}} {\displaystyle (a_{i})_{1\leq i\leq n_{1}}} une famille finie gĂ©nĂ©ratrice de a {\displaystyle {\mathfrak {a}}} {\displaystyle {\mathfrak {a}}}, R 1 ∈ A n 1 {\displaystyle R_{1}\in A^{n_{1}}} {\displaystyle R_{1}\in A^{n_{1}}} la colonne formĂ©e des Ă©lĂ©ments a i {\displaystyle a_{i}} {\displaystyle a_{i}} et R 2 ∈ A n 2 × n 1 {\displaystyle R_{2}\in A^{n_{2}\times n_{1}}} {\displaystyle R_{2}\in A^{n_{2}\times n_{1}}} une matrice construite comme il est indiquĂ©. Puisque i m A ( ∙ R 1 ) = a {\displaystyle {\rm {im}}_{A}(\bullet R_{1})={\mathfrak {a}}} {\displaystyle {\rm {im}}_{A}(\bullet R_{1})={\mathfrak {a}}}, la suite

A 1 × n 2 ⟶ ∙ R 2 A 1 × n 1 ⟶ ( ∙ R 1 ) i n d a ⟶ 0 {\displaystyle A^{1\times n_{2}}{\overset {\bullet R_{2}}{\longrightarrow }}A^{1\times n_{1}}{\overset {\left({\bullet R_{1}}\right)_{ind}}{\longrightarrow }}{\mathfrak {a}}\longrightarrow 0} {\displaystyle A^{1\times n_{2}}{\overset {\bullet R_{2}}{\longrightarrow }}A^{1\times n_{1}}{\overset {\left({\bullet R_{1}}\right)_{ind}}{\longrightarrow }}{\mathfrak {a}}\longrightarrow 0}

est exacte, oĂč ( ∙ R 1 ) i n d : A 1 × n 1 → a {\displaystyle \left({\bullet R_{1}}\right)_{ind}:A^{1\times n_{1}}\rightarrow {\mathfrak {a}}} {\displaystyle \left({\bullet R_{1}}\right)_{ind}:A^{1\times n_{1}}\rightarrow {\mathfrak {a}}} est l'Ă©pimorphisme induit par ∙ R 1 {\displaystyle \bullet R_{1}} {\displaystyle \bullet R_{1}}. (i) entraĂźne que la suite

Q n 2 ⟔ R 2 ∙ Q n 1 ⟔ R 1 ∙ Q {\displaystyle Q^{n_{2}}{\overset {R_{2}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{n_{1}}{\overset {R_{1}\bullet }{\longleftarrow }}Q} {\displaystyle Q^{n_{2}}{\overset {R_{2}\bullet }{\longleftarrow }}Q^{n_{1}}{\overset {R_{1}\bullet }{\longleftarrow }}Q}

est exacte ; or c o k e r A ( ∙ R 1 ) = a {\displaystyle {\rm {coker}}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)={\mathfrak {a}}} {\displaystyle {\rm {coker}}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)={\mathfrak {a}}}, donc k e r Q ( R 1 ∙ ) = H o m A ( a , Q ) {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}\left(R_{1}\bullet \right)={\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)} {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}\left(R_{1}\bullet \right)={\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)}. Par suite, i m Q ( R 2 ∙ ) = H o m A ( a , Q ) {\displaystyle {\rm {im}}_{Q}\left(R_{2}\bullet \right)={\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)} {\displaystyle {\rm {im}}_{Q}\left(R_{2}\bullet \right)={\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)} et ( R 1 ∙ ) i n d : Q → H o m A ( a , Q ) {\displaystyle ({R_{1}}\bullet )_{ind}:Q\rightarrow {\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)} {\displaystyle ({R_{1}}\bullet )_{ind}:Q\rightarrow {\rm {Hom}}_{A}\left({\mathfrak {a}},Q\right)} est l'Ă©pimorphisme cherchĂ©.

ConsidĂ©rons maintenant le systĂšme d'inconnue q ∈ Q m 1 {\displaystyle q\in Q^{m_{1}}} {\displaystyle q\in Q^{m_{1}}} :

R 1 q = f , f ∈ Q n 1 {\displaystyle R_{1}q=f,f\in Q^{n_{1}}} {\displaystyle R_{1}q=f,f\in Q^{n_{1}}}.

Puisque R 2 R 1 = 0 {\displaystyle R_{2}R_{1}=0} {\displaystyle R_{2}R_{1}=0}, ce systĂšme linĂ©aire ne peut avoir de solution que si la condition de compatibilitĂ© R 2 f = 0 {\displaystyle R_{2}f=0} {\displaystyle R_{2}f=0} est satisfaite. Or, l'exactitude de la seconde suite exacte ci-dessus signifie que i m Q ( R 1 ∙ ) = k e r Q ( R 2 ∙ ) {\displaystyle {\rm {im}}_{Q}(R_{1}\bullet )={\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )} {\displaystyle {\rm {im}}_{Q}(R_{1}\bullet )={\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )}, donc que si R 2 f = 0 {\displaystyle R_{2}f=0} {\displaystyle R_{2}f=0}, alors il existe q ∈ Q m 1 {\displaystyle q\in Q^{m_{1}}} {\displaystyle q\in Q^{m_{1}}} tel que R 1 q = f {\displaystyle R_{1}q=f} {\displaystyle R_{1}q=f}. Par consĂ©quent, si le module Q est injectif, la condition de compatibilitĂ© (qui est toujours nĂ©cessaire) est suffisante pour que le systĂšme linĂ©aire non homogĂšne ait une solution. De plus, pour que cela ait lieu pour tout systĂšme linĂ©aire non homogĂšne vĂ©rifiant la condition de compatibilitĂ©, il faut et il suffit que Q soit injectif.

SystÚmes linéaires et modules cogénérateurs

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Soit M un A-module à gauche de présentation finie et Q un A-module à gauche. Posons

M = c o k e r A ( ∙ R ) = A 1 × m / N , N = i m A ( ∙ R ) ⊂ A 1 × m , R ∈ A n × m {\displaystyle M={\rm {coker}}_{A}(\bullet R)=A^{1\times m}/N,N={\rm {im}}_{A}(\bullet R)\subset A^{1\times m},R\in A^{n\times m}} {\displaystyle M={\rm {coker}}_{A}(\bullet R)=A^{1\times m}/N,N={\rm {im}}_{A}(\bullet R)\subset A^{1\times m},R\in A^{n\times m}}.

Posons d'autre part

B Q = N ⊄ = { q ∈ Q m : N q = 0 } = ker Q ⁥ ( R ∙ ) {\displaystyle {\mathfrak {B}}_{Q}=N^{\perp }=\left\{q\in Q^{m}:Nq=0\right\}=\ker _{Q}\left(R\bullet \right)} {\displaystyle {\mathfrak {B}}_{Q}=N^{\perp }=\left\{q\in Q^{m}:Nq=0\right\}=\ker _{Q}\left(R\bullet \right)},
B Q ⊄ = { r ∈ A 1 × m : r B Q = 0 } {\displaystyle {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }=\left\{r\in A^{1\times m}:r{\mathfrak {B}}_{Q}=0\right\}} {\displaystyle {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }=\left\{r\in A^{1\times m}:r{\mathfrak {B}}_{Q}=0\right\}}.

En dĂ©signant par S m {\displaystyle {\mathcal {S}}_{m}} {\displaystyle {\mathcal {S}}_{m}} l'ensemble des sous-modules de type fini de A 1 × m {\displaystyle A^{1\times m}} {\displaystyle A^{1\times m}}, la correspondance

S m ↔ S m ⊄ : N ↩ N ⊄ , B Q ↩ B Q ⊄ {\displaystyle {\mathcal {S}}_{m}\leftrightarrow {\mathcal {S}}_{m}^{\perp }:N\mapsto N^{\bot },{\mathfrak {B}}_{Q}\mapsto {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }} {\displaystyle {\mathcal {S}}_{m}\leftrightarrow {\mathcal {S}}_{m}^{\perp }:N\mapsto N^{\bot },{\mathfrak {B}}_{Q}\mapsto {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }}

est une connexion de Galois, Ă  savoir que

N ⊂ N ⊄⊄ , B Q ⊂ B Q ⊄⊄ , N ⊄ = N ⊄⊄⊄ , B Q ⊄ = B Q ⊄⊄⊄ {\displaystyle N\subset N^{\perp \perp },{\mathfrak {B}}_{Q}\subset {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp \perp },N^{\perp }=N^{\perp \perp \perp },{\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }={\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp \perp \perp }} {\displaystyle N\subset N^{\perp \perp },{\mathfrak {B}}_{Q}\subset {\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp \perp },N^{\perp }=N^{\perp \perp \perp },{\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp }={\mathfrak {B}}_{Q}^{\perp \perp \perp }}.

ThĂ©orĂšme â€” Supposons Q cogĂ©nĂ©rateur. Alors :

(i) Pour tout N ∈ S m , N = N ⊄⊄ {\displaystyle N\in {\mathcal {S}}_{m},N=N^{\perp \perp }} {\displaystyle N\in {\mathcal {S}}_{m},N=N^{\perp \perp }}, autrement dit la connexion de Galois ci-dessus est bijective.

(ii) Soit R i ∈ A n i × m i ( i = 1 , 2 ) {\displaystyle R_{i}\in A^{n_{i}\times m_{i}}(i=1,2)} {\displaystyle R_{i}\in A^{n_{i}\times m_{i}}(i=1,2)}. Alors k e r Q ( R 1 ∙ ) ⊂ k e r Q ( R 2 ∙ ) {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}(R_{1}\bullet )\subset {\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )} {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}(R_{1}\bullet )\subset {\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )} si, et seulement si, il existe une matrice X ∈ A q 1 × q 2 {\displaystyle X\in A^{q_{1}\times q_{2}}} {\displaystyle X\in A^{q_{1}\times q_{2}}} telle que R 2 = X R 1 {\displaystyle R_{2}=XR_{1}} {\displaystyle R_{2}=XR_{1}}. En particulier, k e r Q ( R 1 ∙ ) = k e r Q ( R 2 ∙ ) {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}(R_{1}\bullet )={\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )} {\displaystyle {\rm {ker}}_{Q}(R_{1}\bullet )={\rm {ker}}_{Q}(R_{2}\bullet )} si, et seulement si n 1 = n 2 = n {\displaystyle n_{1}=n_{2}=n} {\displaystyle n_{1}=n_{2}=n} et il existe une matrice inversible X ∈ G L n ( A ) {\displaystyle X\in {\rm {GL}}_{n}\left(A\right)} {\displaystyle X\in {\rm {GL}}_{n}\left(A\right)} telle que R 2 = X R 1 {\displaystyle R_{2}=XR_{1}} {\displaystyle R_{2}=XR_{1}} (« quasi-unicitĂ© de la matrice de dĂ©finition Â»).

Démonstration

(i): On sait que N ⊂ N ⊄⊄ {\displaystyle N\subset N^{\perp \perp }} {\displaystyle N\subset N^{\perp \perp }}. DĂ©montrons l'inclusion inverse en raisonnant par l'absurde. Si x ∈ A 1 × m {\displaystyle x\in A^{1\times m}} {\displaystyle x\in A^{1\times m}} n'appartient pas Ă  N, soit x ÂŻ = x + N ∈ A 1 × m / N {\displaystyle {\bar {x}}=x+N\in A^{1\times m}/N} {\displaystyle {\bar {x}}=x+N\in A^{1\times m}/N}. Alors x ÂŻ ≠ 0 {\displaystyle {\bar {x}}\neq 0} {\displaystyle {\bar {x}}\neq 0} et, puisque Q est cogĂ©nĂ©rateur, il existe η ÂŻ : A 1 × m / N → Q {\displaystyle {\bar {\eta }}:A^{1\times m}/N\rightarrow Q} {\displaystyle {\bar {\eta }}:A^{1\times m}/N\rightarrow Q} tel que η ÂŻ ( x ) ≠ 0 {\displaystyle {\bar {\eta }}\left(x\right)\neq 0} {\displaystyle {\bar {\eta }}\left(x\right)\neq 0}. Or η ÂŻ {\displaystyle {\bar {\eta }}} {\displaystyle {\bar {\eta }}} est induit par un homomorphisme η : A 1 × m → Q {\displaystyle \eta :A^{1\times m}\rightarrow Q} {\displaystyle \eta :A^{1\times m}\rightarrow Q} tel que η ( N ) = 0 {\displaystyle \eta \left(N\right)=0} {\displaystyle \eta \left(N\right)=0}, i.e. η ∈ N ⊄ {\displaystyle \eta \in N^{\perp }} {\displaystyle \eta \in N^{\perp }}. Puisque η ( x ) ≠ 0 , x ∉ N ⊄⊄ {\displaystyle \eta \left(x\right)\neq 0,x\notin N^{\perp \perp }} {\displaystyle \eta \left(x\right)\neq 0,x\notin N^{\perp \perp }}.

(ii): Soit N i = i m A ( ∙ R i ) ( i = 1 , 2 ) {\displaystyle N_{i}={\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{i}\right)(i=1,2)}}} {\displaystyle N_{i}={\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{i}\right)(i=1,2)}}}. Si N 1 ⊄ ⊂ N 2 ⊄ {\displaystyle N_{1}^{\perp }\subset N_{2}^{\perp }} {\displaystyle N_{1}^{\perp }\subset N_{2}^{\perp }}, alors N 2 ⊄⊄ ⊂ N 1 ⊄⊄ {\displaystyle N_{2}^{\perp \perp }\subset N_{1}^{\perp \perp }} {\displaystyle N_{2}^{\perp \perp }\subset N_{1}^{\perp \perp }}. D'aprĂšs (i), N 2 ⊂ N 1 {\displaystyle N_{2}\subset N_{1}} {\displaystyle N_{2}\subset N_{1}}, i.e. i m A ( ∙ R 2 ) ⊂ i m A ( ∙ R 1 ) {\displaystyle {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{2}\right)\subset {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)}}}}} {\displaystyle {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{2}\right)\subset {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)}}}}}. Or, ∙ R 1 {\displaystyle \bullet R_{1}} {\displaystyle \bullet R_{1}} est un Ă©pimorphisme A 1 × n 1 → i m A ( ∙ R 1 ) {\displaystyle A^{1\times n_{1}}\rightarrow {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)}}} {\displaystyle A^{1\times n_{1}}\rightarrow {\rm {{im}_{A}\left(\bullet R_{1}\right)}}} et le module libre A 1 × n 1 {\displaystyle A^{1\times n_{1}}} {\displaystyle A^{1\times n_{1}}} est projectif, donc il existe un A-homomorphisme ∙ X : A 1 × n 1 → A 1 × n 2 {\displaystyle \bullet X:A^{1\times n_{1}}\rightarrow A^{1\times n_{2}}} {\displaystyle \bullet X:A^{1\times n_{1}}\rightarrow A^{1\times n_{2}}} tel que R 2 = X R 1 {\displaystyle R_{2}=X\,R_{1}} {\displaystyle R_{2}=X\,R_{1}}.

Notes et références

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Notes

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  1. ↑ Plus prĂ©cisĂ©ment, soit un anneau commutatif intĂšgre A. Tout A-module est divisible si, et seulement si A est un anneau de Dedekind.
  2. ↑ a et b Bourlùs et Marinescu 2011
  3. ↑ Oberst 1990

Références

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  • N. Bourbaki, AlgĂšbre. Chapitre 10 : AlgĂšbre homologique, Springer, 2007, 216 p. (ISBN 978-3-540-34492-6 et 3-540-34492-6)
  • (en) Henri BourlĂšs et Bogdan Marinescu, Linear Time-Varying Systems : Algebraic-Analytic Approach, Springer, 2011, 635 p. (ISBN 978-3-642-19726-0, lire en ligne)
  • (en) Tsit Yuen Lam, Lectures on Modules and rings, New York/Berlin/Heidelberg, Springer, 1999, 557 p. (ISBN 0-387-98428-3, lire en ligne)
  • (en) Barry Mitchell, Theory of Categories, New York/London, Academic Press, 1965, 273 p. (ISBN 0-12-499250-1)
  • (en) Ulrich Oberst, « Multidimensional Constant Linear Systems Â», Acta Applicandae Mathematicae, vol. 20,‎ 1990, p. 1-175 (lire en ligne)
  • (en) Joseph J. Rotman (en), An Introduction to Homological Algebra, New York, Springer, 2009, 2e Ă©d., 710 p. (ISBN 978-0-387-68324-9, lire en ligne), p. 115-128

Articles connexes

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  • Module projectif
  • Principe fondamental d'Ehrenpreis
  • icĂŽne dĂ©corative Portail de l’algĂšbre
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