Type | |
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Partie de | |
Destination actuelle |
Musée |
Style | |
Architecte |
Shohei Shigematsu |
Construction |
2013-2016 |
Ouverture | |
Surface |
781 m2 |
Propriétaire | |
Patrimonialité |
Partie d'un bien patrimonial du Québec (d) (aire de protection délimitée) |
Site web |
Pays |
Canada |
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Province | |
Ville | |
Adresse |
179 Grande Allée Ouest |
Coordonnées |
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Le pavillon Pierre Lassonde est un édifice du complexe muséal du Musée national des beaux-arts du Québec à Québec. Construit au coût de 103,4 millions $[1], le nouveau musée a ouvert ses portes le [2]. L’addition de 14 900 m2 a augmenté de 90 %[3] la surface d’exposition du musée, afin d’accueillir des œuvres d’art contemporain. Ce pavillon devient la nouvelle porte d’entrée d’un complexe muséal enrichi de sept nouvelles galeries.
La conception du pavillon, attribuée par concours, est de la branche newyorkaise du bureau d’architecte Office for Metropolitan Architecture (OMA), sous la direction de Shohei Shigematsu. La firme québécoise Provencher Roy (en) a réalisé le projet[4].
Qualifié de « produit d'appel » pour le tourisme dans la capitale québécoise, l'ouverture du pavillon a permis au musée national de doubler sa fréquentation à 328 000 au cours des deux derniers trimestres de l'année 2016[5].
Contexte environnemental et historique
L’immeuble est situé sur la Grande Allée, importante avenue de la ville de Québec, au patrimoine architectural précieux, érigé principalement entre 1850 et 1920. Ce boulevard est la rue principale d’un quartier devenu commercial : petits et grands hôtels, restauration fine, terrasses branchées, etc. Le quartier aurait un potentiel de programmation artistique.
Le musée d’origine, de style néoclassique, s’est installé en 1933 au cœur du parc des Champs-de-Bataille, sur l'immense falaise qui, dans l'estuaire de Québec, surplombe le fleuve St-Laurent.
Le musée a connu, en 1991, un double agrandissement qui intégrait une prison de 1867 et un nouveau pavillon de style contemporain le rattachant au bâtiment initial.
Un objectif de l’agrandissement actuel est de rejoindre la rue, dans les deux sens de l’expression, par un lien architectural significatif de style postmoderne.
Genèse du projet
Le projet d'agrandissement du MNBAQ prend forme au début des années 2000. Partant du constat qu'il était absurde qu'une institution comme la sienne ne puisse mettre en valeur sa riche collection faute d'espace, le directeur général John R. Porter évoque dans un document de travail de 2001 la construction d'un nouveau pavillon moderne, un «édifice original et caractérisé par l'audace», qui aurait pignon sur la Grande Allée et qui serait relié au complexe muséal par un passage souterrain[6]. Pour le directeur, le musée a dépassé sa capacité d'accueil et ne peut mettre en valeur que 2 % de sa collection ce qui rend impératif un agrandissement à brève échéance[7].
À cette époque, plusieurs hypothèses sont explorées pour augmenter la superficie du musée, dont la création d'une antenne consacrée à l'art actuel dans le quartier Saint-Roch, en basse-ville et des études sont préparées par Porter et l'architecte Pierre Thibault. Mais le couvent des Dominicains et l'église Saint-Dominique demeure l'option privilégiée, en attente d'une «fenêtre d'opportunité»[8].
Le premier contact entre John Porter et l'homme d'affaires et mécène Pierre Lassonde survient en 2002. Lassonde, qui a fait fortune dans l'exploration aurifère, détient une importante collection personnelle et prête le tableau Le Vieux Rentier dans le cadre de la rétrospective Suzor-Coté, 1869-1937. Lumière et matière. De passage à Québec, il demande à un de ses amis de lui organiser une visite de l'exposition. Au terme de la visite d'une heure et demie pilotée par le directeur, les deux hommes conviennent de rester en contact[9]. Vers la fin 2004, Porter convainc le premier ministre Jean Charest de faire nommer Lassonde à la présidence du conseil d'administration du musée. Nommé le , Lassonde fait du projet sa grande priorité[10]. Il importe d'abord de sécuriser l'achat d'un terrain pour le pavillon. Porter et Lassonde entament les discussions avec le groupe d'assurances Industrielle Alliance, qui dispose d'une option d'achat sur une partie du terrain des frères Dominicains, qui est convoité par le musée. Le , les représentants du musée rencontrent le premier ministre et la ministre de la Culture, Line Beauchamp, pour leur demander l'autorisation de négocier une entente formelle pour l'acquisition du site. Le gouvernement accepte «à la condition expresse que le Musée assume l'entièreté des coûts» de la transaction. Pierre Lassonde annonce alors qu'il financera personnellement l'achat de la propriété, au coût de 3,9 million $[11].
Financement
Au printemps 2007, le gouvernement du Québec inscrit le projet à son programme d'immobilisations, dans la mesure où le gouvernement fédéral et le musée participent au financement[12]. Le , le gouvernement du Canada, confirment leur participation au projet avec des contributions de 33,7 millions $ chacun, sur un budget estimé initialement à 90 millions $. La partie restante du projet, soit 22,6 millions $, doit provenir de sources privées[13].
La campagne de financement a été lancée officiellement en avec un objectif de 25 millions $[14]. Présidée par l'homme d'affaires Louis Garneau, la campagne a organisé une série d'événements bénéfices en plus de recevoir des contributions importantes grandes entreprises établies au Québec ou de leurs fondations : Québecor[15], Power Corporation du Canada, Banque de Montréal, CIBC, Banque nationale du Canada[16], de la fondation familiale d'Alain Bouchard, fondateur d'Alimentation Couche-Tard, et de sa conjointe et de la Fondation Bombardier, entre autres.
Pierre Lassonde annonce en qu'il porte sa contribution à 10 millions $[17] et la Ville de Québec investit 5 millions dans l'agrandissement, le maire Régis Labeaume justifiant ce don en déclarant «Pierre Lassonde, personnellement, met 10 millions $ de ses poches. La décence même, c'est qu'on en mette au moins la moitié»[18].
Après une réévaluation des coûts en raison de l'appel d'offres annulé de 2012, le coût de l'agrandissement du musée s'établit à 103 millions $, en hausse de 13 millions $. En , les dirigeants du MNBAQ se tournent vers le ministère de la Culture du Québec pour obtenir une rallonge pour combler le manque à gagner, une demande qui est refusée par la sous-ministre. Le lendemain, la députée de la circonscription de Taschereau et ministre Agnès Maltais est informée que John Porter menace de mettre fin au projet. Elle interpelle alors la première ministre Pauline Marois dans une conversation sur le plancher de l'Assemblée nationale :
« J'ai dit : "Pauline, le sais-tu, ils ne veulent pas rallonger l'argent pour le musée?" se remémore Mme Maltais. "La décision est prise, pour eux autres. Je te pose juste une question : veux-tu léguer un trou, ou si tu veux léguer un musée?" Elle m'a regardée et m'a dit : "un musée, Agnès". Je lui ai demandé si je pouvais faire les téléphones nécessaires. Elle m'a dit : "oui, et tout de suite." »
— Agnès Maltais, ministre dans le gouvernement Marois, [19]
En , le gouvernement du Québec annonce qu'il accepte de porter sa contribution à 45,1 millions $ alors que la fondation du musée augmente sa contribution pour couvrir les 2 millions $ restants[20].
Démolition du couvent des Dominicains
Après avoir analysé plusieurs scénarios, la direction du musée annonce que la construction du nouveau pavillon nécessitera la démolition du couvent, un édifice qui n'est pas classé en raison de sa faible valeur patrimoniale et dont la mise aux normes représenterait un investissement considérable, notamment en raison de la forte présence d'amiante dans la structure[21]. Cette décision est approuvée par la congrégation religieuse, qui la juge préférable à la construction de 10 condominiums de haut de gamme sur le site, comme le prévoyait un projet piloté par l'assureur Industrielle Alliance en 2004[22].
La démolition projetée des ailes sud et ouest du cloître, construites en 1920 et partiellement rebâties après un incendie en 1939[23], fait toutefois l'objet d'une controverse à Québec, menée par la conseillère municipale Anne Guérette, qui aurait préféré que le bâtiment existant soit intégré au nouveau pavillon[21]. La conseillère reçoit l'appui de la fondatrice du Centre canadien d'architecture, Phyllis Lambert, pour qui la démolition de l'édifice « envoie un message négatif vis-à-vis de la conservation du patrimoine »[24].
Les travaux de démolition sont amorcés en [25] et ont duré presque trois mois[26]. Plusieurs œuvres d'art qui ornaient les murs de l'établissement ont été données au MNBAQ par les frères dominicains. Certaines de ces toiles ont été restaurées et exposées au musée[27]. En dépit des travaux de démolition, un orme d'Amérique âgé entre 150 et 200 ans situé sur les abords du terrain, près de la Grande Allée, a été préservé. Il a subi un élagage léger à l'automne 2011, en vue de le préserver de la maladie hollandaise de l'orme, en plus d'être aéré et fertilisé[28].
Les travaux d'excavation du site qui ont suivi la démolition du couvent ont permis d'effectuer des fouilles archéologiques sur le site. En , le chantier a été arrêté temporairement après la découverte d'ossements humains datant de la bataille des Plaines d'Abraham de . À quelques mètres de la sépulture, les archéologues de la firme Ruralys ont aussi retrouvé des pieux et des fragments de bois qui correspondent à la redoute Wolfe, un ouvrage défensif construit par les troupes d'occupation anglaise du gouverneur James Murray en 1760 afin de repousser une éventuelle contre-attaque française contre la ville[29]. Bien qu'une analyse ultérieure n'ait pu démontrer l'âge ou le sexe des ossements retrouvés sur le site, plusieurs artefacts retrouvés près de la sépulture — trois boutons de laiton ainsi qu'une boucle de ceinture —, confirment qu'il s'agit d'un militaire, probablement un soldat, mort dans la bataille qui a scellé le sort de la Nouvelle-France, selon la firme responsable des fouilles[30].
Concours international d'architecture
En , le conseil d'administration du musée lance un concours d'architecture international en vue d'aménager une nouvelle aile au musée. Quelque 109 projets, provenant de 19 pays ont été soumis en vue d'une première évaluation, portant sur les aspects techniques[31]. Le projet gagnant a été déterminé par un jury d'architectes, d'urbanistes et de conservateurs de musée. Le projet gagnant devait répondre à une série de critères sur les superficies des espaces, la conservation d'un orme centenaire bordant la propriété, sur Grande Allée ainsi que sur des considérations très précises sur le plan du climat, de l'humidité et de l'éclairage[32].
Le projet retenu à l'unanimité par le jury a été proposé par la firme Office for Metropolitan Architecture de l'architecte néerlandais Rem Koolhaas et du bureau Provencher_Roy de Montréal mise sur un effet d'étagement en permettant de relier les plaines d'Abraham en bas et la rue en haut, unissant la ville à la nature[31].
Les cinq propositions des finalistes ont été présentées au public de la capitale au cours d'une exposition présentée par le MNBAQ en 2010 et 2011[33].
Les propositions qui n'ont pas été retenues représentaient[34]:
- Un diamant unissant haute et basse-ville des firmes Barkow Leibinger Architekten (Berlin) / Imrey Culbert (New York);
- Un pont géométrique de Brière Gilbert Associés Architectes (Montréal) / Nieto Sobejano Architectos (Madrid);
- Une structure en forme de coquillage de Allied Works Architecture (Portland, OR) / Fichten Soiferman et Associés Architectes (Montréal);
- Une promenade couverte du Groupe Arcop architectes (Montréal) / David Chipperfield architects (Londres).
Construction
Un premier appel d'offres public pour la construction de l'édifice a été lancé à la fin de 2011. Les entrepreneurs Verreault, Pomerleau et EBC ont soumis des propositions en qui se chiffraient à environ 75 millions $ pour la construction uniquement, un montant jugé beaucoup trop élevé par la direction du musée, qui a annulé l'appel d'offres. Le maître d'œuvre et les architectes ont dû revoir les matériaux utilisés et « la disposition de certains éléments prévus dans le programme fonctionnel et technique » afin de faire diminuer les coûts[35].
Le second appel d'offres, dévoilé en , a permis de réduire les coûts de construction du nouveau pavillon sous la barre des 60 millions $, Verreault déposant la soumission la plus basse à 59 577 000 $, soit environ 325 000 $ de moins que EBC[36].
Le contrat est d'abord accordé à Verreault, qui est le plus bas soumissionnaire conforme. Cependant, l'entreprise, contrôlée par la firme d'ingénieurs Dessau a été mise en cause durant les travaux de la Commission Charbonneau et n'a pas obtenu son certificat de bonne conduite de l'Autorité des marchés financiers pour obtenir un contrat public de plus de 40 millions $, tel que le prévoit une nouvelle loi sur l'attribution de contrats publics[37].
Malgré le fait que le gouvernement ait adopté un décret en mai autorisant le musée à conclure le marché avec le plus bas soumissionnaire, le contrat n'est pas signé. En , Verreault Construction et sa société mère sont inscrites au Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics (RENA) et le contrat est signé avec la firme EBC, qui devient le plus bas soumissionnaire conforme[38].
Description
Ouverture sur la rue
Le nouveau pavillon côtoie avantageusement les arbres matures du parc des Champs-de-Bataille, qui lui fournissent un écran diffus facilitant son intégration au paysage.
La devanture n’en devient que plus interactive. Elle nous lance un jeu de trois blocs de verres superposés en porte-à-faux, aux volumes régressifs. Ils s’assemblent en une cascade de structures orthogonales rendues légères grâce à l’enveloppe transparente ou translucide qui les recouvre et à une armature d’acier dessinant des droites obliques élancées et fuyantes. Les panneaux de verre, qui incidemment dépassent les normes LEED d’isolation thermique[39], varient en opacité et en texture selon les étages, animant la relation entre l’intérieur et l’extérieur.
Plus de 2000 panneaux de verre de 270 kg chacun ont été fabriqués par l'entreprise Multiver, du quartier Vanier à Québec. La construction d'un musée avec des panneaux de verre représentait un défi, considérant l'environnement nordique de Québec: « du verre énergétique qui empêche les grandes variations de température, des verres qui sont transparents, mais pas trop, afin de protéger les œuvres d'art », explique le patron du fabricant[40].
Bloc d’entrée
Le hall de grande dimension (26,5 m de large par 12,5 de hauteur[3]) met en scène une agora publique sous un décor à dominance blanche, deux gestes architecturaux majeurs ont été posés.
La spirale d’un monumental escalier de 79 marches[41] au garde-corps transparent, s’élance sur trois niveaux, d’une mezzanine à l’autre, depuis le sous-sol.
La masse d’un immense pentagone en béton armé a été moulée au sol sur place[42], avant d’être hissée pour s’accoler au mur ouest sur toute sa hauteur, liant l’aspect contemporaine à la solidité du passé, puisque tout derrière et sous la même forme s’appuie une aile du vénérable bâtiment voisin, le presbytère néogothique de l’église Saint-Dominique, construite en 1930[43]. À la base de la dalle de béton, une ouverture vert feuille encastre le vestiaire.
Bloc médian
La spirale de l’escalier se résout dans le bloc médian, sur un grand hall sans colonnes portantes, qui accueille des œuvres grand format d’art contemporain.
Le design et l’art décoratif québécois post 1950 y sont aussi exposés, en un assemblage exclusif regroupant près de 150 objets, qui interagissent avec les visiteurs.
L’agencement des divisions de l’espace multiplie les percées visuelles et maintient le contact avec l’extérieur : le grand parc, les constructions de pierres du voisinage, les autres pavillons du musée.
Bloc supérieur
Le bloc supérieur s’atteint par un escalier vitré, accroché en surplomb à une façade latérale de l’édifice, tout en géométrie orthogonale encore, donnant au visiteur un moment de détente entre les galeries, et l’impression de survoler la nature ambiante.
L’art inuit contemporain occupe l’avant de l’étage, sous un éclairage naturel diffus qui semble boréal et le met en valeur. La collection présentée est d’une qualité exceptionnelle et constitue l'une des plus importantes au monde[44].
Les galeries voisines abondent de trésors d’art visuel que les réserves du musée ne pouvaient excaver depuis trop longtemps. Une collection impressionnante d’œuvres d’artistes québécois d’après la Révolution tranquille y est rassemblée.
En sous-sol
Un auditorium de 256 places est suivi d’un long et large corridor, sorte de galerie aux trésors, la vedette en étant l’immense fresque de Jean-Paul Riopelle, L'Hommage à Rosa Luxemburg (1992).
On y découvre aussi une quarantaine d’installations produites au Québec durant les dernières décennies. La galerie/corridor lie stratégiquement les anciens pavillons du musée à la nouvelle construction.
Chacun des trois grands volumes de verre et d’acier qui constituent le musée est plus petit que celui qui le soutient. Le débord des toits qui en résulte est largement verdi, en partie aménagé en terrasses offrant, çà et là, une vue sur le fleuve.
À l'extérieur
Un jardin au rez-de-chaussée poursuit l’interpénétration de la construction et des végétaux. Une sculpture de l'artiste huron-wendat Ludovic Boney, Cosmogonie sans genèse, une autre de Patrick Coutu, Le jardin du sculpteur, habitent les terrasses. Les deux sculptures ont été produites spécialement pour être intégrées au nouvel édifice dans le cadre de la politique gouvernementale qui consacre 1 % du coût de construction du projet à l'acquisition d'œuvres d'art[45].
Plusieurs galeries, salons, jardins, une boutique, un café, invitent à la promenade, mêlant la détente à l’observation des œuvres, amenant jusqu’à la programmation des lieux l’hybridité art/nature/architecture qui constitue l’identité du nouvel espace.
Bibliographie
- Rémy Charest, Le pavillon Pierre-Lassonde, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, , 48 p. (ISBN 978-2-551-25868-0)
- John R. Porter (en collaboration avec Nathalie Rinfret), Devenir un leader culturel : Récit d'un rêveur pragmatique, Presses de l'Université du Québec, , 384 p. (ISBN 978-2-7605-3920-4)
Notes et références
- Valérie Cloutier, « Le nouveau pavillon Pierre Lassonde dévoilé », Radio-Canad Nouvelles, (lire en ligne)
- Guillaume Piedboeuf, « Succès de foule pour l'ouverture du pavillon Lassonde », Le Soleil, (ISSN 0319-0730, lire en ligne).
- « Pavillon Pierre Lassonde - Musée national des beaux-arts du Québec », sur Provencher Roy (consulté le ).
- « Agrandissement du musée », sur Musée national des beaux-arts du Québec (consulté le ).
- Geneviève Bouchard, « Achalandage doublé au musée », Le Soleil, (lire en ligne).
- Porter 2013, p. 268-269.
- Patrick Caux, « Vers où agrandir le MNBAQ? », Le Devoir, , B2 (lire en ligne)
- Porter 2013, p. 270.
- Porter 2013, p. 270-271.
- Porter 2013, p. 298.
- Porter 2013, p. 300.
- Porter 2013, p. 302.
- « Le projet d'agrandissement va de l'avant », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
- « Agrandissement du Musée national des Beaux-Arts du Québec: Objectif 25 millions$ », Le Soleil, 24 septembre 2010, page=35
- François Lévesque, « Québecor donne 1,5 million de dollars pour l'agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec », Le Devoir, , B2 (lire en ligne)
- « Nouveau mécène au MNBAQ », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
- « Coup de pouce pour le musée national des beaux-arts », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
- Baptiste Ricard-Châtelain, « Agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec : les millions pleuvent », Le Soleil, (lire en ligne)
- Simon Boivin, « Le jour où l'agrandissement du Musée des beaux-arts du Québec a failli avorter », Le Soleil, (lire en ligne)
- Simon Boivin, « Nouveau pavillon du MNBAQ: 13 millions $ de plus », Le Soleil, (lire en ligne)
- Daphnée Dion-Viens, « Le maintien du couvent des Dominicains est impensable, selon John Porter », Le Soleil,
- Louis-Guy Lemieux, « Projet immobilier chez les Dominicains de la Grande Allée: Bientôt 10 condos haut de gamme en chantier », Le Soleil, , A6
- Pierre Asselin, « Ultime visite au couvent des Dominicains avant sa démolition », Le Soleil, (lire en ligne)
- Antoine Robitaille, « Phyllis Lambert s'insurge contre la démolition du couvent des Dominicains », Le Devoir, (lire en ligne)
- « Les travaux en vue de la démolition du couvent des Dominicains s'amorcent », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
- « La démolition de l'aile ouest du couvent des Dominicains presque achevée », Radio-Canada Nouvelles,
- « Restauration de tableaux religieux au MNBAQ », Radio-Canada Nouvelles, 20 novembre 2013 à 16 h 50
- Stéphanie Martin, « L'orme de la Grande Allée chouchouté », Le Soleil, , p. 20
- Simon Boivin, « Découverte archéologique importante au chantier du Musée des beaux-arts », Le Soleil, (lire en ligne)
- « Fouilles et inventaire archéologiques sur le site du couvent Saint-Dominique et le site du musée du Québec », Ruralys Nouvelles, La Pocatière, Ruralys, vol. 10, no 1, , p. 4 (ISSN 1923-3833, lire en ligne)
- Régis Tremblay, « La firme OMA remporte le concours d'architecture du MNBAQ », Le Soleil, (lire en ligne)
- Catherine Lalonde, « Concours d'architecture - Soixante-seize projets plus tard... », Le Devoir, (lire en ligne)
- Pierre-André Normandin, « Un intérêt sans précédent pour le concours d'architecture du MNBAQ », Le Soleil, (lire en ligne)
- Pierre-André Normandin, « Concours d'architecture du MNBAQ: les quatre autres finalistes », Le Soleil, (lire en ligne)
- Valérie Gaudreau, « Agrandissement du MNBAQ: appel d'offres reporté à 2013 », Le Soleil, (lire en ligne)
- Valérie Gaudreau, « MNBAQ: 15 millions $ de moins pour la construction », Le Soleil, (lire en ligne)
- Valérie Gaudreau, « Agrandissement du MNBAQ: un contrat sans l'aval de l'AMF », Le Soleil, (lire en ligne)
- Annie Morin, « EBC hérite du contrat du Musée des beaux-arts du Québec », Le Soleil, (lire en ligne)
- Muriel Françoise, « Le pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ chef-d’œuvre de Provencher_Roy », Index Design, (lire en ligne, consulté le )
- Guylaine Bussières, « Le pavillon Pierre Lassonde : bâtiment durable grâce à sa structure de verre », Radio-Canada Nouvelles, (lire en ligne)
- (en) Nick Myall, « A stairway to the Arts », World Architecture News, (lire en ligne, consulté le )
- Entretien réalisé le 19 septembre 2016 avec Émilie Banville, architecte ayant collaboré au projet chez Provencher Roy.
- « L'église Saint-Dominique », sur Corporation du patrimoine et du tourisme religieux du Québec (consulté le )
- Linda Tremblay, « Le pavillon Pierre Lassonde : une œuvre architecturale d’exception pour l'art du Québec », Magazine Prestige, , p. 6-10 (lire en ligne)
- Caroline Montpetit, « Les sculptures de Ludovic Boney et Patrick Coutu entoureront le nouveau pavillon », Le Devoir, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes