Neverland
Le Pays imaginaire est une île imaginaire créée par J. M. Barrie pour la pièce de théâtre Peter Pan et le roman Peter et Wendy. En version originale, il se nomme Neverland[1], terme anglais que le dictionnaire Longman définit comme « un lieu imaginaire où tout est parfait » (originellement en anglais : « [an] imaginary place where everything is perfect »).
Population
Au départ y vivaient Peter Pan, des fées (dont la Fée Clochette), des sirènes, des Indiens et des pirates menés par le Capitaine Crochet.
Les Garçons perdus (ou Enfants perdus) sont des enfants tombés de leur landau, qui atterrissent au Pays imaginaire s'ils ne sont pas réclamés au bout de sept jours. Leur nombre varie et il arrive qu'ils se fassent tuer, notamment par Peter Pan lorsqu'ils deviennent trop vieux pour un monde voué à la jeunesse.
Il y a quelquefois des visiteurs, comme Wendy et ses frères John et Michael.
La faune de l'île est très diverse, il y a notamment des ours, des lions, des tigres, des loups, des oiseaux, mais aussi un crocodile très bruyant en raison du réveil qu'il a ingéré.
Géographie
Neverland est un pays auquel on accède en rêvant ou en volant, principalement accessible aux enfants. Par les airs, à partir de la maison de la famille Darling à Londres, il faut, pour y parvenir, emprunter la « deuxième à droite » (à gauche en version française dans le film Hook de 1991) et « (filer) tout droit jusqu'au matin » (la « deuxième étoile » d'après le film de Disney). On n'a pas de description plus précise de sa situation géographique, mais Wendy, John et Michael jugent le voyage plutôt long. À l'arrivée, les fées ne facilitent pas nécessairement l’accès aux visiteurs, comme en témoignent les déboires de Wendy, confrontée à la méchanceté de Clochette — la petite fille échappe de justesse à la mort.
C’est une île principalement recouverte de forêt. Il y a une « lagune survolée par des flamants roses », appelée la « lagune aux sirènes », et non loin de là l'Îlot des Abandonnés. L’île est plutôt petite (on en fait le tour rapidement). Les Peaux Rouges y ont un camp, les pirates un bateau, et les enfants perdus ont une maison souterraine d’une pièce dont l’accès a été creusé dans des troncs d’arbres (qui font office d’ascenseurs). Wendy y a également une petite cabane de feuilles construite par les enfants perdus eux-mêmes.
Particularités
Le Pays imaginaire est totalement dépendant de Peter Pan, on pourrait même croire que le personnage et le lieu ne forment qu’un. S’il s’en va, tout s’obscurcit, le climat change, les fleurs fanent, les fées s’endorment et les enfants perdus ne pensent plus à faire la guerre aux pirates (et vice-versa). C’est une des raisons pour lesquelles Peter Pan ne peut quitter l'île.
Le temps s'y écoule d'une manière particulière. La journée est consacrée au jeu, au plaisir, sauf le tic-tac symbolique du réveil avalé par le crocodile qui peut signifier que le temps passe.
Par ailleurs, le Pays imaginaire, comme nombre d'autres pays imaginaires, se caractérise par son adaptabilité. Sa géographie, selon Barrie dans les premiers chapitres de Peter Pan, ressemble à celle de nos pensées. Il s'agit donc d'un pays aux mille visages, qui se modifie pour satisfaire les désirs et les rêves de chacun.
Honneur
L'astéroïde (5405) Neverland porte son nom en version originale.
Notes et références
- (en) « Neverland », sur Comic Vine (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Peter Pan
- J. M. Barrie
- Monde imaginaire
- Utopie
- Ranch de Neverland, un parc d'attractions personnel pour Michael Jackson et ses proches
Liens externes
- Ressource relative à la bande dessinée :