1 068 articles de Wikipédia sont actuellement consacrés à la médecine vétérinaire.
La médecine vétérinaire est l'application des principes de la médecine, du diagnostic et de la thérapeutique à tous les animaux : animaux de compagnie, animaux de production et chevaux, principalement, mais aussi nouveaux animaux de compagnie (NAC), animaux des parcs zoologiques, animaux sauvages. La science vétérinaire est notamment vitale pour l'étude et la protection de l'élevage, la santé des troupeaux, le suivi de la propagation d'une maladie. Elle débouche sur l'étude de l'hygiène des produits alimentaires d'origine animale. Elle requiert l'acquisition et l'application de connaissances scientifiques dans de multiples domaines et l'utilisation de compétences techniques dans un but de prévention et le traitement de maladies qui touchent les animaux domestiques et sauvages, mais peuvent également être transmises à l'homme.
L'éthique animale est la branche de l'éthique qui étudie la responsabilité morale de l'espèce humaine à l’égard des autres animaux. Cette discipline se penche sur les jugements moraux qui peuvent être portés sur le traitement actuel des animaux et pose les questions de nos devoirs envers eux ainsi que de leurs éventuels droits[1].
Cette branche de cette discipline philosophique qu'est l'éthique aborde ainsi de nombreux sujets : les droits des animaux, le droit animal, le bien-être animal, le spécisme, la cognition animale, la conservation de la faune sauvage, la souffrance des animaux sauvages, le statut moral des animaux non humains, le concept de personnalité non humaine, l'anthropocentrisme, l'histoire de l'utilisation des animaux ainsi que des théories de la justice[2].
Plusieurs approches théoriques différentes sont proposées dans l'étude de ce domaine, suivant les différentes théories actuellement défendues en philosophie morale et politique[3],[4],[5]. Il n'y a pas de théorie qui soit complètement acceptée en raison des différentes interprétations de ce que signifie l'éthique, mais certaines sont plus largement acceptées par la société, comme les droits des animaux et l'utilitarisme[6].- Le président du Sénat de la République française, Gérard Larcher (photo), a pratiqué la médecine vétérinaire équine à Rambouillet pendant 14 ans.
- Les humains soignent vraisemblablement les animaux depuis la domestication animale et ont probablement découvert très tôt les techniques de castration du bétail.
- En France, les vétérinaires ont participé à la vaccination contre la covid-19.
- Jacinte Giscard d'Estaing (fille de Valéry Giscard d'Estaing) était vétérinaire spécialisée dans l'équitation.
- Le mot « vétérinaire » provient du latin veterinarius (« relatif aux bêtes de somme »), dérivé de veterinus (bête de somme), peut-être issu de vetus/veteris, signifiant vieux : les bêtes âgées, impropres à la course ou à la guerre, étant affectées au transport.
- Les Salmonelles ont été nommés en l'honneur de Daniel Elmer Salmon qui fût le premier diplômé en doctorat de médecine vétérinaire (Doctor of Veterinary Medicine - D.V.M) des États-Unis.
- Arnold Leese, James A. Colescott , Birger Furugård, Igino Ghisellini et Erich Traub sont cinq vétérinaires reconnus pour leur racisme. Mohammed Badie est quand à lui connu pour être un fondamentaliste islamiste.
- Pascal Soriot (le PDG d'AstraZeneca) et Albert Bourla (le PDG de Pfizer) ont suivi une formation en médecine vétérinaire.
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- ↑ Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, « Les principaux courants en éthique animale », sur jbjv.com (consulté le )
- ↑ (en) Tom L. Beauchamp et R. G. Frey, The Oxford Handbook of Animal Ethics, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-994013-4, lire en ligne)
- ↑ (en) Scott Wilson, « Animals and Ethics », sur Internet Encyclopedia of Philosophy, James Fieser & Bradley Dowden, (consulté le )
- ↑ (en) Susan J. Armstrong et Richard G. Botzler, The Animal Ethics Reader, New York, Routledge, , 738 p. (ISBN 978-1-138-91801-6, lire en ligne)
- ↑ (en) « Ethical theories and nonhuman animals », sur animal-ethics.org, Animal Ethics (consulté le )
- ↑ (en) M. Ideland, « Different views on ethics: how animal ethics is situated in a committee culture », Journal of Medical Ethics, vol. 35, no 4, , p. 258–261 (lire en ligne, consulté le )