le portail de l'océan Pacifique
Histoire
Les premiers Européens à découvrir le Pacifique furent les membres de l'expédition de Vasco Núñez de Balboa qui l'aperçurent en 1513 après leur traversée de l'Isthme de Panama. Il le baptise alors mer du Sud, parce qu'elle se situe au sud de l'isthme de Panama. Ce nom prévaudra longtemps sur le nom de Magellan qui ne s'imposera qu'à la fin du XIXe siècle. Le premier Européen à y avoir navigué fut le Portugais Magellan en novembre 1520 qui le baptisa « Pacifique » à cause du temps calme qu'il rencontra pendant sa traversée de la Terre de Feu jusqu'aux îles Mariannes, puis aux futures Philippines, traversée de trois mois et vingt jours. Au XVIIIe siècle, le nom d’« océan Pacifique » ne s’appliquait qu’à la partie sud de l’océan ; la partie nord étant appelée « océan Septentrional ». Géographie
C'est dans le Pacifique que se trouvent les fosses les plus profondes de la Terre, avec des profondeurs dépassant 10 000 mètres dans les fosses des Kouriles, des Mariannes et des Philippines. Il comporte également de nombreux récifs coralliens dont l'île Christmas, le plus étendu et le plus ancien atoll du monde. Le Pacifique est parcouru par plusieurs dorsales qui forment parfois en surface des archipels linéaires. Il contient des chaînes de monts sous-marins formés par des points chauds, dont la chaîne sous-marine Hawaii-Empereur et la chaîne sous-marine Louisville. Il est entouré par la ceinture de feu et connaît de nombreux tremblements de terre. Lorsqu'ils se produisent dans l'océan, ces derniers provoquent des tsunami (raz-de-marée). Entre 1900 et 2004, 796 tsunamis ont été observés dans l'océan Pacifique, et 17 % d'entre eux ont lieu près du Japon. Un centre international d'alerte, le Pacific Tsunami Warning Center, est chargé de l'observation et de l'alerte sur ces phénomènes. Le Pacifique sud est parcouru par une oscillation thermique encore mal expliquée connue sous le nom d'El Niño (tous les deux à cinq ans, contrecarré par La Niña), qui exerce une influence importante sur le climat. El Niño, et son pendant atmosphérique, l'oscillation australe, donnent le phénomène appelé ENSO qui est la variation climatique la plus importante de cet océan. L'effet de ce dernier se reflète non seulement dans tout son bassin mais également déborde vers les autres régions du globe par le déplacement de la circulation atmosphérique qu'il cause. Le Pacifique est aussi le siège de variations plus complexes : il s'y produit des phénomènes à hautes fréquences (oscillation de Madden-Julian à 60-90 jours) et d'autres à très basses fréquences (son état moyen variant sur plusieurs décennies ou siècles). Ces variations ont un effet de modulation sur ENSO et en compliquent l'analyse.
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Lumière sur...
L’attaque de Pearl Harbor, base navale américaine située sur l’île d’Oahu, dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique, fut lancée par surprise le matin du dimanche par le Service aérien de la Marine impériale japonaise contre la flotte américaine du Pacifique dans le port et d’autres forces qui stationnaient aux alentours. Cette attaque s’inscrit dans la politique d’expansion impériale. L’anéantissement de la principale flotte de l’United States Navy devait permettre à l’empire du Soleil levant d’établir sa sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. Le Quartier-général impérial souhaitait également répondre aux sanctions économiques prises par Washington en après l’invasion de la Chine et de l’Indochine française par l’armée impériale japonaise. À l’issue de l’attaque, conduite en deux vagues aériennes, les pertes américaines furent importantes : 2 403 morts et 1 178 blessés. Quatre navires de ligne, trois croiseurs, trois destroyers et 188 avions furent détruits. Cependant, beaucoup de navires purent être remis en état dans les mois qui suivirent, et les trois porte-avions américains du Pacifique échappèrent à l’attaque. Cet événement provoqua l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés. Aux États-Unis, il est commémoré chaque année par la mise en berne du drapeau. Les historiens ont mis en évidence l’audace du plan de l’amiral Isoroku Yamamoto, le manque de préparation et les négligences américaines. Le rôle du président Roosevelt reste un sujet de polémique. |
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