Rouge Congo[1] | |
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Structure du rouge Congo | |
Identification | |
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Nom UICPA | acide benzidinediazo-bis- 1-naphtylamine-4-sulfonique |
Synonymes |
C.I. 22120 |
No CAS | |
No ECHA | 100.008.509 |
No CE | 209-358-4 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | poudre rouge foncé |
Propriétés chimiques | |
Formule | C32H22N6Na2O6S2 [Isomères] |
Masse molaire[2] | 696,663 ± 0,04 g/mol C 55,17 %, H 3,18 %, N 12,06 %, Na 6,6 %, O 13,78 %, S 9,21 %, |
pKa | environ 4 |
Propriétés physiques | |
T° fusion | >360 °C |
Pression d'ébullition | 760 mmHg |
Solubilité | 25 g·L-1 dans l'eau à 20 °C très soluble dans l'alcool |
Précautions | |
SGH[4] | |
H350 et H361d |
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le rouge congo est une molécule diazoïque, c'est-à-dire qui possède deux fois la structure de l'azobenzène. Le rouge Congo est à la fois un colorant organique – qui n'est plus beaucoup utilisé, en raison de sa toxicité – et un indicateur de pH. Il est aussi utilisé comme colorant histologique pour le diagnostic de certitude de l'amyloïdose hépatique. Il est utilisé couramment en microscopie mycologique.
Indicateur de pH
Couleurs du rouge Congo | Forme acide Bleu |
Zone de virage 3,0 ≤ pH ≤ 5,2 |
Forme basique Rouge |
Origine du nom
Ce colorant a reçu son nom en hommage à l'exploration du fleuve Congo par Stanley l'année de sa découverte[5].
Références
- ↑ Fisher Bioblock Scientific, Produits chimiques 2006-2007, p. 403
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ « 3,3'-[[1,1'-biphényl]-4,4'-diylbis(azo)]bis(4-aminonaphtalène-1-sulfonate) de disodium », sur ESIS, consulté le 17 février 2009
- ↑ Numéro index règlement CE no 1272/2008 (16 décembre 2008) dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du
- ↑ Rouge congo : un peu d'histoire