Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. FPATH — Wikipédia
FPATH — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis SOFECT)
FPATH
Histoire
Fondation
Janvier 2022Voir et modifier les données sur Wikidata
Prédécesseur
Société française d'études et de prise en charge de la transidentité (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Organisation transgenreVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Association loi de 1901
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
Santé des personnes transgenres, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Objectif
Réunir les professionnels de la prise en charge en France des problèmes relatifs à l’identité de genre, dans un but de recherche, d'enseignement, de formation, d'information, d'organisation, de coordination, d'évaluation et d'amélioration de cette prise en charge, dans le respect du code de déontologie médicale et de la législation française.
Siège
Paris (25, rue Coquillière)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Fondatrice
Mireille BonierbaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Présidents
Nicolas Morel-Journel (depuis 2021), Béatrice Denaes (depuis 2021)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
trans-sante-france.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
RNA
W751259791Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN
908944937Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
fr/908944937Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Trans-Santé (Association pluriprofessionnelle française Santé Trans), aussi appelée FPATH (pour "French Professional Association for Transgender Health", en français, "Association professionnelle française pour la santé des personnes transgenres"), est une société savante créée en juillet 2010 sous le nom de SoFECT (Société française d'études et de prise en charge de la transidentité) et régie par la loi de 1901. Elle a pour objet de réunir les professionnels impliqués dans la prise en charge des personnes transgenres, dans des buts d'aide à la transition, de recherche et de formation.

Ses méthodes et l'hégémonie qu'elle exerce sont contestées par des associations et par de nombreuses personnes trans, un rapport de l'inspection générale des affaires sociales, et des universitaires. Le changement de nom en 2020 participe d'une volonté d'évolution, jugée trop timide par la plupart des associations.

L'association

[modifier | modifier le code]

Origine

[modifier | modifier le code]
Le logo de la SoFECT

La prise en charge médicale des personnes trans existe en France depuis la fin des années 1970[1],[2].

En 2002, les premiers « postes hospitaliers dédiés au transsexualisme » sont ouverts à Marseille, ce qui permet de structurer une équipe pluridisciplinaire prenant en charge le diagnostic et l’accompagnement des personnes trans[3].

L'opposition entre les équipes et les associations est déjà manifeste. Colette Chiland, future présidente d'honneur de la SoFECT, écrit en 2006 que « s’est développé un mouvement « transgenre » ou « trans » qui se définit comme n’ayant plus rien à voir avec les transsexuels calmes, bien élevés et cachés, attendant poliment que des juges et des professionnels médicaux libéraux leur donnent le traitement bien-faisant dont ils avaient besoin pour poursuivre leur vie dans l’ombre de la société normale[4]. » Marc-Louis Bourgeois, de l'équipe Lyonnaise[5], décrit en 2007 « l'activisme de plusieurs associations de « consommateurs » qui souhaitent voir dépsychiatriser le transsexualisme[6]. »

En novembre 2009, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un rapport à la demande de la direction générale de la Santé et des caisses d’assurance maladie sur « la situation actuelle et les perspectives d’évolution de la prise en charge médicale du transsexualisme »[7]. La HAS encourage la création d'« équipes de référence multidisciplinaires (…) constituées notamment de psychiatres (associés ou non aux psychologues), d’endocrinologues et de chirurgiens (plasticien, urologue, gynécologue) » et de juristes, ainsi que la création d'un « réseau de soin (…) assurant le relais de la prise en charge [de] proximité ». Le rapport de la HAS décrit « un parcours de soin » et précise que le « recours à des soins à l’étranger peut également s’envisager pour des techniques chirurgicales non réalisées en France ». Certaines associations s'opposent à ce projet de création d’équipes pluridisciplinaires au sein de centres de référence et à la vision « pathologisante » de la HAS, dont le rapport est selon elles « à la limite de l’overdose psychiatrique[8] ». La ministre de la Santé Roselyne Bachelot vient pourtant d'annoncer que « la transidentité ne sera plus considérée comme une affection psychiatrique en France[9] ». Le dialogue avec les associations est bloqué; la situation sera décrite comme un « champ de mines [10] ».

C'est dans ce contexte explosif que la création de la SoFECT en juillet 2010[11] vient structurer la « prise en charge du transsexualisme » en milieu hospitalier. L’objectif affiché est de devenir un interlocuteur incontournable auprès des autorités compétentes, comme l’explique Mireille Bonierbale en janvier 2011 :

« L’année 2010 a été marquée par la constitution de notre société et par le rassemblement de nos forces qui en a fait un interlocuteur incontournable. Souhaitons que 2011 voie une structuration encore plus élaborée de ces forces, mais d’ores et déjà notre société en elle-même est devenue une interface de communication et de coordination qui n’avait jamais existé jusque là. Nous allons donc continuer nos échanges et mettre en place un travail commun de recherches qui nous permettront d’acquérir une surface scientifique nationale.[12] »

Fonctionnement

[modifier | modifier le code]

Cette association loi de 1901[13] rassemble les spécialistes médicaux de la prise en charge de la transidentité et de la dysphorie de genre[14] (notamment psychiatres, endocrinologues, chirurgiens plasticiens, urologues, gynécologues), et fédère les réseaux régionaux en un seul réseau national[11],[15]. Elle est présente dans neuf villes[16].

Les équipes multidisciplinaires se réunissent[17] pour évaluer la demande d'une personne venue les consulter pour obtenir de l'aide dans son parcours de transition (transition sociale, hormonothérapie, chirurgies, etc.) ; six étapes sont généralement suivies par une personne demandant des hormones et de la chirurgie[18] :

  1. Phase d’évaluation diagnostique et pronostique.
  2. Confirmation collégiale d’éligibilité à la demande de traitement hormonal et modalités de prise en charge.
  3. Hormonothérapie féminisante ou masculinisante, accompagnement des transformations induites.
  4. Confirmation collégiale d’éligibilité à la demande d’un traitement chirurgical et modalités de prise en charge.
  5. Transformation chirurgicale.
  6. Suivi postopératoire.

Prise en charge des adolescents trans

[modifier | modifier le code]

Depuis 2013, les hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière, Robert-Debré et le Ciapa (Centre inter-hospitalier d'accueil permanent pour adolescents) à Paris ont ouvert leurs consultations aux mineurs, qui sont suivis par un pédopsychiatre pendant au moins six mois pour proposer d'abord des solutions non médicamenteuses[19]. Des bloqueurs de puberté peuvent ensuite être prescrits à l'arrivée de la puberté — avant les hormones masculinisantes ou féminisantes —, avec des réserves liées aux risques supposés[20],[21]. Les traitements visant à bloquer la puberté, proposés aux Pays-Bas, États-Unis, Royaume-Uni ou Canada, sont « encore rarissimes en France » (en 2015)[22].

La question de la psychiatrisation

[modifier | modifier le code]

Plusieurs membres de la SoFECT disent qu'« il ne faut pas psychiatriser cette question »[23],[24],[16], tout en insistant sur l'idée que le diagnostic initial par des psychiatres est indispensable.

Bernard Cordier, président de la SoFECT et psychiatre à l’hôpital Foch, préconise en 2013 la « spécialisation de quelques équipes pluridisciplinaires » qui « seraient les seules habilitées à décider et pratiquer la THC [transformation hormono-chirurgicale] d’une personne souffrant de troubles de l’identité de genre »[25]. Il estime que « l'intervention [des psychiatres] est indispensable pour comprendre les motivations qui animent [les personnes qui consultent les équipes] et éviter notamment à certaines d'entre elles, souffrant d'une pathologie psychiatrique les poussant à penser [à tort] qu'elles sont dysphoriques de genre, de s'engager dans un processus qui ne leur est pas indiqué. »[23] Selon lui, cela « à peu près 10 % des gens qui viennent [le] voir sont dans un moment de perturbation mentale évident » et ne sont donc pas concernés par ce parcours de transition[16]. L'IGAS a noté en 2011 que de tels refus de prise en charge sont spécifiques à la France [26].

Sébastien Machefaux, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, estime lui que « si l’on affirme que la dysphorie de genre ne génère ni souffrance, ni gêne, ni handicap, ou que l’unique raison est le rejet sociétal, le risque est alors de rendre illégitime l’aide médicale, et de remettre en question le remboursement [des traitements médicaux] »[27]. Le psychologue fondateur de l'ASB, Tom Reucher, objecte que de nombreuses prises en charge médicales sont légitimes et remboursées, alors qu'elles ne traitent pas une quelconque maladie : grossesse, contraception, IVG non pathologique, PMA…[28]

Recherche et formation

[modifier | modifier le code]

Un diplôme inter-universitaire de prise en charge de la transidentité[29] a été créé en juin 2013 par les universités Paris-Diderot[30], Claude-Bernard-Lyon-I[31], Bordeaux-II[32], et l'université d'Aix-Marseille[33], avec comme objectifs de donner les connaissances théoriques et cliniques permettant de repérer, diagnostiquer et orienter les personnes présentant des troubles de l'identité de genre et de connaître leur prise en charge[34],[35], à la suite de travaux de recherche[36]. L'association organise aussi des congrès où sont conviées certaines associations[37].

Évolution

[modifier | modifier le code]

Depuis 1970, l'équipe de Lyon a assoupli son protocole de prise en charge puisque l'accent est mis sur l’information du patient plutôt que sur l’évaluation psychiatrique[1].

En décembre 2017, l'association « Société française d'études et de prise en charge du transsexualisme » se rebaptise « Société française d'études et de prise en charge de la transidentité », mais Karine Espineira estime à ce propos que « rien n’a changé : la psychiatrie reste la pièce maîtresse de leur approche[38]. »

Trans-Santé, ou FPATH

[modifier | modifier le code]

Un compte rendu d’assemblée générale daté d’avril 2019 explique que « Le nom même de la SoFECT […] soulève dorénavant des oppositions irrationnelles »[39]. La SoFECT devient Trans-Santé (Association pluriprofessionnelle française Santé Trans, encore appelée FPATH, la « French Professional Association for Transgender Health » (FPATH)[40],[41],[39]. Ce nom s'inspire du nom de la World Professional Association for Transgender Health (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, dont le nom est abrégé en anglais en WPATH). Elle est alors présidée par Nicolas Morel-Journel[39]. Trois associations entrent dans son conseil d’administration: Transat (à Marseille), le PASTT (Paris) et L’Hêtre (Mulhouse)[39]. D'autres refusent de participer à ce qu'elles qualifient de « mascarade »[39], à l'exemple d'Acceptess-T et d'autres associations qui dans une lettre ouverte à l’attention de Nicolas Morel-Journel[42], posent la « dépsychiatrisation réelle » comme préalable à toute collaboration[39].

Critiques

[modifier | modifier le code]

Critiques des associations

[modifier | modifier le code]
Pancarte "crève la SOFECT" à la marche des fiertés 2018 de Rennes

Une assemblée générale des associations réunie en 2010 à l'initiative d'OUTrans[12],[43] fait la liste d'un certain nombre de revendications qui incluent déjà « l’absence de test en vie réelle » (voir ci-dessous), « le libre choix du médecin et la possibilité de parcours hors centre de référence avec remboursements », et le principe d’une prise en charge des transitions fondée exclusivement sur le consentement éclairé, non basée sur un diagnostic psychiatrique[44].

De nombreuses associations sont encore très critiques sur le monopole exercé par la SoFECT[45],[46],[47] et les modalités de prise en charge[38],[48], une logique du protocole basée sur l'adhésion à la norme[49], les critères stéréotypés utilisés par les psychiatres des équipes hospitalières[50],[51],[52],[53],[49] (l'analyse « se résume souvent à savoir si la personne a joué avec des poupées ou un camion de pompier durant son enfance[48] »), la rigidité des parcours de soin[48], les délais[46],[49] (Bernard Cordier reconnait que les associations « fustigent le temps de parcours qu'elles estiment bien trop long »[23]), et plus généralement, ce qu'elles qualifient de « transphobie médicale »[48],[46].

La légitimité de la SoFECT est contestée par l'Existrans et la Fédération trans et intersexes[54], qui déplorent l'utilisation de concepts « pathologisants »[55],[56] et l'impossibilité de choisir librement ses médecins[57],[58],[59],[45], comme le prévoit pourtant l'article R4127-6 du Code de la santé publique[60]. Des associations telles qu'OUTrans[61], Ouest Trans[55] et SOS homophobie[62] revendiquent la dissolution des équipes hospitalières[49],[58]. À l'occasion de la manifestation Existrans en 2018, les associations organisent un die-in devant l'Hôpital de la Salpêtrière[63],[64]. La Fédération trans et intersexes[54], créée en 2016, voudrait « devenir l’interlocuteur principal du gouvernement dans l’élaboration de politiques pour leurs droits[57]. »

Adrián De La Vega explique que l'Espace Santé Trans[65] parisien « fait ce que l’État ne fait pas » et permet de « s’émanciper de la SoFECT »[57].

Plainte auprès de la CNIL et du conseil de l'ordre des médecins

[modifier | modifier le code]

En septembre 2018, l'association OUTrans révèle que des questions sur le statut marital, l'orientation sexuelle, la religion et l'« appartenance ethnique » sont présentes sur le questionnaire obligatoire en vue d'obtenir un premier rendez-vous avec le docteur Sébastien Machefaux, psychiatre au centre hospitalier Sainte-Anne et membre de l’antenne parisienne de la SoFECT. L'association s'indigne et porte plainte auprès de la CNIL[66] pour non-respect de la loi relative à la protection des données personnelles[67],[68]. Après que le psychiatre plaide que « [son] métier ne peut s’entendre sans comprendre le sujet en dehors de tout environnement », l'association saisit l'ordre des médecins pour dénoncer « une faute déontologique avérée (...) qui ne vient pas cibler par hasard la population particulièrement précarisée que représentent les personnes trans »[45],[69].

Rapport de l'inspection générale des affaires sociales

[modifier | modifier le code]

En avril 2011, l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) est missionnée pour évaluer les conditions d’accès aux soins des personnes trans et identifier des voies de conciliation entre les associations et les équipes hospitalières[70]. Dans un rapport d’une centaine de pages rendu en 2012, la mission constate l’ampleur des conflits entre les praticiens et les associations[71], note que la création de la SoFECT à l’automne 2010 a été interprétée comme une tentative de monopoliser la prise en charge et de bloquer les discussions[72], décrit les points de vue des différentes parties et émet des recommandations. L’IGAS encourage le soutien au Planning familial, « d’ores et déjà engagé dans des actions de formation interne aux questions relatives à l’identité de genre », qui pourra « contribuer à une meilleure orientation des personnes vers des professionnels ou d’autres associations [73]. »

Le Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre publié en 2012 par le ministère des Droits des femmes affirmait que « le gouvernement expertiser[ait] les recommandations formulées par l’IGAS pour améliorer la qualité des parcours de soins des personnes trans, dans le respect du principe du libre choix du médecin et de la dignité des personnes[74]. »

Modalités et durée de l’évaluation psychiatrique

[modifier | modifier le code]

Selon Mireille Bonierbale, fondatrice de la SoFECT, qui s'inquiète « des « épidémies » de transsexualisme qui suivent les émissions télévisées abordant ce thème[75] », « le diagnostic de transsexualisme se fonde avant tout sur la conviction du transsexuel à appartenir à l’autre sexe et à sa volonté forcenée d’arriver à entrer dans un protocole médical de réassignation. (…) Le diagnostic va donc se poser sur la constance à demander et à souffrir du besoin de changement, c’est pourquoi une période de deux ans d’observation a été fixée comme le minimum nécessaire pour apprécier cette cohérence et l’absence de doute[76] ».

Dans son rapport, l’IGAS observe que l’une des critiques les plus vives des associations concerne cette évaluation psychiatrique des personnes trans par les équipes hospitalières [77]. L’IGAS critique l’éthique de la méthode d’évaluation (convocation des parents de la personne, recueil de témoignages écrits de l’entourage, etc.), dont les modalités « ne permettent pas de garantir le respect des droits de la personne » [78]. L’IGAS conclut que son analyse de la procédure d’évaluation devra être poursuivie « par un travail approfondi au sein de la psychiatrie[79] ».

Expérience de vie réelle

[modifier | modifier le code]

L’IGAS insiste sur la dureté de l’expérience de vie réelle qu’on impose aux personnes trans pour « mesurer la persistance de leur demande » [80] et en préconise la suppression[81]. Il s’agit d’une période pendant laquelle on demande à une personne trans de vivre dans son genre réel mais sans avoir encore accès aux traitements et indépendamment de la possession d’une carte d’identité qui pourrait témoigner de son genre [82] ; la personne est alors exposée à l’exclusion (sociale, professionnelle, familiale) aux violences et aux discriminations [83]. Amnesty International France a interpellé le gouvernement français à ce sujet en 2013, en demandant que les personnes trans accèdent aux traitements médicaux « sur la base d'un consentement éclairé (article 16-3 du Code civil[84] et article L1111-4 du Code de la santé publique[85]) », « sans difficultés ni délais excessifs » et « sans être soumises à une période de diagnostic longue et humiliante[86] ». En 2017, Amnesty International a rappelé que l'expérience de vie réelle est critiquée par la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes parce qu’elle nourrit les stéréotypes de genre[87].

Colette Chiland (1928-2016), psychiatre controversée[88],[89],[90],[91], membre fondatrice et présidente d’honneur de la SoFECT, considérait en 2001 que « cette épreuve » (l’expérience de vie réelle) « ne doit pas se limiter à un travestissement occasionnel et qu'elle est une condition préalable à toute décision de transformation[2] ». Le programme de soin 2015 de la SoFECT présente au contraire cette expérience comme une initiative « spontanée » des personnes trans, qui peut être accompagnée par des « transformations réversibles ou légères[14] ». En 2017, les enseignements dispensés dans le cadre du DIU Trans indiquent encore que le protocole d’évaluation pluridisciplinaire dure « 8 à 24 mois » (au lieu des 9-12 mois recommandés en 2012 par l’IGAS [81] et inclut « classiquement » l’expérience de vie réelle[92]. En 2019, Bernard Cordier justifie un suivi psychiatrique de deux ans, dont un an de test de vie réelle, avant tout accès à un traitement hormonal[16]. Les militants fustigent encore cette pratique[16],[49].

Libre choix du médecin

[modifier | modifier le code]

L’IGAS note que le refus ou la réticence des équipes hospitalières à s’appuyer sur les avis des psychiatres libéraux [93] « porte atteinte au principe de libre choix du médecin » [94].

Comparaison avec d’autres pays

[modifier | modifier le code]
Critères de prise en charge
[modifier | modifier le code]

L’IGAS constate que la France a une approche psychiatrique de la prise en charge « plus restrictive » et plus datée que dans d’autres pays (§ 9[95]).

Les psychiatres belges par exemple ont abandonné la distinction faite sur l’âge entre trans « primaires » et « secondaires » (distinction théorisée par Robert Stoller en 1978[96], puis Bernard Cordier et Colette Chiland[2],[97], et encore enseignée dans le cadre du DIU Trans français[98],[25]), n’utilisent pas le concept de « vrais trans », ne considèrent pas comme un critère négatif le fait d’avoir des enfants (§ 90[95]). Au centre de Gand en Belgique, les refus de prise en charge sont en fait réservés aux cas de psychoses lourdes et ne concernent que la chirurgie [26].

Au contraire, l’IGAS note que certaines équipes hospitalières françaises sont réservées sur la prise en charge des mineurs [99], des parents d’enfants mineurs [100], et des personnes se prostituant [101]. L’âge (supérieur à 30 ans), le « transsexualisme secondaire », « l’hétérosexualité[102] », sont encore considérés négativement au cours de l’évaluation[92],[49], de même que le désir d'enfants[103]. Les équipes ont affirmé à l’IGAS que la séropositivité n’est plus un critère de refus de prise en charge [104], et estiment que les critiques des associations ne tiennent pas compte de l’évolution des pratiques [105]. D'après Laurence Hérault en 2015, « désormais aucune équipe hospitalière française n’exclut a priori les parents trans du protocole de transformation hormono-corporelle[106]. » En 2018, des questions sur l'orientation sexuelle, la religion et l'« appartenance ethnique » sont présentes sur les questionnaires d'admission utilisés au centre hospitalier Sainte-Anne[45],[66],[69].

Offre de chirurgie
[modifier | modifier le code]

Colette Chiland écrit que « parmi les transsexuels court le bruit que les résultats esthétiques sont meilleurs à l’étranger[107] ». L’IGAS confirme cette mauvaise réputation de l’offre de chirurgie de réassignation en France par rapport à certaines équipes étrangères [108]. De nombreuses personnes françaises contournent les équipes hospitalières françaises[58],[86] et/ou se font opérer en Belgique, en Thaïlande[109], en Suisse ou au Canada [110]. Au contraire, les étrangers ne viennent pas en France se faire opérer [111]. D’après une enquête réalisée en 2010 par des chercheurs de l’INSERM auprès de 381 personnes trans, deux tiers des interventions chirurgicales génitales ont lieu à l’étranger, et la survenue de complications à la suite des interventions est plus fréquente après une intervention en hôpital public français qu’en clinique privée ou à l’étranger[112]. L’enquête conclut sur « l’urgence d’une réflexion sur le protocole public “officiel” de prise en charge des trans en France, notamment en le mettant en regard avec l’offre de soins proposée dans d’autres pays ». Pour le Défenseur des droits, qui cite en 2016 cette enquête et celle de l'IGAS, le choix de nombreuses personnes trans de recourir à des opérations chirurgicales à l’étranger « est guidé par la faiblesse de l’offre de chirurgie en France mais surtout par les critiques unanimes sur sa qualité[113] ». En 2018, les critiques de la chirurgie française sont encore vives[49].

Critiques académiques

[modifier | modifier le code]

Des psychologues, philosophes, sociologues et chercheurs en études de genre critiquent également les méthodes des équipes hospitalières et en particulier l’utilisation constante du champ lexical de la souffrance[49]. À l’idée que la souffrance est caractéristique de la transidentité (« tous souffrent » selon Colette Chiland), Judith Butler oppose que « s’entendre dire que votre vie genrée vous condamne à une vie de souffrance est en soi inexorablement blessant. C’est une parole qui pathologise et la pathologisation fait souffrir[114] ». Sur le plateau de LCP en 2018, le sociologue Sam Bourcier reproche au psychiatre vice-président de la SoFECT Jean Chambry de faire partie de ceux qui produisent la souffrance[115] ; Sam Bourcier rappelle l'« agenda » trans (autodétermination et dépathologisation) et l'importance des groupes d'auto-soutien au sein desquels l'échange de savoirs échappe à la psychiatrie.

« Psychothérapie coercitive »

[modifier | modifier le code]

La psychologue clinicienne et universitaire Françoise Sironi explique aussi comment une certaine « psychothérapie coercitive » est la cause des symptômes (syndrome de persécution, méfiance, agressivité, agitation, dépression, auto-dévalorisation) qui sont faussement attribués à une « prétendue psychopathologie des sujets transsexuels » ; elle introduit le concept de maltraitance théorique pour décrire l’effet négatif de ces pratiques thérapeutiques inadéquates[116]. En 2011, elle rappelle que « les équipes officielles font l’objet de critiques sévères et réitérées par un grand nombre de personnes transsexuelles et par les associations, (…) ces critiques portent sur le rôle et l’attitude à leur égard des psychologues, psychiatres, psychanalystes, [qui] évaluent la véracité et l’authenticité de la demande de réassignation hormono-chirurgicale. » D'après elle, ces professionnels « se sont faits les gardiens d’un ordre établi » et contribuent à renforcer des normes sociales, alors qu'aborder la question du genre sous l’angle de la binarité (plutôt que de la multiplicité) est vain et dangereux. Elle évoque en prenant l’exemple de Colette Chiland l’hostilité de certains de ses confrères à l’égard des personnes trans qui les consultent ; cette hostilité est « liée à un rejet moral de même nature que le racisme, [appelé] transphobie » et relève de « contre-transferts haineux ou effrayés (…) face au vécu insolite de leurs patients ». Elle propose de généraliser à la place une « approche clinique non discréditante de la transsexualité. » Chiland répond dans une note de lecture que Sironi illustre « un type de combat militant qui ne s’embarrasse pas de rigueur et de nuances. » Le psychologue Tom Reucher fait à ce sujet le parallèle avec la dépsychiatrisation de l’homosexualité, qui n’a été possible que grâce à une « vigoureuse contre-offensive des personnes concernées[91]. » Alessandrin, Thomas et Espineira estiment que « rien ne distingue réellement le militantisme de la SoFECT d'autres formes militantes. À ceci près qu'en prenant la parole, les militants Trans tordent les cadres de l'expertise et du pouvoir qui consiste à être sollicité au nom d'un "savoir"[12]. »

« Bouclier thérapeutique »

[modifier | modifier le code]

Le concept de « bouclier thérapeutique » a été développé par Karine Espineira pour analyser et dénoncer l’ambivalence du discours des équipes hospitalières en France[59],[117].

Karine Espineira et Arnaud Alessandrin regrettent que les DIU Trans labellisés par la SoFECT institutionnalisent « une clinique du transsexualisme[118] » en mettant en place des enseignements qui « ne restituent en rien les controverses qui animent les communautés scientifiques et militantes, nationales et internationales », une attitude qui rappelle à Espineira et Alessandrin ce qu'écrivait Colette Chiland sur les militants trans[119] et reflète l'opposition du président de la SoFECT Bernard Cordier à la prétendue « théorie du genre » (par exemple devant le conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine en 2013[120]).

Contrôle de la parentalité

[modifier | modifier le code]

Les familles « transparentales » ont accès à la PMA (c’est effectif à l'hôpital Cochin depuis le milieu des années 1990) pourvu qu’il s’agisse d’un couple hétérosexuel du point de vue de l’état civil, c’est-à-dire constitué d’une femme cisgenre et d’un homme trans. L’homme a été nécessairement stérilisé avant le changement d’état civil, si celui-ci a eu lieu avant 2016[49]. Aucune autre configuration n’est possible dans l’état actuel (en 2019) du droit[121],[122].

Au sujet de l'accueil des personnes trans dans les CECOS, l’anthropologue Laurence Hérault a décrit la mise en place à l’Hôpital Cochin d'un protocole de soin particulier, confié à la SoFECT[123], qui discrimine[124] les familles transparentales[125],[126],[127]. Elle analyse que les réticences initiales des équipes qui ont mis en place et mettent en œuvre ce protocole renvoient « à la conception pathologisante des personnes trans » et « à la mise en doute de leur capacité à s’inscrire de manière adéquate dans la filiation et la parentalité ». D'après elle, la démarche et les équipes hospitalières sont les mêmes que pour le contrôle de l’accès à la chirurgie : il s’agit ici d’identifier les « vrais bons pères », qui sont aussi de « bons vrais transsexuels », et ainsi éviter la « diffusion de la « pathologie » paternelle »[125]. Elle conclut que « l’intervention d’un psychiatre devient un élément clé de l’ensemble des projets de vie des personnes trans, qu’il s’agisse de réaliser une transition, de changer d’état civil ou bien encore de faire un enfant »[125].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a et b Lucile Girard, La demande de soins des personnes transsexuelles en France : prise en charge médicale et respect de la dignité (thèse de doctorat en sciences de la vie, éthique médicale), 2013 (lire en ligne), p. 21, « à ce jour le GRETTIS à Lyon propose un protocole de prise en charge qui, s’il s’inspire toujours du protocole mis en place à la fin des années 1970, s’est considérablement assoupli quant à l’évaluation psychiatrique. L’accent est mis sur l’information du patient et le lieu de référence se situe dans le service d’urologie de l’hôpital Henry Gabrielle à Lyon. »
  2. ↑ a b et c Cordier, Chiland et Gallarda 2001.
  3. ↑ « Sofect : équipe de Marseille », sur SoFECT (consulté le 5 octobre 2017).
  4. ↑ Colette Chiland, « D'un sexe à l'autre », Pour la science, no 12,‎ 2006, p. 96-99 (lire en ligne).
  5. ↑ « Publication du Dr Bourgeois », sur SoFECT (consulté le 18 mars 2018).
  6. ↑ Marc-Louis Bourgeois, « Transsexualisme et dysphorie de genre », Annales médico-psychologiques, vol. 165, no 9,‎ novembre 2007, p. 689–691 (DOI 10.1016/j.amp.2007.08.024)
    « On constate aussi une tentation communautariste avec un certain activisme de plusieurs associations de « consommateurs » qui souhaitent voir dépsychiatriser le transsexualisme. Pourtant c’est l’inscription de ce « trouble » (disorder) dans la liste de l’OMS et de l’APA qui permet légalement ces procédures et leur paiement intégral par la Sécurité sociale. Le mouvement GLBT (Gay-Lesbiens-Bisexuels-Trans) veut rassembler toutes ces « minorités sexuelles » en un seul groupe de pression et de consommateurs et lutter contre les homophobes et les transphobes… ».
  7. ↑ « La Haute Autorité de Santé publie un rapport pour améliorer la prise en charge médicale du transsexualisme », sur Haute autorité de santé, 18 février 2010.
  8. ↑ Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas et Arnaud Alessandrin, La Transyclopédie : tout savoir sur les transidentités, Paris, Des Ailes sur un tracteur, 2012, 336 p. (ISBN 978-1-291-10322-9, OCLC 851921127).
  9. ↑ « La transsexualité ne sera plus classée comme affectation psychiatrique », Le Monde,‎ 16 mai 2009 (lire en ligne).
  10. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 5, 387.
  11. ↑ a et b « Société française d'études et de prise en charge de la transidentité », sur SoFECT (consulté le 30 janvier 2018).
  12. ↑ a b et c Alessandrin, Thomas et Espineira 2013.
  13. ↑ « Statuts de la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité » [PDF], sur SoFECT (consulté le 30 janvier 2018).
  14. ↑ a et b « Charte de la SoFECT (programme des soins) » [PDF], sur SoFECT, 7 novembre 2015.
  15. ↑ Jean-Yves Nau, « Les transsexuel-le-s sont-ils propriétaires de leurs cellules sexuelles ? Ça dépend du médecin : Un homme devenu femme peut-il conserver ses spermatozoïdes ? Une femme devenue homme peut-elle conserver ses ovocytes ? », sur Slate, 28 mars 2014 : « Les praticiens travaillant dans ces centres sont regroupés dans la Société Française d’Étude et de prise en Charge du Transexualisme (SOFECT). ».
  16. ↑ a b c d et e Mathilde Cousin, « En France, un accès encore difficile à l’opération de changement de sexe », 20 minutes, 14 septembre 19 (consulté le 16 septembre 2019)
  17. ↑ Collège national des gynécologues et obstétriciens français et Association inter-universitaire de sexologie (France), Questions sexo, Paris, Eyrolles, 2016, 274 p. (ISBN 978-2-212-56290-3, lire en ligne).
  18. ↑ « Schéma global de la prise en charge médicale », sur SoFECT (consulté le 5 octobre 2017).
  19. ↑ Guinhut 2017.
  20. ↑ Guinhut 2017
    Dr Agnès Condat : « Nous ne sommes pas sûrs qu'il n'y ait pas des effets, notamment sur le cerveau. La puberté s'accompagne de phénomènes hormonaux qui influencent le développement cérébral, psychique et psychoaffectif. Que se passe-t-il quand nous la retardons de deux ou quatre ans chez un enfant de 12 ans ? Ça a sans doute des effets qui n'ont jamais été évalués. ».
  21. ↑ Olivia Muller, « Enfants transgenres : dans la peau de Jim, 11 ans », sur Marie Claire, 2015 : « Dr Laetitia Martiniere et Dr Anne Bargiacchi : « Les conséquences d'un blocage de puberté sur une durée longue, de trois ou quatre ans, demeurent relativement obscures » ».
  22. ↑ Lise Barnéoud, « Transsexuels : donner le temps de choisir », Le Monde,‎ 26 janvier 2015 (lire en ligne).
  23. ↑ a b et c « Transsexualisme : “Il ne faut pas psychiatriser cette question” », sur Le Quotidien du médecin, 16 octobre 2017.
  24. ↑ Serge Cannesse, « Les transsexuels ne sont pas des malades mentaux : entretien avec le Dr Thierry Gallarda », sur Carnet de santé, mai 2012.
  25. ↑ a et b Bernard Cordier, « Troubles de l’identité sexuée », Médecine de l’homme, Centre catholique des médecins français, vol. 11,‎ 2013, p. 38-46 (lire en ligne).
  26. ↑ a et b Zeggar et Dahan 2011, § 91.
  27. ↑ Charlotte Herzog, « La prise en charge médicale des trans, « un débat légitime qui va au-delà de la médecine » », Le Monde,‎ 18 juin 2018 (lire en ligne).
  28. ↑ Tom Reucher, « Dépsychiatriser sans démédicaliser: une solution pragmatique », dans Arnaud Alessandrin, Maud-Yeuse Thomas, Karine Espineira, Transidentités : Histoire d'une dépathologisation, coll. « Cahiers de la transidentité » (no 1), 2013 (ISBN 978-2-336-29293-9, présentation en ligne), p. 61-74.
  29. ↑ Nommé « diplôme inter-universitaire de prise en charge du transsexualisme » jusqu'en décembre 2017.
  30. ↑ « DIU Prise en charge du transsexualisme », sur Université Paris-Diderot (consulté le 30 juillet 2018).
  31. ↑ « Diplôme Inter-Universitaire : prise en charge du transsexualisme », sur Université de Lyon (consulté le 5 octobre 2017).
  32. ↑ « Diplôme Inter-Universitaire : prise en charge du transsexualisme », sur Université de Bordeaux (consulté le 5 octobre 2017).
  33. ↑ « Diplôme Inter-Universitaire : prise en charge du transsexualisme », sur Université de la Méditerranée Aix-Marseille II (consulté le 5 octobre 2017).
  34. ↑ « Le Diplôme Inter-Universitaire de prise en charge de la transidentité », sur SoFECT (consulté le 30 janvier 2018).
  35. ↑ « DIU de prise en charge du transsexualisme », sur Hôpital Saint-Louis (consulté le 5 octobre 2017).
  36. ↑ « Évènements passés », sur SoFECT (consulté le 5 octobre 2017).
  37. ↑ « Le chirurgien et la question trans : entretien avec Nicolas Morel-Journel », dans Thomas Bujon, Christine Dourlens, Gwenola Le Naour, Aux frontières de la médecine, Archives contemporaines, 26 novembre 2014, 270 p. (ISBN 978-2-8130-0114-6, lire en ligne).
  38. ↑ a et b Anne-Laure Pineau, « « Quand on arrive devant les psys de la Sofect, il faut avoir envie de mourir » : enquête sur les équipes « officielles » du parcours trans », Komitid,‎ 2 mai 2018 (lire en ligne).
  39. ↑ a b c d e et f Elie Hervé, Julie Chansel, « Transphobie: la «société savante» chargée des parcours de transition évolue sans convaincre », sur Mediapart, 25 mars 21 (consulté le 18 mai 2021)
  40. ↑ « Une enquête sur les personnes trans », sur Seronet, 19 octobre 2019 (consulté le 19 octobre 2019)
  41. ↑ « Brest - FPATH Brest : « Résumer une personne trans à son seul genre est toujours destructeur » », sur Le Telegramme, 21 mars 2021 (consulté le 23 mars 2021)
  42. ↑ « Trans Santé » (consulté le 18 mai 2021)
  43. ↑ « Interview : l’association OUTrans », sur www.observatoire-des-transidentites.com, 2 janvier 2011.
  44. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 124, 368, 369.
  45. ↑ a b c et d « Prise en charge psy à Sainte-Anne : une association trans dénonce un questionnaire «intrusif» », Libération,‎ 28 septembre 2018 (lire en ligne, consulté le 28 septembre 2018).
  46. ↑ a b et c « Transphobie médicale : "On m'a suggéré d'être plus discrète" », sur LExpress.fr, 17 mai 2019 (consulté le 8 juin 2019).
  47. ↑ AFP, « Transidentité: la difficile question de la psychiatrie dans les parcours de transition », L'Obs,‎ 6 avril 2019 (lire en ligne)
  48. ↑ a b c et d Bruno Lus, « Transphobie à l’hôpital : « un médecin a refusé de me toucher » », Vice,‎ 31 mai 2018 (lire en ligne).
  49. ↑ a b c d e f g h et i Perrine Kervran, "Les transidentités, racontées par les trans (2/4) : Sous le joug médical : l’invention d’un symptôme".
  50. ↑ Lise, « Du manque de respect des soignants envers les personnes transgenres », sur Éclosion, 30 octobre 2015.
  51. ↑ Clara Vuillermoz, « Le sexe de mon identité », sur Cocottes minute, 3 décembre 2012.
  52. ↑ Delphine Roucaute, « Transsexuels, un combat de tous les genres », Le Monde,‎ 15 octobre 2012 (lire en ligne).
  53. ↑ « Et si la nouvelle bataille LGBT était celle des trans ? » [audio], France Inter, 17 mai 2018.
  54. ↑ a et b « Fédération Trans et Intersexes », sur Fédération Trans et Intersexes (consulté le 25 avril 2018).
  55. ↑ a et b Perrine Kervran, "Les transidentités, racontées par les trans (4/4) : Libertés, égalité, transidentités".
  56. ↑ Rémi Noyon et Émilie Brouze, « Le mouvement trans expliqué à vos parents qui regardent "Plus belle la vie" », L'Obs,‎ 2 avril 2018 (lire en ligne).
  57. ↑ a b et c Cy Lecerf-Maulpoix, « Radical ? Le mouvement trans et intersexe veut juste qu'on l'écoute », Têtu,‎ 2 novembre 2017 (lire en ligne).
  58. ↑ a b et c Gauthier-Faure 2014.
  59. ↑ a et b Marion Chatelin, « Ados trans’ : la SoFECT tente de se racheter une vertu », sur Yagg, 20 mars 2015.
  60. ↑ Article R4127-6 du Code de la santé publique sur Légifrance.
  61. ↑ « Revendications », sur OUTrans (consulté le 1er juin 2018).
  62. ↑ « Revendications trans' et intersexes », sur SOS homophobie, 14 septembre 2016 (consulté le 31 mai 2018).
  63. ↑ « TÊTU | Existrans 2018, pour les droits des personnes trans' et intersexes : "On est dans une situation d'urgence" », TÊTU,‎ 12 octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 17 octobre 2018).
  64. ↑ « Marche Existrans : "Sous les paillettes, la rage" - RadioParleur », RadioParleur,‎ 15 octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 17 octobre 2018).
  65. ↑ « E.S.T. Espace Santé Trans » (consulté le 25 avril 2018).
  66. ↑ a et b « L'association OUTrans dépose une plainte contre la SoFECT auprès de la CNIL », KOMITID,‎ 25 septembre 2018 (lire en ligne, consulté le 25 septembre 2018).
  67. ↑ « Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée | CNIL », sur www.cnil.fr (consulté le 28 septembre 2018).
  68. ↑ LOI n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles.
  69. ↑ a et b « Une association trans' dénonce le questionnaire « instrusif » d'un médecin parisien », TÊTU,‎ 28 septembre 2018 (lire en ligne).
  70. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 1.
  71. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 5, 32, 387.
  72. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 383.
  73. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 410.
  74. ↑ « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre », sur femmes.gouv.fr, 31 octobre 2012.
  75. ↑ Mireille Bonierbale, Nicolas Morel-Journel, Bruno Mazenod et Albert Leriche, « Transsexualisme, ce qu'il faut savoir », Actualités Innovations Médecine, no 106,‎ 1er mai 2005, p. 25-33.
  76. ↑ Mireille Bonierbale, « Questions face au transsexualisme », Synapse, no 142,‎ 1998, p. 25-29 (lire en ligne).
  77. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 79.
  78. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 10, 11.
  79. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 82.
  80. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 77.
  81. ↑ a et b Zeggar et Dahan 2011, § 393.
  82. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 7, 77, 117-123, 147.
  83. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 122.
  84. ↑ Article 16-3 du Code civil sur Légifrance.
  85. ↑ Article L1111-4 du Code de la santé publique sur Légifrance.
  86. ↑ a et b Amnesty International France, « Contribution écrite au gouvernement concernant les violences et les discriminations basées sur l’identité de genre », janvier 2013.
  87. ↑ (en) « Amnesty International Public Statement – Index: IOR 10/7293/2017 – Stop Trans Pathologisation Worldwide », sur Amnesty International, 20 octobre 2017.
  88. ↑ Maëlle Le Corre, « Décès de la très controversée Colette Chiland, la “psychiatre la plus transphobe de France” », sur Yagg, 28 septembre 2016.
  89. ↑ Clarisse Fabre, « "Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres", de Françoise Sironi : identités "trans" », Le Monde,‎ 16 juin 2011 (lire en ligne).
  90. ↑ Hélène Hazera, « Une trans à “Libé”, c’était hier », Libération,‎ 17 octobre 2013 (lire en ligne).
  91. ↑ a et b Tom Reucher, « Quand les trans deviennent experts : Le devenir trans de l'expertise », Multitudes, vol. 1, no 20,‎ 2005, p. 220 (DOI 10.3917/mult.020.0159).
  92. ↑ a et b Audrey Gorin-Lazard, « Programme de l'enseignement du DIU de prise en charge de la Transidentité – « Analyse des conditions, évaluation, pronostique et diagnostique » », sur SoFECT, 7 février 2018.
  93. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 108, 115.
  94. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 40-42.
  95. ↑ a et b Zeggar et Dahan 2011.
  96. ↑ Robert Stoller, Recherches sur l'identité sexuelle à partir du transsexualisme, Paris, Gallimard, 1978, 406 p. (ISBN 978-2-07-028583-9, présentation en ligne).
  97. ↑ Colette Chiland, «Problèmes posés aux psychanalystes par les transsexuels», 2005.
  98. ↑ Bernard Cordier, « Programme de l'enseignement du DIU de prise en charge de la Transidentité – « Construction de l'identité psycho sociale ; Hypothèses étiologiques : (introduction aux DSD), théories actuelles » », sur SoFECT, 6 février 2018.
  99. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 96.
  100. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 97.
  101. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 98.
  102. ↑ L’orientation sexuelle est qualifiée dans cette référence relativement au genre assigné à la naissance ; c’est donc de l’homosexualité de la personne trans dont on parlerait ici, si l’on respectait son identité choisie/réelle comme le recommande l’IGAS (§ 39).
  103. ↑ « Hazebrouck - La transidentité accompagnée par le CHU de Lille depuis deux ans », sur La Voix du Nord (consulté le 19 janvier 2019).
  104. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 183.
  105. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 391.
  106. ↑ Laurence Hérault, « Transparentalités contemporaines », Mouvements, no 82,‎ 18 mai 2015 (DOI 10.3917/mouv.082.0106).
  107. ↑ Colette Chiland, Le transsexualisme, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2003, 127 p. (ISBN 978-2-13-053675-8), p. 50.
  108. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 195.
  109. ↑ Émilie Brouze, « Ce médecin a fait de Lyon la capitale française du changement de sexe », L'Obs,‎ 28 mai 2018 (lire en ligne).
  110. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 228-232.
  111. ↑ Zeggar et Dahan 2011, § 234.
  112. ↑ Alain Giami, « Caractéristiques sociodémographiques, identifications de genre, parcours de transition médicopsychologiques et VIH/sida dans la population trans – Premiers résultats d’une enquête menée en France en 2010 », Bulletin épidémiologique hebdomadaire,‎ 22 novembre 2011 (lire en ligne).
  113. ↑ « Décision MLD-MSP-2016-164 du 24 juin 2016 relative à la mise en œuvre d’une procédure déclarative de changement de la mention du sexe à l’état civil », sur Défenseur des droits, 24 juin 2016.
  114. ↑ Arnaud Alessandrin, « Transidentités : de la « souffrance » aux « épreuves » », L'Information psychiatrique, vol. 89, no 3,‎ 2013, p. 217–220 (DOI 10.3917/inpsy.8903.0217).
  115. ↑ « Grand écran – Débat – Transgenres parcours de combattant.e.s », sur Dailymotion, 19 février 2018.
  116. ↑ Françoise Sironi, "Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres".
  117. ↑ Karine Espineira, « Le bouclier thérapeutique : discours et limites d’un appareil de légitimation ».
  118. ↑ Alessandrin et Espineira 2015.
  119. ↑ « Colette Chiland - Wikiquote, le recueil de citations libres », sur fr.wikiquote.org.
  120. ↑ « Conseil d'orientation », sur Agence de la biomédecine, 19 septembre 2013.
  121. ↑ Florian Bardou, «En France, on a complètement mis de côté la filiation des personnes trans», Libération, 12 septembre 2019 (consulté le 16 septembre 2019)
  122. ↑ « Pour les personnes trans' et intersexuées, la loi bioéthique pourrait créer de nouvelles inégalités », sur TÊTU, 25 septembre 2019 (consulté le 26 septembre 2019)
  123. ↑ « Paris », sur SoFECT : « Pour les patients FM suivis par l’équipe, réassignés, et ayant obtenu leur changement d’état civil et ayant une vie de couple stable, une coordination a été établie avec l’équipe du CECOS du centre hospitalier Cochin Port-Royal pour les procédures d’insémination des couples désirant un enfant. ».
  124. ↑ Article 225-1 du Code pénal.
  125. ↑ a b et c Laurence Hérault. La gestion médicale de la parenté trans en France.
  126. ↑ Louise Fessard, « PMA: le projet de loi oublie les personnes transgenres », sur Mediapart, 22 juillet 2019 : « La psychiatre Colette Chiland, très contestée pour son approche psychiatrisante du genre et des transidentités, avait mis en place un protocole particulier, imposant à ces couples un entretien supplémentaire avec « un psychiatre ayant l’expérience du transsexualisme ». Un suivi des enfants ainsi conçus fut également proposé. Selon l’Académie de médecine, les premiers résultats « ont montré que les hommes affirmaient une identité de père et se comportaient comme tels » et que « le développement psychomoteur des enfants ne montrait pas de perturbation majeure ni de trouble de l’identité de genre ». Ouf ! pas de trouble dans le genre… »
  127. ↑ Florian Bardou, «En France, on a complètement mis de côté la filiation des personnes trans», Libération, 12 septembre 2019 (consulté le 16 septembre 2019) : « En plus de divers entretiens habituels, il y avait, avant de démarrer la procédure, un entretien avec un psychiatre spécialiste des questions de «transsexualisme». Le Cecos de Cochin a également mis en place un suivi périodique, tous les deux ans, des enfants nés de ces couples. Ce protocole expérimental a duré plus d’une dizaine d’années mais a ensuite été critiqué en interne car des voix le jugeaient discriminant et il a été abandonné récemment. »

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]
  • Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres
  • Études sur la transidentité

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier Bleu, 2018, 136 p. (ISBN 979-10-318-0263-3)
  • Arnaud Alessandrin, « Le transsexualisme : une catégorie nosographique obsolète », Santé publique, vol. 24, no 3,‎ 2012, p. 88 (DOI 10.3917/spub.123.0263)
  • Arnaud Alessandrin, Maud-Yeuse Thomas et Karine Espineira, « La SoFECT : du protectionnisme psychiatrique », dans Arnaud Alessandrin, Maud-Yeuse Thomas, Karine Espineira, Transidentités : Histoire d'une dépathologisation, coll. « Cahiers de la transidentité » (no 1), 2013 (ISBN 978-2-336-29293-9, présentation en ligne), p. 61-74
  • Arnaud Alessandrin et Karine Espineira, Sociologie de la transphobie, Bordeaux, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 2015, 180 p. (ISBN 978-2-85892-452-3)
  • Colette Chiland, « Problèmes posés aux psychanalystes par les transsexuels », Revue française de psychanalyse, vol. 68,‎ 2005, p. 563-577 (DOI 10.3917/rfp.692.0563)
  • Bernard Cordier, Colette Chiland et Thierry Gallarda, « Le transsexualisme, proposition d’un protocole malgré quelques divergences », Annales médico-psychologiques, vol. 159,‎ 2001, p. 190-195 (DOI 10.1016/S0003-4487(01)00033-6)
  • Karine Espineira, « Le bouclier thérapeutique : discours et limites d’un appareil de légitimation », Le sujet dans la Cité, vol. 2, no 1,‎ 2011, p. 189-201 (lire en ligne)
  • Manon Gauthier-Faure, « Le parcours du combattant des transidentitaires », L'Express,‎ 3 septembre 2014 (lire en ligne)
  • Hélène Guinhut, « Au pays des enfants transgenres », Elle, no 3739,‎ 19 août 2017, p. 64-65 (lire en ligne)
  • Laurence Hérault, « Constituer des hommes et des femmes : la procédure de transsexualisation », Terrain, no 42,‎ 1er mars 2004, p. 95–108 (DOI 10.4000/terrain.1756)
  • Laurence Hérault, « La gestion médicale de la parenté trans en France », Enfances Familles Générations, no 23,‎ 2015, p. 165–184 (DOI 10.7202/1034206ar)
  • Perrine Kervran, « Les transidentités, racontées par les trans (2/4) : Sous le joug médical : l’invention d’un symptôme », France Culture,‎ 28 août 2018 (écouter en ligne)
  • Perrine Kervran, « Les transidentités, racontées par les trans (4/4) : Libertés, égalité, transidentités », France Culture,‎ 30 août 2018 (écouter en ligne)
  • Françoise Sironi, Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres, Paris, Odile Jacob, 2011, 269 p. (ISBN 978-2-7381-2583-5)
Clarisse Fabre, « “Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres”, de Françoise Sironi : identités “trans” », Le Monde,‎ 16 juin 2011 (lire en ligne)
Colette Chiland, « Note à propos du livre de Françoise Sironi, Psychologie(s) des transsexuels et des transgenres, Paris, Odile Jacob, 2011 », sur colette.chiland.monsite-orange.fr, date inconnue (version du 10 mai 2015 sur Internet Archive)
  • Hayet Zeggar et Muriel Dahan, « Évaluation des conditions de prise en charge médicale et sociale des personnes trans et du transsexualisme » Accès libre [PDF], sur Vie publique, IGAS, décembre 2011

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
    • Répertoire national des associations
v · m
Transidentité en France
Médecine
  • SoFECT / Trans Santé France FPATH (Mireille Bonierbale, Colette Chiland, Bernard Cordier, Béatrice Denaes)
Associatif et militantisme
Organisations
  • Association des malades hormonaux (AMAHO) (1965-1981)
  • Association Beaumont Continental (ABC) (1975)
  • Centre du Christ libérateur (CCL) (1976-2010)
  • Association médicale française pour l'aide aux transsexuels (AMEFAT) (1981-1992)
  • Association d'aide aux transsexuels (AAT) (1992-2005)
  • Association du syndrome de Benjamin (ASB) (1994-2008)
  • CARITIG (1995-2007)
  • PASTT (1996)
  • Groupe activiste trans (GAT) (2002-2006)
  • Support transgenre Strasbourg (STS) (2002)
  • Acceptess-T (2010)
Personnalités
  • Camille Cabral
  • Mimi Chuichai
  • Karine Espineira
  • Marie-Ange Grenier
  • Sarita Vincent Guillot
  • Hélène Hazera
  • Lexie
  • Stéphanie Nicot
  • Giovanna Rincon
  • Marie-Andrée Schwindenhammer
  • Pascale Ourbih
  • Maud-Yeuse Thomas
Mobilisations
  • ExisTransInter (depuis 1997)
  • Journée du souvenir trans (TDoR) (depuis 2002)
  • Mobilisation suite au suicide de Doona (2020)
  • Suicide d'Avril Mabchour (2020)
Recherche
Chercheurs
  • Arnaud Alessandrin
  • Emmanuel Beaubatie
  • Sam Bourcier
  • Karine Espineira
  • Clovis Maillet
  • Paul B. Preciado
  • Maud-Yeuse Thomas
Théorie
  • Matérialisme trans
Culture trans
  • Bambi
  • Jenny Bel'Air
  • Jonas Ben Ahmed
  • Coccinelle
  • Ovida Delect
  • Tal Madesta
  • Marie France
  • Jul' Maroh
  • Océan
  • Pascale Ourbih
  • Galia Salimo
  • Zazie de Paris
Représentation
Personnalités médiatiques
  • Michel-Marie Poulain
  • Pierre Brésolles
  • Léon Caurla
  • Coccinelle
  • Maud Marin
  • Olivia Chaumont
  • Brigitte Boréale
  • Sandra Forgues
  • Hélène Hardy
  • Inès Rau
  • Océan
  • La Briochée
  • Marie Cau
  • Olivia Ciappa
  • Andréa Furet
Bande dessinée
  • Libérett'
  • Mauvais Genre
Théâtre
  • Sadia (Starmania)
Télévision
  • Louis(e)
  • Océan
  • Il est elle
Cinéma
  • Adam est... Ève
  • Thelma
  • Tiresia
  • Wild Side
  • Tomboy
  • Lola vers la mer
  • Petite Fille
Transphobie et courants anti-trans
Anti-trans
  • Observatoire de la petite sirène (Caroline Eliacheff)
  • Ypomoni
  • Dora Moutot
  • Marguerite Stern
  • Transmania
  • Attaque à la bombe de Tours en 2023
Criminologie
  • Meurtre de Jean-Pierre Humblot (2003)
  • Affaire Mylène (2012)
  • Mort de Vanesa Campos (2018)
  • Affaire Jessyca Sarmiento (2020)
  • Suicide d'Aimée Flegeau-Kihal (2020)
Cas historiques
  • Eugénie de Rome (IIIe siècle)
  • Travestissement, identité de genre et sexualité de Jeanne d'Arc (XVe siècle)
  • Marie Germain (XVIe siècle)
  • Charles d'Éon de Beaumont (XVIIIe siècle)
  • Mathilde de Morny (XIXe – XXe siècle)
  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la transidentité
  • icône décorative Portail de la France
Ce document provient de « https://fr.teknopedia.teknokrat.ac.id/w/index.php?title=FPATH&oldid=226678222 ».
Catégories :
  • Société savante liée à la médecine en France
  • Association ou organisme professionnel
  • Transidentité et médecine
  • Études sur la transidentité
  • Association ou organisme lié à la transidentité en France
  • Association française fondée en 2010
Catégories cachées :
  • Page utilisant P571
  • Page utilisant P1365
  • Page utilisant P31
  • Page utilisant P1454
  • Page utilisant P101
  • Page utilisant P159
  • Page utilisant P17
  • Page utilisant P112
  • Page utilisant P488
  • Page utilisant P856
  • Page utilisant P3918
  • Page utilisant P1616
  • Page utilisant P1320
  • Article à illustrer Organisation
  • Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées
  • Article utilisant l'infobox Organisation2
  • Article utilisant une Infobox
  • Page pointant vers des bases externes
  • Page pointant vers des bases relatives aux organisations
  • Article utilisant le modèle Dictionnaires inactif
  • Page utilisant le modèle Autorité inactif
  • Portail:Associations/Articles liés
  • Portail:Société/Articles liés
  • Portail:Médecine/Articles liés
  • Portail:Biologie/Articles liés
  • Portail:Sciences/Articles liés
  • Portail:Transidentité/Articles liés
  • Portail:LGBT/Articles liés
  • Portail:France/Articles liés
  • Portail:Europe/Articles liés

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id