Il représente la façade significative d'architecture en niche du palais royal se prolongeant par un cadre de longueur variable représentant les murs du bâtiment en perspective cavalière. Ce motif(de) est particulièrement reprit dans l'art et l'architecture égyptienne en symbole d'appartenance à la cour royale[1],[2].
Le nom d'Horus, en hiéroglyphes égyptien, se construit par un rectangle encadrant le nom hiéroglyphique du roi, surmonté d'un faucon (symbole du dieu Horus) placé au-dessus de la façade du palais royal. Le rectangle figure sûrement un plan de ce même palais. Ce qui accréditerait la thèse qui voit dans le serekh, à l'instar du cartouche, une protection du nom du roi, contre les forces négatives.
↑Stan Hendrickx, « Arguments for an Upper Egyptian Origin of the Palace-façade and the Serekh during Late Predynastic – Early Dynastic times », Göttinger Miszellen, no 184, , p. 85-110 (lire en ligne)
↑Alejandro Jiménez-Serrano, « The funerary meaning of the niched architecture in Egypt during the third millennium BC », Göttinger Miszellen, no 213, , p. 23-38 (lire en ligne)