Spencer Haywood
Fiche d’identité
Nationalité	États-Unis
Naissance	22 avril 1949 (75 ans) Silver City, Mississippi
Taille	2,03 m (6′ 8″)
Poids	102 kg (224 lb)
Situation en club
Poste	Ailier fort, Pivot
Carrière universitaire ou amateur
1967-1968 1968–1969	Trinidad State Junior College Titans de Détroit
Draft de la NBA
Année	1971
Position	30e
Franchise	Braves de Buffalo
Carrière professionnelle *
Saison	Club	Moy. pts
1969-1970 1970-1971 1971-1972 1972-1973 1973-1974 1974-1975 1975-1976 1976-1977 1977-1978 1978-1979 1978-1979 1979-1980 1980-1981 1981-1982 1982-1983	Rockets de Denver SuperSonics de Seattle SuperSonics de Seattle SuperSonics de Seattle SuperSonics de Seattle SuperSonics de Seattle Knicks de New York Knicks de New York Knicks de New York Knicks de New York Jazz de la Nouvelle-Orléans Lakers de Los Angeles Reyer Maschile Venezia Bullets de Washington Bullets de Washington	30 20,6 26,2 29,2 23,5 22,4 19,9 16,5 13,7 17,8 24,0 9,7 - 13,3 8,2
Sélection en équipe nationale **
1968	États-Unis
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.
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Spencer Haywood (né le 22 avril 1949, à Silver City, Mississippi) est un joueur américain de basket-ball.

En 1964, Haywood déménage à Détroit, Michigan, où il intègre le lycée « Pershing ». En 1967, Haywood mène l'école au titre de champion de l'État qui devient la première école publique du Michigan à remporter le titre de champion de l'État en 37 ans^[1].

Haywood intègre Trinidad State Junior College à Trinidad, Colorado lors de la saison 1967-1968, où il réalise des moyennes de 28,2 points et 22,1 rebonds par match. Grâce à ses performances exceptionnelles, Haywood est sélectionné dans l'équipe américaine pour les Jeux olympiques 1968. Haywood est le meilleur marqueur de la sélection avec 16,1 points par match et détient le record américain du meilleur pourcentage de réussite aux tirs (71,9 %) ^[2],[1].

Haywood est transféré à l'Université de Detroit plus tard lors de cette année et devient le meilleur rebondeur de National Collegiate Athletic Association (NCAA) avec une moyenne de 21,5 rebonds par match tout en inscrivant 32,1 points par match lors de la saison 1968-1969. Il décide de passer professionnel à l'issue de son année sophomore, deuxième année, mais les règles de la National Basketball Association imposent alors qu'un joueur doit être diplômé pour pouvoir intégrer la ligue et il ne put donc intégrer la NBA. En conséquence, il rejoint les Rockets de Denver de l'American Basketball Association (ABA).

Spencer Haywood signe un contrat de 6 ans pour 1,9 million de dollars avec les Rockets de Denver équipe de l'American Basketball Association (ABA) (ancêtres des Nuggets de Denver).

Ses parents ne touchant que 2$ par jour, il accepte sans se poser de questions.

Haywood est le meilleur marqueur de la ABA avec une moyenne de 30,0 points par match et le meilleur rebondeur avec une moyenne de 19,5 rebonds par match. Il fut nommé à la fois ABA Rookie of the Year et ABA MVP lors de sa saison rookie (1969-1970), et devient le plus jeune lauréat du trophée de MVP à l'âge de 21 ans. Ses 19,5 rebonds de moyenne par match est la plus forte moyenne de l'histoire de la ABA. Haywood remporte aussi le titre de MVP du ABA All-Star Game cette même année avec 23 points, 19 rebonds et 7 contres avec l'équipe de l'Ouest.

La première saison spectaculaire d'Haywood le pousse à renégocier son contrat. Il comprend alors que 1,5 million de ses 1,9 million de dollars lui seront versés sur deux décennies seulement après ses 40 ans, et si et uniquement si, Haywood honore entièrement ses 6 années de contrat avec Denver.

Cette magouille connue comme le Dolgoff Plan, était régulièrement utilisée par la ABA pour profiter de jeunes prospects un peu naïfs. Conscient qu'il s'est fait avoir, Haywood rompt son contrat et en signe un nouveau avec les SuperSonics de Seattle en NBA. Or l'article 2.5 de la constitution de la ligue est alors encore en vigueur, qui ne l'autorise pas à fouler les parquets.

il est ainsi hué dans les plupart des salles NBA, il est traité comme un paria. Lors d'un match, l'annonceur va même très loin en annonçant : « Ladies and gentlemen, we have an illegal player on the court » (« Mesdames et Messieurs, nous avons un joueur illégal sur le parquet ») en référence à Haywood.

Revanchards, les Rockets parviennent même à faire invalider son contrat.

En 1970, le joueur soutenu par Sam Schulman, le propriétaire des Sonics, décidé alors d'attaquer la NBA en justice. C'est le début de l'affaire Haywood v. National Basketball Association, qui l'emmène jusqu'à la Cour suprême. La cour autorise le plaignant à jouer en attendant que la décision soit rendue.

Les critiques vis-à-vis d'Haywood se font de plus en plus virulentes. Un soir, il doit même être évacué de la salle devant l'hostilité des spectateurs. Le jeune homme tient bon et la justice finit par lui donner raison.

La hardship rule voit ainsi le jour. Les joueurs sont autorisés à se présenter à la draft NBA avant la fin de leur cursus universitaire. Pour cela, ils doivent prouver qu'ils se trouvent (eux et leur famille) dans une situation financière et/ou scolaire difficile. Cette règle ouvrira la voie aux futures générations de basketteurs de Moses Malone à Kevin Garnett en passant par LeBron James.

Il déclare quelques années plus tard : « J'ai défendu les droits des joueurs, mais au fond ce n'était pas pour eux. C'était pour le droit de ma mère de sortir des champs de coton. Pour que ma famille ne se mette plus jamais à genoux.» Le combat d'une vie^[3].

Haywood fut nommé dans la All-NBA First Team en 1972 et 1973 et dans la All-NBA Second Team en 1974 et 1975. Ses moyennes de 29,2 points par match lors de la saison 1972-1973 et ses 13,4 rebonds par match lors de la saison 1973-1974 demeurent toujours des records individuels pour un joueur des SuperSonics. Haywood participe à quatre NBA All-Star Games sous les couleurs de Seattle, dont une performance de 23 points et 11 rebonds en 1974. Lors de la saison 1974-1975, il aida les SuperSonics à rejoindre pour la première fois les playoffs. Au total, lors de ses cinq saisons avec Seattle, Haywood compile des moyennes de 24,9 points et 12,1 rebonds par match.

En 1975, les Supersonics le transfèrent aux Knicks de New York où il est associé à Bob McAdoo. Haywood joue ensuite pour le Jazz de la Nouvelle-Orléans, les Lakers de Los Angeles et les Bullets de Washington. Il remporte une bague de champions avec les Lakers lors de la saison 1979-1980, mais ne dispute aucun match de playoffs pour cause de suspension pour dopage.

Il fut marié au top-model somalien Iman.

Le numéro 24 de Haywood est retiré par les SuperSonics lors d'une cérémonie à la mi-temps d'un match le 26 février 2007^[4].

Il est introduit au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame en septembre 2015.

gras = ses meilleures performances

Statistiques en université de Spencer Haywood^[5]

Légende :

gras = ses meilleures performances

Statistiques en saison régulière de Spencer Haywood^[6]

Légende :

Statistiques en playoffs de Spencer Haywood^[6]

• Liste des meilleurs marqueurs en NBA en carrière.

• Notices d'autorité :

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• Ressources relatives au sport :
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  • Basketball Reference (joueurs de la NBA)
  • Basketball Reference (joueurs hors-NBA)
  • The Draft Review
  • FIBA Archive
  • Lega Basket (joueurs)
  • National Basketball Association
  • Olympedia
  • Proballers
  • RealGM
  • SRCBB (joueurs)
• (en) Spoken Word: Interview de Spencer Haywood avec Michael Tillery sur Blacksportsnetwork.com

v · m  Équipe des États-Unis – Vainqueur des Jeux olympiques 1968
4 Clawson  5 Spain  6 White  7 Barrett  8 Haywood  9 Scott  10 Hosket  11 Fowler  12 Silliman  13 Saulters  14 King  15 Dee Sélectionneur : Henry Iba

v · m Draft 1971 de la NBA
Premier tour	Austin Carr Sidney Wicks Elmore Smith Ken Durrett George Trapp Fred Brown Cliff Meely Darnell Hillman Stan Love Clarence Glover Curtis Rowe Dana Lewis Jim Cleamons John Roche Kenny McIntosh Dean Meminger Collis Jones
Deuxième tour	Steve Patterson Fred Hilton Willie Sojourner John Mengelt Ted McClain Jim McDaniels Mike Newlin Charlie Yelverton Amos Thomas Richard Fisher Jim Rose Isaiah Wilson Spencer Haywood Joe Bergman Howard Porter Marvin Stewart Gregg Northington Willie Long

v · m Effectif des Lakers de Los Angeles - Champions NBA 1979-1980
7 Marty Byrnes 9 Jim Chones 10 Norm Nixon 14 Brad Holland 15 Butch Lee 21 Michael Cooper 31 Spencer Haywood 32 Magic Johnson (MVP Finales) 33 Kareem Abdul-Jabbar 52 Jamaal Wilkes 54 Mark Landsberger Entraîneur : Paul Westhead Entraîneurs-adjoints : Pat Riley Mike Thibault

v · m ABA All-Time Team
Marvin Barnes Rick Barry Zelmo Beaty Ron Boone Roger Brown Mack Calvin Darel Carrier Billy Cunningham Louie Dampier Mel Daniels Julius Erving Donnie Freeman George Gervin Artis Gilmore Connie Hawkins Spencer Haywood Dan Issel Warren Jabali Jimmy Jones Freddie Lewis Maurice Lucas Moses Malone George McGinnis Doug Moe Bob Netolicky Billy Paultz Charlie Scott James Silas David Thompson Willie Wise

v · m Membres du Basketball Hall of Fame
Joueurs	Meneurs Arrières R. Allen Archibald Barnett Beckman Belov Billups Bing Blazejowski Borgmann Braun Brennan Bryant Carter Cervi Cheeks Clayton Cooper-Dyke Cousy Dampier Davies Drexler Dumars Edwards Endacott Frazier Friedman Galis Gervin Ginóbili Goodrich Greer Grentz Guerin Hammon Hanson Hardaway Haynes Holman Hudson Hyatt Isaacs Iverson Jeannette D. Johnson E. Johnson K. Jones S. Jones Jordan Kidd Lieberman Maravich Marcari Marčiulionis Martin McDermott McGrady D. McGuire Meyers R. Miller Moncrief Monroe Moore C. Murphy Nash Page Parker Payton Petrović Phillip Posey Richmond Robertson Rodgers Roosma J. Russell Schommer Scott Sedran Sharman K. Smith Staley Steinmetz Stockton Swoopes Thomas D. Thompson Timms Vandivier Wade Wanzer Weatherspoon West Westphal Whalen J. White Wilkens Woodard Wooden Ailiers Ailiers forts Arizin Augustus Barkley Barry Baylor Bird Bosh Boswell (en) Bradley R. Brown Cash Catchings C. Cooper M. Cooper Cunningham Curry Dalipagić Dandridge Dantley Davis DeBusschere Dehnert Duncan English Erving Foster Fulks Gale Garnett Gasol Gates Gola Hagan Havlicek Hawkins Hayes Haywood Heinsohn Hill Howell Hudson L. Jackson G. Johnson B. Jones King Korać Kukoč Lucas Luisetti K. Malone McClain B. McCracken J. McCracken McGinnis McHale Mikkelsen C. Miller Mullin Nowitzki Pettit Pierce Pippen Pollard Pullins (en) Radja Ramsey Rodman Schayes E. Schmidt O. Schmidt Stokes C. Thompson T. Thompson Twyman Walker Washington Webber N. White Wilkes Wilkins Worthy Yardley Pivots Abdul-Jabbar Barlow Beaty Bellamy Chamberlain T. Cooper Ćosić Cowens Crawford Daniels DeBernardi Divac Donovan Ewing Gallatin Gilmore Griffith Gruenig Harris-Stewart Houbregs Issel W. Johnson Johnston M. Krause Kurland Lanier Leslie Lovellette Lapchick Macauley Maciel M. Malone McAdoo Meneghin Mikan Mourning S. Murphy Mutombo Olajuwon O'Neal Parish Reed Risen Robinson B. Russell Sabonis Sampson Semjonova Sikma Thurmond Unseld Wachter Wallace Walton Yao
Entraîneurs	Adelman Alexeyeva P. Allen Anderson Auerbach Auriemma Barmore Barry Bess Blair Blood Boeheim L. Brown Calhoun Calipari Cann Carlson Carnesecca Carnevale Carril Case Chancellor Chaney Conradt Crum Daly Dean Díaz-Miguel Diddle Drake Driesell Ferrándiz Fitch Fitzsimmons Gaines Gamba Gardner Gaze Gill Gomelski Grentz Gunter Hannum Harshman Haskins Hatchell Heinsohn Hickey Hixon Hobson Holzman Huggins Hughes Hurley Iba Izzo P. Jackson Julian Karl Keady Keaney Keogan Knight Krzyzewski Kundla Lambert Leonard Lewis Litwack Loeffler Lonborg Magee McCutchan McGraw A. McGuire F. McGuire McLendon Meanwell Meyer Miller Moore Mulkey Nelson Nikolić Novosel Olson Pitino Popovich Ramsay Redin (en) Richardson Riley Rubini Rupp Rush B. Russell Ryan (en) Sachs Self Sharman Shelton Sloan D. Smith Stanley Stevens Stringer Summitt Sutton Tarkanian Taylor Teague J. Thompson Tomjanovich VanDerveer Wade Watts Wilkens G. Williams R. Williams Wooden Woolpert Wootten Wright Yow
Contributeurs	Abbott Ackerman Attles Barksdale Baumann Bee Biasone H. Brown W. Brown Bunn Buss Clifton Colangelo Collins T. Cooper Costello Davidson Douglas Duer Embry Fagan Fisher Fleisher Garfinkel Gavitt Gottlieb Granik Gulick Harris Harrison Hearn Henderson Hepp Hickox Hinkle Irish M. Jackson Jernstedt R. Jones Kennedy Knight J. Krause Lemon Liston Lloyd Lobo McLendon Mokray Morgan Morgenweck Naismith Newell Newton J. O'Brien L. O'Brien Olsen Podoloff Porter Raveling Reid Reinsdorf Ripley Sanders Saperstein Schabinger Simon (en) St. John Stagg Stanković Steitz Stern Taylor Thorn Tower Trester Valvano Vitale Wells Welts West Wilke Winter Zollner
Arbitres	Bavetta Enright Enright Garretson Hepbron Hoyt Kennedy Leith Mihalik Nichols Nucatola Quigley Rudolph Shirley Strom Tobey Walsh
Équipes	All American Red Heads Germans de Buffalo The First Team Harlem Globetrotters Mighty Macs d'Immaculata (1971-1974) Renaissance de New York Original Celtics Miners de Texas Western (1965-1966) Tigers de Tennessee State (1957-1959) USA 1960 aux Jeux Olympiques USA 1976 aux Jeux Olympiques USA 1992 aux Jeux Olympiques (Dream Team) Flying Queens de Wayland Baptist (1948-1982)

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