Śarīra (sanskrit IAST, « corps[1] ») est un terme générique se référant aux reliques bouddhiques (notamment corporelles, aussi écrit śarīradhātu[2]), bien qu'un usage courant renvoie aux perles ou au cristaux, tels que les objets en forme de perle que l'on trouve généralement dans les cendres de la crémation des maîtres spirituels bouddhistes. Les reliques du bouddha après sa crémation sont nommées dhātu dans le Mahaparinibbana Sutta[3]. Les śarīra sont conservés afin de laisser émaner ou d'inciter les bénédictions et la grâce (अधिष्ठान, adhiṣṭhāna (en)) au sein du flux spirituel (en) (citta-santāna) et de l'expérience de ceux qui y sont connectés[4]. Les sarira sont également considérés comme protecteurs du mal dans les traditions bouddhistes himalayennes.
Annexes
Notes et références
- Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du sanscrit (lire en ligne)
- (en) Robert E. Buswell Jr et Donald S. Lopez Jr, The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton University Press, (ISBN 978-1-4008-4805-8, lire en ligne), p. 254
- (en) Maha-parinibbana Sutta, traduit du pali par Sister Vajira & Francis Story, 1998, sur accesstoinsight.org (consulté le 9 juin 2019).
- (en) Dan Martin, « Pearls from Bones: Relics, Chortens, Tertons and the Signs of Saintly Death in Tibet », Numen, vol. 41, no 3, , p. 274 (DOI 10.2307/3270352).
Bibliographie
- (en) Kevin Trainor, Relics, Ritual, and Representation in Buddhism : Rematerializing the Sri Lankan Theravada Tradition, Cambridge University Press, , 223 p. (ISBN 978-0-521-58280-3, lire en ligne)
- (en) John S. Strong (en), Relics of the Buddha, Princeton University Press, , 290 p. (ISBN 978-0-691-18811-9, lire en ligne)