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citations
Je recopie ici les citations. Je rappelle que WP n'est pas une liste de citations ou d'aphorismes. Je propose de transférer ces citations sur l'article q:Maurice Blanchot de wikiquote en prenant bien soin de satisfaire aux exigences du projet (voir ici). J'en appelle à ceux qui possèdent les ouvrages.Flot2 18 octobre 2007 à 18:58 (CEST)
- Le Pas au-delà, p. 168 : « Non pas « je meurs, cela ne me concerne pas », mais « mourir qui ne me concerne pas » me met en jeu dans tout mourir, par une relation qui ne passe pas par moi (…)».
- L'Écriture du désastre, p. 42 : « le mourir qui m’est, quoique sans partage, commun avec tous ».
- L'Écriture du désastre, p. 50 : « l’amitié immémoriale », « mourir en commun par la séparation ».
- L'Écriture du désastre, p. 52 : « légèreté insouciante de l’amitié ».
- Le Dernier homme, p. 9 : « en face de lui, ce qui avait été moi se fût étrangement éveillé en « nous » ».
- Le Dernier homme, p. 46 « Ce « nous » qui nous tient ensemble et où nous ne sommes ni l’un ni l’autre ».
- L'Attente, l'oubli, p. 24 : « L’attente solitaire, qui était en nous et maintenant passée au dehors, attente de nous sans nous, nous forçant à attendre hors de notre propre attente, ne nous laissant rien à attendre. »
- L'Attente, l'oubli, p. 36 : « Il ne sait pas si cette attente est la sienne, séparée de lui et attendant hors de lui. »
- L'Attente, l'oubli, p. 36 : « Elle n’attendait pas, il n’attendait pas. Entre eux cependant l’attente. »
- L'Attente, l'oubli, p. 47 « Vagabonde hors de soi jusqu’à lui hors de lui. »
- L'Attente, l'oubli, p. 32 : « Sommes-nous ensemble ? Pas tout à fait n’est-ce pas ? Seulement si nous pouvions être séparés. »
- L'Attente, l'oubli, p. 49 : « L’oubli, l’attente. L’attente qui rassemble, disperse ; l’oubli qui disperse, rassemble. L’attente, l’oubli. »
- L'Attente, l'oubli, p. 50 : « Ils se pressaient encore l’un contre l’autre, l’un et l’autre privés d’eux-mêmes. »
- L'Attente, l'oubli, p. 52 : « Une mémoire commune ? Non, dit-il solennellement, jamais nous n’appartiendrons en commun à la mémoire. » - « Eh bien, alors, à l’oubli. » - « Peut-être à l’oubli. »- « Oui, quand j’oublie, je me sens déjà plus proche de vous. »
- L'Attente, l'oubli, p. 52 : « Comme si l’effacement était le lieu dernier de toute rencontre. »
- L'Attente, l'oubli, p. 76 : « Il l’avait toujours pressenti : s’il attendait, c’est qu’il n’était pas seul, soustrait à sa solitude pour se disperser dans la solitude de l’attente. Toujours seul à attendre et toujours séparé de lui-même pas l’attente qui ne le laissait pas seul. »
- L'Attente, l'oubli, p. 15. : « Les voix résonnent dans l’immense vide, le vide des voix et le vide de ce lieu vide. »
- L'Attente, l'oubli, p. 103 : « Nous nous sommes éloignés. »-« Ensemble. »-« Mais aussi l’un de l’autre. »-« Et aussi de nous-mêmes. »-« L’éloignement ne fait pas de part. »-« L’éloignement éloigne en éloignant. »-« Et ainsi nous rapproche. »-« Mais loin de nous. »
- L'Attente, l'oubli, p. 111 : « Mais vous venez. »-« En m’éloignant. »-« Vous vous rapprochez en cet éloignement. »
- L'Attente, l'oubli, p. 121 : « Il la saisit et l’attire, l’attirant hors de sa présence. »
« Lorsque nous nous éloignons l’un de l’autre, et aussi de nous-mêmes, et ainsi nous rapprochons, mais loin de nous… » « Lorsque nous nous souvenons et que nous oublions, réunis : séparés… »
- Le Dernier homme, p. 146 : « nous sommes ensemble, proches par le lointain. »
- L'Attente, l'oubli, « ne disant pas quelque chose, parlant seulement, parlant sans vie, sans voix, à voix plus basse que toute voix : vivante parmi les morts, morte entre les vivants, appelant à mourir, à ressusciter pour mourir, appelant sans appel. » p. 116-117.
- L'Attente, l'oubli, pp. 87-88 : « Proche, mais pas nécessairement de vous ni de moi ? » - « Ni de l’un ni de l’autre. Mais c’est ce qu’il faut. »
- Celui qui ne m'accompagnait pas, p. 85 : « Le « Nous » me parut une allusion à cet exil, à la nécessité fascinante de s’éloigner sous le prétexte de se rendre proche. »
- Celui qui ne m'accompagnait pas, p. 87 : « Quand vous dites nous, je ne suis pas sûr de ce que vous dites. Cela ne se rapporte ni à vous ni à moi ? – A nous ! »
- Celui qui ne m'accompagnait pas, p. 107 : « loin de moi, mais, aussi, loin de lui, là où nous n’étions ni l’un ni l’autre. »
- Celui qui ne m'accompagnait pas, p. 142 : « c’est en cette séparation que nous sommes proches. »
- Le Dernier homme, p. 22 « Qui, alors, le rencontrait ? Qui lui parlait ? Qui ne pensait pas à lui ? Je ne le savais pas, je pressentais seulement que ce n’était jamais moi. »
- Le Dernier homme, p. 23 : « il serait le plus seul des hommes, sans même soi, sans ce dernier qu’il était, - ainsi le tout dernier. »
- Le Dernier homme, p. 26 : « Oui, alors, il n’y avait rien entre nous, personne, et pas encore nous-mêmes. »
- Le Dernier homme, p. 73 : « Une distance infinie qui ne m’écartait pas seulement d’elle, mais de moi, et me donnait l’impression de nous éloigner l’un de l’autre tout en nous rapprochant. »
- Le Dernier homme, p. 112 : « L’espèce d’ivresse qui jaillissait de ce « Nous » qui jaillissait de moi (…). »
- Le Dernier homme, « Sentiment d’immense bonheur, (…) une ivresse toujours plus vive et toujours plus calme. « Nous » : ce mot se glorifie éternellement. P. 113
- Le Dernier homme, « Et le ciel, quel est-il ? »-« La solitude qui est en nous. » p. 112-113.
- Le Dernier homme, p. 115 : « Tout, prétend-il, nous serait commun, sauf le ciel : par ce point passe notre part de solitude. Mais il dit aussi que cette part est la même pour tous et qu’en ce point nous sommes tous unis jusque dans notre séparation, unis là seulement et non ailleurs : ce serait le but ultime. »
- L'Ecriture du désastre, p. 220 « Solitude qui rayonne, vide du ciel, mort différée : désastre. »
- Le Dernier homme, p. 119 : « Mais n’ont-ils pas peur de dire, d’entendre dire qu’ils sont morts ? » - « Non, pourquoi aurions nous peur ? C’est rassurant au contraire. »-« Cela prouve leur insouciance, leur frivolité sans limite. »-« Mais c’est cela la mort, être léger. »
- Le Dernier homme, p. 122 : « cette ivresse qui dit toujours Nous. »
- Le Dernier homme, p. 124 : « immense parole qui, dès qu’elle me parvient, sentiment de joie infinie, et si elle se tait, elle ne se tait pas, elle me traverse, auprès d’elle je séjourne, et je m’entends aussi dans le chœur dont j’aimerais situer l’assise là-bas, quelque part vers la mer. »
- Le Dernier homme, p. 124 : « ainsi, en chacun de nous, tous se réfléchissent par un infini miroitement qui nous projette en une intimité rayonnante d’où chacun revient à lui-même, illuminé de n’être que le reflet de tous. Et la pensée que nous ne sommes, chacun, que le reflet de l’universel reflet, cette réponse à notre légèreté nous rend ivre de cette légèreté, nous fait toujours plus légers, plus légers que nous »
- L'avenir est rare et chaque jour qui vient n'est pas un jour qui commence. Plus rare encore est la parole qui, dans son silence, est réserve d'une parole à venir[.] - Maurice Blanchot in Une voix venue d'ailleurs
Extrême-droite
Tout d'abord, un grand merci pour cet article très détaillé.
C'est justement parce qu'il est très détaillé que le manque de détail se voit comme un oeuf dans la soupe.
Je trouve l'article plus que flou/mou sur cette question de l'extrême-droite.
Soit on dit "extrême-droite", "vitupère contre Léon Blum", etc., et on n'a rien dit, soit on produit des éléments plus concrets.
Sinon, on pourrait se contenter de parler d' "un engagement très à droite".
Je ne vois pas très bien pourquoi il faudrait recouvrir d'un voile pudique cet aspect de la biographie (ce qui me semble être le sens de la présentation retenue).
- Il ne tient qu'à vous de « dévoiler » ce qui vous paraît « caché ». N'hésitez surtout pas à nous faire part des informations que vous détenez, et qui manqueraient à cet article. N'oubliez pas, toutefois, de sourcer vos informations et, à notre tour, nous vous adresserons un même « grand merci » pour votre contribution. Cordialement, -- Arcane17 d 21 mars 2008 à 08:43 (CET)
Blanchot terroriste ?
Je pense qu'il faudrait préciser par une note le mot de « terrorisme » appliqué à l'œuvre de Blanchot dans l'article. Et pour cela savoir ce qui voulait être signifié par là : est-ce, comme on le trouve à la page de Jean Paulhan, une appellation qui signifie ceci : « Il appelle "Rhétoriqueurs" ceux qui ont confiance dans la capacité du langage à exprimer ce qu'ils ont à dire, et à l'inverse "Terroristes" ceux qui voient d'abord dans le langage un obstacle à l'expression. » ? ou est-ce autre chose ? Dans le second cas, je vois mal ce qu'on doit « comprendre » : Blanchot comme « terroriste des lettres » ? rénovateur du langage ? révolutionnaire politique ? boutefeu d'une norme littéraire sclérosée ? Il me semble qu'une précision sur le terme s'impose, d'autant que la note de bas de page numéro quatre demeure elle aussi dans le flou artistique. Très cordialement et bon courage à tous.
Combat
Dans l'article on lit qu'il entre à Combat en 1936, avec un lien vers l'article de wikipedia consacré à ce journal dans lequel on lit qu'il a été "publié de 1941 à 1974"...
- Bonjour. C'est évidemment un Combat différent, revue mensuelle de droite d'avant guerre fondée par Thierry Maulnier. J'ai précisé. Merci. HaguardDuNord (discuter) 4 août 2014 à 12:06 (CEST)
Bonjour Sidonie61
Je viens de rectifier la confusion entre L'Insurgé (hebdomadaire) de droite auquel Maurice Blanchot a participé dans les années 1930 et L'Insurgé (journal) (résistance) auquel Blanchot n'a pas participé dans les années 1940. Auriez-vous l'amabilité de rectifier l'erreur que vous avez introduite dans l'article Georges Bataille. Je vous en remercie par avance. Bonne soirée. --Lepetitlord [Fauntleroy] 4 septembre 2017 à 19:01 (CEST)
- Bonsoir, je vais regarder de plus près dès que j'ai un moment, --Sidonie61 (discuter) 4 septembre 2017 à 22:16 (CEST)
Au sujet de la bibliographie
La bibliographie en l'état concerne les ouvrages et n° spéciaux de revues consacrés à Blanchot - d'où la suppression, certes importante, que j'ai effectuée [1]: articles (pour la plupart, du moins ceux de David Uhrig, étant déjà inclus dans les ouvrages collectifs déjà mentionnés), a fortiori thèses ou émissions de radio... qui n'ont pas leur place ici - ou alors il conviendrait de créer une sous-section "Articles"... mais ils sont innombrables ! d'où la nécessité d'être cohérent, et de ne pas mentionner les articles d'un ou deux auteurs (a fortiori si la réf. de l'ouvrage collectif est déjà présente), en faisant l'impasse sur les dizaines et dizaines d'autres... Par contre, d'autres réf. de numéros spéciaux de revues ou les Cahiers Maurice Blanchot mériteraient d'être ajoutés. --Hotter3 (discuter) 8 septembre 2020 à 20:13 (CEST)
Blanchot a eu une fille
Blanchot a eu une fille, Cidalia Blanchot: https://www.ledevoir.com/lire/453321/blanchot-a-harvard
Il faudrait mentionner ce fait et donner sa date de naissance et le nom de sa mère.
2001:BB6:491E:4A00:6D33:5750:1A89:6D14 (discuter) 2 novembre 2023 à 09:20 (CET)
- "il faudrait" ?...
"ce fait" ?! Pardonnez-moi, mais qui ose écrire pareille bêtise ?! Et relayer immédiatement une notule trouvée par hasard dans le net, et "prise pour argent comptant"... sans plus de recherches (sans doute l'avidité du scoop ? tellement dans l'air du temps), sans la moindre circonspection. Etonnant et bien saugrenu. Il faudrait d'abord se renseigner/lire/connaître Blanchot, sa biographie. Blanchot n'a eu aucun enfant ; d'après tous les renseignements biographiques connus (à commencer par la bio de Christophe Bident, on ne lui connaît même quasiment aucune relation amoureuse durable, à part une "aventure" - possiblement "platonique" - avec Denise Rollin).
Cidalia Da Silva Fernandes (puisqu'il s'agit d'elle), de son nom d'origine, devenue Cidalia Da Silva Fernandes Blanchot, est une fille adoptive, héritière et ayant droit de Blanchot (sans aucun lien de sang). https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/37175291/93832634.pdf?sequence=1
Elle est également mentionnée par Richard Millet, dans Place des Pensées. Sur Maurice Blanchot : « Mme C., fille adoptive (...) » (Gallimard, 2007, p. 18) ; ouvrage dans lequel R. Millet évoque sa visite dans la maison de Blanchot, après sa mort, à la demande d'Antoine Gallimard, et en compagnie de Philippe Demanet, pour examiner les papiers et archives de MB.
Son nom est également mentionné dans les remerciements des ouvrages de compilations de textes de Blanchot par Eric Hoppenot (Ecrits politiques 1953-1993, Gallimard, 2008, p. 13), Christophe Bident (La Condition critique. Articles 1945-1998, Gallimard, 2010, p. 10).
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