Du bon usage de la piraterie | |
Auteur | Florent Latrive |
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Pays | France |
Genre | Essai |
Éditeur | Exils Éditeur |
Date de parution | 2004 |
Nombre de pages | 184 |
ISBN | 978-2912969590 |
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Du bon usage de la piraterie : culture libre, sciences ouvertes est un essai du journaliste français Florent Latrive, publié en 2004 chez Exils éditeur (ISBN 978-2912969590), puis en édition de poche en 2007, chez La Découverte (ISBN 978-2-7071-5135-3).
Sujet
L'ouvrage traite de la propriété intellectuelle, dans tous les domaines : produits culturels, logiciels informatiques, médicaments, découvertes scientifiques, inventions techniques. L’auteur y dénonce les abus du droit d'auteur et du copyright, selon lui de plus en plus étendus au seul profit des industriels, et défend l'idée du domaine public et de la culture libre.
L'essai à la fois commercialisé en livre imprimé et disponible gratuitement en ligne sous forme de licence de libre diffusion (CC-BY-NC-SA)[1]
Chapitres
- Préface de Lawrence Lessig
- Introduction : Tous pirates !
- Chapitre 1 : Qu'est ce qu'un pirate ?
- De la nature de la propriété intellectuelle
- La création comme « copropriété » ?
- Biens publics : un phare, une chanson
- Le monopole temporaire
- Droit d'auteur et brevets : des monopoles troués
- La copie privée : un droit à la culture ?
- Maladie du charbon : les États-Unis menacent de copier
- Pirate un jour, pirate toujours ?
- La jolie histoire des nations-pirates
- La contre-réforme de la propriété intellectuelle
- Chapitre 2 : Idées reçues
- Idée reçue n°1 : « Copier un morceau de musique, c’est comme voler un CD en magasin »
- Idée reçue n°2 : « La copie de médicaments entrave la recherche pharmaceutique »
- Idée reçue n°3 : « Lutter contre la piraterie de logiciels, c’est créer de l’emploi »
- Idée reçue n°4 : « Breveter le vivant, c’est indispensable pour faire avancer la science »
- Chapitre 3 : Savoirs et cultures libres
- La connaissance ouverte
- Le nerf de la guerre
- Science ouverte/science privée : l'impossible frontière
- La soierie lyonnaise et l'open technology
- Les logiciels libres et les biens communs créatifs
- L'imprimante, le finlandais et le manchot
- La « gauche d'auteur » ou le copyleft
- Le bazar et ses règles
- De la Loi Mickey aux « communaux créatifs »
- Expérimentations culturelles
- La révolte des cerveaux
- Us, fructus et abusus
- Chapitre 4 : La connaissance, un lien ou un bien ?
- La guerre au public
- La culture socialisée
- La bataille des bibliothèques
- Le public contre le consommateur
- L'appropriation créative
- Les lead users
- La re-production des connaissances
- La création collective
- Deux figures : le génie romantique face au hacker
- Le hacker, un auteur dans la multitude
- Épilogue : la piraterie sur la ligne de front
- Chapitre 5 : Politique de l'immatériel
- Vers une coalition du domaine public
- La seconde exception culturelle française
- Le financement mutualisé des biens communs
- La copie privée : le libre-accès contre la rémunération
- Le domaine public payant
- Chapitre 6 : La rareté contre l'abondance
- Les politiques de la rareté
- Terminator et la rareté par la technologie
- La culture sous les verrous
- La copie et le marché
- La loi au secours de la technologie
- Extension du domaine de la rareté
- La biopiraterie, ou la privatisation des savoirs traditionnels
- Les impasses de la rareté
- De la tragédie des communaux à celle des anticommunaux
- Le marché des monopoles
- La guerre aux externalités positives
- Épilogue : Vers la gratuité
- Postface à l'édition de poche
- Bibliographie
Références
- « Vecam - Du bon usage de la piraterie », sur vecam.org (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel (archive), disponible sur Internet Archive
- L'intégral au format [PDF]
- Libre audio, disponible sur Internet Archive
- À lire absolument : Du bon usage de la piraterie par Florent Latrive - Critique dans Framasoft
- Critique, dans L'Express