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| France | |
 Le France à Port-Blanc lors de la grande parade de la Semaine du Golfe 2015. | |
| Type | Monocoque |
|---|---|
| Classe | 12 mètres JI |
| Fonction | Régate |
| Histoire | |
| Architecte | André Mauric |
| Chantier naval | Chantiers Egger, Pontarlier |
| Fabrication | Bois |
| Lancement | Mai 1970 |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 19,13 m |
| Longueur de coque | 19,13 m |
| Longueur flottaison | 14,40 m |
| Maître-bau | 3,76 m |
| Tirant d'eau | 2,57 m |
| Déplacement | 27,45 t |
| Voilure | 300 m2 |
| Carrière | |
| Armateur | AFCA |
| Pavillon |  France
|
| Port d'attache | Hyères, depuis 2018 |
| Protection |  Classé MH (1992)Notice no PM29001499 |
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Le France 1 est un voilier français qui participa à 3 éliminatoires de la Coupe de l'America en 1970, 1974 et 1977. Il fut la propriété de Marcel Bich (1914-1994), industriel et yachtman français. Il est classé monument historique en 1992.
Le bateau est donné à l'École navale de la Marine nationale en 1984, qui le rétrocèdera pour rénovation à l'Association française pour la Coupe de l'America en 2010. Il navigue à nouveau depuis 2013.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]De classe 12 mètres JI, avec une coque en bois moulé à membrures en acajou[1], le navire pouvait envoyer 300 m2 de voilure au près[1]. Le baron Bich le fit construire par le chantier suisse Egger[1]. Pour des questions de règlement de la Coupe de l'America et pour que le bateau puisse concourir sous les couleurs françaises, celui-ci avait créé une succursale à Pontarlier (Doubs) spécialement pour construire ce voilier[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1966, Marcel Bich crée l’Association française « pour la Coupe de l’America » (AFCA), avec l'intention de conquérir celle-ci[3].
Il fait concevoir en 1968 un 12 Metre JI d'entrainement par l'architecte américain Britton Chance, qui sera construit au chantier Egger, et baptisé Chancegger[3]. Construit en Suisse Chancegger ne peut pas être le bateau officiel du défi français, mais permet à Bich de confier en 1969 à l'architecte français André Mauric la construction du France en s'inspirant de cette conception moderne[4], à Pontarlier (Doubs) où une annexe du chantier Egger est créée à cette fin[3].
En 1970, le France participe pour la première fois à la sélection du challenger de la Coupe de l'America, contre le bateau australien Gretel II[3].
Il participe à nouveau à la Coupe sans parvenir à être challenger, en 1974 contre Southern Cross, puis en 1977 contre Australia en remplacement de son successeur France 2 qui est moins performant[3].
En 1984, l'AFCA prête le France au nouveau challenge genevois préparant la Coupe 1987. Rebaptisé Helvetia, il navigue quelques mois jusqu'à échapper de peu à un incendie qui ravage le chantier où il se trouvait. L'AFCA le récupère, lui redonne son nom d'origine et le confie à l'École navale de la Marine nationale, où il est utilisé pour la formation des officiers[5]. Mais le bateau, se révélant cher à entretenir, fut peu utilisé.
Il est classé monument historique le [6], puis oublié pendant 20 ans[5].
En 2010, Bruno Bich fait restituer le France à l’AFCA, et le fait rénover avec l'aide de l'État au chantier naval de Vilaine à Arzal (Morbihan)[5]. Le France est remis à l'eau à La Trinité-sur-Mer en [7]. Il est basé en Méditerranée à Hyères depuis 2018[8].
Il régate régulièrement lors d’événements de yachts classiques, partout en Europe[9].
Descendance
[modifier | modifier le code]Après ses premières tentatives de sélection à la Coupe de l'America avec le France (F-1) en 1970 et 1974, Marcel Bich se réengagera dans le défi de la Coupe, toujours avec l'AFCA et d'autres bateaux « France » bénéficiant des enseignements du premier du nom.
Ce seront France 2 en 1977, peu performant et remplacé in extrémis par son prédécesseur France modifié, puis France 3 (en), en aluminium, qui parviendra jusqu'aux finales de sélection en 1980 ou il perdra face au challenger Australia[10]. Racheté par le producteur de cinéma Yves Rousset-Rouard, France 3 n'aura pas plus de succès en 1983, face à Australia II, futur vainqueur de cette édition[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le France du baron Bich renait près de la Vilaine », Ouest France, page 7 « Bretagne », jeudi 22 mars 2012.
- « France 1, le retour », blog de la rédaction de Voile Magazine, décembre 2011.
- « Les premiers 12m JI français », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr (consulté le ).
- (en) « History », sur americascup.com (consulté le ).
- (en) « France I, F-1 », sur 12mrclass.com (consulté le ).
- « Bateau de plaisance dit France 1 », notice no PM29001499, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Après sa rénovation, le France retrouve l'eau », sur www.ouest-france.fr, Ouest France, (consulté le ).
- « France, un bateau de légende au port d’Hyères », sur Var-Matin, (consulté le ).
- « Un autre France historique », sur Mers&bateaux, webzine, (consulté le ).
- « Coupe de l’America : les tentatives françaises, du Baron Bich à K-Challenge », sur la-croix.com, (consulté le ).
