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Frexes

Autres
Régions d’origine Afrique du Nord
Langues Berbère
Religions Croyances berbères
Ethnies liées Louata (incluant Nefzaoua aussi une region tunisienne), Naffur[1], Ifuraces[2],[3], Afri[4], Fraichiches, Ifren, Austuriens, Astrices[5],[6], Mecales (Faten comme les Matmata qui est également une ville en Tunisie et curieusement près de Mareth)[7], Anacutas[8], Maces[9] (qui incluent les Makatoutae[10]), Macota (Maghraoua)[11], Silvacae[12], Marchubi[13], Silcadenit[14], Silvaizan[15] (En lien avec les Macares)[16], Silzaltae[9], Gurubissenses[17], Maures (Probablement Berberes Louatas et autres groupes) du Vadis (Badès)[18], Aurasiensses (Gens (signifiant nation, et ou tribu en latin) de l'Aurasium combinant Aurasius la montagne de l'Aurès et Regnum "Royaume" en Latin)[19]

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Les Frexes, Ferices[20] ou de leurs vrai nom Frešiš[21] (Frechich) en tamazight, alphabet tifinagh :ⵉⴼⵔⵉⵙⵉⵢⴻⵏ, alphabet latin : ifṛišiš au pluriel, afṛišiš au singulier, cette ancienne tribu berbère de l'Antiquité tardive était localisée aux marges du sud ouest de la Byzacène dans une région montagneuse elle est aujourd'hui dénommée Fraichiche un peuple localisé dans le gouvernorat de Kasserine. Elle est potentiellement associée aux Fraxinenses (Aït Fraoussen) de Numidie et de Maurétanie même si cela n'est qu'un rapprochement dû au nom se rapprochant un peu de celui des Frexes qui dément tout autres rapprochement[22]. Par son alliance avec une autre tribu, les Naffurs, elle forma une confédération politico-militaire désignée aujourd'hui comme le "Royaume de la Dorsale"[23]. Ce royaume, brièvement indépendant et hostile aux Vandales, fut par la suite fédéré et alliés à l'Empire Byzantin par un traité de foedus avant de redevenir un ennemi redoutable. Elle devint une entité si puissante qu'il exerça une autorité morale sur plusieurs tribus à travers toute l'Afrique du Nord.

Ce royaume regroupait des tribus depuis la Marmarique, en Égypte, jusqu'à la Maurétanie, situé entre l'Algérie et le Maroc, en passant par les peuples de Byzacène dont le peuple qui régna les Frexes. Cette entité contrôla l'ensemble de la Byzacène et établit une suprématie temporaire sur les territoires de l’Afrique romaine, avant de retourner à son statut initial[24]. La tribu vivait principalement dans les régions montagneuses de l’ouest de la dorsale, au sud-ouest de la Byzacène, entre Thala et Feriana. Elle était entourée des villes romaines d’Ammaedera (Haïdra), Theveste (Tebessa), Thelepte (Fériana), Cilium (Kasserine), Mactar (Makhtar) et Sufetula (Sbeïtla), ce qui délimitait probablement son territoire entre la vallée ou se situe les villes antique de Menegesem (Henchir Bou Rhanem[25] près de Foussana) et Menegere[26] (Henchir Bou Taba)[27] et les montagnes environnantes ainsi que au sud les territoires des hautes steppes a l'ouest de l'axe routier Thelepte-Capsa sur le même térritoire que les Fraichiches considérés pour plusieurs raisons en conjoncture de l'époque moderne et l'époque contemporaine.

Sous le règne d’Antalas, cette confédération s'étendit à toute la Byzacène (Tunisie central) et au delà grâce à des manœuvres politico-militaires, notamment par des alliances avec Guntharic, dux de la Numidie romaine. Ils contrôlèrent même Hadrumète[28] (Sousse appelé Justianopolis a l'époque d'Antalas[29]), capitale provinciale de la Byzacène, et menacèrent Carthage, capitale de la préfecture d'Afrique proconsulaire, lors d'une contre-attaque après les batailles de Cillium (Kasserine, 544) et de Marta (547), la dernière résultant à la retraite de Jean Troglita à Laribus forçant celui-ci a chercher le concours d'autres tribus Berbères.

Histoire

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La tribu des Frexes est connue grâce au poète romain Corippe (qui les accuse de tous les malheurs des romano-africains avec Guenfan et Antalas[30]) dans l’œuvre Johannides où elle est désignée comme de braves guerriers[31],[32]. Quand a Procope et Jordanès ils ne mentionnent leurs nom que comme les tribus de Byzacène liées à Antalas et son commandement. Corippe également ne mentionne pas les Frexes comme une "humilis gens" (nation humble que certains traduisent soumise ou faible) mais bien comme une "fortis gens" (nation forte), d'hommes durs, fiers et courageux ainsi qu'impétueux dans la mêlée des combats, signifiant qu'ils combattent à haute intensité[33]. Ainsi Corippe entre en contradiction avec les dires de certains historiens, mais aussi sur le plan de l'origine des Frexes décrits mot pour mot par Corippe comme des membres de la famille d'Antalas du même sang que lui, "consanguineis" (terme semblable de consanguinité, personnes de même sang traduit pour une pluralité de termes associés à la famille, aux parents, ou proches) et donc ne sont pas signalés comme des étrangers à Antalas qui a succédé le commandement de son père Guenfan puis il y a un autre point c'est l'association des Frexes et Naffurs par Corippe qui semble convenir aux hypothèses d'association de plusieurs peuples Maures en Byzacène[34],[35].

Les Frexes se situaient dans les régions montagneuses correspondants aux exploits d'Antalas[36],[37] contenant les points culminants de la Dorsale Tunisienne et de la Tunisie tout entière, ils vivaient dans la vallée allant entre le Djebel Bireno dans la région de Foussana et Thala au sud de Haïdra antique Ammaedara (qui fut créé pour surveiller les Musulames et le leader rebelle Tacfarinas dans la région) ainsi que le Djebel Chambi (au centre du pays Fraichiche) et Djebel Semmama dans la région du nord et de l'ouest de la ville de Kasserine antique Cilium d'après la carte n°9[38] de Charles Monchicourt situe les Frexes précisément dans cette région ainsi que près de Tebessa antique Theveste et rejoint par Yves Modéran qui localise les Frexes entre Gafsa et Tebessa région ayant une ancienne route romaine faisant lien des deux villes puis la route Tebessa-Carthage avait lié la capitale de la préfecture prétorienne d'Afrique et cette route fut empruntée par Solomon pour intercepté les Frexes et Laguatans près de Theveste préparant des forces de leurs tribus et de nombreuses autres affiliés à eux pour des représailles contre les Byzantins[39],[40],[41],[23].

Il est également décrit par Philip Von Rummel que beaucoup d'érudits identifient les Frexes dans la région Fraichiche, et personne parmi ceux qui étudient le sujet n'entre en contradiction avec ça, les localisant notamment auprès Thelepte près de Fériana et les territoires montagneux liés au Djebel Chambi sur la route Theveste-Capsa (Tebessa-Gafsa) et l'axe Thelepte-Capsa qui fut une région occupée et gouvernée par les tribus Fraichiches et leurs caïds mais en plus pour la partie algérienne de celle-ci également occupée, gouvernée et puis enfin réclamée quand les Fraichiches qui en furent dépossédés de la liberté de mouvement en tant que tribu semi-nomade par les autorités françaises en Algérie[42].

Au début du VIe siècle, la tribu est dirigée par Guenfan le roi des Frexes et maître de l'alliance avec les Naffurs fondant vers 510 l'entité appelée "Royaume de la Dorsale" notamment par Christian Courtois positionnant sa capitale à Thala qui deviendra plus tard la capitale du caïdat des Fraichiches, et il est même qualifié de Prince des Maures[43] prouvant peut-être ainsi pourquoi les Frexes "Ferices" avaient le leadership sur les autres Berbères parmi les récits rapportés des anciens auteurs romains Corippe et Procope. Ils sont considérés comme la tribu berbère la plus importante et l'une des plus anciennes, qui donnera son nom au continent l'Afrique et à son peuple les Africains, aux côtés des Mazices ceux qui donneront leur nom au peuple Amazigh (Berbère, comme eux-mêmes se nomment) ou Imazighen au pluriel[44]. Plus tard, son fils Antalas lui succède en tant que roi[45] et deviendra celui dénommé "Princeps Maurorum"[46] ou Prince mais aussi Chef Suprême ou le plus éminent même le "Premier" du peuple des Maures. À l'époque c'était le titre qui servait à désigner même la qualité d'un empereur (tel que Justinien Princeps Civitas Romanum, Prince des civiles ou peuple romain)[47] qui aura l'allégeance de tribus qui le rejoindront en Byzacène à travers toute l'Afrique du Nord durant la guerre mauro-vandale et mauro-byzantine, les plus loin étant de la région de Marmarique jusqu'en Maurétanie tout entière qui se conjura sous ses ordres[48],[49],[50] en Byzacène dans une "ligue barbare"[51] composée d'une coalition de contingents armés berbères dont il a le commandement suprême. Il sera également parfois nommé "Roi des Maures"[52],[53],.

En 529[54],[55] on trouve la mention de ravages causés par les Frexes en lien avec les événements de la conquête des Aurès et de la Tripolitaine par les Berbères dits "Maures". Durant l'année 530, les Frexes et leurs tribus affiliées infligent une défaite décisive aux forces du roi vandale Hildéric commandées par son neveu Hildimer rendu célèbre de base comme étant un chef militaire de qualité, surnommé « Achille des Vandales ». Ce dernier tombera en disgrâce à la suite de sa défaite étant utilisé comme prétexte pour un remplacement de souverains de Hildéric son oncle par Gélimer un cousin éloigné soutenu par l'aristocratie vandale. Cet événement sera grandement en partie responsable de la venue des Byzantins en quête d'anciens territoires romains perdus avec la chute de l'Empire d'Occident mais aussi pour venger l'affront que les Vandales ont faits aux Romains chrétiens de l'Occident et cela mènera à une alliance des Frexes eux aussi en conflit contre les Vandales avec Bélisaire pour détruire les autorités vandales en Afrique du Nord[56],[57],[58].

En 543, le gouverneur militaire d'Afrique, Solomon successeur de Bélisaire en Afrique, fait exécuter un frère d'Antalas Guarizila. Vers le milieu de 544, les Laguatans, tribu venant de Tripolitaine, se soulèvent. Antalas et sa tribu font jonction avec ces derniers.

En 544, les Frexes et les Laguatans battent les troupes byzantines lors de la bataille de Cillium. Solomon est tué au combat.

En 545, les Frexes d’Antalas, accompagnés de Stotzas revenu de Maurétanie ainsi que des Naffur et des Louata selon Corippe[59], s’emparèrent d’Hadrumète (Justinianopolis, Sousse), capitale de la Byzacène. Ils capturèrent le dux Himérius grâce à un stratagème : Antalas et Stotzas lui envoyèrent une lettre falsifiée (soit par l'intermède de Stotzas et ses soldats soit Maccus chef de l'ambassade bilingue en latin d'Antalas[60]), censée provenir de Jean fils de Sisiniolos, l’incitant à se rendre à Ménéphèse en Byzacène, passée sous contrôle rebelle. Himérius y fut arrêté, puis contraint d’ordonner l’ouverture des portes d’Hadrumète à des hommes d’Antalas et aux déserteurs de Stotzas, déguisés pour faire croire à la capture de « Maures ennemis »[61],[62].

Après la prise de la ville, Antalas et ses alliés marchèrent vers Carthage où Guntharic, dux de Numidie d’origine vandale, attendait leur aide pour renverser Aréobindus. Mais avant d’y parvenir, ils rencontrèrent l’armée byzantine de Jean fils de Sisiniolos près de Thacia. Le combat se solda par une victoire écrasante des Maures, bien que Stotzas y perdit la vie. Antalas fut ensuite rejoint par Cutzinas et Iabdas, qui apportèrent les troupes des tribus de l’Aurès et des monts Nemencha et Antalas fut celui qui réunit presque la quasi totalité des Maures sous son commandement d'après Procope[63].

Cependant, Cutzinas entra à plusieurs reprises dans des intrigues contre Antalas. D’après les sources romaines, il chercha à l’assassiner avec l’appui d’Aréobindus. Guntharic alerta Antalas de ce complot par l’intermédiaire de son fidèle lieutenant Ulithée — le même qu’il avait utilisé auparavant pour négocier un partage de l’Afrique avec Antalas. La montée en puissance d’Antalas, vainqueur de Solomon à Cilium et désormais allié potentiel de Guntharic, attisa la jalousie des chefs numides, particulièrement Cutzinas, qui continua ses machinations jusqu’à la bataille des Champs de Caton, où il aida les Byzantins à remporter la confrontation finale avec Iabdas et Ifisdaïas incluts[63].

Juste après l’assassinat d’Aréobindus par Guntharic, Cutzinas alla jusqu’à donner sa propre mère et ses enfants en otage pour rejoindre Artabanès et marcher contre Antalas à Hadrumète. Mais Artabanès, qui souhaitait rester loyal à Justinien, complota à son tour avec Antalas, lui faisant des promesses qu’il ne tiendra jamais et cela provoquera la colère d'Antalas lorsque Maccus le chef de son ambassade bilingue latin[60] traduira son message aux romains et Jean Troglita[64], et suivant en cela le même schéma de promesses trompeuses que Solomon l’eunuque, Guntharic le Vandale ou d’autres officiers romains avaient déjà imposé aux Frexes et leurs chef Antalas[65].

La malhonnêté chronique et les trahisons répétés des Romains (qui pourtant blâmères les Maures de perfidie et d'impiété) auparavant provoqua la colère des Louatas et de leurs alliés qui s'étaient rendus auprès d'Antalas vers Tebessa, qui se moquèrent ouvertement des exhortations romaines fondées sur l’Évangile, rappelant que les Byzantins avaient massacré soixante-dix-neuf de leurs chefs lors d’un banquet à Leptis Magna, durant les pourparlers avant les affrontements entre Theveste (Tébessa) et Cilium (Kasserine) en juin 544[66] avec l'armée Byzantine accompagnée de Cutzinas le chef maure moitié romain par sa mère qui n'était plus dans les Aurès suite a la défaite de Iabdas en 540 et qui avait auparavant était vaincu en Byzacène aux côtés de Iourphoutès, Medisinissas et Esdilasas le dernier étant capturé aux côtés de son peuple après la bataille du mont Burgaon (English).

Les Frexes sont peut-être à rapprocher des Phrētes mentionnés par le grammairien Hérodien au IIIe siècle, considérés même encore plus anciens, associés souvent aux Afer, potentiellement expliquant pourquoi les Fraichiches considérés descendants des Frexes, étant de la même ethnie et région, sont aussi appelés Fer-chich en lien peut-être avec A-Fer (aussi Afri, Afrion et Ifri au pluriel berbère), la tribu qui donnera son nom à l'Afrique[67].

En été 547, après la défaite des Berbères insurgés à Sufetula, les forces berbères prirent leur revanche lors de la bataille de Marta (Mareth). Une re-migration des tribus libyennes eut lieu, modifiant la direction du commandement avec Ierna à Carcasan, et ils se préparèrent à rejoindre Antalas, le chef suprême de la coalition berbère insurgé au sud et au centre de la Tunisie. L’objectif était de contre-attaquer vers le nord, et leur action fut couronnée de succès : ils vainquirent Jean Troglita, le général byzantin, qui fut contraint de se réfugier à Laribus et attaquèrent jusqu'au moins Carthage. Dans un dernier effort, il fit appel à une armée importante composée de Berbères soumis à l’autorité byzantine, tels que les Ifisdaias, Cutzinas, Iaudas et Bezina. Ces troupes se mirent en route pour rétablir l'ordre romain et écraser la rébellion.

La confrontation culmina à la bataille des Champs de Caton en 548, où les insurgés furent défaits et l'ordre romain rétabli en Afrique. Après cette défaite, les Frexes (ou Frechiches) disparaissent des sources romaines pendant plusieurs siècles, jusqu'à leur réapparition à l’époque moderne sous le nom de Fraichiches. Bien que l'on puisse être sceptique sur la filiation directe entre les Frexes et les Fraichiches à travers 15 siècles, cette continuité est comparable à d’autres cas historiques, comme celui des Kutamas et des Ourazla, dont les tribus ont également maintenu une forte identité au fil du temps[68].

Vers 646-647, les Frexes furent les plus grands soutiens de Grégoire le Patrice, Exarque d'Afrique qui se proclama empereur a Sufetula lieu de la bataille entre Antalas et Jean Troglita en hiver 547 dans sa rébellion contre l'Empire Byzantin[69],[70].

Leur nom présente une proximité frappante avec celui des Fraichiches, et leur situation géographique semble corroborer cette conjoncture. En effet, il s’agit d’une confédération tribale occupant la frontière algéro-tunisienne actuelle, dans l’ancien territoire de la Byzacène. Cette tribu a constitué une entité politique, qualifiée plus tard de caïdat, fixée dans la région des moyennes montagnes s’étendant de Thala à Fériana (du nord au sud) et de Tebessa à Sbeïtla (d’ouest en est). Cette localisation correspond exactement au "royaume de la Dorsale" décrit par Courtois, bien que dans un périmètre légèrement élargi par rapport aux Frexes de l’époque vandale et byzantine.

La similitude géographique, nominale, ethnique (berbère) ainsi que leurs actions politiques et militaires semblent indiquer une continuité historique. Cette tribu, islamisée et progressivement arabisée depuis l'époque médiévale, s’est transformée en une confédération tribale sous l’Empire ottoman, composée de trois grandes branches : les Ouled Ali, situés au nord dans la région de Thala ; les Ouled Néji, au centre dans la région de Foussana ; et les Ouled Ouezzez, au sud dans la région de Fériana.

Leurs activités politico-militaires témoignent de cette continuité. Elles se manifestèrent lors des révoltes contre la Mejba en 1864, ainsi que lors de leur opposition à l’occupation française en 1906, démontrant ainsi la résilience de cette confédération tribale qui a su évoluer et perdurer pendant près de 1 500 ans d’histoire régionale[41].

La confirmation de la présence des Frexes dans la région des Fraichiches est attestée par plusieurs batailles importantes, notamment celles de Theveste (Tébessa), de Cilium (Kasserine) et de Sufetula (Sbeitla) durant l'hiver 546-547. Lorsque Jean Troglita, le général byzantin, se dirige vers Antalas, il est décrit en route vers "son domaine", ce qui fait référence à la région de Sbeitla, un territoire alors contrôlé par les Fraichiches, une tribu influente de la région.

Cela établit un rapprochement significatif entre les deux tribus et leurs implications géographiques et historiques. Les Fraichiches se trouvent en effet dans une zone de domination qui correspond à la région des anciennes luttes entre l'Empire byzantin et les insurgés berbères. On peut observer un parallèle entre cette confrontation et les confrontations ultérieures entre deux empires de taille similaire, l'Empire Byzantin et l'Empire Ottoman, dont les centres de pouvoir se sont également concentrés autour de deux grandes capitales : Constantinople (aujourd’hui Istanbul) et Tunis, respectivement.

De plus, le fait que Carthage soit progressivement absorbée dans l'expansion de la ville de Tunis, faisant de ces deux anciennes entités urbaines presque une seule et même ville, peut être vu comme un autre parallèle : à l'époque antique, Carthage représentait le cœur du pouvoir punique, et elle a été remplacée dans un sens par Tunis dans le contexte Musulman notamment Almohade (Muminide et Hafside) et Ottoman (Mouradites, Husseinites), tout comme dans le contexte byzantin. Ainsi, les Fraichiches se trouvent à la croisée de ces dynamiques historiques complexes, s'inscrivant dans un espace géographique et politique qui a traversé plusieurs siècles de domination impériale.

Concernant l'époque Punique, surtout pendant l'épisode de la guerre des Mercenaires un autre rapprochement peut-être fait par le faite que les rebelles mercenaires Berberes notamment de Mathô étaient pour beaucoups des Afri et des populations originaires de l'ouest, il y a aussi le roi Aylimas (dont le nom est retrouvé chez les Touaregs Aylema encore un point rapprochant les Ifoghas de la région Frechîch[71]) dit originaire du sud ouest de la Dorsale Tunisienne dans les régions a proximité de Makthar directement voisine de celle des Frechîch et Madjer, Sicca Veneria dit Le Kef un des chef-lieu des rebelles mercenaires de Mathô est une région aussi a proximité de la région Fraichiche et une région directement fréquenté par eux a maintes reprises et par Antalas le chef berbere lui même avec ses confrères Frexes notamment a la bataille de Thacia ou ils vainquirent une armée byzantine envoyée par le Préfet du prétoire d'Afrique Aréobindus ou l'allié d'Antalas, le déserteur Stotzas aurait perdu la vie selon les auteurs Romains Corippe et Procope.

Les Frexes dans l’œuvre de Corippe Johannides

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Les Frexes furent la première tribu berbère mentionnée par Corippe dans les chants de Johannides, exactement dans le chant II :

«Le premier, Antalas, prince des Maures, autrefois soumis aux empereurs romains, agréable aux gouverneurs, fidèle aux généraux, commença la guerre, poussé par la mort de son frère. Engageant au combat son bras inflexible, il le dressa en un grondement furieux par lequel, tout agité, il poussa les tribus cuirassées d’airain vers les dépouilles promises par la guerre. Ayant [jadis] accepté la paix, il avait été fidèle à l’intérieur des frontières de la Libye, et il avait passé [ainsi] dix années complètes. Hélas ! Quelle guerre le manque de discernement d’un chef ignorant (Salomon, Préfet du Prétoire d'Afrique) déclencha en faisant renaître des flammes éteintes ! La fureur jeta alors les semences d’un combat incertain. La colère apporta une accusation de grande perfidie ou plutôt les germes de la mort. Antalas, soudain plus ardent, mit en mouvement les tribus libyennes aigries et bouleversa le monde entier par ses massacres. Les Frexes aux rangs très serrés, dont les escadrons sont issus du même sang que lui, l’accompagnent et, la tête gonflée d’orgueil, acclament leur souverain. C’est une tribu courageuse, aux hommes endurcis, et sauvage dans la mêlée des combats, soit que, en plaine, elle avance à pied, présomptueuse, à travers les ennemis, soit qu’elle presse de ses éperons les flancs de chevaux frémissants[72],[73]».

Voir aussi

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  • Fraichiches, tribu contemporaine historiquement liée aux Frexes.
  • Laguatans
  • Antalas
  • Histoire du Maghreb
  • Histoire de l'Algérie dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge
  • Berbères, histoire des Berbères, langues berbères
  • Tribus de Kabylie
  • Tribus de Tunisie
  • Histoire de la Tunisie
  • Naffur
  • Libye antique
  • Libyens anciens

Références

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  1. ↑ Jehan Desanges, « Naffur », sur Encyclopédie berbère, OpenEdition Journals, 2012 (consulté le 5 novembre 2025)
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  3. ↑ D. Badi, « Ifoghas (Ifoghas, Ifoughas, Iforas) », sur Encyclopédie berbère, OpenEdition Journals, 2001 (consulté le 5 novembre 2025)
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  20. ↑ (en) African Affairs: Journal of the Royal African Society, 1902 (lire en ligne), p. 190
  21. ↑ G. Camps, « Antalas », Encyclopédie berbère, no 5,‎ 1er avril 1988, p. 706–708 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.2518, lire en ligne, consulté le 25 septembre 2025)
  22. ↑ Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, 22 mai 2013 (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne), p. 316
  23. ↑ a et b Hédi Slim, L'antiquité, Société tunisienne de diffusion, 1960 (lire en ligne), p. 349
  24. ↑ « Corippe, la Johannide (chant III) », Dernier passage du chant III: "Après la chute du pouvoir de Solomon, le pillage s'exerça sans obstacle et nulle part on ne fut exempt des maux de la guerre. Partout le soldat dans sa fureur de pillage promène l'incendie dans les villes et les campagnes, et ce ne sont pas les moissons et les arbres seuls qui périssent, dévorés par les flammes : les troupeaux que le fléau n'avait pas atteints sont la proie du vainqueur. L'Afrique entière est foulée aux pieds par les Maures ses maîtres. Hélas! aucune armée n'ose plus se risquer dans les plaines, et le soldat n'a plus la force de défendre les remparts. Dieu dans sa colère a livré le pays aux pillages des barbares. Le perfide Stutzias pour la seconde fois vole au combat sous la conduite d'Antalas et ce tyran peut désormais courir librement au pillage sous la tutelle du Maure son maître.", sur remacle.org (consulté le 14 novembre 2025)
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  26. ↑ Lionel R. Decramer, « La grande centuriation tunisienne et la voie d'Asprenas. Pour une chronologie des cadastres, routes et limites antiques », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 2002, no 1,‎ 2008, p. 287–309 (DOI 10.3406/bsnaf.2008.10615, lire en ligne, consulté le 28 janvier 2025)
  27. ↑ « Menegesem, Henchir-Bou-Rhanem – Digital Atlas of the Roman Empire », sur imperium.ahlfeldt.se (consulté le 28 janvier 2025)
  28. ↑ « Corippe, la Johannide (chant IV) », "Un soldat perfide pousse les Romains tremblants à livrer les étendards à l'ennemi. Il serait trop long de raconter ce désastre : je veux du moins rappeler avec exactitude les crimes commis pendant ces guerres. Himérius était commis à la garde d'une cité entourée par l'ennemi. Ses soldats veillaient sur les remparts bien clos et les hautes tours. Une ruse arracha les infortunés à la garde de leurs murs et les fit passer sous le joug des Maures. Une lettre funeste, conçue en termes flatteurs, est envoyée au gouverneur de la ville; elle est écrite au nom du général, et le soldat qui l'apporte, autre Sinon, affirme qu'elle vient de Jean. Nous lisons ce message du roi barbare dans la pensée que ce sont les ordres du général. A plusieurs reprises il nous exhorte, comme l'eut fait le général, à venir au-devant de lui en rase campagne et à ruiner les camps disséminés des Maures. Les tribuns, dans leur égarement, s'abandonnent à l'espérance.", sur remacle.org (consulté le 28 janvier 2025)
  29. ↑ « Corippe, la Johannide (chant IV) », "Nos chefs ne peuvent plus rien pour nous sauver. Est-il besoin d'insister ? Nous sollicitons notre grâce. On nous l'accorde aussitôt. Nous demandons aux ennemis de nous en faire le serment sur leur propre vie. Ils y consentent à notre prière. Nous leur laissons croire que nous nous soumettons aux lois de leurs cruels tyrans. Justinianapolis est alors livrée aux Maures farouches et exposée à toutes les menaces du sort. Dans la suite, il me fut possible, par mes paroles, d'agir sur l'esprit de mes compagnons. Marturius, homme de sage conseil, était mon confident. Tous deux nous poussons les soldats hésitants à rejoindre les étendards. Ils m'approuvent. Ils sont d'avis qu'il faut tenter de s'enfuir par petits groupes de ces camps odieux. Pour moi, grâce aux ténèbres d'une nuit propice, tout tremblant, je m'enfuis avec quelques compagnons. Je revis mon épouse et ma demeure. Marturius s'enfuit aussi, quittant un ennemi odieux. Ses soldats le suivirent. Il ne resta que ceux qui le voulurent bien. Justinianapolis ouvre de nuit ses portes à notre armée; elle y pénètre grâce à la vertueuse trahison d'un citoyen resté fidèle et qui ne pouvait se résigner à supporter le joug d'un tyran cruel.", sur remacle.org (consulté le 28 janvier 2025)
  30. ↑ « Corippe, la Johannide (chant III) », "C'est de nos rivages qu'est partie la révolte qui s'est répandue dans tout l'univers. Guenfan est l'auteur funeste de tous nos maux : Guenfan, père du farouche Antalas. Autrefois, en effet, une paix profonde régnait partout dans la Libye. L'Afrique infortunée portait avec orgueil les couronnes de ses triomphes nouveaux. Le laboureur liait la gerbe des blondes moissons, la grappe rougissait sur le cep et l'olivier, présent de la paix brillante, ornait cette terre féconde. Pendant trente années après la naissance d'Antalas, l'Afrique fut florissante et par l'éclat de sa puissance surpassa les autres contrées de l'univers, de même que Lucifer qui brille au ciel efface par son éclat plus vif l'éclat des autres astres. Dieu tout-puissant, fais que tous les maux répandus sur notre pays par les fils de Guenfan retombent sur leur tête et sur celle de leurs enfants !", sur remacle.org (consulté le 27 janvier 2025)
  31. ↑ Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, 22 mai 2013 (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne), p. 37
  32. ↑ Yves Modéran, « Chapitre 2. Le catalogue des tribus de la Johannide », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », 2003, 43–61 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne), Version originelle en Latin: Hunc consanguineis sequitur densissima turmis Frexes et tumida laudat cervice regentem, Fortis gens et dura viris, bellique tumultu Effera, seu pedes it campis praesumpta per hostes, Sive frementis equi pulsat calcaribus armos. Version traduite en Français: Les Frexes aux rangs très serrés, dont les escadrons sont issus du même sang que lui, l’accompagnent et, la tête gonflée d’orgueil, acclament leur souverain. C’est une tribu courageuse, aux hommes endurcis, et sauvage dans la mêlée des combats, soit que, en plaine, elle avance à pied, présomptueuse, à travers les ennemis, soit qu’elle presse de ses éperons les flancs de chevaux frémissants.
  33. ↑ Yves Modéran ("Hunc consanguineis sequitur densissima turmis Frexes et tumidat laudat cervice regentem, fortis gens et dura viris, bellique tumultu effera, seu pedes it cmpis paesumpta per hostes, sive frementis equi pulsat calcaribus armos."), Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, 22 mai 2013 (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne), p. 37
  34. ↑ « Corippe, la Johannide (chant III) », Déjà le temps dans son cours rapide menaçait d'une destinée funeste les malheureux Vandales, et après un siècle écoulé leur domination allait disparaître. Alors pour la première fois le Frexes commença dans nos contrées à incendier les villes, piller les maisons et se répandre dans les plaines, pour la première fois il osa combattre en ennemi déclaré. Le Naffur ardent s'ébranle et attirant de tous côtés des guerriers, se soulève sur les confins de notre pays. Et nous, le sort injuste nous contraint d'abandonner sous l'empire de la terreur nos terres et nos pénates chéris. Le farouche pillard se livre à sa fureur. Nulle part notre vie n'est en sûreté. Nous succombons au destin jaloux. C'est alors qu'avec la domination vandale s'évanouit le bonheur dont nous avions joui. Infortunés, il nous faut pleurer sur nos pénates détruits et chercher, victimes innocentes, une terre plus sûre., sur remacle.org (consulté le 30 novembre 2025)
  35. ↑ Véronique Gazeau, Pierre Bauduin et Yves Modéran, Identité et ethnicité: concepts, débats historiographiques, exemples (IIIe-XIIe siècle), Publications du CRAHM, 2008 (ISBN 978-2-902685-36-3, lire en ligne), p. 112
  36. ↑ Yves Modéran (Référence n°8), « Chapitre 8. Les Maures de l’intérieur au temps de la reconquête byzantine », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », 2003, 315–415 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  37. ↑ « Corippe, la Johannide (chant III) », "Il sait dissimuler si proie sur le sommet des montagnes, il se crée des retraites dans les rochers inaccessibles et se ménage des abris sûrs. Posté dans la vallée où il s'est établi, du fond de ses retraites il ose s'attaquer aux troupes des Vandales. Que de chefs, que d'ennemis surpris au milieu des défilés n'avait-il pas déjà égorgés de son épée ! Son ascendant funeste entraîne les barbares et c'est bientôt en rase campagne qu'il massacre l'ennemi la lance à la main.", sur remacle.org (consulté le 27 janvier 2025)
  38. ↑ Charles (1873-1937) Auteur du texte Monchicourt, La région du Haut-Tell, en Tunisie (le Kef, Téboursouk, Mactar, Thala) : essai de monographie géographique, thèse... / Ch. Monchicourt, 1913 (lire en ligne), p. 251-252
  39. ↑ Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Yves Modéran
  40. ↑ Ali Bouaziz, SFAX VILLE ANTIQUE. Une histoire méconnue, de Taphrura à Svaxia, Exhauss Publisher, 20 juillet 2022 (ISBN 978-9938-40-577-4, lire en ligne), p. 135
  41. ↑ a et b Laboratoire d'anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale (France) et Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, Encyclopédie berbère, EDISUD, 1988 (ISBN 978-2-85744-319-3, lire en ligne), p. 706
  42. ↑ (en) Philip Von Rummel, « The Frexes: Late Roman Barbarians in the Shadow of the Vandal Kingdom » [PDF], sur ResearchGate, p. 577-578
  43. ↑ Ludwig Schmidt, Histoire des vandales, Payot, 1953 (lire en ligne), p. 243
  44. ↑ Victor Piquet, Les civilisations de l'Afrique du nord: Berbères-Arabes Turcs, A. Colin, 1909 (lire en ligne), p. 26
  45. ↑ Société des africanistes Paris, Journal de la Société des africanistes, 1931 (lire en ligne), p. 262
  46. ↑ Vincent Zarini, Berbères ou barbares?: recherches sur le livre second de la Johannide de Corippe, Association pour la Diffusion de la Recherche sur l'Antiquité (ADRA), 1997 (ISBN 978-2-9509726-5-1, lire en ligne), p. 100
  47. ↑ Laboratoire d'anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale (France) et Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, Encyclopédie berbère, EDISUD, 1988 (ISBN 978-2-85744-319-3, lire en ligne), p. 707
  48. ↑ Léon Galibert, L'Algérie: ancienne et moderne depuis les premiers éstablissements des Carthaginois jusqu'à la prise de la Smalah d'Abd-el-Kader, Furne, 1844 (lire en ligne), p. 120
  49. ↑ Galerie littéraire scientifique et d'anecdotes recueil choisi de productions diverses (lire en ligne), p. 294
  50. ↑ Awal N°40-41, Les Editions de la MSH (ISBN 978-2-7351-1556-3, lire en ligne), p. 164
  51. ↑ Marie Armand Pascal d' Avezac, Adolphe Jules César Auguste Dureau de La Malle, Jean Yanoski et Louis Lacroix, Afrique, Firmin Didot Frères, éditeurs, imprimeurs-libraires de l'Institut de France, 1844 (lire en ligne), p. 98
  52. ↑ Dictionnaire historique des siéges et batailles mémorables de l'histoire ancienne et moderne ou Anecdotes militaires de tous les peuples du monde: tome premier, chez Vincent, 1771 (lire en ligne), p. 629
  53. ↑ Charles Le Beau, Histoire du Bas-Empire, F. Didot, 1828 (lire en ligne), p. 102
  54. ↑ Yves Modéran (Référence 48), « Chapitre 8. Les Maures de l’intérieur au temps de la reconquête byzantine », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », 2003, 315–415 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  55. ↑ Yves Modéran, « Corippe et l'occupation byzantine de l'Afrique : pour une nouvelle lecture de la Johannide », Antiquités africaines, vol. 22, no 1,‎ 1986, p. 195–212 (DOI 10.3406/antaf.1986.1131, lire en ligne, consulté le 27 janvier 2025)
  56. ↑ La pacification de l'Afrique byzantine 534 - 546, Philippe Richardot
  57. ↑ « Procope : Histoire de la guerre des Vandales », sur remacle.org (consulté le 31 mars 2024)
  58. ↑ Nas E. Boutammina, Sur la piste des Berbères, Books on Demand, 2 décembre 2020 (ISBN 978-2-322-19682-1, lire en ligne)
  59. ↑ « Corippe, la Johannide (chant IV) », Antalas et Stutias avec ardeur poursuivent dans la plaine nos bataillons effrayés. Il ne nous reste plus aucun moyen de salut, et l'ennemi nous presse et vole de toutes parts autour de nos soldats épouvantés. La mort s'offrait partout à nos yeux et le sort cruel nous refusait tout appui. Plût aux dieux que nous fussions morts dans la plaine! Une honte infâme eût été épargnée à nos armées. Jean, qui s'est jeté au milieu de la mêlée, succombe après une lutte glorieuse. Par ce trépas il échappa à l'orgueilleux mépris de l’ennemi devenu son maître; il n'eut point à redouter, captif, l’épée d'un vainqueur. Le vaillant coursier, pressé par l'ennemi, fuit à travers les vastes plaines. Son sabot frappe à coups pressés le sol, et l'ennemi, du haut des montagnes sauvages, le serre de près dans sa fuite. Au milieu d'une plaine nue se dresse la forteresse élevée de Cebar. C'est là que la troupe infortunée dirige ses chevaux. Les soldats et les malheureux tribuns occupent la place. Le général était parmi nous. Nous ne prîmes pas soin de fermer les portes. Nous mettons nos chevaux en sûreté. Nous combattons à pied contre l'ennemi qui nous entoure, cherchant à repousser l'assaillant loin des maisons. Deux rois, à la tête de leurs armées, celle des Laguantes et celle des innombrables Naffurs, nous attaquent., sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  60. ↑ a et b Charles Le Beau, Histoire du Bas-Empire, De l'imprimerie de Firmin Didot, 1828 (lire en ligne), Volume 9 - Page 98
  61. ↑ « Procope : Histoire de la guerre des Vandales (livre II) », CHAPITRE XXIII (23), sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  62. ↑ « Procope : Histoire de la guerre des Vandales (livre II) », CHAPITRE XXIV (24), sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  63. ↑ a et b « Procope : Histoire de la guerre des Vandales (livre II) », CHAPITRE XXV (25), sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  64. ↑ « Corippe, la Johannide (chant IV) », Tels les loups dans les montagnes, lorsque les nuages couvrent les vastes terres, font retentir les airs de leurs hurlements répétés et leurs cris se font entendre au sein des ombres profondes. Dès que leur esprit est calmé, le chef orgueilleux me répond en ces termes violents : « Elle m'est trop bien connue, cette foi romaine que vous venez de violer ! Qu'on n'espère pas désormais tromper Antalas. Il suffit qu'une fois un Arménien l'ait fait. Tu me parles avec artifice de votre amitié pour moi. N'étais-je pas aussi votre ami? n'ai-je pas souvent combattu avec vous? n'ai-je pas fait la guerre sous vos ordres ? n'ai-je pas, enfin, Romain, lutté pour vos généraux? J'en atteste notre nation si fidèle, j'en atteste ton sang, ô mon frère Guarizil, versé par l'ordre d'un chef injuste, j'ai pour m'instruire la récompense que m'accorda votre Arménien après que, grâce à notre valeur, il eut abattu le tyran Guntharith. Et moi qui me montrai si fidèle à votre alliance, qui acquis tant de titres à votre reconnaissance, qui fus si souvent l'auxiliaire de vos victoires, voilà le digne salaire que je reçois de vous! voilà donc pourquoi j'ai combattu pour vous ! Est-ce donc là votre loyauté? est-ce là ce qu'on appelle l'amitié? Fortune, que n'as-tu, par une de tes faveurs, offert Artabane à mes coups, maintenant que par un changement de la destinée mon vaillant peuple Ilaque et les peuplades farouches des contrées du Sud sont maîtres dans le camp ! Et ce sont ces peuples vaillants que votre chef Jean se prépare à attaquer à la tête de ses faibles troupes! Il croit obtenir notre soumission à d'orgueilleuses conditions et, par un habile artifice, cherche à frapper de vaines terreurs ceux qu'il devrait implorer ! Après tant de succès légitimes que mon bras a remportés dans les combats, après que plusieurs de vos généraux ont succombé par ma valeur, après la mort de l'impitoyable Solomon et de Jean le premier du nom, qui osera désormais s'attaquer à Antalas? Le loup redouterait-il l'agneau qui pait dans les vallées? le lion craindrait-il le cerf aux cornes naissantes? le chien à la gueule redoutable tremblerait-il devant le lièvre ou le daim? le féroce vautour fuirait-il sous la nue la douce colombe? Verra-t-on jamais le satellite de Jupiter, épouvanté, s'enfuir à travers l'air liquide devant la grue au cri retentissant ou le cygne harmonieux? « L'univers, changeant d'aspect, va-t-il donc périr dans un bouleversement? Il plaît aux Romains, tant de fois vaincus, de combattre de nouveau : qu'ils reviennent donc sur leurs pas et qu'ils tentent la chance d'un combat! », sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  65. ↑ « Procope : Histoire de la guerre des Vandales (livre II) », Chapitre XXVII (27), sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  66. ↑ « Procope : Histoire de la guerre des Vandales (livre II) », Chapitre XXI (21): Bientôt les barbares ayant réuni contre les Romains des forces plus considérables, Sergius alla trouver Salomon, son oncle, pour le prier de marcher lui-même contre eux avec une armée plus nombreuse. Il trouva auprès de lui son frère Cyrus. Les barbares étaient entrés dans la Byzacène, et avaient dévasté, par leurs incursions, la plus grande partie de cette province. Déjà même Antalas, qui, pour prix de sa fidélité constante envers les Romains, avait obtenu seul, ainsi que je l'ai déjà raconté, le commandement des Maures de la Byzacène, était en mauvaise intelligence avec Salomon. Il accusait ce général de lui avoir arbitrairement retranché la solde en vivres qui lui était assignée par l'empereur; il lui imputait aussi la perte de son frère, que Salomon avait fait mourir, sous le prétexte qu'il avait excité quelques troubles dans la Byzacène. Par ces motifs, Antalas vit avec plaisir le soulèvement des barbares; et, s'étant ligué avec eux, il les mena contre Salomon et contre Carthage. Salomon, instruit des projets de l'ennemi, marcha au-devant de lui avec toutes ses troupes; et, l'ayant rencontré près de Théveste, ville située à six journées de Carthage, il campa dans ce lieu avec les fils de son frère Bacchus, Sergius, Cyrus, et le plus jeune, qui portait le nom de Salomon. Effrayé par le nombre des barbares, il envoya une députation aux chefs des Lévathes. Il leur exposait qu'il avait sujet de se plaindre qu'au mépris des anciens traités d'alliance, ils eussent pris les armes contre les Romains; il les exhortait fortement à la paix, et leur offrait de s'engager, par les serments les plus saints, à mettre complètement en oubli leurs fautes passées. Les barbares se raillèrent de ces propositions; ils lui répondirent que le serment qu'on leur offrait se ferait probablement sur ces livres sacrés nommés par les chrétiens les Évangiles; que Sergius, après un serment pareil, n'avait pas craint de massacrer ceux qui s'étaient fiés à sa foi; qu'ils étaient conséquemment bien aises d'éprouver par une bataille si ces livres, qu'on dit être divins, ont en effet quelque vertu pour punir les parjures; qu'après cette expérience, ils se trouveraient plus disposés à traiter. Quand Salomon eut reçu cette réponse, il se prépara au combat., sur remacle.org (consulté le 24 novembre 2025)
  67. ↑ Charles Joseph Tissot, Exploration scientifique de la Tunisie: Géographie comparée de la province romaine d'Afrique, Imprimerie nationale, 1884 (lire en ligne)
  68. ↑ G. Camps et A. Martel, « Fraichich », Encyclopédie berbère, no 19,‎ 1er février 1998, p. 2930–2933 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.1966, lire en ligne, consulté le 24 janvier 2025)
  69. ↑ Recueil des notices et mémoires de la Société archélologique de la province de Constantine, Alessi et Arnolet, 1876 (lire en ligne), p. 321-322
  70. ↑ Charles (1873-1937) Auteur du texte Monchicourt, La région du Haut-Tell, en Tunisie (le Kef, Téboursouk, Mactar, Thala) : essai de monographie géographique, thèse... / Ch. Monchicourt, 1913 (lire en ligne), p. 257
  71. ↑ G. Camps, « Ailymas », Encyclopédie berbère, no 3,‎ 1er juillet 1986, p. 325–326 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.833, lire en ligne, consulté le 14 novembre 2025)
  72. ↑ Yves Modéran, « Chapitre 2. Le catalogue des tribus de la Johannide », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe-VIIe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », 2003, 43–61 p. (ISBN 978-2-7283-1003-6, lire en ligne)
  73. ↑ « Corippe, la Johannide (chant II) », sur remacle.org (consulté le 30 mars 2024)
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