Majoral du Félibrige | |
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Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 80 ans) Aix-en-Provence |
Pseudonymes |
Hipp, Baroun Chapòli di Poutoun, Chapòli Trioulet, Lou Trioulaire de Lar, Xius |
Nationalité | |
Activités | |
Rédacteur à | |
Parentèle |
Félix Guillibert (frère) Dominique Castellan (petit-cousin au deuxième degré) Edmond Castellan (d) (petit-cousin d'un parent) Joseph Bernard-Attanoux (cousin germain) |
Membre de | |
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Genres artistiques |
Triolet, madrigal (en), épithalame, trinquer |
Hippolyte Guillibert, dit le Baron Guillibert, (Aix-en-Provence, - id., ) est un bâtonnier aixois, poète et membre de sociétés savantes françaises et étrangères, qui fut notamment secrétaire perpétuel de l'Académie d'Aix et félibre.
Biographie
Issu d'une famille de magistrats d'Aix-en-Provence, Jean-Baptiste Félix Hippolyte Guillibert est né le dans cette ville. Il est le fils de Félix Guillibert, avocat à la cour, et d'Eudoxie Bernard d'Attanoux[1]. Un de ses arrières grands-pères est l'historien aixois Ambroise Roux-Alphéran[2]. Son frère cadet est Félix Guillibert qui deviendra évêque de Fréjus-Toulon. A deux ans, il est orphelin de père[1].
Il est avocat à Aix-en-Provence, puis devient bâtonnier[3], et finit doyen des avocats[1].
Il participe à la guerre franco-allemande de 1870 en tant que capitaine[1], reste membre de l'armée territoriale (notamment au 145e[4]) au grade de chef de bataillon[3].
En 1874, il organise les fêtes internationales de Pétrarque à Avignon[5]. En 1877, il contribue à fonder l'Escolo de Lar[1] où il se fait une spécialité de compositeurs de triolets (petits poèmes à vers redoublés)[2]. En 1878, il devient membre titulaire de l'Académie d'Aix[1]. En 1890, il est un des représentants du Félibrige au centenaire de Béatrice à Florence, et revient en Italie pour des évènements en 1903 et 1905[5]. Convaincu par l'idée latine (opposition entre les pays de langue romane et ceux d'Europe du Nord), il participe plus largement à la reconnaissance internationale du Félibrige et gagne l'affection de Frédéric Mistral[5],[2].
En 1895, il est élu majoral du Félibrige, cigalier des Baisers ou du Château (Cigalo di poutoun ou de Castèu) après le poète Anselme Mathieu (l'un des sept fondateurs du Félibrige)[6],[5]. De 1899 à 1921, il est secrétaire perpétuel de l'Académie d'Aix. Dès 1900[7], et notamment en 1906[8], 1908[9], 1910[10], 1912[11] et 1913[12], il est membre du Vieux Papier. Il participe au congrès des Sociétés savantes de 1900, dans la section archéologie[13]. En 1901, il est président de la Société de Tir d'Aix-en-Provence[14]. Il est en 1902 président du bureau d'assistance judiciaire à Aix[4]. En 1906, il est président de la Société des courses de Provence[15]. En 1907, il est membre correspondant et membre d'honneur de l'association des sylviculteurs de Provence[16], et président de la Société historique de Provence[17].
Le , après une longue maladie[1], il décède dans son hôtel aixois[3], l'hôtel Dedons de Pierrefeu, qu'il avait acheté à la famille de Clapiers et que son fils Guillibert de la Lauzière reprendra. Ses obsèques ont lieu le 13 mars 1922[18].
Armoiries et titre
Ses armoiries sont : « d'or semé de fers de pique (ou de lance) de gueules, au lion (rampant) brochant du mesme », avec une couronne comtale[19],[20].
Devise : « Juconda de excelso »[21],[22]
Il utilise un titre de baron, que la famille Guillibert a relevé de son propre chef. Le premier Guillibert à le relever est son grand-père Hippolyte Guillibert (1783-1858), procureur général, du fait que son beau-père Henry Balland, procureur général anobli baron d'Empire en 1810, est mort sans descendance masculine[23],[24].
Distinctions
- Chevalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie[3]
Publications
- De l'Insaisissabilité, dans les rapports internationaux, des navires affectés au service postal, Clunet, Journal de droit international privé, 1885, p. 515 et suiv (BNF 30559053)[25].
- Poèsies françaises et provençales à la mémoire de Villebois-Mareuil, Aix-en-Provence, A. Garcin, , 7 p. (BNF 32207907)
Notes et références
- « Nécrologie : Le Baron Guillibert », Le Mémorial d'Aix, , p. 1 (lire en ligne)
- Guastalla 2023.
- « Faire-part décès Baron Hippolyte GUILLIBERT (1841-1922) - Aix-en-Provence. », sur eBay (consulté le )
- Jean-Louis 1902.
- Marius Jouveau, « Chronique Félibréenne », Le Feu, , p. 15 (lire en ligne)
- ↑ Pierre Fabre, Les Félibres majoraux de 1876 à 2006, Aix-en-Provence, Félibrige, , 36 p. (SUDOC 104600462)
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. 7
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. VIII
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. X
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. XI
- ↑ Le Vieux Papier, Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier, Paris, , 153 p. (lire en ligne), p. XI
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. XI
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. 461
- ↑ « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme / directeur Henri Desgrange », sur Gallica, (consulté le ), p. 2
- ↑ « Société des courses de Provence », Le Mémorial d'Aix, , p. 2 (lire en ligne)
- ↑ « Indicateur marseillais : guide du commerce : annuaire du département des Bouches-du-Rhône pour l'année... / publié par Pierre Blanc », sur Gallica, (consulté le ), p. 106
- ↑ « Indicateur marseillais : guide du commerce : annuaire du département des Bouches-du-Rhône pour l'année... / publié par Pierre Blanc », sur Gallica, (consulté le ), p. 1326
- ↑ « La Patria italiana : Giornale settimanale, finanziario, politico e letterario... », sur Gallica, (consulté le ), p. 2
- ↑ AFCEL, « Ex-libris GUILLIBERT (Baron Hippolyte) », sur www.afcel.fr (consulté le )
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. 70
- ↑ de Commarque, Etat complet des familles nobles 1899-1900
- ↑ « Guillibert - Noblesse de Comtat Venaissin, d'Avignon,de la Principauté d'Orange », sur jean.gallian.free.fr (consulté le )
- ↑ Séverin Icard, Armorial de la Provence, Mâcon, Protat frères, , 639 p. (lire en ligne), p. 389
- ↑ « Henry.0 Ballant », sur roglo.eu (consulté le )
- ↑ « Bulletin de la Société archéologique, historique & artistique le Vieux papier », sur Gallica, , p. 316
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Louis, « Le Baron Hippolyte Guillibert », Le Mémorial d'Aix, , p. 2 (lire en ligne)
- « Nécrologie : Le Baron Guillibert », Le Mémorial d'Aix, , p. 1 (lire en ligne)
- M. d'Ille, Notice sur le baron Guillibert, 1922 (cité dans le Rapport sur le fonctionnement du Musée Arbaud, 1922, p. 8, [lire en ligne])
- Jacques Mouttet, Dictionnaire des auteurs de langue d'oc de 1800 à nos jours, Aix-en-Provence, Felibrige, , 369 p. (ISBN 978-2-9533591-0-7, BNF 42577888), p. 165
- Bernard Guastalla et Frédéric Couffy, Mille visages d'Aix-en-Provence, Aix, Academie Aix, , 512 p. (ISBN 9782494000018)
Articles connexes
Liens externes
- Naissance à Aix-en-Provence
- Avocat français du XIXe siècle
- Naissance en mai 1841
- Décès en mars 1922
- Décès à Aix-en-Provence
- Décès à 80 ans
- Membre de l'Académie d'Aix
- Officier de l'ordre de la Couronne d'Italie
- Chevalier de l'ordre de la Couronne (Roumanie)
- Militaire français de la guerre franco-allemande de 1870
- Majoral du Félibrige
- Personnalité provençale du XIXe siècle
- Écrivain de langue d'oc du XIXe siècle