La Bazoge | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Commune | Juvigny les Vallées |
Intercommunalité | Mont-Saint-Michel-Normandie |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Yves Hamel 2017-2020 |
Code postal | 50520 |
Code commune | 50037 |
Démographie | |
Gentilé | Bazogeais |
Population | 142 hab. (2019) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 45″ nord, 1° 01′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 92 m Max. 212 m |
Superficie | 5,80 km2 |
Élections | |
Départementales | Isigny-le-Buat |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Juvigny les Vallées |
Localisation | |
modifier |
La Bazoge est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Juvigny les Vallées.
Elle est peuplée de 142 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Baselgiaca entre 1061 et 1067[2], Basolche en 1082, Basocha au XIIe siècle, la Basouge en 1398[3].
Du latin basilica, de l'ancien français baselche, basoche, « église »[4].
Le gentilé est Bazogeais.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1082, Roger du Husson, donna l'église ainsi que les aumônes et le dîme du village à la collégiale de Mortain. En 1204, lors du rattachement de la Normandie au domaine royal, Ruelan et Guillaume de La Bazoge prêtèrent serment au roi Philippe Auguste[5].
À la suite de la révocation de l'édit de Nantes, Étienne Sauvé de La Bazoge, protestant, conseiller au Parlement de Normandie, quitta la France et se retira en Hollande[5].
Le , La Bazoge intègre avec six autres communes la commune de Juvigny les Vallées[6] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de La Bazoge, Bellefontaine, Chasseguey, Chérencé-le-Roussel, Juvigny-le-Tertre, Le Mesnil-Rainfray, Le Mesnil-Tôve deviennent des communes déléguées et Juvigny-le-Tertre est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[9]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Juvigny les Vallées le jusqu'en 2020 et Jean-Yves Hamel devient maire délégué.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 142 habitants, en évolution de −8,97 % par rapport à 2014 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Les soirées Twin sont nées en 1980, sous l'impulsion de passionnés de moto et de musique. Devenues un évènement musical incontournable depuis maintenant plus de 39 ans, ces soirées sont placées résolument sous la bannière « du pacifisme, de la musicalité et de la convivialité ». Elles ont lieu tous les trimestres, l'édition estivale se déroulant sur deux journées. Pour les amateurs de découverte musicale, les Twins sont un festival à la programmation variée et originale[14].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin des XVIIIe – XIXe siècles. Elle abrite deux chapes (XVIIIe), un retable du maître-autel saint Martin et saint Paul (XVIIIe), une poutre de gloire et Crucifixion (XVIIIe) classés au titre objet aux monuments historiques[15], des autels latéraux (XVIIIe), une chaire à prêcher (XVIIe), un Chemin de croix (XIXe), un groupe sculpté Archange Raphaël (XVIIIe), une Vierge à l'Enfant (XVIIIe), une verrière (XXe). Le retable, classé en 1951, fut acheté en 1863 par le maire de La Bazoge, Joseph Couyer de la Chesnardière († 1892) à l'église de Fougères.
- Croix de chemin (XXe siècle) à la mémoire des soldats morts en 1914-1918, croix de chemin (XVIIe) et (XVIIIe), croix de cimetière (XIXe).
- Château du Logis de La Bazoge et sa chapelle (XVIe – XIXe siècle), au lieu-dit la Cour. Lors de la bataille de Mortain, et après la libération de La Bazoge, l'état-major du général Hobbs s'installe dans le château.
- Château disparu de la Chesnais, détruit au XIXe siècle, possession de la famille de Leverdays. Les communs, les écuries et remise des voitures ont été transformés en résidences.
- Manoir de la Hurlière (XIXe siècle).
- Ancien presbytère.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 23.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 271.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2019.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », Annales de Normandie XII (décembre 1962), § 218.
- Ernest Nègre, 1998, Toponymie générale de la France, tome 3 (ISBN 2600028846).
- Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - page 562.
- Gautier 2014, p. 270.
- « Recueil des actes administratifs de juillet 2016 », sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
- « Georges Guillotin, ancien maire de La Bazoge, est décédé », sur actu.fr, La Gazette de la Manche (consulté le ).
- « Jean-Yves Hamel est candidat à un nouveau mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « La Bazoge (50520) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Site des soirées Twin » (consulté le ).
- Œuvres mobilières classées à La Bazoge.