Les Essarts | |
La mairie en . | |
Blason. |
Logotype. |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays-de-la-Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Commune | Essarts-en-Bocage (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Saint-Fulgent-les-Essarts |
Statut | Commune (1789-2015) Commune déléguée (depuis 2016) |
Maire délégué Mandat |
Caroline Gilbert À partir de 2024 |
Code postal | 85140 |
Démographie | |
Gentilé | Essartais |
Population | 5 824 hab. (2022) |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 46′ 28″ nord, 1° 13′ 37″ ouest |
Altitude | 89 m Min. 55 m Max. 116 m |
Superficie | 56,54 km2 |
Élections | |
Départementales | Chantonnay |
Législatives | 1re (Vendée) |
Historique | |
Fondation | |
Fusion | |
Intégrée à | Essarts-en-Bocage |
Dissolution | |
Localisation | |
La commune déléguée (en jaune) au sein d’Essarts-en-Bocage. | |
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Les Essarts sont une ancienne commune du Centre-Ouest de la France située dans le département de la Vendée et la région des Pays-de-la-Loire.
Alors qu’elle est érigée en commune le , un décret de 1790 lui ajoute la fonction de chef-lieu de canton — prenant le nom de canton des Essarts — qu’elle conserve jusqu’en 2015. De la création de la communauté de communes du Pays-des-Essarts en 1994 jusqu’à sa dissolution en 2016, le siège social de la structure intercommunale est également fixé aux Essarts.
Au , elle devient l’une des quatre communes déléguées au sein de la commune nouvelle d’Essarts-en-Bocage — ainsi que celle abritant le chef-lieu, fixé dans la ville des Essarts — à la suite de sa fusion avec Boulogne, L’Oie et Sainte-Florence. Cependant, au , L’Oie et Sainte-Florence sont rétablies, réduisant le territoire d’exercice de la commune nouvelle à Boulogne et les Essarts.
Ses habitants sont les Essartais.
Géographie
Géologie et relief
L’ancien territoire municipal des Essarts s’étend sur 5 654 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 89 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 55 et 116 mètres[1],[2].
Localisation
La commune déléguée des Essarts se trouve au croisement des autoroutes A83 et A87, sur la route départementale 160 (ancienne route nationale 720) entre la Roche-sur-Yon et les Sables, à 55 km des Sables-d’Olonne et à 30 km du Puy du Fou.
Urbanisme
Toponymie
Le mot essart peut avoir différentes significations. Il désigne aussi bien les terres nouvellement défrichées[3], les défrichements de terrain définitifs ou les temporaires, le simple abattage de bois, l’éclaircissement de la forêt ou même de terrains vagues. L’essart désigne aussi des cultures mobiles, accompagnées de brûlements de végétaux. Le sens le plus généralement accepté aujourd’hui est celui de défrichement dans un but agricole. Mais on essartait aussi pour faire du charbon, élargir les routes ou installer une communauté humaine[4].
Histoire
Antiquité, Moyen Âge et Temps modernes
Les premières traces de la ville datent de l’époque romaine. La première mention historique des Essarts est datée de 1099 ou il est fait mention de l’église de Exartis[5]. Au Moyen Âge, on trouvait une seigneurie dans le centre de la ville, d’où l’existence d’un château-fort. Au XVe siècle la seigneurie des Essarts était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d’Amboise.
Révolution
Pendant les guerres de Vendée, le , une bataille a lieu au château des Essarts. Charette avait chargé Louis Pageot, un de ses lieutenants, de surprendre la garnison des Essarts. Plusieurs républicains furent faits prisonniers, puis fusillés lors du massacre de Belleville, en représailles de l’exécution de 748 émigrés et chouans lors de l’expédition de Quiberon.
Époque contemporaine
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupaient le moulin de l’Ansonnière.
La commune s’est ensuite développée dans le secteur tertiaire.
Le , la commune des Essarts fusionne avec Boulogne, L’Oie et Sainte-Florence sous le régime de la commune nouvelle par un arrêté préfectoral daté du . À son sens, les anciennes communes sont transformées en communes déléguées, avec les mêmes ressorts territoriaux, tandis que le chef-lieu de la commune, baptisée Essarts-en-Bocage, est fixé dans l’ancienne commune des Essarts. Cependant, au , L’Oie et Sainte-Florence sont distraites d’Essarts-en-Bocage et rétablies en tant que communes distinctes[α],[β],[γ].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires délégués
Jumelages
Le canton des Essarts est jumelé avec Neunkirchen-Seelscheid, en Allemagne, à partir de 1991 et Bicester au Royaume-Uni à partir de 1992. Neunkirchen-Seelscheid se situe dans le Land Rhénanie-du-Nord-Westphalie, près de Cologne et Bicester dans la région d’Oxford, celles-ci sont également jumelées entre elles.
Équipements et services publics
Enseignement
On trouve dans la ville des Essarts deux écoles maternelles et primaires, une privée, l’école Notre-Dame, l’autre publique, l’école Gaston-Chaissac.
Alors qu’un établissement privé du premier cycle d’études secondaire, le collège Saint-Pierre, est implanté dans la ville en 1965, un établissement public, le collège Georges-Clemenceau, ouvre à la rentrée 2015[28],[29].
Espaces publics
Les Essarts obtiennent deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris en 2007.
Population et société
Démographie
Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques, la commune déléguée des Essarts compte 5 824 habitants au [30].
Manifestations culturelles et festivités
La commune des Essarts a été ville étape du Tour de France en 2005 et en 2011.
Tout d’abord, la ville a été l’arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2005, reliant Challans aux Essarts.
Le dimanche , la deuxième étape du Tour de France 2011, un contre-la-montre par équipe, avait pour point de départ et d’arrivée la ville des Essarts. Le départ s’est effectué au Vieux-Château, puis les cyclistes sont allés direction Boulogne, Dompierre-sur-Yon et la Merlatière, sont revenus vers le centre-ville des Essarts. L’arrivée s’est effectuée au parc du Manoir.
Sports et loisirs
La commune des Essarts est dotée d’associations ayant des objectifs variés. Ainsi sont présentes des associations sportives, telles que Les Korrigans Danse, le Football Club essartais, le Basket-ball essartais ou le Pays des Essarts Handball, des associations culturelles et de loisirs, telle qu’un club de musique ou un club de palets… La commune a par exemple accueilli le 13 et le Championnat du monde de Footmania. Certaines associations agissent dans le domaine agricole. D’autres encore dans le domaine social, comme le Téléthon. Enfin, des associations représentent le domaine militaire ou l’enseignement.
La commune des Essarts est également le lieu de siège social de l’équipe cycliste Vendée U, et de l’équipe cycliste Total Direct Énergie (dont l’ancien leader Thomas Voeckler a terminé 4e à l’issue du Tour de France 2011) gérée par Jean-René Bernaudeau.
Économie
Commerces
- Alimentaire : deux supermarchés (Super U, Lidl), une boucherie, deux boulangeries, un marchand de vins.
- Habillement : un cordonnier, un magasin de chaussures, une boutique de maroquinerie, une blanchisserie et une mercerie.
- Autres commerces : six cafés-restaurants, trois cafés, cinq agences immobilières, trois assureurs, deux auto-écoles, cinq agences bancaires, six salons de coiffure (et deux coiffeuses à domicile), deux fleuristes, trois magasins d’informatique, un opticien, deux agences notariales, une imprimerie, une librairie papeterie, deux stations service, quatre paysagistes-pépiniéristes, une couturière
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vieux-château : l’histoire du château remonte à l’époque romaine selon des fouilles menées en 1935 qui ont conclu à la création d'un suovetaurilia : un autel sacrificiel pour l’imploration du dieu Mars. Ensuite, le premier château fort des Essarts (un simple donjon en bois) fut construit sur une butte à l’époque féodale. À partir du XIIIe siècle, les seigneurs des lieux firent bâtir un château en pierre. Pendant les guerres de Vendée, (1793-1796) le château est en partie détruit. Les descendants des familles de Lespinay et de Rougé possèdent toujours le château.
- Église Saint-Pierre : l’église est construite au XIXe siècle. On trouve auparavant au même endroit une église romane, édifiée aux XIe et XIIe siècles. Elle est incendiée pendant les guerres de Vendée, par les colonnes infernales. Le portail de l’ancienne église existe toujours ; il est transporté pierre par pierre dans le parc du château.
- Crypte : la crypte, située près de la sacristie, date du XIIe siècle. Elle est classée monument historique en 1971.
- Lavoir : à l’origine, le lavoir est un bac en granit qui sert au lavage des chevaux. Plus tard, le maire Armand de Rougé y fait rajouter un lavoir avec réservoir. Les femmes du quartier s’y retrouvent pour laver leur linge. En 1990, celui-ci est restauré et appartient désormais à notre patrimoine.
- Ancienne gare : en 1898, une voie ferrée est installée le long de la route départementale 160, reliant Cholet aux Sables-d’Olonne. À mi-chemin entre la Roche-sur-Yon et les Herbiers, la gare des Essarts est l’une des sept stations de cette ligne ferroviaire. Le train disparaît aux Essarts en 1950 au profit des autres moyens de transport. La gare devient un logement du garde-champêtre où seront construits en 1955 des bains-douches. Ceux-ci ferment en 1976, le bâtiment, aujourd’hui restauré sert d’habitation.
- Moulin de l’Ansonnière : il s’agit d’un des derniers vestiges de moulins à vent que l’on trouve sur la commune avant le XIXe siècle. En 1926, Alcide Gautron, dernier meunier, cesse son activité. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands l’occupent, le fortifient et le transforment en poste d’observation. En 1992, l’ensemble est racheté et réhabilité par la commune.
-
Moulin de l’Ansonnière.
Personnalités liées à la commune déléguée
- Louis-Armand, comte de Lespinay (1789-1869), militaire et homme politique vendéen du XIXe siècle.
- Henri-Victor, vicomte de L’Espinay (1808-1878) fut un homme d’Église et homme politique vendéen du XIXe siècle.
- Léon-Jules Lemaître (1850-1905), peintre de l’école de Rouen, mort aux Essarts.
- Charles de Rougé (1892-1983), pilote et inventeur.
- Jean Bondu (1966), évêque auxiliaire de Rennes, Dol et Saint-Malo.
- Walter Bénéteau (1972-2022), coureur cycliste français.
Héraldique et logotype
Héraldique
Blasonnement : |
Logotype
-
Logotype (jusqu’en 2015).
Notes et références
Notes
- ↑ À la suite d’arrêtés préfectoraux de rétablissements des communes de L’Oie et de Sainte-Florence à partir du territoire de celle d’Essarts-en-Bocage au , le conseil municipal de cette dernière est dissous au [23],[24].
Sources
- ↑ « Arrêté no 15-DRCTAJ/2-517 du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle “Essarts-en-Bocage” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, vol. 2015, no 68, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Arrêté no 2023-DCL-BCL-1434 modifiant les limites territoriales de la commune des Essarts-en-Bocage et érigeant le territoire de l’ancienne commune de L’Oie en commune séparée », Recueil des actes administratifs spécial de la préfecture de la Vendée, vol. 2023, no 172, , p. 4-7 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Arrêté no 2023-DCL-BCL-1434 modifiant les limites territoriales de la commune des Essarts-en-Bocage et érigeant le territoire de l’ancienne commune de Sainte-Florence en commune séparée », Recueil des actes administratifs spécial de la préfecture de la Vendée, vol. 2023, no 172, , p. 9-12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
Références
- ↑ « Commune 21926 », Géofla, version 2.1, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2015 [lire en ligne].
- ↑ « Les Essarts », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- ↑ Thierry Sabot, Les défrichements du Moyen Âge et la toponymie, .[réf. incomplète]
- ↑ Jules Blache, « L’essartage, ancienne pratique culturale dans les Alpes dauphinoises », Revue de géographie alpine, t. 11, no 3, , p. 553-575 (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Louis Delhommeau, Églises de Vendée, vocables, titulaires et liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours, 2000-2001[réf. incomplète].
- « Batiot, Armand-Auguste-Désiré », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Lespinay, Louis Armand de », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Batiot, Aristide-Armand-Constant », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rougé, Armand de », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mignen, Arsène », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Mignen, Marie Joseph », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les Essarts : Paul Drouin élu maire », Ouest-France, édition de la Vendée-Est, , p. 17.
- « Poirault, André », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Les Essarts : conseil municipal », Ouest-France, édition de la Vendée-Est, 17-18 juin 1995, p. 21.
- « Les Essarts : la nouvelle municipalité est en place », Ouest-France, édition de la Vendée-Est, , p. 17.
- « Les maires élus hier soir en Vendée », Ouest-France, édition de la Vendée, 15-16 mars 2008, p. 7.
- ↑ « Yolande Pineau, 44 ans au service de la commune », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Loïc Tissot, « Freddy Riffaud élu maire devant deux cents Essartais », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Freddy Riffaud se présente comme tête de liste », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Freddy Riffaud élu maire d’Essarts en Bocage », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un deuxième mandat pour Freddy Riffaud », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Claire Haubry, « Freddy Riffaud est le nouveau maire délégué de Boulogne », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Émilien Laquieze-Malmartel, « Le maire d’Essarts-en-Bocage annonce ne pas se représenter aux prochaines élections municipales », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « En Vendée, les communes de L’Oie et de Sainte-Florence officiellement divorcées d’Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Liste : Avec vous, une équipe pour les Essarts », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Patick Guyomard, « Le nouveau conseil municipal est installé à Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Patrick Guyomard, « Caroline Gilbert, tête de liste à Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Le collège Saint-Pierre fête ses 50 ans et ses nouveaux locaux », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Julie L’Hostis, « Rentrée historique pour les collèges de Vendée », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Tableau 3 — Populations de référence des communes en vigueur à compter du — date de référence statistique : », dans Populations de référence en vigueur à compter du : Vendée, Institut national de la statistique et des études économiques, coll. « Recensement de la population », , 10 p., p. 5.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .