Mouilleron-en-Pareds | |
L'église Saint-Hilaire. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Fontenay-le-Comte |
Commune | Mouilleron-Saint-Germain |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-la-Châtaigneraie |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Michel Cosset Depuis 2020 |
Code postal | 85390 |
Code commune | 85P06 |
Démographie | |
Gentilé | Mouilleronnais |
Population | 1 370 hab. (2015) |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 36″ nord, 0° 50′ 54″ ouest |
Altitude | 102 m Min. 60 m Max. 182 m |
Superficie | 20,22 km2 |
Élections | |
Départementales | La Châtaigneraie |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Mouilleron-Saint-Germain |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier |
Mouilleron-en-Pareds est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays-de-la-Loire.
Avec Saint-Germain-l’Aiguiller, au , elle devient une commune déléguée de Mouilleron-Saint-Germain[1].
Toponymie
Le toponyme Mouilleron-en-Pareds est composé de Mouilleron qui désigne un lieu (généralement une partie de champ ou de pré) caractérisé par un excès d'humidité[2], et de Pareds, issu du latin alparedum « hauteur », avec déglutination de au- pris pour l'article contracté[3].
Géographie
Mouilleron-en-Pareds est situé dans l'est du département de la Vendée, entre le « Bas-Bocage » et le « Haut-Bocage » à mi-hauteur des monts et puys vendéens.
L'altitude allant de 60 à 182 m sur le massif granitique de la commune, l'altitude moyenne est de 102 m.
Le territoire municipal de Mouilleron-en-Pareds s’étend sur 2 022 ha. Cette commune est située sur le plateau vendéen, entre les villes de Chantonnay et de La Châtaigneraie.
Avec une colline boisée couronnée par des moulins, elle offre un magnifique point de vue sur les communes aux alentours.
Histoire
Mis à part certains édifices médiévaux, notamment ses moulins relativement conservés, son histoire est marquée par la naissance en son sein de trois personnalités que sont : Charles-Louis Largeteau, Georges Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny ainsi que par la doyenneté de ses maires.
De plus, un sentier débute dans le bourg appelé le sentier des meuniers. Ce sentier se nomme ainsi car c'était le sentier emprunté par les meuniers des moulins présent sur la colline pour se rendre en ville située à 10 km (la Châtaigneraie) pour chercher du blé.
Emblèmes
Héraldique
Blasonnement :
De gueules au moulin à vent d'or, posé sur un tertre de sinople*, accosté de deux clefs renversées et adossées d'argent, au chef d'azur* chargé de trois étoiles aussi d'argent.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives ( sur champ de gueules, tertre de sinople et chef d'azur). |
Devise
La devise de Mouilleron-en-Pareds : Sic itur ad astra.
Lieux et monuments
- Musée national Clemenceau-de-Lattre, anciennement musée national des Deux-Victoires, créé en 1959 dans la maison natale de Jean de Lattre de Tassigny, le musée établit un parallèle entre Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny, tous deux nés à Mouilleron-en-Pareds.
- Colline des Moulins : site touristique surplombant la commune où l'on peut venir admirer certains moulins relativement conservés et disposant d'une vue panoramique des alentours. Ce site a été représenté par deux moulins sur le dessin de la flamme de la Poste de Mouilleron-en-Pareds, pendant les années 1980 : la flamme de la localité citait ses musées, ses sites et les maisons Clemenceau et de Lattre.
- Église Saint-Hilaire.
Personnalités liées à la commune
- Naissance ou décès dans la commune
- Georges Bécot (1947), comédien et réalisateur.
- Simonne Calary de Lamazière (1906-2003), femme de Jean de Lattre de Tassigny et mairesse de la commune de 1956 à 1977.
- Abel Chevalley (1868-1933)[4], diplomate et écrivain, connu également sous le pseudonyme de Jean Baslin, auteur de La Bête du Gévaudan (Gallimard, 1936).
- Georges Clemenceau (1841-1929), homme d'État français.
- Charles-Louis Largeteau, physicien (1791-1857).
- Bernard de Lattre de Tassigny (1928-1951), officier de l'armée française mort au combat en Indochine, fils de Simonne Calary de Lamazière et de Jean de Lattre de Tassigny. Il est enterré auprès de ses parents au cimetière de la commune[5].
- Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952), général d'armée et maréchal de France.
Économie
- Deux usines agro-alimentaires : Fleury Michon et la Stam (volaille).
- Tourisme engendré par les visites des maisons natales de Clemenceau et de Lattre de Tassigny dont l'une est un musée et les commémorations.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires délégués
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 2].
En 2015, la commune comptait 1 370 habitants, en évolution de +9,95 % par rapport à 2008 (Vendée : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 20,6 %) ;
- 49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 19,2 %, 45 à 59 ans = 20,1 %, plus de 60 ans = 26,4 %).
Notes et références
Notes
- Même famille, dont le doyen des maires de Vendée, et le doyen des maires de France, père du maréchal.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Feu vert pour la commune nouvelle Mouilleron-Saint-Germain », Ouest-France, (lire en ligne)
- Pierre Gauthier, Noms de lieux du Poitou: introduction à la toponymie, Bonneton, , p. 149.
- Pierre Gauthier, Noms de lieux du Poitou : introduction à la toponymie, Bonneton, , p. 34.
- « Abel Chevalley » , sur Babelio (consulté le ).
- « De Lattre de Tassigny Bernard Jean Marie Michel », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Le maire, Michel Geevers, démissionne », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Valentin Josse, nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Valentin Josse est élu maire de Mouilleron-Saint Germain », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Valentin Josse, élu pour un nouveau mandat de maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Deux tomes sur un ouvrage important de l'histoire de la commune, jusqu'aux années 1960-1970.
- Roger Bousseau, Un étonnant village, Mouilleron-en-Pareds, Siloë, 1993.