Date de création | 4 Octobre 2015 |
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Créateur | Colin LeMahieu |
Code ISO 4217 | XNO |
Symbole boursier | XNO (anciennement NANO, XRB) |
Sous-unité | 1⁄1030 raw |
Minable | Non |
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Fonction de hachage | BLAKE2 (en) |
Fréquence moyenne des blocs | < 1 seconde |
Quantité maximale | 133 248 297 Ӿ |
Client | Version | Langage | Licence | Site web |
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Nano Node | V23.0 | C++ | FreeBSD | nano.org |
Nano (NANO), anciennement RaiBlocks (XRB), est une monnaie numérique peer-to-peer. Il s'agit d'une cryptomonnaie décentralisée et open source basée sur une architecture de graphes acycliques dirigés (en anglais directed acyclic graph, DAG) et publiée sous la licence FreeBSD. Elle fonctionne sans intermédiaires en utilisant un registre distribué avec une structure de données en blocs-treillis[1].
Nano a été lancé en octobre 2015 par Colin LeMahieu, dans le but de remédier aux limitations d'évolutivité de la blockchain qui peuvent entraîner des frais de transactions restrictifs et une augmentation des délais de confirmation des transactions lors d'une surcharge du réseau[2]. Il n'y a pas de frais pour les transactions qui obtiennent généralement une confirmation complète en moins d'une seconde[3].
Histoire
Le développement de Nano a commencé en 2014 par Colin LeMahieu, sous son nom d'origine de RaiBlocks[4]. Le , RaiBlocks a été rebaptisé Nano[réf. nécessaire].
Le , la plateforme d'échange de cryptomonnaies italienne BitGrail a annoncé sa fermeture après avoir été piratée. 17 millions de Nano stockés dans les portefeuilles du site sont devenus inaccessibles à leurs propriétaires[5]. Les victimes ont demandé réparation par le biais du système judiciaire italien et, soutenues par la Fondation Nano, ont lancé un recours collectif contre le propriétaire de BitGrail, Francesco Firano. En janvier 2019, le tribunal de Florence a déclaré Firano responsable des pertes après avoir établi que l'entreprise n'avait pas mis en œuvre de garanties significatives pour assurer la sécurité des fonds de ses clients et n'avait pas déclaré les pertes dès juillet 2017[6].
Conception
Nano utilise une structure de données en blocs-treillis, où chaque compte a sa propre blockchain[7]. C'est la première crypto-monnaie créée sur la base d'un graphe acyclique dirigé (GAD)[8],[9], où un «bloc» est juste une transaction et chaque transaction contient le solde actuel du compte[10].
Notes et références
- (en) Federico Bencic et Ivana Zarko, « Distributed Ledger Technology: Blockchain Compared to Directed Acyclic Graph », dans 2018 IEEE 38th International Conference on Distributed Computing Systems, (DOI 10.1109/ICDCS.2018.00171), p. 1569–1570.
- (en) David Easley et al., « From mining to markets: The evolution of bitcoin transaction fees », Journal of Financial Economics, vol. 134, no 1, , p. 91–109 (DOI 10.1016/j.jfineco.2019.03.004).
- (en) Rui Morais et al., « A Tool for Implementing Privacy in Nano », dans 2020 IEEE International Conference on Decentralized Applications and Infrastructures (DAPPS), (DOI 10.1109/DAPPS49028.2020.00021), p. 159–163.
- (en) Rosecrans Baldwin, « Cryptocurrency Will Not Die », GQ, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Paul Vigna, « Cryptocurrency Worth $170 Million Missing From Italian Exchange », The Wall Street Journal, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) David Canellis, « Italian court forces BitGrail CEO to repay $170M in 'lost' cryptocurrency », sur The Next Web, (consulté le ).
- (en) A. Shahaab et al., « Applicability and Appropriateness of Distributed Ledgers Consensus Protocols in Public and Private Sectors: A Systematic Review », IEEE Access, no 7, , p. 43622–43636 (DOI 10.1109/ACCESS.2019.2904181).
- (en) F. Masood et A. R. Faridi, « Consensus Algorithms In Distributed Ledger Technology For Open Environment », dans 2018 4th International Conference on Computing Communication and Automation (ICCCA), (DOI 10.1109/CCAA.2018.8777695), p. 1–6.
- (en) Faraz Masood et Arman Rasool Faridi, « An Overview of Distributed Ledger Technology and its Applications », International Journal of Computer Sciences and Engineering, vol. 6, no 10, , p. 424 (DOI 10.26438/ijcse/v6i10.422427, lire en ligne, consulté le )
- (en) Robert Werner et al., « Anonymization of Transactions in Distributed Ledger Technologies », dans Twelfth International Conference on Adaptive and Self-Adaptive Systems and Applications, (ISBN 978-1-61208-781-8), p. 69.