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Les films • Scénaristes • Acteurs et actrices • Réalisateurs et réalisatrices
Producteurs et productrices • Cinémathèque québécoise • Office national du film • Télévision
Le cinéma québécois est l’un des deux cinémas nationaux du Canada. Culturellement distinct du cinéma canadien, il prend son essor à la fin des années 50, lors de la Révolution tranquille. Né du désir d’émancipation culturelle des québécois, il a su se tailler un marché intérieur au Québec et détient aujourd’hui une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.
Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
La télévision québécoise est une partie essentielle de la culture québécoise et canadienne-française. Elle se développe à partir des années 1950, lorsque le gouvernement fédéral du Canada se donne comme objectif d'offrir une alternative aux émissions de télévision américaines. Ainsi, la Télévision de Radio-Canada est créée le . Elle fournit alors des programmes en même temps qu'elle devient une école de création audiovisuelle et un moyen de renforcer l'identité et la culture du Québec.
Film
Mon oncle Antoine est un film québécois de Claude Jutra produit en 1971. Au XXIe siècle, il est toujours considéré comme un film majeur de la cinématographie québécoise. Le film se déroule dans les années 1940, au Québec, à Black Lake (aujourd'hui devenu Thetford Mines). Dans les villages de cette taille, le magasin général est le pôle d’attraction et le lieu d’échanges de toute la communauté. Les habitants s'y réunissent donc la veille de Noël. Gérant du magasin, l’oncle Antoine, avec son humour et ses gorgées de gin, anime les lieux sous l’œil intéressé de son neveu Benoît (15 ans), qui est orphelin et qui vit chez son oncle. Malgré l’approche des festivités, l’oncle décide de répondre au besoin d’un concitoyen et se fait accompagner en traîneau par Benoît. Ils se rendent tous deux à la ferme d’une famille pauvre. Ils ramènent le cadavre d’un garçon de l'âge de Benoît qui vient de mourir. Au cours de la longue soirée et de la nuit passée avec son oncle, l'équipée initie Benoît aux aspects les plus durs de la vie et le fait vieillir. Acteur
![]() Janine Sutto (née le à Paris, en France) est une actrice québécoise. Née à Paris en 1921, Janine Sutto, tenant des racines italiennes par son père et françaises par sa mère, sera neuf ans parisienne avant que ses parents ne s'installent au Québec, à Montréal. En 1935, à l'âge de 14 ans, elle débute sa carrière en jouant dans des feuilletons radiophonique tels Vie de famille et Clémentine. C'est grâce à Guy Mauffette, qui était un ami de son frère, qu'elle a pu ainsi faire ses premiers pas dans le monde du spectacle. Elle débuta au théâtre dans un petit rôle de la pièce L'Aiglon, au Théâtre Arcade, à la fin des années 1930. En 1943, elle fonde avec Pierre Dagenais, le Théâtre de l'Équipe et y joue entre autres Tessa et Fanny dans Marius et Julie dans Liliom. À titre de membre fondatrice et comédienne, elle s'impose rapidement tant par la qualité de son jeu que par l'influence qu'elle exerce sur la présentation d'un nouveau répertoire à Montréal. Elle se marie avec Pierre Dagenais en 1944 pour se séparer l'année suivante. En 1946, elle quitte un an le Québec pour la France. De retour à Montréal en 1947, elle partage son temps entre la scène et la radio, participant aux plus populaires feuilletons radiophoniques de l'époque, dont Jeunesse dorée et Rue Principale. Elle participe aussi aux débuts du Théâtre du Nouveau Monde, jouant aux côtés de Jean Gascon, Jean-Louis Roux et Guy Hoffman dans toutes les premières pièces de ce théâtre en 1951. Elle fut du début du cinéma québécois (Le Père Chopin) et de la télévision québécoise (Les Belles Histoires des pays d'en haut). |
Cinéaste, évènement
![]() Denys Arcand ( à Deschambault, est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de films québécois. Cinéaste au style très varié au fil de sa carrière, il est surtout reconnu au niveau international pour ses deux grands succès : Le Déclin de l'empire américain et sa suite, 18 ans plus tard : Les Invasions barbares. L'œuvre de Denys Arcand est à l'image de la transformation du cinéma québécois. Dans une première période, son travail est composé d'œuvres documentaires fortes et critiques, ainsi que d'un cinéma de fiction profondément ancré dans la réalité socioculturelle du Québec. Dans son œuvre de fiction, qui débute avec La Maudite Galette, Arcand semble faire l'intégration graduelle de ses acquis du direct, en plus d'une esthétique classique, évoquant Jean Renoir. Ce classicisme du début n'exclut pas néanmoins un certain formalisme dans la composition et la mise en scène, que l'on peut rapprocher du travail de Gilles Groulx, pour lequel il ne cache pas son admiration. Dans une deuxième période, que l'on pourrait appeler américaine, et commençant avec sa déception du résultat du référendum pour la souveraineté du Québec de 1980, Arcand choisit l'émancipation personnelle, et cherche résolument le succès. Pendant cette période il tourne deux films en anglais. Cela va de pair avec un changement important de son esthétique, le travail de la photo et de la mise en scène se mettant en phase avec la norme hollywoodienne, tant par des éclairages léchés que par un découpage redondant qui évoque la télé. Les longues tirades sont progressivement remplacées par des « one liner ». Arcand fait un cinéma qu'il veut consensuel, aux personnages essentiellement bourgeois. Le saviez-vous ?
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Jeune, ma famille habitait très haut dans le nord du Québec. Notre appareil radio captait toujours ensemble, jamais séparément, Buffalo et Montréal, de sorte que la récitation radiophonique du chapelet se faisait toujours sur un fond agréable de musique western. C'était beau et fascinant. Mon père disait: « À cheval pour le chapelet. » Nous, les petits enfants, nous récitions le rosaire au galop, apprenant qu'au Québec les rêves les plus contradictoires sont permis.
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— Gilles Carle (1976) |
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