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Le cinéma québécois est l’un des deux cinémas nationaux du Canada. Culturellement distinct du cinéma canadien, il prend son essor à la fin des années 50, lors de la Révolution tranquille. Né du désir d’émancipation culturelle des québécois, il a su se tailler un marché intérieur au Québec et détient aujourd’hui une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.
Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
La télévision québécoise est une partie essentielle de la culture québécoise et canadienne-française. Elle se développe à partir des années 1950, lorsque le gouvernement fédéral du Canada se donne comme objectif d'offrir une alternative aux émissions de télévision américaines. Ainsi, la Télévision de Radio-Canada est créée le . Elle fournit alors des programmes en même temps qu'elle devient une école de création audiovisuelle et un moyen de renforcer l'identité et la culture du Québec.
Film
L'Eau chaude, l'eau frette est un film réalisé par André Forcier, sorti en 1976. Dans un quartier populaire, pendant qu'on organise une fête pour l'usurier du coin, des adolescents complotent un assassinat. Angle Saint-Denis et Rachel, la plus belle terrasse de l'est de Montréal, l'endroit idéal pour faire un festin délirant qui fait éclater toutes les tensions qui traversent un milieu marginal. «Je tourne dans les bars et les grills, à cause des ombres et de la lumière qui y est belle (...) Je choisis mes locations à cause de la qualité de la lumière et parce qu'elles servent bien notre scénario. Je me fous du réalisme géographique.» (André Forcier) L'Eau chaude, l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie où amis et ennemis se trouvent attablés sur une terrasse d'une maison de chambres de la rue Saint-Denis en l'honneur du quarante-troisième anniversaire de Polo. Chacun profite de cette grande réunion pour régler ses comptes et laver son linge sale en public. Le film se termine sur une note mi-amère, mi-triste où tous sont échaudés et éconduits sans ménagement, le tout dans une grande finale promise à des lendemains qui déchantent. Acteur
Louise Portal (née Louise Lapointe le à Chicoutimi) est une actrice québécoise. Elle est aussi auteur, chanteuse et romancière. Née à Chicoutimi, Louise Lapointe (Portal) est l'aînée (ex-æquo avec sa jumelle Pauline Lapointe) d'une famille de cinq enfants. Ses trois sœurs sont toutes connues dans le monde artistique : Pauline est chanteuse et comédienne; Priscilla écrit, compose, enseigne la musique et le chant; Geneviève est parolière. Son frère, Dominique Lapointe, fait carrière comme journaliste, animateur et réalisateur à la radio de Radio-Canada (émissions Les Années lumière et Flash Années lumière…). Durant leur enfance, les quatre filles jouent à se déguiser et à présenter des spectacles de comédie et de chansons, à la maison (jusque sur le toit du garage), puis à l'école primaire et secondaire. Leur père, Marcel Lapointe (1920-1980), est médecin, de même que (sous le nom de plume de Marcel Portal) écrivain, romancier, poète, et artiste peintre. Louise devient une auteure reconnue, dès les années 1980. |
Cinéaste, évènement
Norman McLaren (, Stirling, Royaume-Uni - , Montréal, Canada) est un réalisateur canadien d'origine britannique. Il est considéré comme un des grands maîtres du cinéma d'animation mondial. Son nom est étroitement associé à l'Office national du film du Canada. Son œuvre s'est développée au sein du bouillonnement culturel et politique du cinéma québécois d'alors. Certains de ses films se feront d'ailleurs en français. Il a expérimenté de nombreuses techniques : grattage de pellicule, peinture sur pellicule, et même peinture du son sur pellicule, pixilation, prise de vue réelle, stop motion, dessin animé. Norman McLaren s'est notamment inspiré des techniques de superposition de personnage sur un décor d'Emile Courtet, dans ses techniques de grattage de pellicule, comme dans Love on the Wing par exemple. D'une créativité débordante, McLaren expérimente constamment, à la manière de l'artiste visuel dans son studio. Il utilise les mêmes images de départ dans ses 2 films Lignes horizontales et Lignes verticales. Il innove également dans la création du son, dessinant directement la piste sonore optique de ses films. Le saviez-vous ?
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Jeune, ma famille habitait très haut dans le nord du Québec. Notre appareil radio captait toujours ensemble, jamais séparément, Buffalo et Montréal, de sorte que la récitation radiophonique du chapelet se faisait toujours sur un fond agréable de musique western. C'était beau et fascinant. Mon père disait: « À cheval pour le chapelet. » Nous, les petits enfants, nous récitions le rosaire au galop, apprenant qu'au Québec les rêves les plus contradictoires sont permis.
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— Gilles Carle (1976) |