Roi mythique de Sparte (d) |
---|
Sépulture |
Tomb of Tyndareus in Sparta (d) |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
Τυνδάρεος |
Père | |
Mère |
Gorgophoné ou Batia (d) |
Fratrie | |
Conjoint | |
Enfants |
Castor (d) Timandra Phébé Clytemnestre Phylonoé (d) |
Dans la mythologie grecque, Tyndare (en grec ancien Τυνδάρεως / Tundáreôs) est un roi légendaire de Sparte.
Mythe
Il est le fils de Périérès ou d'Œbale et de Gorgophoné. Dépossédé du trône de son père par son demi-frère Hippocoon, il fuit en Étolie où il épouse Léda. Il est réinstallé sur le trône par Héraclès.
Séduite par Zeus transformé en cygne, Léda donne naissance à deux œufs. L'un contient Pollux et Hélène, enfants de Zeus, et l'autre Clytemnestre et Castor, enfants de Tyndare. Tyndare et Léda seront également parents de Phébé.
Il reçoit à sa cour Ménélas, prince exilé de Mycènes. Après que celui-ci a épousé Hélène, il lui lègue le royaume de Sparte. Selon Lucien de Samosate, Asclépios, quand il était élève de Chiron, rendit la vie à Tyndare ; cet évènement provoqua la colère de Zeus[1].
Il est un personnage de la tragédie Oreste d'Euripide.
Honneurs
- (8125) Tyndare, astéroïde.
Bibliographie
- Émile Chambry, Émeline Marquis, Alain Billault et Dominique Goust (trad. du grec ancien par Émile Chambry), Lucien de Samosate : Œuvres complètes, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1248 p. (ISBN 978-2-221-10902-1), « De la danse ».
- Michael Grant et John Hazel (trad. Etienne Leyris), Dictionnaire de la mythologie [« Who’s Who in classical mythology »], Paris, Marabout, coll. « Savoirs », (ISBN 2-501-00869-3), pp. 359-360.
- Edith Hamilton (trad. Abeth de Beughem), La Mythologie : ses dieux, ses héros, ses légendes, Éditions Marabout, , 414 p. (ISBN 978-2-501-00264-6), p. 215.
- Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine [détail des éditions] [lire en ligne], p. 173.
- L’Odyssée (trad. du grec ancien par Victor Bérard), Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (1re éd. 1955) (ISBN 2-07-010261-0), p. 703.
Références
- Lucien de Samosate 2015, p. 671.