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34° 03′ 00″ nord, 4° 58′ 59″ ouest
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Fez

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Fes et Fez.

Fès
(ar) فَاس
(zgh) ⴼⴰⵙ
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Fès-Meknès
Préfecture Fès
Maire Abdessalam Bakkali (RNI) (2021)
Code postal 30 000[1]
Démographie
Gentilé Fassi, Fésien[2], Fassien[3]', Fessois[4]
Population 1 182 963 hab. (rec.2024[5])
Densité 2 790 hab./km2
Géographie
Coordonnées 34° 03′ 00″ nord, 4° 58′ 59″ ouest
Superficie 424 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte topographique du Maroc
Fès
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Fès
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Médina de Fès *
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial de l'UNESCO
Image illustrative de l’article Fès
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Numéro
d’identification
170
Année d’inscription 1981 (5e session)
Type Culturel
Critères (ii)(iv)
Superficie 280 ha
Région États arabes **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
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Fès ou Fez (en arabe : فَاس, Fās; en amazighe standard marocain : ⴼⴰⵙ, Fas) est une ville du Maroc septentrional, située à 180 km à l'est de Rabat, entre le massif du Rif et le Moyen Atlas. Faisant partie des villes impériales du Maroc, elle a été à plusieurs époques la capitale du pays et est considérée de nos jours comme sa capitale spirituelle[6].

Sa fondation remonte à la fin du VIIIe siècle, sous le règne du sultan Moulay Idriss Ier. Son prestige passé en a fait l'un des foyers majeurs[7] de la civilisation islamique relié à Baghdad, Damas, Tunis, Cordoue, Le Caire, Kairouan, Grenade, Palerme, Ispahan et Samarcande, avec lesquels elle avait établi des échanges aussi bien économiques[8] que sociaux et culturels[9],[10].

Divers titres ont été attribués[Par qui ?] à la ville de Fès, dont l'Athènes de l'Afrique, la reine du Maghreb et la Bagdad du Maghreb[11][source insuffisante].

Elle s'étend sur trois secteurs: la ville ancienne (médina), classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[12], l'enceinte royale et les quartiers nouveaux, établis par les Français, et qui s'étendent de nos jours dans la plaine environnante.

Sur le plan administratif, la ville est composée de la commune de Fès, qui est divisée en six arrondissements, et de la municipalité de Méchouar Fès Jdid, où se trouve le palais royal. Fès est la deuxième ville du Maroc avec une population de 1 150 131 habitants selon le recensement de 2015.

Toponymie

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L'origine du toponyme Fès est incertaine ; plusieurs étymologies existent, certaines issues de la légende populaire, d'autres de travaux d'historiens.

Connue depuis au moins le Xe siècle, l'étymologie classique de Fès, telle que rapportée par certains auteurs anciens (Abou Bakr ben Mohammed er-Razi et Ibn Abi Zar), explique le nom de Fès par la découverte, lors du creusement des fondations de la ville en construction, d'une pioche, en arabe فأس (Fä's), qui donnera le nom de Madinat Fäs[13]. Une autre version, rapportée par El-Modaffari, décrit la pioche découverte comme très ancienne, de grande taille (quatre empans de long sur un de large) et pesant soixante livres[14].

Selon une autre étymologie issue de la légende populaire, Idris Ier, fondateur de Fès, participa à la construction de la ville et aida au creusement des fondations au moyen d'une pioche d'or et d'argent, et c'est ainsi que la ville prit le nom arabe de la pioche (fès)[14].

Une autre hypothèse étymologique lie l'origine du nom à une métathèse. Deux versions sont proposées. La première, rapportée par Ibn Abi Zar dans son Rawd al-Qirtas, parle d'un vieux moine chrétien qui aurait révélé à Idris Ier l'existence, à l'emplacement où sera construite Fès, d'une ancienne ville nommée Saf ou Sèf, fondée par les Anciens et disparue mille à mille sept cents ans auparavant ; la métathèse Saf en Fès expliquerait le nom de la ville[13],[14]. Idris Ier aurait lui-même décidé de la métathèse Séf en Fès[14]. Une autre version — avancée à l'origine par Larbi Mezzine — ancien doyen de la faculté de lettres à l'université de Kenitra et maître en toponymie berbère —, suggère une origine berbère au nom de la ville. Les cours d'eau étant nombreux autour de la ville (Wad Fäs, Wad Zhun, Wad Zitun, etc.), le nom de Fès serait une métathèse d'isaffen (pluriel d'asif, rivière en berbère)[13]

Une autre étymologie est que le nom de Fès provient du berbère afasi qui signifie « droite » en berbère, le noyau primitif de la ville étant situé sur la rive droite de la rivière[15]. Une variante berbère de afasi pour signifier droite est ayffas ou ayeffas.

Une autre proposition d'étymologie est que le nom de Fès proviennt du berbère Fas ou Afas qui veut dire sol ou terre qui se compacte; car la ville est construite sur les marnes bleues d'âge Miocène supérieur, et qui se compactent lors des pluies alternant avec les périodes de sécheresse.[réf. souhaitée]

Ethnonymie

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Les habitants de Fès ont pour nom de gentilé en arabe fasi (fassi), au pluriel fwasa (fouassa), en français diverses formes de gentilé existent ou ont pu exister pour désigner les habitants de Fès : Fassi, Fésien[2], Fassien[3]', Fessois[4].

Dans le langage courant au Maroc, « Fassis » est aussi un ethnonyme souvent utilisé pour désigner spécifiquement les grandes familles de Fès, membres de l'aristocratie urbaine ou de la haute bourgeoisie marocaine, Fès ayant hébergé d'anciennes familles souvent issues d'Andalousie, du Machrek, du monde arabo-musulman ou du monde juif et réputées comme ayant formé une élite citadine traditionnelle savante, intellectuelle, économique et marchande proche du pouvoir central étatique et/ou ayant bénéficié parfois de certains privilèges.

Histoire

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Fondation

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Fès Madrasa Bouanania
Fès Médina Vue panoramique

Le noyau primitif de la ville de Fès serait antérieur à Idriss 1er et situé sur la rive droite (afasi en berbère)[15].

La ville « Médina Fès » a été fondée[16] par le chérif alide Idris Ier en 789 à l'emplacement de l'actuel quartier des Andalous. En 808, le régent Rashid Ben Morshid fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kissariya (halle, marché).

Les sources d'eau vitales aux alentours de la ville de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.

Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817–818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les Omeyyades des faubourgs de Cordoue. Peu de temps après, environ 200 familles de Kairouan en Ifriqiya s'installent sur la rive d'al-Aliya. La mosquée universitaire Quaraouiyine fondée par l'aristocrate kairouanaise Fatima al-Fihriya (800-880) au IXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque et participe à l'âge d'or intellectuel de la civilisation islamique. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles d'Al-Andalus, et au-delà vers l'Europe d'où elle attire un grand nombre de savants et de mystiques. Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important.

Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de développer une riche culture esthétique issue de la grande tradition de l'art arabo-andalou. Fès se trouve sur la route des caravanes allant de la mer Méditerranée à l'Afrique subsaharienne en passant par la grande cité commerciale de Sijilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalet, ce qui augmente également son attrait économique.

Moyen Âge

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Aux Xe et XIe siècles, la ville de Fès est prise par les Maghraoua. Elle sera le théâtre de bataille entre les tribus Zénètes Maghraoua et Banou Ifren faisant successivement allégeance au califat de Cordoue ou aux Fatimides[17]. C'est dans cette période qu'advint un massacre contre la communauté juive faisant 6 000 victimes dans ce qu'on appela le Massacre de Fès de 1033[18]. Sous le règne des Almoravides puis sous celui des Almohades la ville abrite une communauté chrétienne mozarabe originaire d'Al-Andalus[19]. Des traditions rapportées par Ibn Khaldoun et par le Rawd al-Qirtas font mention de l'existence d'un temple du feu en un lieu nommé Chibouba, à l'emplacement de Madinat Fas, ce qui attesterait de la présence théorique d'adeptes du zoroastrisme[20],[21].

Mellah de Fès où vivaient les Juifs de la ville.

Les deux parties de la ville s'unissent en 1069, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale à la fondation de Marrakech et la prise de Tlemcen par la dynastie des Almoravides au XIe siècle, mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous son règne, la nouvelle ville, El Medinet El-Beida (« la ville blanche »), est fondée en 1276 ; elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Jedid (« la nouvelle Fès ») en opposition à Fès el-Bali (« la vieille ville »). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le Mellah (« quartier juif ») se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archers syriens.

Au début du XIVe siècle, apogée de l'art hispano-mauresque, la ville connaît une forte croissance. Grâce aux caravanes allant jusqu'au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée au royaume de Grenade et à l'ensemble du monde méditerranéen. Lors de la révolte marocaine de 1465, la communauté juive locale est de nouveau décimée. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Ouattas, qui ne règne que sur le royaume de Fès dans la portion nord du Maroc actuel. Après la prise de Grenade par les rois catholiques d'Espagne en 1492, Boabdil, le dernier sultan de la dynastie des Nasrides, se réfugie à Fès avec toute sa suite. Il y décède vers 1533 et serait inhumé possiblement au mausolée dit de Msalla al Soltane[22],[23].

  • Conquête musulmane du Maghreb (647-709), Hilaliens, aabisation du Maghreb
  • Grande révolte berbère (739-743)
  • Idrissides (789-985)
  • Fatimides (909-1171)
  • Massacre de Fès (1033)
  • Almoravides (1040-1147)
  • Almohades (1121/1147-1269)
  • Averroès (1126-1198)
  • Moïse Maïmonide (1138-1204)
  • Sultanat mérinide (1244-1465), tombeaux mérinides (it)
  • Prise de Fès (1411)
  • Révolte des chérifs de Fès (1465)
  • Mohammed ibn Ali Amrani-Joutey, restauration idrisside
  • Wattassides (1472-1554)
  • Expulsion des morisques d'Espagne (1502)

XVIe – XVIIIe siècles

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Fès, mosquée Al Qarawiyyĭn

En 1522, Fès souffre d'un séisme qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés. La dynastie chérifienne des Saadiens prend en 1554 la ville qu'elle dispute à la régence d'Alger, qui s'en empare une nouvelle fois en 1576 grâce à une armée de 10 000 hommes dont 6 000 janissaires sous les ordres de Ramdan Pacha[24],[25]; mais les souverains saadiens choisissent Marrakech comme capitale. Le sultan ottoman Mourad III, qui avait aidé le prétendant saadien Moulay Abdelmalik Saadi à conquérir le trône marocain, espérait incorporer la partie du Maroc correspondant au royaume de Fès à l'Empire ottoman, mais son stratagème sera déjoué par Ahmed al-Mansour après la bataille des Trois Rois remportée contre les Portugais en 1578 (voir Conflits maroco-ottomans)[26]. Al-Mansour fait nommer à Fès un khalifa représentant du sultan de Marrakech, et fait édifier des bordjs en vue de protéger la ville d'une éventuelle nouvelle menace ottomane[27]. À la suite du déclin de la dynastie saadienne, Fès tombe sous la domination de la zaouïa de Dila au milieu du XVIIe siècle.

C'est à Fès que Moulay Rachid se fait proclamer sultan de l'Empire chérifien en 1667, devenant ainsi le premier souverain de la dynastie alaouite, mais son successeur Moulay Ismail désigne Meknès comme nouvelle capitale du Maroc à partir de 1672. Il installe à Fès en garnison une partie de la tribu Guich des Oudayas qui l'avait aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Oudayas se mutinent, et ils ne seront expulsés de la ville qu'en 1833 par le sultan Abd al-Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence permanent pendant la guerre dynastique alaouite et fait rénover ou construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, notamment les rues de Fès Jedid qui sont désormais pavées. Mohammed III s'installe en revanche à Marrakech entre 1757 et 1790. En 1820 Fès se révolte contre le sultan Moulay Slimane, et ce soulèvement mené de concert avec les Aït Oumalou et autres tribus importantes du Moyen Atlas conduit à l'ascension sociale de la puissante bourgeoisie marchande au détriment de l'élite religieuse traditionnelle[28]. Le makhzen ayant perdu le contrôle de la capitale de l'Empire chérifien, Moulay Slimane discrédité par sa politique se voit obligé d'abdiquer en 1822 en faveur de son neveu Abd al-Rahman.

  • Saadiens (1509-1659)
  • Prise de Fès (1554)
  • Zaouïa Dila'iya (1566)
  • Prise de Fès (1576)
  • Royaume de Fès chérifien
  • Siège de Fès (1666-1667)
  • Siège de Fès (1672-1673)

XIXe siècle

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Marché à Fez
Félix Ziem, 1887
Petit Palais, Paris

Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées. Jusqu'au début du protectorat en 1912, Fès est la capitale du Maroc, fonction qui est par la suite dévolue à Rabat[29]. Les explorateurs Charles de Foucauld et Mardochée Aby Serour séjournent à Fès lors du ramadan 1883 car ils ne parviennent pas à trouver de protecteurs pour poursuivre leur route vers le sud. Ils logent dans le mellah chez M. Benchimol, une inscription sur la maison signale encore leur passage. Foucauld décrit le commerce florissant de la ville entre les marchandises européennes en provenance de Tanger, " les cuirs du Tafilalet, les laines, la cire et les peaux de chèvres des Aït Ioussi et des Beni Ouaraïn, parfois même les plumes du Soudan"[30]. Mais pour l'explorateur le potentiel commercial de la ville pourrait être valorisé. Trois raisons entravent son développement selon lui; l'insécurité permanente des routes marocaines en raison des guerres et des pillages que se livrent les tribus, le prix élevé des transports à cause des péages et du coût des escortes, enfin le taux de crédit excessivement élevé dont il fait une analyse détaillée.

En plus d'une description de la situation économique et politique de la capitale marocaine, l'explorateur français offre un témoignage sur les costumes et la mode fassie à la fin du XIXe siècle. Il loue par ailleurs "la grande beauté" et la "propreté merveilleuse" des habitants[30].

  • Maroc précolonial (1500-1900)
  • Guerre franco-marocaine (1844)
  • Conférence de Madrid de 1880
  • Mohamed ibn Abdelkabir al-Kettani (1873-1909)
  • Crises marocaines (1905-1911)
  • Campagne du Maroc (1907-1934), guerre de la Chaouïa (1907-1914)
  • Coup d'Agadir (1911)

Le protectorat français et l'indépendance

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C'est à Fès que le traité franco-marocain instaurant le Protectorat français au Maroc est signé le 30 mars 1912. La promotion de Saint-Cyr de 1909-1912 porte le nom de « Promotion de Fez ». Moins de trois semaines après la proclamation officielle du Protectorat, d'importantes émeutes antifrançaises éclatent dans la ville et font des centaines de victimes : rebelles, civils musulmans et Juifs, Européens. Les autorités du Protectorat déplacent alors la capitale à Rabat, mais Fès reste cependant un important lieu de résidence royale et un centre culturel, politique et économique de premier ordre.

  • Protectorat espagnol au Maroc (1912-1958)
  • Protectorat français au Maroc (1912-1956)
  • Traité de Fès (1912), journées sanglantes de Fès (1912)
  • Guerre des Zayans (1914-1921)
  • Guerre du Rif (1921-1927), armes chimiques dans la guerre du Rif
  • Dahir berbère (1930)

Une ville nouvelle est créée sur les plans d'Henri Prost, à côté de la médina qui fait, quant à elle, l'objet d'une politique patrimoniale avant-gardiste. Beaucoup d'initiatives nationalistes et anticolonialistes ont Fès pour origine, ce qui fait de la ville un berceau majeur du mouvement national marocain et notamment du parti de l'Istiqlal.

  • Photographies de Walter Mittelholzer en 1932, Bibliothèque de l'École polytechnique fédérale de Zurich

En 1944, est rédigé le Manifeste pour l'Indépendance dans une maison de l'ancienne médina, située aujourd'hui Place de l'Istiqlal. La ville connaît néanmoins des difficultés sociales croissantes après 1956, et doit faire face au déferlement de l'exode rural. Les émeutes de 1990 sont le point culminant de cette détérioration des conditions de vie.

Sous la direction de Lyautey et d'après les plans de l'architecte Henri Prost, une nouvelle ville se développe dans les environs de Dar Debibagh au sud de Fès Jedid. Si elle fut dans un premier temps le quartier résidentiel des Européens, la « ville nouvelle » a continué à se développer comme ville arabe moderne avec de nouveaux quartiers de villas. Les autorités, institutions et entreprises de services s'y sont installées.

Une des conséquences du transfert de la capitale sur le littoral atlantique est le départ d'une grande partie de la population fassie de souche vers Casablanca, Rabat et dans une moindre mesure Tanger. Du simple artisan à l'entrepreneur en passant par le lettré beaucoup furent obligés de quitter une ville qui avait perdu son statut prestigieux.

Repères

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  • Grandes familles de Fès
    • Famille Abendanan, synagogue Aben Danan

Démographie

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La ville de Fès compte 1 112 072 habitants en 2014[31]. Elle se divise en trois parties :

  • Fès el-Jedid (en) : édifiée au XIIIe siècle par les Mérinides, elle est une cité administrative et royale où le Roi aime à se rendre pour marquer la solennité d'un événement ou l'importance d'une décision ;
  • Fès el-Bali : le plus vieux quartier, commencé sous les Idrissides ;

Fès el-Jedid et Fès el-Bali forment la médina de Fès, faisant partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

  • Fès ville nouvelle (Dar Dbibegh) : construite par les Français à l'époque du protectorat. C'est dans cette partie de Fès que se rencontrent modernité et tradition.

La Médina de Fès abrite actuellement[Quand ?] une population de 156 000 habitants[32] et s'étend sur 271 hectares[33].

Les habitants de Fès sont appelés « Fassis ». À noter toutefois que ce terme désigne également au Maroc une population plus large, celle des descendants des familles anciennes de Fès ayant quitté la ville au cours du XXe siècle pour s'installer vers l'axe Casablanca-Rabat.

Administration et politique

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Article connexe : Commune (Maroc).
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Arrondissements locaux

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La commune de Fès se compose de 6 arrondissements locaux :

  1. Agdal
  2. Saiss
  3. Fès-Médina
  4. Jnan El Ouard
  5. El Mariniyine
  6. Zouagha.

Élus

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Depuis les élections de 2021, le maire de Fès est Abdeslam Bekkali (عبد السلام البقالي).

Période Maire Parti Statut
2003-2015 Abdelhamid Chabat PI Syndicaliste
Député de Fès-Nord
2015-2021 Driss El Azami El Idrissi PJD Chimiste
Député de Fès-Sud
2021- Abdeslam Bekkali RNI Homme Politique

Géographie

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Topographie

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L'altitude de Fès est d'environ 400 m. L'océan Atlantique se situe à 160 km à l'ouest à vol d'oiseau, Rabat à 200 km.

La ville, située dans la plaine du Saïss, entre le Rif au nord et le Moyen Atlas au Sud, subit l'effet de versant des montagnes. La vieille ville est située dans une vallée le long des rives de l'oued Fès juste au-dessus de sa confluence avec la plus grande rivière Sebou au nord-est. La rivière Fès prend ses sources du sud et à l'ouest et est divisé en plusieurs petits canaux qui alimentent la ville historique en eau. Ceux-ci se jettent à leur tour dans l'oued Bou Khareb, le tronçon de rivière qui traverse le milieu de Fès el-Bali et sépare le quartier Qarawiyyin du quartier andalou.

Fès Bab Bou Jeloud
Fès Dbibagh Avenue Hassan II

Climat

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Le climat de Fès est méditerranéen, mâtiné de continentalité et subissant les influences atlantiques. Il est comparable à celui des villes du sud de l'Espagne, Cordoue notamment.

L'hiver est plutôt doux voire froid, et humide. En janvier, les minimales moyennes avoisinent les 4 °C, tandis que les maximales sont légèrement supérieures à 14 °C. Cela dit, des épisodes de gel ne sont pas rares (le mercure peut afficher 0 °C, voire un peu moins en décembre, janvier ou février). L'hiver 2004-2005 a été tout à fait exceptionnel : le mercure a, plusieurs fois, atteint la barre des -3/−4 °C, voire au-delà. Le 28 janvier 2005, à 10h du matin, il est même descendu à −8 °C (record absolu de la ville). Lorsque les masses d'air fraîches et humides, en provenance du nord-ouest, intéressent le Maroc, elles s'accompagnent d'une baisse sensible du mercure (pendant trois, quatre, voire cinq jours, il arrive que le mercure affiche 9 °C/10 °C au plus chaud de la journée), de vents froids et de pluies abondantes. Ces précipitations tombent sous forme de neige, dès 1 000 mètres. La fraîcheur hivernale rappelle souvent la neige du Moyen Atlas à 40 km au sud de la ville. Lorsque le mercure descend en dessous des −2 °C (phénomène assez récurrent : janvier 2013 (−3,0 °C) février 2012 (−4,3 °C), décembre 2011 (−2,4 °C), janvier 2010 (−2,7 °C), janvier 2009 (−2,5 °C), janvier 2007 (−3,0 °C), janvier 2006 (−4,0 °C), le massif du Kandar (Moyen-Atlas à 40 kilomètres au sud) est couvert d'un épais manteaux neigeux. On dit qu'il neige à Fès un an sur deux ou un an sur trois. (26 janvier 2007, 28 janvier 2006, 24 janvier 2005). Les précipitations annuelles sont comprises entre 500 et 700 mm.

Le printemps est agréable. Des épisodes frais et pluvieux ne sont néanmoins pas à exclure, surtout en mars! Il neige encore fréquemment à Ifrane à 60 kilomètres au sud. Le mois de mai marque généralement une rupture assez nette. Le mercure y atteint souvent les 30/32 °C. Cela dit, des orages, accompagnés de fraîcheur, ne sont pas à exclure. Fin mai 2015, la ville était sujet des précipitations torrentielles cumulant 117,2 mm en une seule journée.

Ces derniers se sont très rares dès le mois de juin. Le climat de la ville devient extrêmement sec de juin à septembre! Il est fréquent qu'il ne pleuve aucune goutte pendant 3 mois. L'été, les températures moyennes maximales montent jusqu'à 40 °C.

En septembre, les minimales sont voisines de 19 °C, tandis que les maximales dépassent légèrement les 31 °C. Le mois de novembre marque une transition plutôt nette. C'est le mois le plus pluvieux de l'année! C'est aussi en novembre qu'il recommence à neiger dans l'Atlas voisin, à partir de 1 200 mètres. Les cimes dépassant les 2 000 mètres enregistrent leurs premières chutes de neige dès le mois d'octobre.

Données climatiques à Fès (1980-2019).
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 4,9 6,8 8,3 11,1 14,6 17,8 18,2 15,9 12,6 8,4 5,4 10,76
Température moyenne (°C) 9,8 11 13,3 14,9 18,4 22,6 26,3 26,5 23,3 19,2 14,1 11,1 17,62
Température maximale moyenne (°C) 15,6 17,2 19,8 21,6 25,6 30,5 34,9 34,9 30,7 25,8 19,9 16,8 24,6
Précipitations (mm) 57,33 55,19 60,33 65,83 48,09 15,66 1,9 14,93 24,66 55,53 71,79 69,54 558,5
Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie

[34]

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−8,2
2005
−5,4
2005
−2
2007
0,1
2004
3,2
2004
7
2002
9,9
2017
10,1
?
8,3
2005
3,2
2013
−3,2
?
−5,7
?
−8,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
25,4
2016
30,5
2010
34,3
2017
37,8
2017
40,8
2015
44
2004
46,9
2007
46,7
2007
45,1
2016
38,4
2014
30,6
2016
28,8
2012
46,9
2007
Source : http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/fes-sais/60141.html#highlight=11


Enseignement

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Enseignement à Fès.

La ville de Fès a toujours été considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume du Maroc. Elle a abrité pendant longtemps la seule université de l'Afrique du Nord après l'université Zitouna de Tunis : l'université Al Quaraouiyine qui se distingue par sa grande bibliothèque portant le même nom. Actuellement[Quand ?] Fès demeure une destination culturelle par excellence. Dans le passé les étudiants venaient de loin pour faire des études de théologie (les medersa). Ils étaient groupés dans des sortes d'internats à proximité des medersa et recevaient une bourse symbolique.

Universités

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Université Al Quaraouiyine

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Article détaillé : Université Al Quaraouiyine.

L'université Al Quaraouiyine à Fès est considérée comme la plus ancienne au monde[réf. nécessaire] par l’Unesco, le Guinness des records et des historiens musulmans[Lesquels ?]'[réf. nécessaire]. Encore en activité, sa construction a débuté en 859 sous le règne de la dynastie idrisside. Elle a vu passer de grands philosophes arabes comme Averroès (Ibn Rochd) et Avempace (Ibn Baja). Elle est l'emblème de la ville et son architecture est un des meilleurs représentant du style arabo-andalou (9). Son nom est issu de la communauté des 2 000 familles urbaines kairouanaises (de Kairouan) qui s'était installée et avait fondé le nouveau quartier dans la ville (voir plus haut).

Fondée au IXe siècle, elle fut d'abord une école coranique dépendant d’une mosquée. À ce titre, elle peut postuler au titre de la plus ancienne université du monde[35],[36], ou en tout cas du plus vieil établissement d'enseignement, ou du plus vieil établissement d'enseignement « encore en acrivité ». Cela, si toutefois l’on ne tient pas compte des écoles philosophiques fondées à Athènes au IVe siècle av. J.-C., comme l’Académie de Platon (-387), de la bibliothèque et du Musée d’Alexandrie (IIIe siècle av. J.-C.), et des nombreuses écoles supérieures qui s’en sont inspirées dans l’empire gréco-romain ; des écoles attenant aux grands monastères bouddhistes comme celui de Nālandā fondé au IIe siècle en Inde ; ou de l’ « université » de Gundishapur en Perse (IIIe siècle apr. J.-C.).

Comme toutes les universités du Moyen Âge (Europe chrétienne ou Occident et Orient musulmans), elle a d'abord été théologique puis, comme la théologie définit le droit, juridique, elle a également joué un rôle de préservation et de diffusion de la langue arabe (linguistique, grammaire, rhétorique) et de traduction de textes (hébreu, grec, latin vers l'arabe). Elle est aussi une bibliothèque de manuscrits.

Ce rôle juridique a aussi une fonction essentielle : par son rôle d'archives (héritage en particulier) elle a aussi eu une fonction de compilation et de point de référence des lignages familiaux. Or, ces derniers ont un rôle important dans l'affirmation des grandes familles de la ville. Elle a donc permis d'établir certains droits et titres.

Sur les plans théologique et juridique, elle a été le point nodal de la doctrine malékite. Cette doctrine ou rite a aujourd'hui une extension importante : en gros toute l'Afrique de l'Ouest musulmane jusqu'aux pays Haoussa au Niger et Nigeria.

Plusieurs figures de proue de cet enseignement sont à citer :

  • Abou Amrane El Fassi (430 H: 1009 C) jurisprudence malékite au sein de l’université de Kairouan (actuelle Tunisie) et Al-Azhar (Le Caire, Égypte) ;
  • Abu Ali Al Kali : littérature, de Cordoue ;
  • Sabek Al Matmati : poésie, venu de Damas ;
  • le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie ;
  • Ibn Ajroum Annahoui (723 H: 1302 C) grammaire, à Fès, lequel a été commenté au Caire et Bagdad, traduit et publié en Europe (8).

Un apport important de l’université Al Quaraouiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale.

Université Sidi Mohammed Ben Abdellah

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Article détaillé : Université Sidi Mohamed Ben Abdellah.

L'université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès est une université moderne fondée en 1975. On y compte treize établissements en pleine relance dotés d'installations de qualité : bibliothèques, amphithéâtres, laboratoires, salles de conférences, équipement multimédia :

Les établissements de l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès :

  • Faculté de Médecine et de Pharmacie et de Médecine dentaire
  • Faculté des Sciences
  • Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales
  • Facultés des Lettres et des Sciences Humaines
  • Faculté des Sciences et Techniques
  • École Supérieure de Technologie
  • École Nationale des Sciences Appliquées
  • École Nationale de Commerce et de Gestion
  • École nationale de l'architecture
  • École Normale Supérieure
  • Faculté Polydisciplinaire de Taza
  • Faculté Polydisciplinaire de Taounate
  • Institut des Sciences du Sport

Président : Radouane Mrabet

Université Euro-Méditerranéenne de Fès

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Article détaillé : Université euro-méditerranéenne de Fès.

L'université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF) est une université ultra-moderne et écologique fondée en novembre 2012. C'est une université à caractère régional qui a pour objectif de promouvoir les échanges, le dialogue interculturel et les partenariats académiques et culturels dans la région Euro-Méditerranéenne ainsi que la formation et la recherche de haut niveau. Son originalité réside dans sa forte dimension multinationale et pluridisciplinaire. En effet, les étudiants recrutés proviennent des différents pays membres du consortium EuroMed Tech (Maroc, France, Espagne, Italie et Portugal) dont elle fait partie, mais également d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. L'université veut répondre à la volonté de développement du Maroc.

L'université est constituée de deux pôles : le pôle ingénierie et architecture et le pôle sciences humaines et sociales[37].

  • INSA Euro-Méditerranée
  • École Euromed d’Architecture de Design et d’Urbanisme
  • Faculté Euromed de Génie
  • Faculté Euromed des Sciences Humaines et Sociales
  • Institut Euromed de Science Politique
  • Institut Euromed des Études Avancées
  • Sciences Économiques et Management

Culture

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La maison de la culture Agdal en centre-ville comporte une salle de théâtre et de concerts, des salles d'exposition et une bibliothèque. La Galerie Mohamed Kacimi, construite par l'État et gérée par la ville propose des expositions d'art contemporain. C'est aussi à Fès que l'atelier de production et de formation de "L'appartement 22" est développé par Abdellah Karroum. Ces sessions ont donné lieu à des productions pour la radio culturelle R22.

Langue

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Article détaillé : Fessi.

Si l'arabe classique reste la langue littéraire, l'arabe dialectal est ultra-majoritaire. Le parler de Fès présente des tournures particulières que d'aucuns qualifieraient de précieuses, tendant à enjoliver, adoucir ou féminiser les mots (kwiyyiss au lieu de ka's) et issues de l'arabe andalou. Il est encore parlé par quelques dizaines de milliers de descendants des familles anciennes de Fès. Parler non hilalien proche des parlers de Meknès, de Rabat et de Tétouan, il comporte quelques emprunts lexicaux à la langue espagnole et des caractéristiques de l'arabe andalou.

Nombre d'habitants des classes supérieures parlent le français en tant que première langue avant l'arabe[38].

Économie

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Tannage du cuir à Fès
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Fès fonde de grands espoirs sur le tourisme. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide, ainsi que celle des maisons d'hôtes traditionnelles appelées "Riad" (avec jardin) et ''Dar''(sans jardin).

La ville est très connue pour son artisanat très riche, dont le savoir-faire est jalousement gardé et transmis de père en fils depuis des générations.

Fès est traditionnellement présente dans l'industrie textile avec la transformation du coton et de la laine.

Tourisme

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Vue panoramique sur l'ancienne Medina

Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (un million de visiteurs par an[réf. nécessaire]) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au mois de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons d'hôtes.

Le Riad Dar 7 Louyat à Fès

En effet, l'ancienne médina est riche en patrimoine. Ses remparts, ses châteaux, ses mosquées, ses rues aux mille senteurs, ses souks qui n'existent nulle part ailleurs. On peut ainsi faire le tour de la ville en passant par les portes légendaires de Bab El Guissa vers le nord-est, Bab Ftouh vers l'est sur la route de Taza, qui mène d'ailleurs aux thermes de Sidi Harazem, Bab Jdid, la porte d'entrée la plus proche pour accéder aux souks. Bab Boujloud vers l'Ouest. Chacune de ces portes a ses caractéristiques avec notamment Bab Boujloud, la porte caractérisée par la mosquée qui porte le même nom, et les deux principales rues qu'elle dessert, La Talaa al kbira où on peut apprécier la Medersa Bouananya et ses horloges suspendues, et la Talaa as sghira où on peut apprécier les bouquinistes. Ces deux rues mènent aux souks d'al Attarine (souk aux épices et au henné) de même que vers le quartier Moulay Idriss où on peut voir le mausolée du fondateur de la ville (deuxième roi de la dynastie idrisside, descendants de Mahomet), mais aussi les tanneries de Guernize et celles plus loin de Blida (Chow ara).

La mosquée Al Qarawiyyĭn est la jumelle de celle de Kairouan (Sidi Oqba). Cette grande mosquée connue dans le monde entier est située au centre des souks de l'ancienne médina et toutes les portes précédemment citées y mènent.

La place Chemaïne est connue pour le commerce des dattes et des noix mais aussi pour son artisanat (ceinture sertie au fil doré dit de Sicile) et d'autres effets utilisés par les mariées. Parallèlement à cette place, de l'autre côté on trouve la place Seffarine qui est connue pour ses fabriques de plateaux de cuivre et de bronze travaillés à la main. Dans cette même place existe la grande et prestigieuse bibliothèque Al Qarawiyyĭn qui abrite des dizaines de milliers d'ouvrages inédits.

L'ancienne médina est traversée par une rivière légendaire qui divise la ville en deux parties dites Aadwa. Ces deux rives datent du premier roi idrisside Idriss Ier qui s'est installé sur l'une des rives, son neveu était venu s'installer sur la rive opposée après l'assassinat de son père. On peut avoir une vue panoramique en prenant la route menant de Bab did à Bab Ftouh juste au pied de la colline qui abrite Borj Dhab ou encore par l'autre rive du côté de Bab el Guissa. La vue est d'ailleurs imprenable. De là on peut définir et identifier les différents quartiers de la médina de même qu'on peut apercevoir tous ses minarets commençant par celui de la mosquée Al Qarawiyyĭn.

Plusieurs medersas (écoles) peuvent être visitées avec notamment la medersa d'al Attarine, celle de Ras ech Charratine, la medersa Bou Inaniya, la medersa de Seffarine). En effet, la ville de Fès jusqu'aux années 1960 a été connue comme la capitale culturelle et spirituelle du royaume avant d'être détrônée par Rabat qui abrite la grande université Mohamed V créée dans les années 1960.

La maison fassie se distingue par la qualité de son architecture et le professionnalisme des artisans qui l'ont construite. Les grandes familles fassies y demeurent et le système patriarcal est resté en vigueur jusqu'aux années 1970. Le départ des jeunes pour continuer leurs études à Rabat ou à l'étranger où sont en vogue de nouvelles carrières (médecine, architecture) a été à l'origine de la dislocation de ce système de famille. Actuellement[Quand ?] de nombreuses maisons sont désertées par leurs propriétaires ou vendues et rachetées et habitées par plus d'une famille par maison.

En effet, ces maisons traditionnelles, plusieurs fois centenaires pour certaines ne peuvent plus être entretenues et souvent restent en ruine. D'où la nécessité de sauvegarder ce patrimoine unique. Les rues sont étroites, les murs s'effondrent par endroits. Le visiteur est étonné de voir ces murs soutenus par de gros madriers dans les environs du quartier de la mosquée Al Qarawiyyĭn et du mausolée Moulay Idriss. Le classement par l'Unesco de la ville de Fès au patrimoine mondial de l'humanité semble aujourd'hui dérisoire car ce patrimoine risque de se perdre petit à petit si rien n'est fait pour le sauver.

Monuments

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Place Nejarine.
Minaret de la médersa Bou Inania.
  • Liste des monuments de Fès

Quartiers de Fès El Bali

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Vue sur l'ancienne médina en longue exposition.

Les dix-huit quartiers de Fès el-Bali, connus pour la plupart depuis l’époque des Mérinides, ont été répertoriés par le biographe Mohamed B. Jaafar Kettani dans son livre Salwat alanfas. Il s’agit des quartiers suivants :

  1. Nejjarine et Guerniz
  2. Maadi, Aqbat ben Soual, Zqaq Elbghel, Quettanine
  3. Bab noqba, Sebaa Louyat, Sagha
  4. Derb Touil et Blida
  5. Fondouq lihoudi, Heffarine, Sidi Ahmed ben Yahia
  6. Bab Elguissa et Zqaq Erroumane
  7. Zqaq el Hjer, Souiket Bensafi, Zqaq Rouah, Zqaq el ma
  8. Cherabliyine, Menia, Cherchour
  9. Talaat Fas
  10. Siaj, Sidi Ahmed Chaoui, Eljorf, Laayoune, Douh
  11. Ras Jenane, Gueza ben Amer, Rehbat Zbib
  12. Gueza Ben Zekkoun et Sidi Elaouad
  13. Ercif et Qualqliyene
  14. Gueza Berqouqa et Makhfia
  15. Derb Echikh
  16. El Guezira
  17. El Qouas
  18. Chibouba, Seffah, Jamaa El andalous, Keddane et Errmila

Mosquées

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Texte alternatif pour l'image
Minaret de la mosquée Sidi Ahmed Tijani

Sous le règne des Almohades, Fès comptait 785 mosquées[39]. Aujourd'hui, bien que leur nombre soit moindre, les mosquées historiques de Fès demeurent nombreuses.

  • Mosquée El-Qaraouiyyîn
  • Mosquée Ech-Cherabliyyîn
  • Mosquée des Andalous
  • Mosquée Sidi Lezzaz
  • Mosquée Abou Al Hassan
  • Mosquée El Ouad
  • Mosquée Al Hamra
  • Mosquée Al Beida
  • Mosquée Al Azhar
  • Mosquée Rcif
  • Mosquée Boujeloud
  • Grande mosquée de Fès
  • Mosquée Sidi Ishaq
  • Mosquée Naranja
  • Mosquée de Bab Guissa
  • Mosquée Sidi Zitouni
  • Mosquée Sidi Aouad
  • Mosquée Boujida
  • Mosquée Makhfia
  • Mosquée Hajjaj
  • Mosquée Sidi Mansour
  • Mosquée Sidi Moussa
  • Mosquée Chibouba
  • Mosquée Fakharin
  • Mosquée El hout
  • Mosquée Soltan
  • Mosquée Zellije
  • Mosquée El Achyakh
  • Mosquée Dar Dbibagh
  • Mosquée Es-Sabirine
  • Mosquée Bastiounia
  • Mosquée Oued Souafine

Mausolées

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  • Mausolée de Moulay Idriss II
  • Mausolée de Sidi Boughaleb
  • Mausolée de Sidi Ahmed Tijani

Musées

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  • Musée du Batha (Palais Batha, ethnographie, 1915)
  • Musée Nejjarîn des Arts et Métiers du bois (Fondouk Nejjarine, Place Nejjarine, 1996)
  • Musée du Borj Nord (1963, armement)
  • Musée de la musique arabo-andalouse (Dar Adiyel)
  • Musée Belghazi (Dar Belghazi, ethnographie)
  • Musée de la culture juive, mellah de Fez (en)

Médersas

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  • Médersa Bou-Inania
  • Médersa Attarine (El-Attarîn)
  • Médersa Es-Sahrij
  • Médersa Seffarine
  • Médersa Misbahia
  • Médersa de Bab Guissa

Fondouks

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D’après les statistiques de l’ADER (Agence pour le développement et pour la réhabilitation de la médina de Fès), la ville de Fès compte 115 fondouks. La situation actuelle de ces fondouks est comme suit : 16 fondouks en bon état, 71 détériorés, 15 menacés et 13 en ruines.

  • Foundouk des peaussiers
  • Fondouk des Tétouanais
  • Fondouk Nejjarine
  • Fondouk Bouselhame
  • Fondouk Lebbada
  • Fondouk Lihoudi
  • Fondouk Qaat Smen
Texte alternatif pour l'image
Fondouk Nejjarine

Les fortifications de Fès

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Carte des enceintes et des fortifications de Fès
  • Borj Nord
  • Borj Sud
  • Borj Touil
  • Borj Sidi Bounafaa
  • Borj Cheikh Ahmed

Portes de Fès

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  • Bab Boujeloud
  • Bab el Khokha
  • Bab Chorfa
  • Bab Mahrouk
  • Bab Dkaken
  • Bab Cherarda
  • Bab Sagma
  • Bab Sbaa
  • Bab Makina
  • Bab Boujat
  • Bab Chems
  • Bab Semmarine
  • Bab Lamer
  • Bab Magana
  • Bab El Mellah
  • Bab Dar El Makhzen
  • Bab Riafa
  • Bab Ain zliten
  • Bab Rmila
  • Bab Rcif
  • Bab Jdid
  • Bab Ftouh
  • Bab Guissa
  • Bab Lahdid
  • Bab Sidi Boujida
  • Bab Ifriquia

Kasbahs de Fès

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  • Dar Debbagh
  • Kasbah Cherarda
  • Kasbah Nouar
  • Kasbah Chems
  • Kasbah de Tamdart

Les palais de Fès

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  • Dar el-Makhzen
  • Dar Anebar
  • Dar Moqri
  • Dar Bba Mhamed Chergui
  • Dar Glaoui
  • Dar Batha
  • Dar Tazi
  • Palais Jamaï

Fontaines de Fès

  • Fontaine Nejjarine
  • Fontaine Bab Guissa

À proximité

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  • Sud : Séfrou, Bhalil, Ifrane, Azrou
  • Ouest : Meknès, Moulay Driss Zerhoun, site archéologique de Volubilis
  • Est : Taza, parc national de Tazekka
  • Région Fès-Meknès (ancienne province de Saïss)
  • Stations thermales au Maroc : Moulay Yaâcoub (32 km), Sidi Harazem (15 km)
  • Liste des parcs de loisirs du Maroc de la province Fès-Meknès
  • Centres d'intérêt touristique au Maroc (catégorie) (en)

Fès, capitale spirituelle

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Capitale culturelle et spirituelle du Maroc, Fès est une ville millénaire. En la parcourant, on peut facilement se laisser emporter à travers son histoire, grâce à ses nombreuses mosquées, médersas, fondouks, fontaines et salles d'ablution, jardins historiques, murailles et remparts, portes fortifiées, mellah et synagogues, manufactures, mausolées, palais et riads, places et souks. Des Idrissides aux Alaouites, des Andalous aux Juifs, toutes les dynasties et tous les peuples ont laissé leur empreinte sur la ville. Ces dernières années de nombreux monuments ont été restaurés, comme la médersa El-Attarîn, la médersa Bou-Inania (XIVe siècle), la Magana (une horloge hydraulique unique au monde) et la bibliothèque de la mosquée Quaraouiyine. Cette dernière possède de très rares manuscrits écrits par de célèbres savants comme Averroès (Ibn Rochd) ou Ibn Khaldoun. Appelés "monuments verts", les jardins du palais Batha, créés au XIXe siècle par le sultan alaouite Moulay Hassan Ier et celui du Riad Moqri datant du début XXe siècle ont retrouvé leur végétation. Aujourd'hui la médina est le principal pôle d'attraction. Toutefois, quelques centres culturels et galeries voient le jour : le Centre culturel municipal Agdal (près de la place Florence) compte une salle de spectacles et une galerie d'exposition.

Musiques

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Articles détaillés : musique marocaine et musique arabo-andalouse.

La ville s'honore de plusieurs manifestations culturelles, dont une des principales est le Festival de Fès des musiques sacrées (هرجان موسيقى الآلة الأندلسية المغربية, qui a lieu chaque année au mois de mars.

Artisanat

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Article détaillé : Artisanat marocain.

Les corporations artisanales de Fès jouent encore un rôle d’organisation sociale et économique, assurant la régulation des savoirs et la répartition des tâches au sein des filières. Ces structures constituent aussi un « espace d’interculturalité »[40] où les artisans adaptent certaines pratiques aux attentes des visiteurs tout en préservant leurs normes communautaires. Cette articulation entre tradition et ouverture au tourisme international contribue à la préservation du patrimoine immatériel[réf. souhaitée].

Poteries

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Fès a fait la grandeur de la céramique marocaine. D’origine très ancienne, les céramiques de Fès sont reconnaissables par leur décor à dominante bleu de cobalt, couleur de la ville, et les motifs qui allient le vert et le jaune or. Véritables artistes, les maîtres-potiers de Fès développent depuis des siècles un sens subtil de l’ornementation émaillée. Encore de nos jours, les ateliers de la ville impériale restent inégalés pour l’élégance et la finesse de leur production.

C’est à Fès qu’est née la céramique émaillée et vernissée. En 814, Idriss II accueille dans sa nouvelle capitale des milliers d’immigrés venus de Cordoue. Parmi ces hommes se trouvent des artisans expérimentés qui ont apporté avec eux des techniques alors inconnues au Maroc. La poterie n’est plus seulement utilitaire, les pièces deviennent des œuvres d’art et font la renommée de la ville dans toute l’Afrique du Nord. À l’époque des Almohades, au XIIIe siècle, on ne recensait pas moins de 180 potiers à Fès. On y dénombre encore aujourd’hui une cinquantaine de patrons potiers qui emploient chacun quatre ou cinq ouvriers et apprentis.

  • Céramique bleue de Fès[41]
  • Poteries de Fès décorées au goudron[42]

Tissage du brocard

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  • Brocart de Fès
  • Histoire du caftan au Maroc
Autre artisanat d'habillement
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  • Broderie de Fès[43]
  • Boutons de soie (Séfrou)
  • Fez (coiffure)

Maroquinerie

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  • Maroquinerie[44], tannerie, corroyage...
  • Tannerie Chouara (en) (ou Chouwara)[45][réf. non conforme]
  • Tannerie Sidi Moussa (en)
  • Tannerie Ain Azliten

Dinanderie

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  • Dinanderie[46]
  • Toreutique (gravure sur métaux)[47]

Zellige

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La ville de Fès est reconnue pour son expertise dans l’art du zellige, un type de mosaïque ornementale. Cet art traditionnel marocain qui se transmet de génération en génération est aujourd’hui l’une des grandes fiertés de la ville.

De nombreux artisans mâalems y sont présents, et les proches carrières d’argile permettent d’avoir une matière première de qualité à portée de main. Le zellige de Fès a d’ailleurs été enregistré auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle au nom du Maroc[48].

Transports

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  • La gare ferroviaire de Fès-Ville est reliée à toutes les principales villes du Maroc. Elle a été réaménagée suivant une architecture typiquement marocaine utilisant des motifs décoratifs artisanaux.
  • L'aéroport international de Fès - Saïss est situé à environ 15 km au sud de la ville. Il offre des liaisons aériennes vers l'aéroport Mohammed-V de Casablanca et de nombreuses villes européennes. Il est desservi par Air Arabia Maroc, Jetairfly, Royal Air Maroc, Ryanair et Vueling.
  • La ville de Fès est reliée au réseau autoroutier du royaume par la A2 qui la relie à Rabat, et a vu depuis juillet 2011 sa liaison autoroutière avec l'est achevée par la A2 jusqu'à Oujda.
  • Le parc de la société de transport urbain de Fès (Citybus[49]) avec une centaine de bus est insuffisant pour une ville de plus d'un million d'habitants. Un plan visant à porter le parc à 250 à l'horizon 2035, est lancé en 2025[50].

Le schéma directeur de développement de lignes TGV au Maroc, prévoit la construction à moyen terme d'une ligne à grande vitesse appelée « Maghrébine » reliant Rabat, Meknès, Fès et Oujda, la ville frontalière à l'Algérie[51].

Un projet de tramway est en cours d'étude[52].

Sport

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La ville de Fés est représentée par deux équipes de football, la première est le Wydad athlétique de Fès " WAF" fondée en 1948 est joue actuellement[Quand ?] en deuxième division du championnat marocain, la seconde est le Maghreb Association sportive de Fès (MAS) (en arabe : المغرب الرياضي الفاسي) qui est un club omnisports marocain fondé en 1946. Le MAS est la première équipe marocaine à atteindre les seizièmes de finale de la Coupe de France en 1954 contre Red Star à l'époque à Paris. Le MAS est un l'un des clubs les plus titrés du royaume, avec un palmarès remarquable : Championnat du Maroc : (4)

  • Champion : 1965 ; 1979 ; 1983 ; 1985 ;
  • Vice-champion : 1961 ; 1969 ; 1973 ; 1975 ; 1978 ; 1989 ; 2010

Championnat du Maroc (D2) : (2)

  • Champion : 1997 ; 2006

Coupe du Trône : (2)

  • Vainqueur : 1980 ; 1988 ; 2011 ; 2016
  • Finaliste : 1966 ; 1971 ; 1974 ; 1993 ; 2001 ; 2002 ; 2008 ; 2010

Le Complexe sportif de Fès est un stade de football localisé dans la ville de Fès et plus précisément sur la route menant à Sefrou, il est d'un style architectural typiquement marocain. Situé sur une superficie de 40 hectares, le complexe sportif de Fès peut accueillir 37 000 spectateurs tous assis. Il est doté d'une piste d'athlétisme en tartan outre des annexes susceptibles d'accueillir des compétitions de haut niveau.

Clubs de football

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Le principal club de football de la ville est le Maghreb Association sportive (MAS). Ce dernier a remporté quatre championnats (1965, 1979, 1981 et 1985) et quatre coupes du trône (1980, 1988, 2011, 2016). C'est le seul club marocain à avoir disputé les 1/16 de finale de la coupe de France pendant le protectorat. Il a produit de très grands joueurs: Benzakour, Benchekroun, Hamid Lahbabi, Labied, Zemmouri, Hazzaa, Zahraoui, Guezzar, Tazi, Moulay Driss, Jennane et bien d'autres. Il est connu par son école des gardiens de buts et possède un public engagé et discipliné.

Après l'indépendance, et au cours du premier championnat organisé sous l'égide de la FRMF en octobre 1956, le MAS est l'une des premières équipes à gagner sa place parmi l'élite.

La ville de Fès possède un autre club de football qui est le Wydad Athletic de Fès (WAF).

Autres sports

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Il existe de nombreux autres clubs sportifs appartenant à des disciplines variées telles le basket-ball, tennis, handball.

Infrastructures sportives

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Stades

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  • Complexe sportif de Fès (45 000 places, football, athlétisme)
  • Stade Hassan II (10 000 places, football)

Salles couvertes

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  • Salle du 11 janvier (4 000 places, basket-ball, handball)
  • Salle Tajaâmouti (2 500 places, basket-ball, volley-ball)
  • Salle Mernissi (1 000 places, basket-ball)

Jumelages et partenariats

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Carte
Jumelages et partenariats de Fès.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Fès.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Barcelone[53]Espagnedepuis 2009
Bobo-Dioulasso[53],[54]Burkina Fasodepuis 2005
Carthagène des Indes[53]Colombiedepuis 1993
Chengdu[55],[56]Chinedepuis le 29 décembre 2015
Coimbra[53],[57]Portugaldepuis le 4 juillet 1988
Cordoue[53],[58],[59]Espagnedepuis le 12 juin 1990
Cracovie[53],[60],[54],[57],[61],[62],[63]Polognedepuis le 13 mars 1986
Djenné[53]Malidepuis 1997
Jérusalem-Est[53],[54]Palestinedepuis le 7 mai 1982
Kairouan[53],[54]Tunisiedepuis le 22 octobre 1965
Lahore[53]Pakistandepuis 1988
Florence[53],[64],[65],[57]Italiedepuis le 7 septembre 1961
Montpellier[53],[54],[66],[67]Francedepuis le 14 juin 2003
Naplouse[53]Palestinedepuis 1990
Ngaparou[53]Sénégaldepuis 2009
Rufisque[53]Sénégaldepuis 2007
Saint-Étienne[53]Francedepuis 2006
Saint-Louis[53],[54],[68],[57]Sénégaldepuis le 16 décembre 1979
Strasbourg[53],[54],[69]Francedepuis 1998
Suwon[53],[54]Corée du Suddepuis le 21 février 2003
TlemcenAlgérie
Trarza[53]Mauritaniedepuis 2009

Personnalités

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Voir la catégorie : Naissance à Fès.
  • Idris II, deuxième roi du royaume idrisside, fils d'Idris I et fondateur de la ville de Fès.
  • Isaac ben Jacob Alfassi (1013-1103), rabbin, décideur halakhique.
  • Boabdil (1459-1533), dernier souverain musulman du royaume de Grenade, se réfugie à Fès en 1492 où il finit ses jours.
  • Mohammed ibn Ali El Amrani sultan du Maroc en mai 1465[70].
  • Balthazar Loyola de Mandes (1631-1667), prince marocain converti au catholicisme et devenu prêtre jésuite.
  • Ahmed Tijani (1737-1815), cheikh soufi originaire d'Aïn Madhi, fondateur de la tariqa Tijaniyya, inhumé à Fès.
  • Moulay Yazid (1750-1792), sultan du Maroc de 1790 à 1792.
  • Moulay Slimane (1760-1822), sultan du Maroc de 1792 à 1822.
  • Moulay Abderrahmane (1778-1859), sultan du Maroc de 1822 à 1859.
  • Mohammed Benslimane el Fassi (1795-1828), poète.
  • Mohammed IV (1810-1873), sultan du Maroc de 1859 à 1873.
  • Hassan Ier (1836-1894), sultan du Maroc entre 1873 et 1894.
  • Mohammed El Mokri (1840 ou 1850-1957), grand vizir de l'Empire chérifien sous protectorat français de 1911 à 1955.
  • Moulay Abdelhafid (1876-1937), sultan du Maroc entre 1908 et 1912.
  • Moulay Abdelaziz (1878-1943), sultan du Maroc entre 1894 et 1908.
  • Léopold Justinard (1878-1959), officier français qui tenait garnison dans la casbah de Tamdert avec son tabor. Il résida dans la médina de Fès de 1911 à 1913.
  • Mohammed ben Arafa (1886-1976), sultan du Maroc entre 1953 et 1955.
  • Fatmi Benslimane (1898-1980), le premier Premier ministre du Maroc.
  • Jean Mohamed Ben Abdejlil (1904-1979), religieux marocain converti au catholicisme, prêtre franciscain.
  • Mohammed V (1909-1961), sultan de 1927 à 1957, puis roi du Maroc de 1957 à 1961.
  • Ahmed Bahnini (1909-1971), premier ministre du Maroc du 13 novembre 1963 au 7 juin 1965.
  • Allal El Fassi (1910-1974), homme politique marocain.
  • Ahmed Sefrioui (1915-2004), écrivain marocain de langue française.
  • Mohammed Karim Lamrani (1919-2018), premier ministre du Maroc de six gouvernements.
  • Azzeddine Laraki (1929-), Premier ministre du 30 septembre 1986 au 11 août 1992.
  • Ahmed Laraki (1931-), Premier ministre du Maroc du 7 octobre 1969 au 6 août 1971.
  • Ali Squalli Houssaini (1932-2018), auteur des paroles de l'hymne national du Maroc.
  • Brahim Boutaleb (1937-), historien et homme politique marocain.
  • Kasdi Merbah (1938-1993), homme politique algérien.
  • Fatima Mernissi (1940-2015), sociologue, écrivaine et féministe marocaine.
  • Abdelwahab Doukkali (1941-), chanteur marocain.
  • Othman Slimani (1941-2004), économiste, banquier et haut fonctionnaire marocain.
  • Abdellatif Laâbi (1942-), écrivain et poète marocain, lauréat du prix Goncourt de la poésie.
  • Joël Santoni (1943-), réalisateur et scénariste français.
  • Tahar Ben Jelloun (1947-), écrivain et poète marocain, lauréat du prix Goncourt.
  • Hamid Hazzaz (1945-2018), footballeur marocain.
  • Layla Chaouni (1953-), éditrice marocaine.
  • Leïla Houari (1958-) autrice et dramaturge marocaine
  • Richard Attias (1959-), homme d'affaires marocain.
  • Abdelfettah Bennis (1962-), chanteur marocain.
  • Amina Alaoui (1964-), chanteuse marocaine.
  • Brahim Lahlafi (1968-), athlète franco-marocain de courses de fond.
  • Tarik Sektioui (1977-), footballeur marocain.
  • Mohammed Bennis (1978-), poète marocain.
  • Salma Bennani (1978-), épouse du roi Mohammed VI du Maroc.
  • Abderahim Bouramdane (1978-) coureur et marathonien marocain médaillé d'or
  • Aziz Khalouta (1989-), footballeur néerlando-marocain.
  • Zainab Fasiki (1994-), autrice, illustratrice et féministe marocaine.
  • Youness El Mouaffaq, danseur marocain.
  • Soufiane el-Bakkali (1996-), athlète marocain.

Notes et références

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  1. ↑ « Code postal de Fès », sur moncodepostal.ma (consulté le 4 juin 2025)
  2. ↑ a et b http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  3. ↑ a et b https://journals.openedition.org/etudesafricaines/17161
  4. ↑ a et b https://www.persee.fr/doc/outre_1631-0438_2008_num_95_358_4323
  5. ↑ (en + de) « Morocco: Regions, Major Cities & Urban Places », sur citypopulation
  6. ↑ « Le grand lifting de Fès, ville impériale et capitale spirituelle du Maroc », sur Capital.fr, 2 juin 2019 (consulté le 30 avril 2020).
  7. ↑ Joseph Pérez, Andalousie : Vérités et légendes, Tallandier, 3 mai 2018, 210 p. (ISBN 979-10-210-1046-8, lire en ligne)
  8. ↑ Philippe Dugot, Jean-Michel Henriet, Gérard Loison et Georges Mutin, Géopolitique de l'Afrique et du Moyen-Orient : Classes préparatoires commerciales : Ouvrage numérique PDF, NATHAN, 394 p. (ISBN 978-2-09-812349-6, lire en ligne)
  9. ↑ « Maroc : Fès la tijane – Jeune Afrique », Jeune Afrique,‎ 15 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 24 août 2020).
  10. ↑ Attilio Gaudio, Fès : joyau de la civilisation islamique, 1982, 312 p. (ISBN 978-2-7233-0159-6, lire en ligne), p. 29.
  11. ↑ « Fès, capitale culturelle et spirituelle ».
  12. ↑ Liste du Patrimoine Mondial (Maroc)
  13. ↑ a b et c Simon Lévy, « Hypothèses pour des étymologies berbères de Sefrou et Fès », dans Jordi Aguadé (coord.), Leila Abu-Shams Pagés (coord.) et Angeles Vicente (coord.), Sacrum arabo-semiticum : homenaje al profesor Federico Corriente en su 65 aniversario, Instituto de Estudios Islámicos y del Oriente Próximo, 2005 (ISBN 8495736055), p. 265-270.
  14. ↑ a b c et d Atillio Gaudio, Fès : Joyau de la civilisation islamique, Paris, Nouvelles Éditions Latines, avec le concours des Presses de l'UNESCO, 1982, 312 p. (ISBN 2-7233-0159-1, lire en ligne), p. 26-27.
  15. ↑ a et b Menahem Ben-Sasson et Joseph Cohen, Juifs de Fès, 2004, 335 p. (ISBN 9780885450961, lire en ligne).
  16. ↑ Fondation de Fès
  17. ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  18. ↑ (es) Assaleh, Abu-Mohammed, Historia dos soberanos mohametanos : das primeiras quatro dysnastias e de parte da quinta, que reinarao na Mauritania. Jozé de Santo Antonio Moura (trans.), Lisbon: Academia Real das Sciencias de Lisboa, (1828) (lire en ligne), p. 117. Retrieved 2011-03-30.
  19. ↑ Dominique Urvoy, « La pensée religieuse des Mozarabes face à l’Islam / Traditio / Cambridge Core », Traditio, vol. 39,‎ 1983, p. 419–432 (ISSN 2166-5508, DOI 10.1017/S0362152900009661, lire en ligne, consulté le 24 août 2020).
  20. ↑ Mouna Hachim, Chroniques insolites de notre Histoire, pages 89-90
  21. ↑ Roger Le Tourneau, Fès avant le protectorat, 1949, 808 p. (ISBN 978-2-402-19455-6, lire en ligne), p. 1949.
  22. ↑ « Les Espagnols à Fès », sur adafes.com (consulté le 22 avril 2023).
  23. ↑ « Fès, l’âme du Maroc DOUZE SIÈCLES D’HISTOIRE Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil », sur Fès, l’âme du Maroc DOUZE SIÈCLES D’HISTOIRE Les morisques. Tribulations d’un peuple en exil (consulté le 24 août 2020).
  24. ↑ « L’impasse de l’Empire ottoman », sur Zamane, 24 avril 2013 (consulté le 18 mai 2025)
  25. ↑ (en) « Culture d'Islam », sur culture-islam.fr (consulté le 22 avril 2023).
  26. ↑ De La Veronne, Chantal, « Relations entre le Maroc et la Turquie dans la seconde moitié du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle (1554-1616) », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 15, no 1,‎ 1973, p. 391–401 (ISSN 0035-1474, DOI 10.3406/remmm.1973.1258, lire en ligne, consulté le 24 août 2020).
  27. ↑ « Voyages culturels et historiques de Clio », sur www.clio.fr (consulté le 18 mai 2025)
  28. ↑ « Les révoltes urbaines » [livre], sur openedition.org, Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans, 1992 (consulté le 24 août 2020).
  29. ↑ Pierre Vermeren, « Lyautey au Maroc en 1912 : ambitions, jeux de pouvoir parisiens, environnement politique et enjeux géopolitiques », Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 9, no 1,‎ 7 janvier 2019, p. 81–92 (lire en ligne, consulté le 3 août 2024)
  30. ↑ a et b Charles de Foucauld, Reconnaissance au Maroc, 1888, 495 p., p. 23
  31. ↑ « RGPH 2014 | Téléchargements | Site institutionnel du Haut-Commissariat au Plan du Royaume du Maroc », sur hcp.ma (consulté le 9 novembre 2015).
  32. ↑ (en-US) « Morocco: Regions, Provinces, Prefectures, Cities, Communes, Urban Centers, Arrondissements - Population Statistics in Maps and Charts », sur www.citypopulation.de (consulté le 18 mai 2025)
  33. ↑ Mercedes Volait, Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains : Exemples marocains, libanais, égyptien et suisse, Presses de l’Ifpo, 11 juillet 2010 (ISBN 978-2-35159-234-2, lire en ligne)
  34. ↑ « Infoclimat - la météo en temps réel : observations météo en direct, prévisions, archives climatologiques, photos et vidéos... », sur infoclimat.fr (consulté le 21 septembre 2020).
  35. ↑ « unesco list », sur whc.unesco.org (consulté le 18 mai 2025)
  36. ↑ The Guinness Book Of Records, Published 1998, (ISBN 0-553-57895-2), p. 242
  37. ↑ « Présentation de l'université Euro-Méditerranéenne de Fès », sur ueuromed.org.
  38. ↑ (en) « French Language (FRA) – L1 & L2 Speakers, Status, Map, Endangered Level & Official Use », sur ethnologue.com (consulté le 18 mai 2025).
  39. ↑ ʻAlī ibn ʻAbd Allāh Ibn Abī Zarʻ al-Fāsī, Ṣāliḥ ibn ʻAbd al-Ḥalīm al-Gharnāṭī, Roudh el-Kartas : Histoire des souverains du Maghreb (Espagne et Maroc) et annales de la ville de Fès (lire en ligne)
  40. ↑ Claudine Batazzi, Henri Alexis, Zineb Charaï, « Le patrimoine immatériel à l’épreuve de l’interculturalité touristique : le cas des corporations artisanales de la médina de Fès » Accès libre [html], sur Open Edition Journals, 15 mars 2025 (consulté le 1er novembre 2025).
  41. ↑ « La poterie de Fès, un concentré de l'âme u Maroc », sur palaisfaraj.com, 30 août 2024 (consulté le 6 décembre 2025)
  42. ↑ Paul Ricard (dir.), « Les Arts Indigènes », sur cemaroc.com, sd (consulté le 6 décembre 2025), p. 10
  43. ↑ Chemsi Jellal, « Fils d’histoire et points d’élégance », sur maisonsdumaroc.com (consulté le 6 décembre 2025).
  44. ↑ « Maroquinerie : fiche métier » [PDF], sur batha.artisanat.gov.ma (consulté le 6 décembre 2025).
  45. ↑ https://www.fes.fr/tannerie-chouara
  46. ↑ Anne Jourdain, « La Dinanderie de Fès. Un artisanat traditionnel dans les temps modernes. Une anthropologie des techniques par le film et le texte, B. Buob (CR) », sur journals.openedition.org (consulté le 6 décembre 2025).
  47. ↑ « Les arts, savoir-faire et pratiques associés à la gravure sur métaux (or, argent et cuivre) », sur ich.unesco.org/, 2023 (consulté le 6 décembre 2025).
  48. ↑ « Décors et revêtements en zellige | Salima Filali », sur CREATIONS ZELLIGES (consulté le 18 mai 2025)
  49. ↑ « City Bus Fès », sur citybustransport.ma (consulté le 19 septembre 2019).
  50. ↑ Drissi Malik, « Fès Mobilité SA : 566 millions de dirhams pour moderniser le transport urbain à Fès »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur منارة - منارة موقع إخباري مغربي تفاعلي يقدم على مدار الساعة الجديد في عالم السياسة، الإقتصاد، الرياضة والمجتمع بالإضافة إلى خدمات أخرى,‎ 10 juin 2025 (consulté le 10 juin 2025)
  51. ↑ « Le TGV maghrébin à l'étude », sur djazairess.com (consulté le 24 juin 2014).
  52. ↑ « Fès : Le projet de tramway en cours d'étude », sur maghress.com (consulté le 24 juin 2014).
  53. ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t « http://fes.ma/index.php/fr/services-en-ligne/telechargement/summary/11-/179-024.html »
  54. ↑ a b c d e f g et h « Jumelage » (consulté le 31 janvier 2023)
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  56. ↑ « https://www.fescity.com/investissements-fes-interesse-chinois/ »
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  58. ↑ « https://www.diariocordoba.com/cordoba-ciudad/2020/02/09/12-hermanas-cordoba-36064687.html »
  59. ↑ « https://www.collectivites-territoriales.gov.ma/sites/default/files/pnct/2020-12/cl%20en%20chiffres.%202005.pdf »
  60. ↑ « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,miasto,2,0,otwarty_na_swiat.html »
  61. ↑ « https://www.bip.krakow.pl/?sub_dok_id=1048 »
  62. ↑ « https://www.bip.krakow.pl/?sub_dok_id=887&vReg=1 »
  63. ↑ « https://www.krakow.pl/otwarty_na_swiat/2531,kat,0,5,miasta_partnerskie.html »
  64. ↑ « https://www.comune.fi.it/pagina/firenze-internazionale/gemellaggi-e-patti-di-amicizia »
  65. ↑ « https://www.fescity.com/jumelage/ »
  66. ↑ « https://www.montpellier.fr/42-fes-ville-jumelle-de-montpellier.htm »
  67. ↑ « https://www.montpellier.fr/30-six-villes-jumelees-a-montpellier-un-jumelage-sur-4-continents.htm#toced_headerH2_6 »
  68. ↑ « https://www.ndarinfo.com/Plaidoyer-pour-la-revitalisation-du-jumelage-entre-Saint-Louis-et-Fes_a12927.html »
  69. ↑ « https://www.strasbourg.eu/documents/976405/1086315/Rapport+d%27activite%CC%81+2020-Eurome%CC%81tropole+de+Strasbourg.pdf/794449f8-3574-341d-2550-c6562834d45d?t=1637915270869 »
  70. ↑ Abdeslam Chakkour, المحمدون من ملوك المغرب, dans: Da'wat al-Haqq, no. 368 (Ministère des Habous, juillet 2002)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Fès, sur Wikimedia Commons
  • Fès, sur le Wiktionnaire
  • Fez, sur le Wiktionnaire
  • Fès, sur Wikivoyage

Filmographie

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Article connexe : Liste de films tournés au Maroc.
  • Bleu de Fès écrit et réalisé par Françoise Gallo, France 3, 13 Production, CCM - 1993.
  • À la recherche du mari de ma femme (Al-bahth an zaouj imaraatî) de Mohamed Abderrahman Tazi (1993).

Bibliographie

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  • (en) Article sur l'histoire Idrisside dans la revue anglaise al-Masaq (Publication of The Society of The Medieval Mediterranean)
  • Frédéric Weisgerber, La ville de Fez, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, p. 634-639 [1]
  • Maurice de Périgny, Au Maroc : Fès, la capitale du Nord, Paris : chez Pierre Roger & Cie, 1917, 238 p. + photogravures hors-texte et carte.
  • Titus Burckhardt, Fès, ville d'islam, Archè Edidit, Paris, 2007. traduction de Fes, Stadt der Islam, Olten, 1960.
  • Brice Gruet, article "Au regard du sacré: lecture croisée de la médina de Fès", in Itinéraires, littérature, textes, cultures, 2012-3 2013, Lire les villes marocaines, p. 153-167.
  • Mohamed Métalsi, Fès, la Ville essentielle, photographies de Cécile Tréal et Jean-Michel Ruiz, ACR, Paris, 2003 (ISBN 286770152X)
  • Charlotte Jelidi, Fès, la fabrication d'une ville nouvelle, 1912-1956, ENS Editions, Lyon, 2012.
  • Alain Lavaud, Fès années 20, La Croisée des chemins, 2000.

Articles connexes

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  • Oued Fès
  • Fessi, arabe dialectal local
  • Fès el-Bali
  • Fès Jedid (es)
  • Mellah, mellah de Fès / mellah de Fez (en)
  • Qamama
  • Villes impériales du Maroc
  • Chronologie de Fès (en)
  • Histoire des juifs de Fès (en)
  • Grandes familles de Fès
  • Enceintes et fortifications de Fès
  • Mosquée des Andalous (859)
  • Médersa Attarine (1323)
  • Médersa Bou Inania de Fès (1350)
  • Borj Nord (1582-1588), abritant désormais le Musée des Armes
  • Jardins Jnan Sbil (en) (1875-1895)
  • Musée du Batha (1915)
  • Compagnie franco-espagnole du chemin de fer de Tanger à Fès (1916-1963)
  • Gare de Fès-Ville
  • Aéroport de Fès-Saïss
  • Festival de Fès des musiques sacrées du monde (1994, juin)
  • Festival de Fès de la culture soufie (2007, octobre)
  • Stations thermales au Maroc : Moulay Yaâcoub (Fès), Sidi Harazem (Fès)
  • Liste des parcs de loisirs du Maroc
  • Centres d'intérêt touristique au Maroc (catégorie) (en)

Liens externes

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  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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    • Britannica
    • Den Store Danske Encyklopædi
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    • Brésil
  • Fès, la mythique et la millénaire, site visitfesmeknes.ma
  • Projet de Commémoration du 1200e anniversaire de Fès, site maroc1200.org
  • Découvrir la région, site region-fes-meknes.ma/fr
  • C. Agabi et J.-C. Santucci, « Fès (Encyclopédie berbère, 18) », sur journals.openedition.org, 1997 (consulté le 7 décembre 2025)
  • Anouar Ouyachchi, « Représentation littéraire de Fès (Encyclopédie berbère) », sur journals.openedition.org, 2013 (consulté le 7 décembre 2025), p. 111-126
v · m
Villes de la région Fès-Meknès
Les communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 500 000 habitants
  • Fès
  • Meknès
Plus de 100 000 habitants
  • Taza
  • Zouagha
Plus de 50 000 habitants
  • Ouislane
  • Fès-Médina
  • Azrou (Mun.)
  • Séfrou
  • El Menzel
  • Taïnaste
  • Taza
  • Moulay Yaâcoub
  • Ain Chkef
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Plus de 30 000 habitants
  • El Hajeb
  • Laqsir
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  • Taounate
Plus de 10 000 habitants
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  • Sidi Slimane Moul Al Kifane
  • Sidi Abdallah Al Khayat
  • Missour
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  • Guigou
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  • Tissaf
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  • Ain Taoujdate
  • Sabaâ Aïyoun
  • Ait Yaazem
  • Aït Boubidmane
  • Ait Harz Allah
  • Bitit
  • El Hajeb
  • Méchouar Fès Jdid(Mun.)
  • Ouled Tayeb
  • Ifrane
  • Oued Ifrane
  • Sidi El Makhfi
  • Tigrigra
  • Timahdite
  • Tizguite
  • Bhalil
  • El Menzel
  • Imouzzer Kandar
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  • Aïn Cheggag
  • Ait Sebaa Lajrouf
  • Sidi YoussefBen Ahmed
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