Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre C.
C
- Régiment de Cabanac
-
- Le régiment est formé des milices de Languedoc, par N. de Cabanac. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les Alpes et en Catalogne et participe au siège de Barcelonne en 1697. Il est licencié le .
- Régiment de Cabrères
-
- Le régiment est levé le par Antoine-François de Gontaut, comte de Cabrères dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il se trouve au siège de Fontarabie en 1638, au siège de Salses en 1639 et au siège de Turin en 1640. Il est licencié le .
- Régiment de Cadenet
-
- Le régiment est levé , dans le cadre des rébellions huguenotes, par Honoré d'Albert, marquis de Cadenet, qui devient duc de Chaulnes en . Réformé à la fin de la campagne, il est rétabli le , mis en garnison à Calais, et licencié en octobre de la même année.
- Régiment de Caderousse
-
- Le régiment est levé le par N. de Caderousse dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé à l'armée d'Italie, avec lequel il participe siège de Coni en 1641, et au siège de Tortone en 1642. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1645 et se trouve au siège de Roses. Il est licencié après cette campagne.
- Régiment de Caen
-
- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Caen, de Saint-Lô et de Vire sous le commandement du chevalier de La Luzerne. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
-
- C'est l'ancien régiment de Grimaldi, qui est renommé « régiment de Caetano » après avoir été donné en 1711 à N. de Caetano. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
- Régiment de Caixon
-
- Le régiment est formé des milices de Montauban, par Jean de Caixon. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée des Alpes de 1690 à 1696 puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il participe au siège de Barcelone en 1697. Il est licencié le .
- Régiment de Calonge
-
- Le régiment est levé le par N. de Calonge, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis sert en Béarn en 1636. Il est licencié en 1637.
- Régiment de Calvières
-
- Le régiment est levé le par N. de Calvières, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par un autre officier du même nom, avec lequel il se trouve à l'expédition des présides de Toscane en 1646, et à l'armée d'Italie en 1647. Il est licencié le .
- Régiment de Calvisson (1635-1638)
-
- Le régiment est levé le par N. de Louël, marquis de Calvisson[1]. Il est engagé en Italie dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le il prend le nom de régiment de Montpezat.
- Régiment de Calvisson (1642-1647)
-
- C'est l'ancien régiment de Jonchères, qui prend en 1642, le nom de « régiment de Calvisson ». Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Catalogne. Le , il prend le nom de régiment de La Ferté après avoir été donné à Henri de Sennectère, duc de La Ferté.
- Volontaires de Cambefort
-
- Voir à Volontaires
-
- C'est l'ancien régiment de Laval (1712-1749), qui est renommé « régiment de Cambis » le après avoir été donné à Jacques-David, duc de Cambis d'Orsans. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il participe à l'expédition de Minorque et au siège de Mahon en 1756 puis il est employé en 1757 sur les côtes de Bretagne. Le 2e bataillon, passé en 1758 au Canada, est fait prisonnier à Louisbourg et conduit en Angleterre. Il est échangé en et participe à l'expédition navale du capitaine Thurot sur les côtes d'Irlande en 1760 puis à l'expédition de Portugal et au siège d'Almeida en 1762. Il est incorporé dans le régiment Royal le . Ce régiment avait six drapeaux ; ceux d'ordonnance avaient le fond blanc avec trois ondes rouges perpendiculaires à la hampe dans chaque carré. Il portait habit et culotte blancs, veste, collet et parements rouges, boutons entremêlés jaunes et blancs, pattes de poches ordinaires garnies de trois boutons, un jaune entre deux blancs; de même sur les manches ; chapeau bordé d'or et d'argent.
- Régiment des Grenadiers-Royaux de Cambis
-
- Voir à Grenadiers
-
- Ce régiment est créé sous ce titre, le , et formé avec le 3e bataillon du régiment de Piémont. Il est donné au comte de Châteaurenaud. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée des Alpes, avec laquelle il se trouve à la prise de Cahours en 1689 à la bataille de Staffarda en 1690 durant laquelle le colonel y est blessé. Il est donné en 1693 à Charles-François-Anne, comte de Montberon, et en 1694 à N. de Vienne, marquis de Presles avec lequel il se trouve au siège de Valenza[2] en 1696 puis il est dirigé sur l'armée de Flandre en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il rejoint l'armée l'armée d'Italie en 1701 et participe à la défense de Crémone en 1702 durant laquelle le colonel y est tué. Il est donné le à François-Louis d'Hautefort, comte de Marqueyssac. Le régiment assiste à la bataille et la prise de Luzzara en 1702, à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue, et à la bataille de Cassano en 1704 et 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 et il rejoint l'armée du Dauphiné de 1707 à 1710. Donné à Jérôme-Augustin de Boisset, marquis d'Arville, il passe à l'armée de Flandre en 1711 et se trouve à la bataille de Denain, aux prises de Douai, de Le Quesnoy et de Bouchain en 1712. Donné le à Claude-Louis de Bouthillier de Chavigny, marquis de Pont-sur-Seine il se bat avec l'armée du Rhin de 1733 à 1735 dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne. Il sert en Corse de 1739 à 1741, puis, durant la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742 et est donné le à Charles Pierre, marquis de La Châtre-Nançay. Il participe à la défense de l'Alsace en 1744, à la prise de Kronenbourg en 1745, aux sièges de Mons, de Charleroi et de Namur, bataille de Rocoux en 1746, à la défense de la Provence et à la conquête du Comté de Nice en 1747 et il est affecté à l'armée du Var en 1616. Durant la guerre de Sept Ans, il sert en Bretagne en 1756, puis rejoint l'armée d'Allemagne, avec laquelle il se trouve à la bataille de Hastenbeck, et à la conquête du Hanovre en 1757, et à la bataille de Krefeld en 1758. Il est donné le à Armand-Charles de La Galissonnière, vicomte de Barrin, il retourne en Bretagne, et se trouve à la bataille de Saint-Cast, en 1758 puis il part en pour l'Île-de-France et les Indes. Il est donné à Louis-Charles Le Pellerin de Gauville et rentre en France en 1616. Il s'embarque de nouveau pour Saint-Domingue en 1764 et est donné le à Eugène-Eustache de Mézières, comte de Béthizy. Le régiment rentre en France en 1766 et occupe successivement les garnisons de Rocroi, de Longwy, de Gex, de Philippeville, de Bouchain, de Bellisle, de Brest, de Bordeaux, de Bayonne et de nouveau de Belle-Isle. Il est donné le à Jean-Gabriel de La Roque, comte de Podenas et incorporé le dans le régiment de Saintonge. Les deux drapeaux d'ordonnance de Cambrésis avaient leurs carrés partagés en quatre triangles, dont deux verts opposés, le 3e rouge et le 4e jaune. Il porta jusqu'en 1616 habit et culotte blancs, collet, parements et veste rouges; boutons jaunes ; poches larges, garnies de neuf boutons disposés en pattes d'oie; six boutons sur la manche; chapeau bordé d'or. En 1616, il se distingua par les parements vert de Saxe et les boutons jaunes.
-
- Le « régiment de Cambrésis » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 3e et 4e bataillons du régiment de Flandre. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. Il est devenu depuis la Révolution le 20e régiment d'infanterie de ligne.
.
-
- Ce régiment écossais, est levé le par N. Campbell, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il se trouve à la prise de Puycerda en 1654. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.
- Régiment de Camps
-
- C'est l'ancien régiment d'Hocquincourt, qui est donné en 1639 à Charles de Mannay de Camps-en-Amienois et qui prend le nom de « régiment de Camps ». Il est licencié le .
- Régiment de Candalle (1572-1573)
-
- Ce régiment est levé en 1572 en Gascogne par N. de Foix-Candalle pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de Sommières, ou son mestre de camp est tué. Le régiment est licencié le .
- Régiment de Candalle (1621-1629)
-
- Le régiment est levé le par Henri de Nogaret d'Epernon, duc de Candalle, dans le cadre de la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment passe au service de la Hollande puis est donné en à Jean-Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer prenant le nom de régiment de Courtaumer.
- Régiment de Candale (1634-1640)
-
- C'est l'ancien régiment de La Valette, qui prend le nom de « régiment de Candalle » le après avoir été donné à Henri de Nogaret, duc de Candalle. Le régiment passe au service de la Hollande en 1635 puis, donné en 1640 il prend le nom de régiment d'Estrades.
- Régiment de Candalle (1649-1654)
-
- Ce régiment est levé le par Louis-Charles-Gaston de Nogaret, duc de Candalle. Affecté à l'armée de Guyenne en 1650, il est incorporé en 1654 dans le régiment des Vaisseaux.
- Régiment de Candalle (1650-1658)
-
- Voir régiment des Vaisseaux-Candalle
- Régiment de Canillac (1654-1655)
-
- Le régiment est levé le en Auvergne par Guillaume de Montboissier, marquis de Canillac. Ce régiment qui était formé de 400 chevau-légers à pied, initialement affecté à l'armée de Piémont, passe en Franche-Comté et fait le siège de Belfort. Il est licencié en 1655.
- Régiment de Canillac (1707-1708)
-
- Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Canillac, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bellesuvée après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée.
- Régiment de Canisy (1585-1585)
-
- Le régiment est levé, en , par N. de Carbonnel de Canisy, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.
- Régiment de Canisy (1622-1639)
-
- Le régiment est levé le par René de Carbonnel, marquis de Canisy[3] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il sert en Normandie et il est réformé le . Il est rétabli le , pour la guerre de Trente Ans, et envoyé à l'armée de Picardie jusqu'en 1633 avant de passer en Lorraine puis en Valteline en 1635 ou, rattaché à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Valenza[4] ou son mestre de camp est tué. Le régiment est alors donné à un autre membre de la famille Canisy, René de Carbonnel marquis de Canisy, avec lequel le régiment sert en Lorraine en 1639 et participe à la bataille et au siège de Thionville et y est détruit[5]
- Régiments Cantabres
Voir Volontaires-Cantabres et Chasseurs-Cantabres
-
- En 1554, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel In der Halden amène en France, à l'armée de Picardie, un corps suisse qui porte le titre de « régiment des Cantons ». Il est congédié la même année.
- Ce régiment est formé sous ce titre le , avec une partie de l'ancienne légion de Saint-Domingue, pour le service de la colonie de Saint-Domingue. Le « régiment du Cap » est devenu sous la Révolution le 106e régiment d'infanterie de ligne.
-
- C'est l'ancien régiment de Pratamano, qui est renommé « régiment de Caraffa » après avoir été donné le à N. Caraffa. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
- Régiment de Caraman
-
- C'est l'ancien régiment de La Cru, qui prend le nom de « régiment de Caraman » après avoir été donné en 1705 à N. Riquet de Caraman. Il prend le nom de régiment de Lannion (1711-1714) en 1711 après avoir été donné à Anne Bretagne, marquis de Lannion.
- Régiment de Caravas
-
- Ce régiment est levé, en Bretagne, en , par N. de Caravas, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié après cette campagne.
- Régiment de Carbonel
-
- Le régiment est levé, en , par Hervé de Carbonnel, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.
- Régiment de Carcado
-
- Autre nom du régiment de Kercado
- Régiment de Carces (1629-1656)
-
- Le régiment est levé, le , par Jean de Pontevez, comte de Carces dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe aux sièges de Privas et d'Alès et prend, le , le titre de régiment de Provence où il séjourne habituellement. En 1636 il assimile le régiment de Montmèjean avec lequel il se trouve engagé dans la guerre de Trente Ans, sous son nom de « régiment de Carces », il participe à la reprise des îles de Lérins en 1637 puis au secours de Salses en 1639. Embarqué en 1641 sur la flotte de l'archevêque de Bordeaux il rejoint l'armée de Catalogne de 1642 à 1645 puis il participe en 1646 à l'expédition des présides de Toscane et au siège d'Orbitello. Il reste en Italie jusqu'en 1650 puis il passe en 1654 en Catalogne. Il est licencié en 1656, à la mort du comte de Carces.
- Régiment de Carces (1652-1652)
-
- Le régiment est levé le par N. de Pontevès, comte de Carces. Il est licencié la même année.
-
- Ce régiment est levé sous ce titre, le , par le cardinal de Richelieu. Il prend en 1636 le nom de régiment de La Marine.
- Régiment du Cardinal de Sainte-Cécile
-
- Ce régiment est levé le par Michel Mazzarini, cardinal de Sainte-Cécile, mort la même année. Il prend le nom de régiment de La Fare (1648-1654) après avoir été donné le au mestre de camp lieutenant, Antoine, baron de La Fare.
-
- Ce régiment piémontais est levé en par Philibert de Savoie, prince de Carignan. Admis dans l'armée française sur pied étranger, il prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en 1658 des noms de son propriétaire et de son colonel M. de Balthazard.
- Régiment de Carignan (1775-1785)
-
- Autre nom du régiment de Savoie-Carignan
-
- C'est l'ancien régiment de Carignan, qui prend en 1658, le nom de « régiment de Carignan-Balthazard » après avoir été fusionné avec le régiment de Balthazard (1658-1665). Envoyé au Canada il prend le nom de régiment de Carignan-Sallières en 1662, après la mort de son colonel M. de Balthazard, des noms de son propriétaire et du premier capitaine du régiment M. de Salières qui en devient son colonel.
-
- C'est l'ancien régiment de Carignan-Balthazard, qui prend en 1662, le nom de « régiment de Carignan-Sallières ». Il se trouve au Canada jusqu'en 1668 ou il est de retour en France et participe à partir de 1671, à la guerre de Hollande. Il prend le nom de régiment de Soissons le , après avoir été donné à Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons.
-
- Ce régiment anglais est levé le par Thomas Howard, comte de Carlisle dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.
- Régiment de Carmain
-
- Le régiment est levé le par Adrien de Montluc de Cramail, comte de Carmain dans le cadre de la répression contre les Huguenots. En 1621, il se trouve au siège de Montauban et est réformé le . Rétabli le , il sert en Languedoc puis durant la guerre d'Italie, en 1624 il est engagé au combat du Pas de Suse. En 1629 dans le cadre de la troisième rébellion huguenote, il se trouve au siège d'Alès. En 1630, dans le contexte de la guerre de Succession de Mantoue, il participe au combat de Veillane, à la prise de Saluces et de Carignan. Affecté à l'armée de Lorraine en 1635, il se trouve à la prise de Saint-Mihiel. Il est licencié en 1643 à la mort du mestre de camp. Ce régiment est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Cramail.
- Régiment de Carné
-
- Le régiment est levé par N. de Carné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin et est appelé en Flandre en 1706. C'est pendant que le régiment traverse Verdun que le futur général François de Chevert s'y enrôle. Il prend le nom de régiment d'Hoccart après avoir été donné le à Zacharie Hoccart.
- Régiment des Fusiliers de Carrion-Nisas
-
- Voir à Fusiliers
-
- Ce régiment piémontais est levé le , sur le pied de dix compagnies, par Pierre de Perrien, marquis de Crénan, pour tenir garnison à Casal dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe à la défense de cette ville en 1692 et en 1695. Il est licencié le .
- Régiment de Castéja
-
- Le régiment est levé le par Jean-François de Biaudos, marquis de Castéja[6]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin en 1703 et participe au siège de Brisach, où il reste en garnison. Il est donné le à Charles-Louis de Biaudos, comte de Castéja (en)[6] et il prend le nom de régiment de Saint-Léger (1709-1713) en 1709 après avoir été donné à N. de Saint-Léger.
- Régiment de Castelan
-
- Le régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Olivier de Castelan. Il est envoyé au secours de Leucate en 1637, aux secours de Brema et de Verceil en 1638 à la prise de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[7], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, aux sièges de Casal et de Turin en 1640 au siège de Tortone en 1642, et au siège de Santia en 1644 et est licencié à la fin de cette année.
-
- Ce régiment qui est levé, durant la guerre de Trente Ans, le par N. Marion, baron de Castelbayard est renommé régiment de Montausier en 1629.
- Régiment de Castelet
-
- Le régiment est levé le par Charles-Félix-Hyacinthe de Galéan des Issarts, marquis de Castelet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin en 1703, se trouve au siège de Brisach en 1703 et y reste en garnison après la prise de la place forte, à la défense de Landau en 1704, puis il est employé dans les lignes de la Lauter jusqu'en 1713. Il est incorporé le dans le régiment de La Gervasais.
-
- C'est l'ancien régiment de Reynold (1692-1702), qui est renommé « régiment de Castellas » le et qui prend le nom de régiment de Bettens (1722-1739 le .
-
- C'est l'ancien régiment de Vigier (1740-1756), qui est renommé « régiment de Castellas » le et qui est devenu sous la Révolution le 66e régiment d'infanterie de ligne.
-
- C'est l'ancien régiment de La Force (1625-1631)]], qui, après avoir été donné à François Nompar de Caumont-La Force, marquis de Castelmoron, est renommé « régiment de Castelmoron » en 1631 et qui prend le titre de régiment d'Orval en 1646.
-
- Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Henri baron de Castelnau. Le régiment participe à la bataille de Coutras et est licencié en la même année.
- Régiment de Castelnau (1635-1644)
-
- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière. En 1635 le régiment participe à la bataille des Avins, en 1638 à la défense de Guise et en 1639 au siège d'Hesdin[9]. Mis en garnison à Pont-à-Mousson en 1640, il se trouve au siège d'Aire en 1641. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1642, il participe à la défense de Rottweil durant laquelle i1 est détruit et ses débris entrent, en 1644, dans la formation du régiment Mazarin-Français.
- Régiment de Castelnau (1646-1649)
-
- Ce régiment est levé le par Louis de Castelnau de Rouvres, pour tenir garnison à Bourbourg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il est licencié après la campagne de 1649.
-
- C'est l'ancien régiment de Silly, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1665 et qui prend le nom de régiment de Bourbonnais en 1673.
- Régiment de Castelnau (1712-1714)
-
- C'est l'ancien régiment de Champigny, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1712 après avoir été donné par N. de Castelnau et qui est licencié en 1714.
- Régiment de Castelnau-Mauvissière (1636-1642)
-
- Ce régiment est levé le par Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est incorporé en 1642 « avec un autre régiment appartenant au même chef ».
- Régiment de Castelnau-Mauvissière (1650-1651)
-
- C'est l'ancien régiment de Wall qui, après la mort du colonel Edmond Robert de Wall est donné le à Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière[10] et renommé « régiment de Castelnau-Mauvissière ». Rattaché à l'armée de Guyenne en 1651, il participe au « siège des tours de La Rochelle »[11]. Il reprend le nom de régiment de Wall lorsqu'il est donné en à un autre membre de la famille de Wall.
- Régiment de Casteras
-
- Voir régiment de La Rivière-Castéras
- Régiment de Castrevieille
-
- Le régiment est levé par N. de Castrevieille dans le cadre de la guerre franco-espagnole. En 1637, il embarque sur la flotte d'Henri de Lorraine comte d'Harcourt et participe à la reprise des îles de Lérins, et porte secours à Leucate. Affecté à l'armée d'Italie en 1638, il est mis en garnison à Alexandrie, où il demeure jusqu'à son licenciement en 1657.
-
- Le régiment est levé le par René-Gaspard de La Croix, marquis de Castries. Il prend le noms de régiment de Morangiès le
-
- C'est l'autre nom du régiment Mazarin-Catalan.
- Régiment de Catinat
-
- Le régiment est levé le par Nicolas de Catinat de Saint-Gratien, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe au siège de Philippsburg en 1688, puis il rejoint l'armée des Alpes en 1689 et assiste à la prise de Cahours en 1689, à la Bataille de Staffarda, aux prises de Saluces, de Barges et de Suze en 1690, à la conquête de la Savoie et de Nice en 1691, à la bataille de La Marsaglia en 1693, au siège de Valenza[2] en 1696, puis il rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il prend le nom de régiment de Sillery après avoir été donné le à Félix-François Bruslart, marquis de Sillery.
- Régiment de Caumont
-
- Autre nom du régiment de La Force.
- Régiment de Caupos
-
- Le régiment est levé le par N. de Caupos. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714 après la paix.
- Régiment de Cavoye
-
- Le régiment est formé par ordre du , avec les milices d'Amiens, par Gilbert Oger de Cavoye. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée de Flandre jusqu'en 1692, puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1693, retourne à l'armée de Flandre en 1694 et assiste au bombardement de Bruxelles en 1695 puis il est mis en garnison à Arras. Il prend le nom de régiment de Mouchy après avoir été donné à N. de Noailles, comte de Mouchy.
- Régiment de Caylus (1712-1714)
-
- C'est l'ancien régiment d'Houdetot (1706-1712), qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné en à N. chevalier de Caylus. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.
- Régiment de Caylus-Rouairoux (1710-1715)
-
- C'est l'ancien régiment de Villeneuve, qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné le à Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux[12]. Il est réformé le .
- Régiment de Cerny
-
- Le régiment est levé le par N. comte de Cerny, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis il est licencié le .
- Régiment des Cévennes
-
- C'est l'ancien régiment de Lecques (1630-1631), qui prend le titre de « régiment des Cévennes » le . Il passe en Italie à la fin de 1636 et participe à la défense d'Asti et au combat de Montebaldone en 1637 et à la défense de Brema en 1638. Il passe en Roussillon en 1639 et participe au siège d'Estagel et au secours de Salses. Il revient en Italie en 1640, assiste au siège de Turin puis il rejoint l'armée de Picardie en 1641 avec laquelle il combat à la bataille de la Marfée et au siège de Bapaume. Il est licencié après la campagne.
-
- Ce régiment savoisien est passé au service de la France le dans le cadre de la guerre de Hollande. Affecté à l'armée de Flandre, il participe aux sièges de Valenciennes et de Cambrai en 1677, aux sièges d'Ypres et de Gand, et à la bataille de Saint-Denis en 1678. Il est licencié le . Les sergents et soldats italiens du régiment permettent de former le régiment de Saint-Laurent.
- Régiment de Chabrignac
-
- Le régiment est levé en par N. de Chabrignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
- Régiment de Chabrillant
-
- Ce régiment est levé le par N. de Moreton, marquis de Chabrillant. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.
- Régiment de Grenadiers-Royaux de Chabrillant
-
- Voir à Grenadiers
-
- C'est l'ancien régiment de Senneterre (1734-1739), qui est renommé « régiment de Chaillou » le et qui prend le nom de régiment de Ségur (1743-1745) le .
- Régiment de Chalabre
-
- Le régiment est levé le par N. de Chalabre, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
- Régiment de Chalençay
-
- Le régiment est levé par Jacques de Damas, comte de Chalençay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au secours de Mayence et prend, le , le titre de la province de Bourgogne devenant le régiment de Bourgogne.
-
- C'est un régiment protestant, formé à Alès en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. du Challar. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Chalmazel
-
- Le régiment est levé le par Louis de Talaru, marquis de Chalmazel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin, participe à la défense d'Haguenau en 1705, et est envoyé dans les lignes de la Lauter jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.
- Régiment de Châlons
-
- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Châlons, de Saint-Dizier et de Mazarin, sous le commandement du comte François de Monteynard[13], remplacé en 1774 par le marquis de Beaumont d'Auty[14]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment de Chambaret
-
- Le régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Chambaret. Il sert en Champagne et participe à la défense de Beaumont-en-Champagne. Il est licencié en 1592.
- Régiment de Chambaud
-
- C'est l'ancien régiment de Thorigny (1706-1706), qui prend le nom de « régiment de Chambaud » après avoir été donné en 1706 à N. de Chambaud. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est en garnison en Flandre jusqu'en 1708, puis dans les lignes de la Lauter de 1709 à 1713. Le deuxième bataillon est réformé en , et le premier bataillon en .
-
- C'est l'ancien régiment de Kercado, qui donné à François Sidrac de Chambellay est renommé « régiment de Chambellay », le , et qui prend le nom de régiment de Montaigu en 1667.
- Régiment de Chamblay
-
- C'est l'ancien régiment de Phalsbourg, qui est renommé « régiment de Chamblay » en 1632 et qui prend le titre de régiment de Lorraine (1635-1669) en 1635.
- Régiment de Chamilly
-
- Le régiment est levé le par Noël Bouton, maréchal de Chamilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Mornac après avoir été donné le à Charles-Léon Boscal de Réals, comte de Mornac.
- Régiment de Chamoy
-
- Ce régiment levé en , par N. de Chamoy, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, est licencié la même année.
-
- C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par N. de Champagnac. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe à la prise d'assaut de Pont-sur-Yonne et est licencié le à la paix de Longjumeau.
-
- [Voir à Bandes
- Légion de Champagne
-
- Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers des provinces de Champagne, Bourgogne et Nivernais et disparait après 1576.
-
- C'est l'ancien Régiment de Montcassin, qui est renommé « régiment de Champagne » en 1585. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le le bataillon de La Robinière, est détaché du « régiment de Champagne » pour former le régiment de Barrois. Le le bataillon de Bombelles du « régiment de Champagne » forme le régiment de Permangle. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Londe (1706-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Ussy. Le il reçoit l'incorporation du régiment du Roure (1706-1714). Le le régiment de Bugey est incorporé dans le « régiment de Champagne ». Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Ponthieu. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Champagne » est devenu sous la Révolution le 7e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Champigny
-
- C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Champigny » après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les Alpes jusqu'en 1710, passe en Catalogne et revient en Dauphiné en 1711. Il prend le nom de régiment de Castelnau (1712-1714) après avoir été donné en 1712 a N. de Castelnau.
- Régiment de Chaperon
-
- C'est l'ancien régiment de La Rivière-Puytaillé, qui est renommé « régiment de Chaperon » en 1585 en . Il est incorporé le , à la paix de Saint-Germain-en-Laye, dans le régiment de Brissac (1569-1585).
-
- C'est l'ancien régiment de Nerestang, qui est renommé « régiment de Chappes » en 1611 et qui reprend le nom de régiment de Nerestang en 1631.
-
- C'est l'ancien régiment de Dampierre (1652-1689), qui est renommé « régiment de Chappes » en 1689 et qui prend le nom de régiment d'Humières en 1690.
-
- C'est un régiment protestant, formé dans le Rouergue en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Gabriel Prévost de Charbonnières. Il sert dans le Béarn et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
-
- C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Gabriel Prévost de Charbonnières. En 1585, il participe à la siège de Tulle et en 1586 à la défense de Lusignan. En 1587, le régiment se trouve au siège de Fontenay, au combat de La Mothe-Saint-Héray et à la bataille de Coutras. En 1588 il participe à la reprise de Marans, au combat des Herbiers, à la prise de Niort et de Maillezais. En 1589 on trouve le régiment au secours de Tours, au combat de Bonneval et siège de Pontoise. Le mestre de camp est tué devant Pontoise d'une arquebusade, pendant que le roi de Navarre s'appuyait sur son épaule. Le régiment est incorporé dans les Gardes de Navarre.
-
- Le régiment de Charlemont, arrive en France en 1689 et il passe au service de la France en . Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il sert sur les côtes de Normandie en 1692, à l'armée du Rhin en 1693 puis il est mis en garnison à Strasbourg. Il est incorporé le dans le régiment de Galmoy.
- Régiment de Charlevoix
-
- C'est l'ancien régiment d'Erlach-Français, qui prend en 1650, le nom de « régiment de Charlevoix » après avoir été donné à N. de Charlevoix. Il est licencié en 1654.
- Régiment de Charnacé
-
- Ce régiment est levé le , par Hercule de Girard, baron de Charnacé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Alors qu'il sert en Hollande, le mestre de camp est tué, en 1637, devant Breda. Le régiment prend alors le nom de régiment de Haucourt du nom de son nouveau mestre de camp N. de Haucourt.
- Régiment de Charnailles
-
- Voir régiment de Marloup de Charnailles
- Régiment de Charnières
-
- Ce régiment est levé en , par N. de Charnières, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié la même année.
- Régiment de Charolais (1692-1714)
-
- Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Gabriel d'Hautefort, chevalier de Montignac. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre, et se trouve à la bataille de Neerwinden en 1693, et il rejoint l'armée d'Allemagne en 1694. Donné à Barthélemy-Gabriel, comte d'Espinay, il passe à l'armée de la Meuse en 1697. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est engagé dans l'armée de Flandre en 1701 et se trouve au siège de Nimègue en 1702, à la bataille d'Ekeren en 1703, puis il passe sur le Rhin, et participe au siège de Brisach cette mêmeannée. Il passe à l'armée des Alpes en 1704 et se trouve au siège de Nice en 1705, il rallie l'armée d'Espagne en 1706, sert à la bataille d'Almansa, et siège de Lérida en 1707, au siège de Tortose en 1708, passe à l'armée de Dauphiné en 1709, à l'armée de Flandre en 1710, et est mis en garnison au Quesnoy. Il est donné en 1712 à Jacques Berbier du Metz[15] et se trouve à la défense du Quesnoy. Incorporé dans le régiment de Lyonnais le .
- Régiment de Charolais (1692-1714) également appelé régiment du comte de Charolais
- C'est l'ancien régiment d'Enghien, qui est renommé « régiment de Charolais » le après avoir été donné le à Charles de Bourbon-Condé comte de Charolais. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reprend le nom de régiment d'Enghien le après avoir été donné à Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont.
- Régiment de Charost (1630-1658)
-
- Ce régiment est levé le , par Louis de Béthune, comte de Charost, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il participe à la conquête de la Savoie puis il est réformé après le traité de Cherasco en 1631. Il est rétabli le , sur le pied de 15 compagnies de 70 hommes pour tenir garnison à Calais. Après avoir assuré la défense de Calais en 1657[16], il est licencié en .
-
- C'est l'ancien régiment d'Humières]], qui est renommé « régiment de Charost » en 1702 et qui prend le nom de régiment de Saillant le .
- Régiment de Charry
-
- Il est formé en Guyenne, par ordre du , par Jacques de Charry lors de la première guerre de Religion. Après s'être porté au secours de Bordeaux, le régiment participe ensuite à la bataille de Vergt puis il est placé à la garde de Chartres pendant la bataille de Dreux. En 1563, il se trouve aux sièges d'Orléans et du Havre. Le régiment est cassé le , après la paix d'Amboise, et quatre enseignes entrent dans la composition de la Garde du Roi. Ce régiment est l'origine des Gardes Françaises.
-
- Le régiment est levé le pour Philippe d'Orléans, duc de Chartres et composé que d'un seul bataillon de treize compagnies, dont trois furent tirées du régiment de Sault, trois du régiment de Touraine, six du régiment d'Orléans et une du régiment de Vermandois. Il est engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la guerre de Succession d'Espagne et la guerre de la Quadruple-Alliance. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Vallouze] Il prend le nom de régiment d'Étampes le après avoir été donné à Charles de La Ferté-Imbault marquis d'Étampes. Il reprend le nom de « régiment de Chartres » le après avoir été repris par Louis, duc de Chartres. Il participe à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Le « régiment de Chartres » est est devenu depuis la Révolution le 90e régiment d'infanterie de ligne.
-
de 1691 à 1724
-
de 1737 à 1791
- Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
- Cette unité est formée le pour être réunie au 1er régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Alpes » est mis sous le titre de bataillon de Chasseurs Bretons.
- Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
- Cette unité est formée le pour être réunie au 6e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs du Gévaudan » prennent le nom de 10e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
- C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Pyrénées, qui est renommé « bataillon de Chasseurs d'Auvergne » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs d'Auvergne » prennent le nom de 7e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Régiment des Chasseurs de Béringuier également appelé Chasseurs de Béringuier
- Ce régiment est levé le par N. de Béringuier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies tirés des montagnes des Cévennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le . Il portait un juste au corps de drap vert; à collet, parements, veste et culotte rouge et dont les officiers et les sergents sont pourvus d'un fusil à deux coups et d'un pistolet[17].
- Bataillon de Chasseurs Bretons également appelé Chasseurs Bretons
- C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Alpes, qui est renommé « bataillon de Chasseurs Bretons » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Bretons » prennent le nom de 6e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Bataillon de Chasseurs Cantabres également appelé Chasseurs Cantabres
- C'est l'ancien régiment de Montréal (1788-1788), qui, par ordonnance du , est constitué en un corps d'infanterie légère, sous le titre de « Chasseurs Cantabres ». Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Cantabres » prennent le nom de 5e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Bataillon de Chasseurs des Cévennes également appelé Chasseurs des Cévennes
- Cette unité est formée le pour être réunie au 4e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Cévennes » prennent le nom de 9e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Régiment des Chasseurs de Colonne également appelé Chasseurs de Colonne
- Ce régiment est levé le par N. de Colonne, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.
- Régiment des Chasseurs de Conflans
-
- Voir régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans
- Bataillon de Chasseurs Corses également appelé Chasseurs Corses
- Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 4e demi-brigade légère de première formation.
- Ce régiment est formé, à une compagnie, le , par Jean-Chrétien Fischer. Cette formation est successivement augmenté jusqu'à former un corps de huit compagnies d'infanterie et huit de cavalerie. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert en Flandre et en Alsace en 1744, désole la Souabe autrichienne, passe à l'armée du Bas-Rhin en 1745 et surprend le Gazetier de Francfort, dont on avait à se plaindre. Il passe à l'armée de Flandre en 1746, et se couvre de gloire en 1747 au siège de Berg-op-Zoom. L'unité comptait alors 400 chasseurs à pied et 200 chasseurs à cheval sous les ordres de Fischer qui avait rang de lieutenant-colonel. Réduit à la paix à 220 hommes, il est porté le à 500 hommes, puis en à l'effectif de 2 000 hommes. Il sert dans l'armée d'Allemagne et participe aux sièges de Marbourg et de Ziegenheim en 1758 durant lesquels il enlève quatorze canons et les magasins de l'ennemi, puis aux sièges de Göttingen et d'Embeck, où il écrase les chasseurs hanovriens, se trouve à la bataille de Bergen ou il y défait un corps considérable au passage de la rivière d'Arlof, puis il bat quelques jours après un bataillon de grenadiers et les dragons prussiens de Finkenstein, détruit deux escadrons et en prend trois avec deux étendards, à la défense d'Oberwitter en 1759, à la défense des postes de la Roër, aux batailles de Warburg et de Clostercamps, où il défend l'abbaye avec acharnement, en 1760. Il prend le titre de régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans après avoir été donné le à Louis-Gabriel d'Armentières, comte de Conflans. En 1616, l'uniforme était entièrement vert pour l'infanterie. La cavalerie avait de plus la pelisse garance, le bonnet noir avec plume et cocarde blanches, et la schabraque garance ornée aux coins de trois poissons jaunes.
-
Chasseur de Fischer à cheval
- Bataillon de Chasseurs du Gévaudan également appelé Chasseurs du Gévaudan
- Cette unité est formée le pour être réunie au 5e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs du Gévaudan » prennent le nom de 10e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Régiment des Chasseurs de Grandpré également appelé Chasseurs de Grandpré
- C'est l'ancien régiment des Chasseurs de Sombreuil, qui est renommé « régiment des Chasseurs de Grandpré » après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié en 1761.
- Régiment des Chasseurs de Monet également appelé Chasseurs de Monet
- Ce régiment est levé en 1761 par N. de Monet sur le pied de 150 hommes, dont 60 chasseurs à pied, 40 chasseurs à cheval et 50 hussards. Engagé dans la guerre de Sept Ans il est donné en 1762 à N. Bohn. Il est licencié en . Uniforme : habit, culotte et gilet verts, bonnet de peau doublé de blanc pour les chasseurs; les hussards avaient pelisse et ganses vertes, dolman et culotte blanche.
- Régiment des Chasseurs d'Origny également appelé Chasseurs d'Origny
- Ce régiment est levé le par N. d'Origny, composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Turpin. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne et participe à l'attaque du village de Netze près Waldeck, le ou il fait mettre bas les armes à un bataillon de la légion britannique et durant laquelle le lieutenant-colonel d'Origny est tué d'un coup de feu dans la poitrine. Il est licencié en 1761.
- Régiment des Chasseurs de Poncet également appelé Chasseurs de Poncet
- Ce régiment est levé en 1761 par N. de Poncet sur le pied de 150 hommes, dont 60 chasseurs à pied, 40 chasseurs à cheval et 50 hussards. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié en .
- Bataillon de Chasseurs des Pyrénées également appelé Chasseurs des Pyrénées
- Cette unité est formée le pour être réunie au 2e régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les « Chasseurs des Pyrénées » sont mis sous le titre de bataillon de Chasseurs d'Auvergne.
- Bataillon de Chasseurs de Roussillon également appelé Chasseurs de Roussillon
- Cette unité est formée sous ce titre le , avec l'excédant des régiments Royal-Italien et Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 5e demi-brigade légère de première formation.
- Régiment des Chasseurs de Sabattier également appelé Chasseurs de Sabattier
- Ce régiment est levé le par N. de Sabattier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.
- Régiment des Chasseurs de Sombreuil également appelé Chasseurs de Sombreuil
- Ce régiment est levé le par N. de Sombreuil composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Bercheny. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Chasseurs de Grandpré après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Licencié en 1761.
- Bataillon de Chasseurs des Vosges également appelé Chasseurs des Vosges
- Cette unité est formée le pour être réuni au 3e régiment de chasseurs à cheval. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Vosges » prennent le nom de 8e bataillon de chasseurs à pied.
.
- Bataillon de Chasseurs Royaux Corses également appelé Chasseurs Royaux Corses
- Cette unité est constitué sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Corse. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 3e demi-brigade légère de première formation.
- Bataillon de Chasseurs Royaux de Dauphiné également appelé Chasseurs Royaux de Dauphiné
- Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 2e bataillon du régiment Royal-Italien. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 2e demi-brigade légère de première formation.
- Bataillon de Chasseurs Royaux de Provence également appelé Chasseurs Royaux de Provence
- Cette unité est formée sous ce titre le , avec le 1er bataillon du régiment Royal-Italien. Il participe aux opérations de la guerre et, le 28 prairial an III (), il entre dans la composition de la 1re demi-brigade légère de première formation.
- Régiment de Chasteau
-
- Le régiment est levé le par N. de Chasteau pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .
- Régiment de Chastellier-Barlot (1615-1628)
-
- Ce régiment est levé le , par Léon du Chastellier-Barlot. Après avoir servi en Guyenne, il est réformé le . Rétabli le il est de nouveau réformé le . Une nouvelle fois rétabli le , dans le cadre des rébellions huguenotes, il participe, en 1621, aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Clérac, de Montauban et de Monheurt puis à la défense de Fontenay en 1622 avant d'être réformé le . Rétabli une nouvelle fois le pour participer au siège de La Rochelle il est incorporé le , après la capitulation de la cité protestante dans le régiment devenu Artois.
- Régiment de Chastellier-Barlot (1628-1634)
-
- C'est l'ancien régiment de Beaumont, qui est renommé « régiment de Chastellier-Barlot » en 1628 et qui prend le nom de régiment de Bellenave en 1634.
- Régiment de Chastellier-Barlot (1652-1652) 201
-
- Le régiment est levé le par Léon du Chastellier-Barlot. Il est licencié la même année.
-
- C'est l'ancien régiment de Talaru (1758-1761), qui est renommé « régiment de Chastellux » le et qui prend le nom de régiment de Guyenne le .
- Régiment de Chastes
-
- C'est l'ancien régiment de Mancini (1708-1709), qui est renommé « régiment de Chastes » après été donné le à Louis de Clermont-Tonnerre, marquis de Chastes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Clermont-Montoison le à N. de Clermont-Montoison.
- Régiment de Châteaumorand
-
- Ce régiment est levé le , par N. de Châteaumorand dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Piémont et il est licencié en .
- C'est l'ancien régiment de Saint-Vallier (1666-1671), qui est renommé « régiment de Châteauneuf » en 1671 et qui prend le titre de régiment d'Artois en 1673.
- Régiment de Châteauneuf (1706-1709)
-
- C'est l'ancien régiment de Saint-Aulaire, qui est renommé « régiment de Châteauneuf » le après avoir été donné à Louis Desmarest de Maillebois, baron de Châteauneuf[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Montviel après avoir été donné le à Jacques de Vassal, marquis de Montviel.
- Régiment de Châteauroux
-
- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bourges et de Châteauroux sous le commandement du marquis Louis François Jules Jehannot de Bartillat[19],[20]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment de Château-Thierry
-
- Le régiment est levé le par N. de la Tour-d'Auvergne, duc de Château-Thierry. Il prend le nom de régiment de Saint-Léger (1670-1671), après avoir été donné en 1670, à l'Électeur de Cologne, le colonel-lieutenant N. de Saint-Léger.
-
- C'est l'ancien régiment d'Aulbonne, qui est renommé « régiment de Châteauvieux » en 1783. Le régiment est devenu depuis la Révolution le 76e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Châtelet-Lomond
-
- C'est l'ancien régiment de Sillery, qui est renommé « régiment de Châtelet-Lomond » en après avoir été donné en à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond. Le régiment participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, de 1707 à 1714 aux campagnes en Espagne et il est licencié en 1715.
- Régiment de Châtillon (1628-1648)
-
- Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Gaspard de Châtillon. Il passe au service de la Hollande et participe au siège de Genappe en 1641. Il prend le nom de régiment d'Alart en 1648.
- Régiment de Châtillon (1704-1706)
-
- C'est l'ancien régiment de Montarois, qui prend le nom de « régiment de Châtillon », en 1704 après avoir été donné à N. de Châtillon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est fait prisonnier au château de Pianezza[21] au commencement de 1706, et disparait.
- Régiment de Chaulnes (1620-1632)
-
- C'est l'autre nom du régiment de Cadenet.
- Régiment de Chaulnes (1653-1659)
-
- Ce régiment est levé le sur le pied de 24 compagnies de 100 hommes, par Charles d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Vingt compagnies sont mises en garnison à Doullens, et quatre à Rue. Il est licencié le .
- Régiment de Chaussoy
-
- Le régiment est levé le par N. de Chaussoy, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié en 1645.
- Régiment de Chémault
-
- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Chémault. Il sert pour la réduction de Marseille puis il est licencié la même année.
- Régiment de Chémerault (1577-1577)
-
- Ce régiment est levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par Émeric de Barbezières de Chémerault, pour le siège de Brouage. Après la prise de la ville il y est mis en garnison et est licencié la même année.
- Régiment de Chémerault (1646-1649)
-
- C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Chémerault » en 1646 et qui prend le titre de régiment de Raymond en 1649.
- Régiment du Chevalier de Damas également appelé Régiment de Damas (1695-1699)
- Ce régiment est levé le et formé le du bataillon de Boisrargues du régiment de Picardie, pour Jean-Jacques, chevalier de Damas. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée du Rhin. Il est réformé le .
- Régiment du Chevalier de Léon également appelé Régiment de Léon
- C'est l'ancien régiment du Pont du Château, qui est renommé « régiment du Chevalier de Léon » après avoir été donné en 1710 à N. de Rohan, Chevalier de Léon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le .
- Régiment du Chevalier de Sourches également appelé Régiment de Sourches (1703-1706)
- C'est l'ancien régiment de Sanzay (1702-1703), qui est renommé « régiment du Chevalier de Sourches » le après avoir été donné à N. du Bouchet, chevalier de Sourches. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Choiseul-Beaupré après avoir été donné le à Antoine, baron de Choiseul-Beaupré.
- Régiment de Chevignon
-
- Le régiment est levé en par N. de Chevignon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
- Régiment de Chevron
-
- C'est l'ancien régiment de Rozières, qui est renommé « régiment de Chevron » après avoir été donné en 1707 à N. de Chevron. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Bonnières après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières.
- Régiment de Choisel
-
- Le régiment est levé le par N. chevalier de Choisel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment d'Houdetot (1712-171]] après avoir été donné en à N. chevalier d'Houdetot.
- Régiment de Choiseul (1702-1705)
-
- Le régiment est levé le par N. de Choiseul-Staiville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la défense de Kaiserswerth durant laquelle le colonel y est grièvement blessé. Il est alors donné à N. de Choiseul-Meuse qui mène le régiment au siège de Landau et à la bataille du Speyerbach en 1703 ou le colonel y est tué. Il est donné à N. de Choiseul-Fransières et il est mis en garnison à Brisach. Il prend le nom de régiment de Murat après avoir été donné en 1705 à N. de Murat.
- Régiment de Choiseul (1710-1714)
-
- C'est l'ancien régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1714), qui est renommé « régiment de Choiseul » après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.
- Régiment de Choiseul-Beaupré
-
- C'est l'ancien régiment de Sourches (1703-1706), qui est renommé « régiment de Choiseul-Beaupré » après avoir été donné le à Antoine, baron de Choiseul-Beaupré. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste dans les lignes de la Lauter jusqu'à la paix. Il est incorporé le dans le régiment de Boufflers.
- Régiment de Choiseul-Meuse
-
- Ce régiment est levé le par François de La Tour-du-Pin, comte de Choisinet. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse en 1696 et participe au siège d'Ath en 1697. Il est incorporé le dans le régiment d'Anjou.
- Régiment de Choisinet (1702-1705)
-
- Ce régiment est levé le par François de La Tour du Pin, comte de Choisinet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Italie et participe au siège de Verrue en 1704. Il prend le nom de régiment de Cordes (1705-1710) en 1705 après avoir été donné à N. de Cordes.
- Régiment de Choisy
-
- Le régiment est levé le par N. de Choisy de Caën, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au siège de Saint-Omer en 1638 et il est licencié après la campagne.
- Régiment de Chouppes
-
- C'est l'ancien régiment de Bellenave (1644-1646), qui est renommé « régiment de Chouppes » le après avoir été donné à Aymard, marquis de Chouppes. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège d'Orbitello en 1646. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1649 avec laquelle il se trouve au siège de Bellegarde[24],[25],[26],[27] en 1650. Durant la Fronde, il prend le parti du Prince en 1651. Il rentre dans le devoir en 1653 et est envoyé en Catalogne en 1654 prise de Puycerda. Il est licencié à la fin de 1655.
- Milice Chrétienne
-
- La Milice Chrétienne est levée sous ce titre le , par Charles de Gonzague, duc de Nevers dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Elle est licenciée le .
-
- Ce régiment anglais est levé le par John Churchill, duc de Marlborough dans le cadre de la Guerre de Hollande. Il est engagé dans la campagne de Hollande en 1672, la campagne de Westphalie en 1673 durant laquelle il se trouve aux batailles de Sintzheim, d'Entzheim et de Mulhausen en 1674, aux combats de Turckheim et Altenheim en 1675. Le colonel est tué en 1676 près de Saverne. Il est ensuite présent à la bataille de Kokersberg et au siège de Fribourg en 1677. Il est licencié le après les traités de Nimègue.
- Régiment de Cinq-Mars
-
- Ce régiment est levé en par Henri Coiffier de Ruzé, marquis de Cinq-Mars, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Catalogne et est licencié le .
- Régiment de Clairfontaine
-
- Ce régiment est levé le par N. de Clairfontaine. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Talleyrand après avoir été donné en 1712 à N. de Talleyrand.
- Régiment de Clanleu
-
- C'est l'ancien régiment de Gué-Sainte-Flaive, qui, après avoir été donné le à Bertrand d'Ostouc de Clanleu est renommé « régiment de Clanleu ». En 1639, il se trouve à prise d'Ivoy puis au siège d'Arras en 1640, participe à la soumission de la Lorraine et de la Franche-Comté en 1641, et collabore au siège de La Mothe en 1642. Il passe en Italie et assiste au siège de Trino en 1643 et aux prises de Santia et d'Asti en 1644. Il rejoint l'armée de Picardie de 1644 à 1648 et est mis en garnison à Dunkerque. Appelé à Paris en 1649 par le Parlement, il se trouve au combat de Charenton le durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est licencié.
-
- C'est l'ancien régiment de Talbot, qui est renommé « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Il prend le nom de régiment d'O'Brien le après avoir été donné à Morogh O'Brien. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'O'Donnel. Le régiment reprend le nom de « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, d'Artois et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. C'est par ordonnance royale du 26 avril 1775 que fut effectuée la réunion du « régiment de Clare » et du régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Berwick et le « régiment de Clare » donna son ancienneté.
-
de 1690 à 1706
-
de 1720 à 1775
- Régiment du Claux
-
- Le régiment est levé le par le parlement de Toulouse sous le commandement du mestre de camp N. du Claux. Il sert en Languedoc et est licencié en .
-
- C'est l'ancien régiment de Gandelus, qui est renommé « régiment de Clérambaut » le et qui prend le nom de régiment de Mirabeau (1697-1711) le .
- Régiment de Clère
-
- Ce régiment est levé le par Charles Martel, comte de Clère dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie en 1636, fait la campagne de 1637 en Franche-Comté en concourant au sièges de Saint-Amour, de Bletterans et de Blamont puis au siège de Brisach en 1638. Il est licencié en 1643.
-
- Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Charlesde Balzac-Clermont. Le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est dispersé après cette bataille.
- Régiment de Clermont (1635-1637)
-
- Le régiment est levé en par N. de Clermont, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. En 1636, le régiment participe au siège de Porrentruy[28] et embarque, en 1637 sur la flotte d'Henri de Lorraine comte d'Harcourt pour porter secours à Leucate et est licencié la même année.
- Régiment de Clermont (1650-1650)
-
- Le régiment est levé à 10 compagnies le , par Jean-François de Rochechouart, comte de Clermont. En 1650 ce régiment participe à la défense de Guise. Il est alors sous les ordres du maréchal de Turenne. Il est alors composé de 360 hommes[29]. Il est licencié à la fin de la campagne.
- Régiment de Clermont (1702-1705)
-
- Le régiment est levé le par N. de Clermont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de La Houssaye après avoir été donné le à Nicolas-Léon Phelippes de La Houssaye.
- Régiment de Clermont (1771-1775)
-
- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Clermont et de Brioude sous le commandement du comte Jean Claude de La Queuille[13]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment de Clermont-Montoison
-
- C'est l'ancien régiment de Chastes, qui est renommé « régiment de Clermont-Montoison » après été donné le à N. de Clermont-Montoison. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.
-
- C'est un régiment suisse, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Pétromann Cléry, de Fribourg. En 1569, il participe aux batailles et sièges de La Roche-l'Abeille, de Châtelleraultet de Moncontour. Il est congédié le .
- Régiment du Cluzeau
-
- Ce régiment est levé en , avec vingt compagnies, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par François Blanchard du Cluzeau. En 1586, il participe à l'attaque de l'île d'Oléron[30] et au siège de Monségur. En 1587, dix compagnies restent en Guyenne et dix suivent Henri, duc de Guise. Les premières combattent à Coutras et les autres à Vimory et à Auneau. Tout le régiment devient ligueur en 1588. En 1589, il se trouve à l'attaque de Tours, en 1593 à la prise de Noyon puis à sa défense de Noyon l'année suivante puis en 1595, il est à la défense de Poitiers et après s'être soumis à Henri IV le régiment fait le siège de Ham ou le mestre de camp François Blanchard du Cluzeau y est tué et ses compagnies se dispersent.
-
- Ce régiment italien est formé, le , pour Annibal comte de Coconas, avec les cinq compagnies réservées des régiments de Santa-Fior et de Montalto, dans le cadre de la troisième guerre de Religion. Il participe aux défenses de Brouage et de Saintes et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Coëtanfau
-
- Le régiment est levé le par N. de Coëtanfau. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment du Roure (1706-1714) après avoir été donné le à Ange-Urbain de Beauvoir de Grimoard, comte du Roure.
- Régiment de Coëtquen (1627-1628)
-
- Le régiment est levé le par N. de Coëtquen dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle et est réformé en après la capitulation de la cité protestante.
-
- C'est l'ancien régiment de Noailles, qui est renommé « régiment de Coëtquen » le et qui prend le nom de régiment de Tourville le . Le il incorpore le régiment des Fusiliers de La Croix.
- Régiment de Coeuvres
-
- Le régiment est levé le par François-Annibal d'Estrées, marquis de Coeuvres pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. De 1622 à 1623, il sert en Champagne, puis dans la Valteline en Italie, de 1624 à 1626. Il est licencié le .
- Régiment de Coligny
-
- Ce régiment est levé le , par Henri de Châtillon, comte de Coligny. Il sert dans le Bassigny et est licencié le à la paix de Loudun.
- Régiment de Colmar
-
- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Strasbourg et de Colmar sous le commandement du baron François Otto de Würmser[31]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment de Colombières
-
- Ce régiment est levé en 1586, par François de Briqueville de Colombières, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Cette même année, il participe à l'attaque de l'île d'Oléron[30] durant laquelle son mestre de camp y est tué et le régiment se disperse.
-
- C'est l'ancien régiment de Picardie (1776-1780), qui est renommé « régiment Colonel-Général » en 1780. Le régiment est devenu depuis la Révolution le 1er régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Comblanc
-
- Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Comblanc. En 1589 il participe au siège de Paris et est licencié la même année. Ce sont deux soldats du « régiment de Comblanc » qui introduisirent Jacques Clément dans le camp d'Henri III.
- Régiment de Commières
-
- Le régiment est levé le par N. de Commières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
- Régiments de la Compagnie des Indes
- La création des troupes, des régiments, de la Compagnie des Indes est autorisée le . Ces troupes, d'un effectif variable, avaient leurs dépôt à Lorient. Elles sont licenciées en 1616. Habit, doublure et culotte bleus; parements, revers et veste rouges; boutons et boutonnières blancs; chapeau bordé de blanc.
- Régiment du Comte d'Auvergne
-
- Le régiment est levé le par Charles de Valois, comte d'Auvergne. Il sert à l'armée de Picardie et prend le nom de régiment d'Angoulême le lorsque son mestre de camp, Charles de Valois, prend le titre de duc d'Angoulême.
-
- C'est l'ancien régiment de Provence (1684-1770), qui est renommé « régiment du Comte de Provence » le et qui prend le titre de régiment de Monsieur le .
- Régiment de Condé (1620-1622)
-
- Le régiment est levé en Berry le , dans le cadre des rébellions huguenotes, par Henri de Bourbon, prince de Condé, qui le cède en 1622 à son fils Louis de Bourbon, duc d'Enghien donc il prend le nom. Il est quelquefois désigné sous le nom de régiment de Berry, notamment au siège de Montpellier.
-
- Le régiment est levé le par Henri de Bourbon, prince de Condé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cassé le , il est rétabli le . Cassé une nouvelle fois le , il est denouveau rétabli le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Montreau. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment de Condé » est devenu depuis la Révolution le 55e régiment d'infanterie de ligne.
- Légion de Conflans
-
- Voir à Légion
- Régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans
-
- Voir à Dragons
- Régiment de Conflans
-
- Le régiment est levé le par N. de Conflans. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Laval (1709-1712) après avoir été donné en 1709 à N. comte de Laval.
- Régiment de Conflans-Ménars (1695-1698)
-
- Ce régiment est levé le par Michel-Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars[32],[33]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .
- Régiment de Conflans-Ménars (1702-1708)
-
- Ce régiment est levé le par Michel Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1705, il participe à l'expédition de Villars en 1706, puis il retourne en Flandre en 1707 et participe à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment d'Astour après avoir été donné le à N. d'Astour.
- Régiment de Conflans-Saint-Rémy
-
- C'est l'ancien régiment de Thézut, qui est renommé « régiment de Conflans-Saint-Rémy » après avoir été donné le à Alexandre-Philippe, chevalier de Conflans-Saint-Rémy[34]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment de Tallard.
- Régiment de Conti (1636-1660)
-
- Ce régiment est levé le par Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le commandement du mestre de camp lieutenant N. de Tavannes le régiment se trouve au siège de Dôle en 1636, au siège de Bletterans en 1637, à la prise de Saint-Omer en 1638 et à la reprise d'Ivoy en 1639. Il participe à la campagne de 1640 en Bourgogne à la campagne de 1641 en Roussillon durant laquelleil concoure au siège d'Elne puis aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Il est affecté à l'armée de Catalogne en 1643, puis à l'armée d'Allemagne en 1644 avec laquelle il prend part à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg, de Landau et de Mayence en 1644 puis à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heilbronn et de Trèves en 1645, à la prise de Courtrai[35] et de Dunkerque en 1646. Il retourne à l'armée de Catalogne en 1647 et assiste à la prise d'Ager[36], et au siège de Lérida. Retourné dans le nord de la France, il participe au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris en 1650. Il est incorporé le avec le régiment de Conti (1649-1698).
-
- C'est l'ancien régiment d'Annevoux, qui est renommé « régiment de Conti » le après avoir été donné à Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti et qui est alors commandé par le chevalier de François de La Rochefoucauld, alors mestre de camp-lieutenant. Le , le prince de Conti, après avoir contraint le lieutenant-colonel de Bécherelle à donner sa démission, s'était déclaré pour le Parlement. Bécherelle, vieux soldat, avait conservé des amis dans le régiment et parvint à le soulever contre les officiers du prince et à se rendre maître de Damvillers ou le régiment était en garnison. Six sergents furent anoblis pour ce fait, et le plus ancien reçut une commission de capitaine mais le régiment est cassé le . Rétabli le régiment de Conti est cassé de nouveau le . Remis sur pied le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne sous les ordres du mestre de camp-lieutenant, Louis de Bourgogne de Mautour, qui a pour successeurs Jacques de Rangueil en 1656, le marquis d'Arcy le , Robert Edme Léonard de Rases marquis de Monismes le et le comte de Fénelon en 1671. Le il assimile le régiment de Conti (1636-1660). Au premier prince de Conti succède le , comme colonel-propriétaire, Louis-Armand de Bourbon-Condé, prince de Conti. Dans le cadre de la guerre de Dévolution, le régiment fait la campagne de Flandre en 1667, celle de Franche-Comté en 1668 et il est envoyé en Crête, sous les ordres du duc de Beaufort, à l'expédition de Candie en 1669. En 1672 et 1673 le régiment participe à la conquête de la Hollande et se trouve engagé l'année suivante à la bataille de Seneffe. Le comte de Fénelon, mestre de camp du régiment ayant été mortellement blessé, il est remplacé le par Louis de Lenet, marquis de Larray qui dirige le régiment aux sièges de Condé, de Bouchain et d'Aire en 1676. En 1677, il est présent à la bataille de Cassel, aux sièges de Valenciennes et de Saint-Omer puis il rejoint l'armée du Rhin en 1678 et 1679. En Louis de Lenet, marquis de Larray cède sa place de colonel-lieutenant au chevalier de Sillery et François-Louis de Bourbon-Conti, prince de Conti, en devient le nouveau colonel-propriétaire en 1685. Le régiment effectue les campagnes de 1688 à 1696 sur le Rhin et il est licencié en 1698, quand le prince de Conti est élu roi de Pologne.
-
- C'est l'ancien régiment de Barrois, qui est renommé « régiment de Conti » le après avoir été donné à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. Il participe à la guerre de la Quadruple-Alliance, à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Par ordre du il quitte le nom de « régiment de Conti », pour reprendre son ancien nom, le régiment de Barrois.
-
- C'est l'ancien régiment de La Marche-Prince, qui est renommé « régiment de Conti » en 1776. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Conti » est devenu depuis la Révolution le 81e régiment d'infanterie de ligne.
.
-
- Ce régiment irlandais est levé le , par N. Coosle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé au secours de Mayence en 1635, il passe ensuite en Valteline puis rejoint l'armée d'Allemagne en 1637. Au début de l'année 1645, il reçoit le renfort du régiment de Wall (1640-1645), qui lui est incorporé, puis il est donné le à Edmond Robert de Wall, il prend alors le nom de régiment de Wall (1645-1663).
-
- Ce régiment protestant est levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Louis de Montgommery, seigneur de Corbozon. Le régiment joint l'armée en , après la bataille de Saint-Denis, et participe au siège de Chartres en 1568, à la prise de Bray-sur-Saône et à la bataille de Jarnac en 1569. Le régiment est licencié le .
- Régiment de Cordes (1637-1638)
-
- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Cordes. Affecté à l'armée d'Italie il est licencié en 1638.
- Régiment de Cordes (1705-1710)
-
- C'est l'ancien régiment de Choisinet (1702-1705), qui prend le nom de « régiment de Cordes » en 1705 après avoir été donné à N. de Cordes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Toulon en 1707 et sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de [régiment de Villeneuve en 1710 après avoir été donné à N. de Villeneuve.
- Régiment de Cormis
-
- C'est l'ancien régiment de Romainval, qui prend le nom de « régiment de Cormis » en 1712 après avoir été donné à N. de Cormis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714, après la paix.
-
- Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Cormont. Le régiment participe aux batailles de Vimory et d'Auneau et est dispersé après cette bataille.
- Régiment de Cornusson
-
- Ce régiment est levé le par François de Valette, marquis de Cornusson. Il participe à la bataille de Castelnaudary et est réformé en . Rétabli le , pour participer à la guerre de Trente Ans, il sert en Languedoc et se trouve à la reprise des îles de Lérins en 1637 avant de rejoindre l'armée d'Italie en 1638. Il est licencié en 1638.
- Régiment de la Corse
-
- C'est l'ancien régiment corse de Buttafuoco, qui est mis sous le titre de provincial de « régiment de Corse » en 1772. Ce corps, dont le commandement fut alors donné à M. de Gafforio, puis à M. de Costa et à Raphaël Casabianca en 1789, a toujours eu une existence séparée, bien qu'il comptât dans les troupes provinciales.
- Régiment de Cosnac
-
- Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Cosnac. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié le .
- Régiment de Cossé (1569-1570)
-
- C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Artus de Cossé-Brissac. Il sert en Normandie et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
-
- C'est l'ancien régiment de Bonnac, qui est renommé « régiment de Cossé » le et qui prend le nom de régiment de Lemps le .
- Régiment de Cosseins
-
- Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Strozzi avec à sa tête N. de Montlezun, seigneur de Cosseins. Il permet la création du régiment des Gardes françaises.
- Régiment de Cossigny
-
- Ce régiment est levé le par N. de Cossigny, dans le cadre de ma guerre de Trente Ans. Il participe à la conquête du Palatinat, au siège de Landau et est licencié en 1644.
- Régiment de Cotentin
-
- Ce régiment est créé sous ce titre le et donné à Jean-Louis de Wassinghac, chevalier d'Imécourt[37]. Durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes françaises jusqu'à la paix. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Italie en 1701 et participe aux batailles de Carpi et de Chiari, se distingue à la défense de Crémone et à la bataille et prise de Luzzara, en 1702, à la bataille de Castelnuovo en 1703. Il est donné le à Michel Camus Destouches avec lequel il se trouve à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706 et il passe à l'armée de Dauphiné de 1707 à 1713. Donné en à N. marquis de Chabannes, il est licencié .
- Régiment de Cottanges
-
- Le régiment est formé des milices d'Auvergne, par N. de Cottanges. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint sert à l'armée des Alpes. Il est licencié le .
-
- Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue, par N. du Coudray-Montpensier. En 1590, il est participe à la défense de Paris puis se retire dans le Berry en 1590 et se disperse en 1591.
- Régiment de Coulon
-
- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coulon. Il sert en Picardie et est licencié en 1641.
-
- C'est l'ancien régiment de Bacher, qui est renommé « régiment de Coupigny » après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et il est licencié en 1712.
- Régiment de Courbé
-
- Ce régiment est levé le par N. de Courbé. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.
-
- C'est un régiment protestant, levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Louis de Montgommery, seigneur de Courbozon. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe au siège de Chartres et en 1569 à la prise de Bray-sur-Saône et à la bataille de Jarnac. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Courcelles
-
- Le régiment est levé le par Louis-Charles de Champlais, baron de Courcelles. Il sert en Languedoc puis il est réformé en . Rétabli le dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est affecté à l'armée d'Italie et se trouve à la défense de Casal, au siège de Chivasso et au combat de La Route (La Rotta)[7], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, puis il participe au siège d'Ivrée en 1641. Il rejoint l'armée de Picardie en 1642 et assiste à la bataille de Honnecourt. Envoyé en Allemagne, le régiment déserte en route et est cassé le .
-
- C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Couronneau. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Couronneau (1589-1589)
-
- Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Couronneau. Mis en garnison à Nogent-le-Rotrou il est licencié la même année.
- Régiment de Courrières
-
- C'est l'ancien régiment de Sanguin, qui est renommé « régiment de Courrières » en 1702 après avoir été donné à N. de Courrières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1703 et passe en Flandre en 1704. ILe régiment est transformé en compagnies de garnison au commencement de 1706.
- Régiment de Coursan
-
- Le régiment est levé en par N. de Coursan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1636, il participe à la prise de Porrentruy[28] puis il est licencié le de la même année.
- Régiment de Courtaumer (1629-1629)
-
- C'est l'ancien régiment de Candalle (1621-1629), qui est renommé « régiment de Courtaumer » en 1629 après avoir été donné à Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer[38] qui est tué la même année au siège de Bois-le-Duc durant la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment est licencié la même année.
- Régiment de Courtaumer (1629-1629)
-
- Ce régiment est levé le par N. de Courtaumer dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et reste en garnison en Picardie. Il est envoyé en 1639 contre les insurgés de la Normandie durant laquelle le mestre de camp est tué près d'Avranches et le régiment se disperse.
-
- Le régiment suisse est levé le par Jean-Étienne de Courten dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Monnin (1690-1698). Le « régiment de Courten » est devenu depuis la Révolution le 86e régiment d'infanterie de ligne.
.
-
de 1689 à 1720
-
de 1720 à 1740
-
de 1740 à 1791
- Régiment de Courval
-
- Le régiment est levé le par Charles-Christophe de Mazancourt, vicomte de Courval]] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté et est réformé la même année. Rétabli le , il sert sur le Rhin puis participe au siège et bataille de Rethel en 1650, durant lesquels le mestre de camp y est tué. Remplacé par Louis, vicomte de Mazancourt, il prend alors le nom de régiment de Mazancourt.
-
- Ce régiment est levé le par François Arnauld de Courville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Catalogne et participe au siège de Barcelonne en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Provence.
- Régiment de Cramail
-
- C'est l'autre nom du régiment de Carmain.
-
- Ce régiment qui est levé le , pour la guerre franco-savoyarde, par Charles de Blanchefort marquis de Créquy, est renommé régiment de Sault en 1605.
- Régiment de Créquy (où de Créqui) (1655-1659)
-
- C'est l'ancien régiment d'Hôtel (1646-1655), qui prend le nom de « régiment de Créqui » le après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le
- Régiment de Créquy (où de Créqui) (1656-1659)
-
- C'est l'ancien régiment de Baudart, qui prend le , le nom de « régiment de Créqui » après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le
- Régiment de Crillon (1575-1579)
-
- Le régiment est levé, en Provence le , par Louis des Balbes Berton, chevalier de Crillon, pendant la cinquième guerre de Religion. Durant la sixième guerre de Religion, il participe aux sièges de La Charité-sur-Loire et d'Issoire et au combat de Boiscommun en 1577. Lors de la septième guerre de Religion il passe en Normandie, où il est licencié en 1579.
-
- C'est l'ancien régiment de Rohan, qui est renommé « régiment de Crillon » en 1745 et qui prend le nom de régiment de La Tour du Pin en 1746.
-
- C'est l'ancien régiment de Bryas, qui est renommé « régiment de Croi » en 1703 après avoir été donné à N. prince de Croi. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la bataille du Speyerbach durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Bournonville après avoir été donné en 1703 à N. chevalier de Bournonville.
- Régiment de Croisilles
-
- Ce régiment est levé le par N. de Croisilles dans le cadre de la répression de la troisième rébellion huguenote. Il participe au siège de La Rochelle puis il fait les campagnes de 1629 et 1630 en Savoie durant la guerre de Succession de Mantoue, puis il est licencié en 1631 après le traité de Cherasco.
-
- C'est l'ancien régiment de Poitiers, qui est renommé « régiment de Croÿ-Solre » le après avoir été donné le , à Albert-François, chevalier de Croÿ-Solre. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne il est affecté à l'armée d'Italie, et se trouve aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la bataille de Luzzara, et aux prises de Luzzara et de Borgoforte en 1702, à l'expédition du Tyrol en 1703, au sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, à la défense de Toulon en 1707. Il rejoint l'armée de Dauphiné en 1708, l'armée de Flandre, avec laquelle il participe à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment d'Aunay après avoir été donné le à Jean-Charles de Mesgriguy, comte d'Aunay.
-
- C'est l'ancien régiment de Montausier, qui est renommé « régiment de Crussol » en 1665 et qui prend le nom de régiment d'Antin en 1702.
- Régiment de Crussol (1625-1626)
-
- Le régiment est levé le par N. de Crussol. Il sert en Languedoc et est licencié en .
- Régiment de Cugnac (1635-1636)
-
- Le régiment est levé le par Pierre Nompar de Caumont-La Force, marquis de Cugnac[39] à l'occasion de la guerre de Trente Ans. En 1635, il se trouve au siège de Vaudémont et est licencié le .
- Régiment de Cugnac (1647-1651)
-
- C'est l'ancien régiment d'Orval, qui, après avoir été donné à Pierre Nompar de Caumont-La Force, marquis de Cugnac[39], est renommé « régiment de Cugnac » en 1647 et qui prend le titre de régiment de Duras (également appelé régiment de Montgommery) en 1651.
- Régiment de Curson
-
- Le régiment est levé le par N. comte de Curson pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il se trouve au siège de Tonneins puis il est licencié le .
-
- C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Curzay. Il sert en Poitou et est licencié en 1591.
-
- C'est l'ancien régiment de Noailles, qui est renommé « régiment de Custine » le et qui prend le nom de régiment de Saint-Chamond (1749-1762) en 1749.
- Régiment de Cuzols
-
- Le régiment est levé le par l'évêque de Verdun, François de Lorraine, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Maison deLouet, Louvetde Nogaret de Calvisson.
- Siège de Valence par le Duc de Savoie : [estampe Montalègre. Graveur]
- ↑ René de Carbonnel marquis de Canisy et autres lieux, gouverneur pour le Roi des ville et château d'Avranches, l'un de ses...
- ↑ Siége de Valenza sur le Pô de 1635 [estampe]
- ↑ Les régiments disparus après la guerre de trente ans.
- Transcription du "Recueil de tous les membres composant l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, depuis l'année 1693, époque de sa fondation.", de Jean-François-Louis d'Hozier.
- Castello della Rotta, la forteresse la plus hantée d'Italie.
- ↑ Également écrit régiment de Castelbayard.
- ↑ « Plan du siège de Hesdin en 1639 », sur BNF.
- ↑ Jacques Marquis de Castelnau-Mauvissière.
- ↑ Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Paris, Furne, (présentation en ligne), p. 374-387.
- ↑ Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux fut brigadier des armées du Roi.
- Colonels ayant obtenu un régiment en sortant du régiment des Grenadiers de France.
- ↑ Biographie universelle et portative des contemporains, Volume 1, page 294.
- ↑ Jacques Berbierz était Sieur du Metz (Mets), de Chalette, secrétaire du Roi, payeur des Garde du corps du roi. C'est le père de Claude Gédéon Berbier du Mets.
- ↑ Pierre Laurent Buirette de BelloyLe siège de Calais, page 95.
- ↑ La Sabretache, Les troupes légères en France au XVIIIe siècle, page 16 à 18.
- ↑ Maillebois Louis Desmarets de.
- ↑ Nicolas Viton de Saint-Allais : Nobiliaire universel de France, Tome 16, page 255.
- ↑ Alexandre Mazas : Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Volume 1, page 617.
- ↑ François-Eugène de Vault et Jean Jacques Germain Baron Pelet : Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espange sous Louis XIV : 1706, 276.
- réformé le .
- de Gosnac et Pontal, Mémoires du marquis de Sourches, tome 6, 1886, p. 99.
- ↑ Début du siège de Bellegarde (Seurre) par l'armée Royale le .
- ↑ Plan de la ville de Bellegarde en Bourgogne comme il estait fortifié durant la dernière prise (1653).
- ↑ Il s'agit de Bellegarde sur la Saône devenue Seurre.
- ↑ Hubert Méthivier : Dans La Fronde - Chapitre VII - 1650 : les guerres des princesses et des provinces.
- Histoire de la Compagnie de Jésus en France, Volume 05.
- ↑ Archives historiques et littéraires du Nord de la France et du Midi de la Belgique, A. Dinaux, Tome V, 1855.
- Agrippa d’Aubigné et les guerres de religion au Château-d’Oléron (1586).
- ↑ État nominatif des pensions sur le trésor royal, volume 1, page 389.
- ↑ Mercure français, Volume 117, page 2091.
- ↑ Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, 22e volume, 1912, page 21.
- ↑ Conflans est une ancienne cité médiévale, chef-lieu de la province, aujourd'hui disparue, de Haute-Savoie.
- ↑ Plan de la bataille de Courtrai en 1646.
- ↑ Ager en Catalogne.
- ↑ La Promotion des Lieutenans généraux des armées du Roi, du , Tome 6, page 574.
- ↑ Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer (ou Courtomer) fils de Artus de Saint-Simon-Courtomer, seigneur de Sainte-Mère-Église (vers 1539-1590), bailli du Cotentin, chevalier de l'Ordre du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi et de Léonore de Beauvoisien, baronne de Courtomer, décédée en 1593. Né vers 1565, il est baron de Courtomer (1591-1620), baron de Fresnes, marquis de Courtemer (1620), seigneur de Sainte-Mère-Église, de Beuzeville, d'Appeville, de Bonhons et de Chennebrun, Gouverneur d'Argentan (1590), Châtelain de Chennebrun et de la Garenne.
- Maison de Caumont-La Force sur racineshistoire.free.fr.