Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre P.
P
- Régiment du Palais
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- Le régiment est levé le par N. du Palais, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Franche-Comté est licencié après la campagne.
- Régiment de Palliers
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- Le régiment est levé en par N. de Palliers, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Catalogne et est licencié en 1645.
- Régiment de Palluau (1645-1647)
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- Ce régiment est levé le par Philippe de Clérambaut, comte de Palluau, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il rejoint l'armée d'Allemagne, avec laquelle il participe à la bataille de Nördlingen en 1645. Il est affecté à l'armée d'Italie en 1646 et se trouve au siège d'Orbitello cette même année. Le le régiment de Palluau (1645-1647) et le régiment de Gassion (1647-1647) sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui prend le titre officiel de régiment de Palluau (1647-1665).
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- Ce régiment est formé avec les anciens régiment de Palluau (1645-1647) et régiment de Gassion (1647-1647) qui sont réunis, le , en un seul corps de deux bataillons, sous le nom de « régiment de Palluau » et qui prend le nom de régiment de Sourches (1665-1675) le .
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- C'est un régiment protestant, formé dans le Vivarais en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Castelpers vicomte de Pannat. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il participe, en 1569, à la campagne de Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Pantoka, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et il prend le nom de régiment de Billand après avoir été donné en 1709 à N. baron de Billand.
- Régiment de Paquiers
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre franco-savoyarde, par Laurent d'Allemans, vicomte de Paquiers. Il sert en Savoie et est licencié après la paix de Vervins.
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- C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Jean de Beaudéan de Parabère. Il sert en Guyenne et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- Ce régiment protestant est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par Jean de Baudéan de Parabère. en 1587, le régiment participe à la bataille de Coutras et en 1588 aux prises de Niort et de Maillezais. En 1589 il se porte au secours de Tours puis en 1590 il participe à l'attaque des faubourgs de Paris et la reprise de Corbeil. Il est licencié en 1590.
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- C'est un régiment protestant, levé en , en Guyenne, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Jacques de Ségur, baron de Pardaillan[1],[2]. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il participe au siège de Chartres et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Pardaillan (1592-1594)
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Pierre d'Escodeca, baron de Boësse-Pardaillan. Le régiment participe au siège de Rouen et est incorporé dans le régiment de Navarre le .
- Régiment de Paris
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- Ce régiment est levé sous ce titre le par Louis-Charles d'Albert duc de Luynes. Il participe au blocus de Paris et est licencié en .
- Régiment du Passage
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- C'est l'ancien régiment de Maugiron (1630-1639), qui après avoir été donné à Aymard de Poisieux, marquis du Passage est renommé « régiment du Passage » le . Il est présent au siège de Turin en 1640, au combat d'Ivrée et à la prise de Coni en 1641. Il passe à l'armée de Catalogne en 1642 et se trouve à la prise de Tortose. Il retourne à l'armée d'Italie en 1643 et participe à aux prises d'Asti et de Trino et à la prise de Santia en 1644. Affecté à l'armée d'Allemagne en 1645 il participe aux batailles de Mariendal et de Nordlingen, et aux prises d'Heilbronn et de Trèves, au siège d'Augsbourg en 1646, à la prise de Tubingen en 1647 et au combat de Zusmarhausen en 1648. Le régiment suit ensuite la fortune de Turenne en 1650 avec qui il est engagé aux combats et batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 aux prises de Vervins, de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Ménéhould en 1653, au sièges de Stenay et de Le Quesnoy en 1654 à ceux de Landrecies et de Condé en 1655 puis à sa défense en 1656. Il est ensuite présent à la prise de Saint-Venant en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Dixmude, de Gravelines, d'Audenaërde et d'Ypres en 1658. Il est licencié le .
- Régiment de Pavillac
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- Ce régiment est levé en 1572 par N. de Pavillac pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle, ou son mestre de camp est tué, et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .
- Régiment de Payzac où régiment de Paysac, régiment de Paysat
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- C'est l'ancien régiment de Tournon (1702-1709), qui prend le nom de « régiment de Payzac » le après avoir été donné à François Dumas, comte de Payzac (où Paysac, Paysat). Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé sur les lignes de la Lauter en 1710 et sur les Alpes de 1711 à 1713. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.
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- C'est l'ancien régiment de Toulouse (1684-1737), qui prend le titre de « régiment de Penthièvre » en 1737. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Penthièvre » est devenu depuis la Révolution le 78e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Penthièvre
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de 1737 à 1791
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- C'est l'ancien régiment de Grancey, qui est renommé « régiment de Perche » le et qui reprend de nouveau le nom de régiment de Grancey en 1639.
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- C'est l'ancien régiment de Soissons (1676-1690), qui prend , le nom de « régiment de Perche » après que Louis XIV, mécontent Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons, lui retire son régiment, et met celui-ci sur le pied ordinaire en lui donnant le titre de la province de Perche. Le le « régiment de Perche » et le |régiment des Gardes-Lorraines sont réunis en un seul corps de deux bataillons, qui conserve le rang du « régiment de Perche » et qui prend le titre officiel de régiment des Gardes-Lorraines, que l'usage a transformé en celui de Gardes-Lorraines.
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- Le « régiment de Perche » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 2e et 4e bataillons du régiment du Dauphin. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Perche » est devenu depuis la Révolution le 30e régiment d'infanterie de ligne.
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- Régiment de Perche
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drapeau colonel
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de 1776 à 1791
- Régiment de Périgord (1635-1636)
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- Ce régiment est levé sous ce titre, le , par N. marquis de Biron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Corbie en 1636 puis il prend le nom de régiment de Rasilly après avoir été donné le à Charles, marquis de Rasilly.
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- Ce régiment est créé sous ce titre, le . Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Le , le régiment est porté à deux bataillons, en recevant l'incorporation du régiment de La Marche en prenant le nom de régiment de La Marche-Prince (1753-1775).
- Régiment de Périgord (1684-1775)
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de 1684 à 1775
- Régiment de Périgueux (1650-1650)
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- Ce régiment est levé sous ce titre le . Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié après la campagne.
- Régiment de Périgueux (1690-1698)
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- Ce régiment est formé le des milices de Périgueux par Louis du Bouchet de Sourches, comte de Montsoreau. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il rejoint l'armée de Flandre et est donné le à François de Briqueville, marquis de La Luzerne et participe à la bataille de Neerwinden en 1693. Il est donné le à François-Louis d'Hautefort, comte de Marqueyssac avec lequel il se trouve au siège d'Ath en 1697. Il est licencié le .
- Régiment de Périgueux (1771-1775)
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- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Périgueux et de Neufchâtel sous le commandement du chevalier Augustin Louis de Talleyrand-Périgord, remplacé en 1773 par le marquis Antoine Charles Guillaume, marquis de La Roche-Aymon[3]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
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- Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Bombelles du régiment de Champagne, pour Gabriel de Chouly de Permangle[6]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .
- Régiment de Permangle (1702-1708)
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- Ce régiment est levé le par Gabriel de Chouly de Permangle[6]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert d'abord entre la Moselle et le Rhin, puis il passe en Flandre en 1708, et se distingue à la défense de Lille. Il prend le nom de régiment de Maulmont après avoir été donné le à N. de Maulmont.
- Régiment de Perne
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- Le régiment est levé le par N. de Perne. Affecté à l'armée de Piémont, il est licencié la même année.
- Régiment de Péronne
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- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons d'Amiens, de Péronne et d'Abbeville sous le commandement du comte Gabriel Louis de Caulaincourt[7]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment de Perpignan
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- Ce régiment provincial est créé le à deux bataillons de dix compagnies chacun, et trois bataillons séparés, forts ensemble de trente-six compagnies avec les milices du Roussillon, pour la garde des places de la frontière franco-espagnole.
- Régiment de Perraudière
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- Ce régiment est levé en , par N. de Perraudière, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. En 1585 il participe au combat d'Angers et est licencié la même année.
- Régiment de Perrault
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- Ce régiment est levé le par Jules-César de Fay, baron de Perrault, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il participe au siège de la Bassée en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648. Il est envoyé à l'armée de Catalogne en 1649 puis à l'armée d'Italie en 1653. Il est licencié en .
- Régiment de Perrauts
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- Ce régiment corse est levé le par le marquis Jean-Baptiste Perri, noble génois. Il participe à la guerre de la Ligue d'Augsbourg dans l'armée de Flandre, et se trouve au siège de Mons en 1691, au siège de Namur, et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la prise d'Huy, à la bataille de Neerwinden, et au siège de Charleroi en 1693, et au siège d'Ath en 1697. Pour la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée d'Allemagne en 1701, à l'armée de Bavière en 1703 et 1704. En 1705, il se trouve à la défense de Haguenau et parvient à s'échapper, l'épée à la main, en se retirant à Saverne, puis il participe à la reprise d'Haguenau en 1706, à la défense des lignes de la Lauter jusqu'en 1711, aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est licencié le .
- Régiment de Persan
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- C'est l'ancien régiment de Nangis (1636-1641), qui est renommé « régiment de Persan » après avoir été donné le à François de Vaudelar, marquis de Persan. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve à la bataille de la Marfée en 1641, à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, à la bataille de Fribourg, à la conquête du Palatinat en 1644, à la bataille de Nordlingen, à la prise de Trèves en 1645, et aux prises de Courtrai[8] et de Dunkerque en 1646 avant de rejoindre l'armée de Catalogne en 1647. Il participe au siège d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton et au combat de Valenciennes en 1649. Il prend parti pour la Fronde et est réformé le . Il est rétabli sous le nom de régiment de La Tour-Rauquelaure le après avoir été donné le 24 octobre de la même année à N. comte de La Tour-Rauquelaure.
- Régiment de Perthuis (1702-1708)
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- Ce régiment est levé le par N. de Perthuis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Morogues après avoir été donné en 1708 à N. de Morogues.
- Régiment de Perthuis (1712-1714)
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- C'est l'ancien régiment de Ghistelles, qui est renommé « régiment de Perthuis » le après avoir été donné à N.de Perthuis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste jusqu'à la paix dans les garnisons de Flandre. Il est licencié en 1714.
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- C'est un régiment protestant, formé dans le Rouergue en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Peyregourde. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il est complètement détruit, le au combat de Mensignac durant laquelle son mestre de camp est également tué.
- Régiment de Peyregourde (1636-1639)
- Ce régiment est levé le par N. vicomte de Peyregourde, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora (it) en 1636. Mis en garnison à Casal en 1639, il est licencié la même année.
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- Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Peyrela, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Storff après avoir été donné en 1710 à N. de Storff.
- Régiment de Pézeux (1695-1698)
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- Ce régiment est formé le du 2e bataillon du régiment de Poitiers-Wallon (1688-1700) pour Clériadus de Pra-Balesseau, chevalier de Pézeux. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est réformé le .
- Régiment de Pézeux (1701-1702)
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- Ce régiment est levé le par Clériadus de Pra-Balesseau, chevalier de Pézeux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée d'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Lafons de La Ferté après avoir été donné le à N. de Lafons de La Ferté.
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- C'est l'ancien régiment de Tammann, qui est renommé « régiment de Pfiffer » après la mort de Gebhard Tammann tué le . En 1563, son successeur Louis Pfiffer[9], de Lucerne, participe à la tête de son régiment aux sièges d'Orléans et du Havre avant d'être congédié le .
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- Ce régiment suisse est levé, par ordre du , par Louis Pfifier[9] de Lucerne. Le il est à Chalon-sur-Saône, le il se trouve à Château-Thierry, à Meaux le puis marche, le , sur Paris assiégée par les protestants avant de participer à la bataille de Saint-Denis. Après avoir protégé Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part des cavaliers protestants de Condé, le roi de France leur donne le nom de Garde Suisse du Roi.
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- Ce régiment suisse est amené en par Jost Pfiffer de Wyher, de Lucerne. Affecté à l'armée de Picardie il est licencié le .
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- Ce régiment est levé le par François Pfiffer de Wyher[10]. Il prend le nom de régiment de Hessy le .
- Régiment de Pfiffer (1672-1689)
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drapeau Colonel de 1672 à 1689 (avers)
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drapeau Colonel de 1672 à 1689 (revers)
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- Ce régiment suisse est levé le par Louis Pfiffer de Wyher dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Attaché à l'armée de Flandre il participe à la bataille d'Ekeren, en 1703, à la bataille de Ramilies en 1706 avant d'être envoyé pour la défense de la Provence en 1707. Réaffecté à l'armée de Flandre en 1708 il se trouve cette année là à la bataille d'Audenarde, à la défense de Lille puis en 1709 à la défense de Tournai. En 1711, il se trouve à la bataille d'Arleux et en 1712 à la bataille de Denain et aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712. Il participe en 1713 au siège de Landau et est licencié après les traités d'Utrecht.
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- C'est l'ancien régiment de Reding (1756-1763), qui est renommé « régiment de Pfiffer » le et qui prend le nom de régiment de Sonnenberg le .
- Régiment de Pfiffer (1763-1768)
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de 1763 à 1768
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- C'est l'ancien régiment de Lorraine, qui après avoir fait sa soumission en 1596, est renommé « régiment de Phalsbourg » du nom de son mestre de camp, le prince de Phalsbourg. Il est licencié le , après la paix de Vervins qui met fin à la huitième guerre de Religion.
- Régiment de Phalsbourg (1629-1632)
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- C'est l'ancien régiment de Joinville, qui est renommé « régiment de Phalsbourg » en 1629 et qui prend le nom de régiment de Chamblay en 1632.
- Régiment de Pibrac
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- Le régiment est levé le par N. du Faur baron de Pibrac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il sert en Guyenne et est licencié le .
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- C'est un régiment ligueur, formé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par le chevalier Picard. En 1589, il participe à la défense de Paris et en 1590 aux défenses d'Argentan et du château de Caen. En 1591 et 1592, il est engagé dans la défense de Rouen durant lequel le mestre de camp, le chevalier Picard, est tué le . Il est remplacé par le capitaine Péricaud de La Lande et le régiment en licencié après la levée du siège.
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- Voir à Bandes
- Légion de Picardie
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- Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Picardie et disparait après 1570.
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- Ce régiment est formé, en 1776, avec les 2e et 4e bataillons du régiment de Picardie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Picardie. En 1778, il reçoit le bataillon provincial d'Amiens. Il garde le nom de « régiment de Picardie » de 1776 à 1780, ou il prend le nom de régiment Colonel-Général.
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- C'est l'ancien régiment de Sérillac, qui prend le titre de « régiment de Picardie » en 1585. Le la compagnie d'Iverny est tirée du régiment de Picardie pour former le noyau]du régiment de Flandre. Le , le bataillon de Garanné du « régiment de Picardie » forme le noyau du Régiment de Béarn (1684-1762). Le , le régiment de Nivernais (1684-1753) est formé avec des compagnies du « régiment de Picardie ». Le , le Régiment de Brie (1684-1762) est formé avec des compagnies du « régiment de Picardie ». Le un bataillon du « régiment de Picardie » forme le régiment de Blaisois. Le le bataillon de Beausire du « régiment de Picardie » forme le régiment de Serville. Le le bataillon de Nollet du « régiment de Picardie » forme le régiment de Sézanne. Le le bataillon de Boisrargues du « régiment de Picardie » forme le régiment du Chevalier de Damas. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Enonville (où régiment Denonville). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Villemort. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Chalmazel. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Germain-Beaupré. En 1776, le « régiment de Picardie » est partagé en deux régiments : Le premier régiment, formé avec les 2e et 4e bataillons qui garde le nom de régiment de Picardie (1776-1780) de 1776 à 1780, avant de prendre le nom de régiment Colonel-Général en 1780. Le deuxième régiment qui est composé des 1er et 3e bataillons, prend le titre de régiment de Provence (1776-1780) de 1776 à 1780, avant de reprendre le nom de « régiment de Picardie » en 1780. Ce « régiment de Picardie » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Picardie
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de 1780 à 1791
- Bandes de Piémont
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- Voir à Bandes
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- C'est l'ancien régiment de Brissac (1569-1585), qui est renommé « régiment de Piémont » en 1585. Le il est renforcé par l'incorporation du régiment de Beauce (1635-1641). Le 2 compagnies du « régiment de Piémont » sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le , le 3e bataillon du « régiment de Piémont » forme le Régiment de Cambrésis (1684-1775). Le du bataillon de Laroque du « régiment de Piémont » forme le régiment du Biez (1695-1698). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Nuaillé. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Blaisois. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le « régiment de Piémont » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Piémont
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de 1585 à 1791
- Régiment de Piennes
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- Le régiment est levé le par Antoine de Brouilly, marquis de Piennes[11],[12], pour tenir garnison à Ardres. Il prend le nom de régiment de Rouville après avoir été donné le à Henri-Louis, marquis de Rouville.
- Régiment de Pierrefonds
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- Le régiment est levé le par N. de Pierrefonds. Il sert en Picardie et est licencié la même année.
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- Ce régiment wallon est levé le par N. de Piettemont dans le cadre de la guerre de Hollande. Il participe à la bataille de Cassel, durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Famechon après avoir été donné le à Ignace de Belvalet, comte de Famechon.
- Régiment de Piffonel
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- C'est l'ancien régiment de Gensac (1702-1711), qui est renommé « régiment de Piffonel » après avoir été donné en à N. de Piffonel. Il est licencié en 1714.
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- C'est un régiment protestant, levé en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Armand de Clermont, baron de Piles, et formé de vieux soldats périgourdins et gascons. L'unité rejoint le prince, Louis Ier de Bourbon-Condé, après la bataille de Saint-Denis. En 1568, il accompagne, la reine de Navarre, Jeanne d'Albret, à Eymet et La Rochelle puis participe au siège de Chartres. En 1569, le régiment de Piles se trouve à la bataille de Jarnac, au combat de La Roche-l'Abeille, au siège de Poitiers, à la bataille de Moncontour, et à la défense de Saint-Jean d'Angély. Le régiment est licencié à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
- Régiment de Piles (1592-1592)
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- Ce régiment est levé le dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Clermont, baron de Piles. Le régiment participe à la défense de Rouen et est licencié la même année.
- Régiment de Piles (1630-1636)
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre la guerre de Succession de Mantoue, par Pierre Paul de Fortia, baron de Piles. En 1630, il participe aux combats de Veillane et du pont de Carignan puis il est réformé le . Rétabli le , il sert en Languedoc et est réformé la même année. Rétabli le il est affecté à l'armée d'Italie et est engagé au siège de Valenza[13] puis licencié le .
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- C'est l'ancien régiment de Montfort, qui est renommé « régiment de Piquigny » le après avoir été donné à Charles-François d'Albert d'Ailly, duc de Piquigny[14]. Il se trouve au camp de la Sambre en 1727 et il prend le nom de régiment de Rosnyvinen après avoir été donné le , au commencement de la guerre de Succession de Pologne, à Joachim-Amaury-Gaston, marquis de Rosnyvinen.
- Régiment de Piquigny
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de 1721 à 1733
- Régiment de Pisançon
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- Le régiment est levé le par N. de Pisançon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée d'Italie jusqu'en 1706. Il prend le nom de régiment de La Villemeneust en 1707 après avoir été donné à N. de Lesquen de La Villemeneust.
- C'est l'ancien régiment de Grand-Villard, qui est renommé « régiment de Planta » le et qui prend le nom de régiment d'Arbonnier le .
- Régiment de Planta
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de 1754 à 1760
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- Ce régiment est levé en 1585 par N. de Plassac pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe au siège de Soubise et est licencié en 1587.
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- Ce régiment polonais, sous le commandement du colonel N. Platner, est admis au service de France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Dunkerque en 1646, au siège de Dixmude en 1647, au siège d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise, au siège et bataille de Rethel en 1650, aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint l'armée de Flandre en 1653 et il est licencié en 1654. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.
- Régiment de Plausy
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- Le régiment est levé le par N. baron de Plausy, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
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- C'est l'ancien régiment d'Huxelles (1673-1675), qui est renommé « régiment de Plessis-Bellière » le et qui prend le nom de régiment de Montsoreau (1692-1704) le .
- Régiment de Plessis-Bellière
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de 1675 à 1692
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- Le régiment est levé par Timoléon de Congressans, baron du Plessis-Joigny. Il prend le nom de régiment de Sainte-Offange après avoir été donné à Philippe de La Poeze, baron de Sainte-Offange en .
- Régiment de Plessis-Joigny
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de 1625 à 1632
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- C'est l'ancien régiment de Joinville, qui est renommé « régiment de Plessis-Praslin » en 1627 et qui prend le nom de régiment d'Hôtel en 1643 puis de reprendre le nom de « régiment de Plessis-Praslin » en 1650 et qui prend le titre de |régiment de Poitou en 1682.
- Régiment de Plessis-Praslin
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de 1624 à 1643 et de 1650 à 1682
- Régiment de Poitou (1636-1665)
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- Le régiment est levé sous ce titre, le , par Léon du Chaslelier-Barlot dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au secours de Corbie en 1636, et à la défense de Guise en 1638 puis il est mis en garnison au Câteau-Cambrésis en 1639, puis il est envoyé à l'armée de Roussillon avec laquelle il prend part au secours de Salces avant de partir pour le Piémont en 1640, en Lorraine en 1641 ou il participe au siège de Dieuze. Il retourne en Catalogne en 1642 et assiste à la bataille de Lérida et au siège de Roses en 1645. Il rentre de Catalogne en 1649 et est envoyé à La Bassée. Il fait la campagne de 1652 en Guyenne, celle de 1653 en Roussillon et participe à l'expédition de Naples en 1654. Il est de retour en Catalogne en 1655 qu'il quitte en 1659. Il participe à la répression des troubles de Montauban en 1661 et passe en 1665 au service de la compagnie des Indes-Occidentales, et recrute les flibustiers.
- Ce régiment wallon est levé le , par Frédéric Léonor, comte de Poitiers. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert jusqu'en 1692 sur les côtes de Normandie puis rejoint l'armée d'Italie, avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693, à la défense de la Provence en 1694, à l'armée de Catalogne, et au secours de Palamos (ca) en 1695. Le le 2e bataillon du « régiment de Poitiers-Wallon » forme le régiment de Pézeux. Le « régiment de Poitiers-Wallon » rejoint l'armée du Rhin en 1696 et 1697. Il prend le nom de régiment de Croÿ-Solre après avoir été donné le , à Albert-François, chevalier de Croÿ-Solre.
- Régiment de Poitiers (1771-1775)
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- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Poitiers, Saint-Maixent et de Fontenay sous le commandement du marquis Claude Anne de Saint-Simon-Maubleru[15], remplacé le par le marquis Louis Henri, marquis de Campenne[16]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
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- C'est l'ancien régiment de Plessis-Praslin, qui prend le titre de « régiment de Poitou » en 1682. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Marloup de Charnailles. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Mauris. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Bresse. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Poitou » est devenu depuis la Révolution le 25e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Poitou
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de 1682 à 1791
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- C'est un régiment ligueur, levé en 1590, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Poitrincourt. En 1590 le régiment participe à la défense de Paris. En 1592 le régiment est affecté à l'armée du duc de Mayenne et est licencié à la fin de la campagne.
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- C'est l'ancien régiment d'Oberkampf, qui prend le nom de « régiment de Polier » en après avoir été cédé immédiatement à Jean Polier, de Berne. Il prend le nom de régiment de Schellemberg après avoir été donné le à Jacques de Schellemberg.
- Régiment de Polignac
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- Ce régiment est levé le par N. de Polignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie, puis il sert en Franche-Comté en 1637, se trouve au siège de Bletterans avant de passer à l'armée de Roussillon en 1639, avec laquelle il est envoyé au secours de Salces puis aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. Le régiment est licencié après cette campagne.
- Régiment de Pompadour (1568-1569)
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- C'est un régiment, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Louis vicomte de Pompadour, qui est tué en 1569 au siège de Mussidan et le régiment se disperse.
- Régiment de Pompadour (1619-1631)
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- Ce régiment est levé par Léonard Philibert, vicomte de Pompadour. Réformé le , il est rétabli le et se trouve engagé dans l'attaque des Ponts-de-Cé. De nouveau réformé le , il est à nouveau rétabli le , pendant les rébellions huguenotes, et participe au siège de la Rochelle et à la campagne de Savoie en 1629 et 1630. Il est licencié le .
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- Ce régiment colonial est organisé sous ce titre le avec une partie de la légion de l'Ile-de-France qui se trouvait à Pondichéry sous les ordres de Pierre Jean Baptiste François Xavier Legardeur de Repentigny[17]. Il est engagé dans la guerre d'indépendance des États-Unis et participe à la campagne des Indes de 1778 à 1783. Le « régiment de Pondichéry » est devenu depuis la Révolution le 107e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Pons (1695-1698)
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- Ce régiment est levé le par N. chevalier de Pons. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.
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- C'est l'ancien régiment de Boufflers-Rémiancourt, qui est renommé « régiment de Pons » en 1718 et qui prend le nom de régiment de Marsan en 1735.
- Régiment de Pons (1718-1735)
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de 1718 à 1735
- Régiment de Pont-Audemer
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- C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Pont-Audemer et de Neufchâtel sous le commandement du comte de Coeli, remplacé en 1773 par le comte de Montsorreau. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
- Régiment du Pont-du-Château
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- Le régiment est levé le par N., marquis du Pont du Château. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de régiment de Léon après avoir été donné en 1710 à N. de Rohan, Chevalier de Léon.
- Régiment de Pontcenat (1572-1573)
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- Ce régiment est levé en 1572 par N. de Pontcenat pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de Brouage, ou son mestre de camp est tué. Le régiment licencié le .
- Régiment de Pontcenat
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- Le régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion par N. de Pontcenat. Il sert en Guyenne et participe à la prise de Castillon. En 1587, se trouve aux batailles de Vimory et d'Auneau et devient un régiment ligueur. En 1589 il se trouve à l'attaque de Tours. Écrasé durant la bataille d'Ivry, en 1590, il est totalement détruit la même année près de Compiègne.
- Régiment de Pontchâteau
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Pontchâteau. Il participe aux sièges d'Arras et d'Aire et est licencié en 1641.
- Régiment de Pontcourlay
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- C'est l'ancien régiment de Rabat, qui après avoir été donné à N. de Pontcourlay est renommé « régiment de Pontcourlay » en 1641. Il est licencié à la fin de 1642.
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- Le régiment est créé sous ce titre, le , et donné à Florent du Châtelet, comte de Lomond. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est en garnison au Havre en 1689, à Saint-Malo de 1690 à 1692 puis il rejoint l'armée de Flandre, et assiste au siège de Charleroi en 1693, à la défense d'Huy en 1694, à la défense de Namur en 1695 et au siège d'Ath en 1697 et est donné le à Claude, marquis de Céberet. Durant la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Italie en 1700 et se trouve à la bataille de Chiari en 1701, la bataille de Luzzara, à la prise de Guastalla en 1702, à la bataille de Castelnuovo en 1703 où il s'y distingue, ainsi qu'à la surprise de Finale et à l'affaire de La Mirandole[18] toujours en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704, à la bataille de Cassano en 1705 et aux batailles de Calcinato et de Castiglione en 1706. Donné le à Jean-Hector de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg, il passe à l'armée de Dauphiné jusqu'à la paix. Il est donné le à Louis Neyret, marquis de La Ravoye. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[19] puis il rejoint l'armée du Rhin en 1733, participe au siège de Philippsbourg en 1734 et y reste en garnison après sa prise, et y demeure pendant le reste de la campagne. Il est donné le à Nicolas, marquis de Joyeuse, et le à Jean-Armand, vicomte de Joyeuse. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Westphalic en 1741, passe en Bavière en 1742 et fait la campagne de 1744 en Alsace et les campagnes de 1745, 1746 et 1747, sur les côtes puis il participe au siège de Maastricht en 1616. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Provence. Le « régiment de Ponthieu » avait neuf drapeaux : ceux d'ordonnance étaient de couleur aurore, avec une traverse verte dans chaque carré. Il portait habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons et galon de chapeau d'argent.
- Régiment de Ponthieu (1685-1749)
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de 1685 à 1749
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- Le « régiment de Ponthieu » est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Champagne. Il prend, le , le titre de régiment d'Austrasie.
- Régiment de Ponthieu
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régiment de Ponthieu en 1776
- Régiment de Pontis
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- Ce régiment est levé le , par Louis de Pontis dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié la même année.
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- C'est l'ancien régiment de Salis (1672-1690), qui est renommé « régiment de Porlier » en 1690 et qui prend le nom de régiment de Reynold (1692-1702) le .
- Régiment de Porlier
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de de 1690 à 1692
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- Ce régiment est formé sous ce titre le , avec une partie de l'ancienne légion de Saint-Domingue, pour le service de la colonie de Saint-Domingue. Le « régiment du Port-au-Prince » est devenu sous la Révolution le 110e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Port-Louis
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- Ce régiment est créé sous ce titre le pour le service des colonies de la mer des Indes. Il est incorporé le dans le régiment colonial de l'Île-de-France. Le régiment portait l'habit blanc à revers, parement, collet et revers de drap vert de Saxe.
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- C'est l'ancien régiment de Montmorency (1600-1601), qui est rétabli le sous le nom de régiment de Portes par Antoine Hercule de Budos, marquis de Portes, dans le cadre de la guerre de Succession de Juliers. Cassé le il est rétabli puis re-cassé quelques mois avant le traité de Xanten. Rétabli une nouvelle fois le , il sert toujours dans le Midi et participe, dans le cadre de la 1re rébellion protestante, en 1622 au siège de Montpellier sous le commandement du duc Henry de Montmorency, gouverneur du Languedoc et se fait appeler régiment de Languedoc.
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- C'est un régiment ligueur, levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. chevalier de Potonville. Il sert en Bretagne et est licencié la même année.
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- C'est l'ancien régiment de Villandry, qui est renommé « régiment de Poudenx » en 1642 et qui prend le nom de régiment de Navailles en 1645.
- Régiment de Poudenx (1689-1645)
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- Le régiment est formé des milices de Bordeaux, par Henri, vicomte de Poudenx. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée des Alpes. Il prend le nom de régiment de La Bastide en 1692 après avoir été donné à N. de La Bastide.
- Régiment de Poyanne (1653-1653)
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- Ce régiment est levé le N. de Poyanne. Affecté à l'armée de Guyenne il est licencié la même année.
- Régiment de Poyanne (1702-1714)
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- Ce régiment est levé le N. marquis de Poyanne. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert toujours dans les places. Il est licencié en 1714 après la paix.
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- C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par le capitaine Poyet. En 1569, il participe à la bataille de La Roche-l'Abeille puis en 1570 il est engagé au combat de Sainte-Gemme et aux sièges de Brouage et de Saintes. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- Ce régiment est amené en , par N. de Praromann, pour l'expédition de Sedan. Il est congédié la même année.
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- Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Nicolas-Jacques de Praromann, est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Il participe à la bataille de Fribourg en 1644 puis il passe à l'armée de Catalogne en 1645, il prend le nom de régiment de Reynold après avoir été donné en 1648 à Jean-Antoine Reynold.
- Régiment de Praslin
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- Le régiment est levé en 1628, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. du Plessis, marquis de Praslin. Il sert en Piémont et est réformé en 1629. Rétabli en 1632 il est mis en garnison à Calais puis il est licencié en 1632.
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- Ce régiment italien passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. Pratamano, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Caraffa après avoir été donné le à N. Caraffa.
- Régiment de Pravaud
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- Ce régiment est levé, dans le Dauphiné, en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de Pravaud qui est tué devant Exilles en 1593. Le régiment sert sous le commandement du connétable et maréchal de Lesdiguières jusqu'en 1597, année de son licenciement.
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- C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par Hector de Préaux. Il sert en Poitou et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- C'est l'ancien régiment de Neuvy, qui est renommé « régiment de Préaux » en 1588 après la mort de son mestre de camp, Bertrand de Mellet de Fayolles de Neuvy, remplacé par Hector de Préaux qui donne son nom au régiment. Cette même année il se trouve à la reprise de Marans, à la défense de Montaigu, aux prises de Niort, de Maillezais et de Châtellerault. Mis en garnison à Châtellerault, il est licencié en 1590.
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- Ce régiment irlandais, est levé le et amené le par Jacques Preston de Turat, vicomte Preston[20] pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre en 1647, il rejoint l'armée d'Italie en 1653 avec laquelle il se trouve au siège de Valenza en 1656. Il est licencié en 1662.
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- Ce régiment polonais, sous le commandement du colonel N. Priemski, est admis au service de France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Dunkerque en 1646, au siège de Dixmude en 1647, au siège d'Ypres et bataille de Lens en 1648. Le cardinal Mazarin s'adjuge le ce régiment qui prend le titre de régiment Mazarin-Polonais. La charge de colonel-général de l'infanterie polonaise, créée le et supprimée en 1654, a été occupée par Jean Wladislas, prince Radziwill.
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- Le régiment est levé le , par Almeric d'Este de Modène dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Mortare en 1658. Reconstitué le avec des compagnies des corps réformés, il est licencié le .
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- Le régiment est levé le , par Alphonse d'Este de Modène dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée d'Italie, il participe au siège de Mortare en 1658. Reconstitué le avec des compagnies des corps réformés, il est licencié le .
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- Ce régiment allemand est levé le sur le pied de 20 compagnies, par Georges-Chrétien, prince de Hesse-Hombourg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié le .
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- C'est l'autre nom du régiment de Lamballe
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- Ce régiment anglais, est levé le par Rupert de Bavière, comte palatin du Rhin pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il est incorporé le dans le régiment de Rokeby.
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- Ce régiment allemand est levé le par Frédéric, prince de Salm, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié le .
- Régiment de Provence (1635-1636)
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- C'est l'ancien régiment de Carces, qui est renommé « régiment de Provence » le lieu où il séjourne habituellement et qui reprend le nom de « régiment de Carces » au début de la guerre de Trente Ans. En 1636 il assimile le régiment de Montmèjean.
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- C'est l'ancien régiment de Grignan, qui est renommé « régiment de Provence » le . Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Courville. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Ponthieu (1685-1749). Le « régiment de Provence » prend le nom de régiment du Comte de Provence le .
- Régiment de Provence (1684-1770)
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régiment de Provence de 1684 à 1770
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- C'est l'ancien régiment de Blaisois, qui est renommé « régiment de Provence » en 1785 et qui est devenu depuis la Révolution le 4e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment de Provence
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de 1785 à 1791
- Régiment de Provenchères
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- C'est l'ancien régiment de Roze, qui est renommé « régiment de Provenchères » en 1704 après avoir été donné à N. de Provenchères et engagé dans la guerre de Succession d'Espagne. Il prend le nom de régiment d'Ussy après avoir été donné le à Pierre-Jean de Carcavy d'Ussy.
- Régiment de Provilly
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Provilly. Il est détruit à Doullens le de la même année.
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- Les milices provinciales sont levées en 1597, durant la guerre franco-espagnole par le duc de Sully. D'autre seront levées en 1636, pendant la guerre de Trente Ans par le duc de Richelieu, en 1667 et en 1688, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, ou, pour la première fois 25 000 hommes sont formés en 35 régiments d'un seul bataillon. Une ordonnance du prescrivit la levée de 57 bataillons de miliciens. Après la guerre de la Quadruple-Alliance ou une levée de 23 400 hommes destinés à compléter les régiments d'infanterie, le Conseil supérieur de la guerre s'occupa sérieusement d'organiser d'une manière régulière et permanente le service des milices, et, le , parut une ordonnance royale qui créait 93 bataillons de douze compagnies chacun. En 1733, dans la guerre de succession de Pologne, le nombre des bataillons de milices est porté à 123. En 1734, 80 de ces bataillons forment 40 régiments à deux bataillons. Les autres restent séparés et font le service ries garnisons de l'intérieur. Cette organisation régimentaire donne lieu à la création des grenadiers miliciens. À la paix de 1738, les milices sont réorganisées en 100 bataillons, puis il est porté à 112 en 1741. En 1742, 36 000 hommes miliciens vont remplacer en Bohême les soldats moissonnés par la guerre. Le , les bataillons de milices de Mirecourt et de Neufchâteau forment deux régiments de ligne sous les titres de Royal-Lorraine et Royal-Barrois. Le , les 110 compagnies de grenadiers sont réunies et forment onze régiments de 10 compagnies, qui prennent le titre de Grenadiers royaux, auquel s'ajoute pour chacun d'eux le nom du colonel. Le « milices provinciales » prennent le titre de troupes provinciales par ordonnance royale du .
- Créés par ordonnance royale du , ils correspondent aux anciennes milices provinciales. Les troupes provinciales formaient la réserve des régiments entretenus de l'infanterie. Par l'ordonnance du Date|30|janvier|1778, les 106 bataillons de troupes provinciales reçurent une nouvelle et dernière organisation. Vingt-six bataillons composèrent treize régiments à deux bataillons, savoir : sept regiments provinciaux d'artillerie, destinés à doubler les sept régiments du Corps royal et à servir de préférence le canon de bataille; cinq régiments d'État-major annexés au corps du Génie et le régiment de la Ville de Paris. À ces treize régiments s'ajoutait le régiment provincial de la Corse, qui comptait à part. Les quatre-vingts bataillons restants étaient attachés, comme bataillons de garnison, aux soixante dix-neuf régiments d'infanterie française. Les régiments provinciaux sont supprimés par décret du et la loi du de l'Assemblée constituante. L'uniforme donné aux « troupes provinciales » se compose, d'habit, revers, doublure, veste et culotte blancs; collet et parements bleu de roi; poches en travers à quatre boutons, les deux du milieu rapprochés; six petits boutons au revers, disposés de deux en deux; quatre gros au-dessous du revers et autant sur le parement, aussi de deux en deux; boutons blancs timbrés du no 86, et, au-dessous, du numéro d'ordre du régiment; chapeau bordé d'argent.
Liste des bataillons provinciaux avec leurs rattachements en 1771, 1773 et 1778
- Le bataillon d'Abbeville forme le régiment de Péronne en 1771
- Le bataillon d'Abbeville forme le régiment d'Abbeville en 1773
- Le bataillon d'Abbeville devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Hainaut en 1778
- Le 1er bataillon d'Aix forme le régiment d'Aix en 1771
- Le 1er bataillon d'Aix devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Provence (1776-1780) en 1778
- Le 2e bataillon d'Aix forme le régiment d'Aix en 1771
- Le 2e bataillon d'Aix devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Dauphiné en 1778
- Le bataillon d'Albi forme le régiment d'Albi en 1771
- Le bataillon d'Albi devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Viennois en 1778
- Le bataillon d'Alençon forme le régiment d'Alençon en 1771
- Le bataillon d'Alençon devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Perche en 1778
- Le bataillon d'Amiens forme le régiment de Péronne en 1771
- Le bataillon d'Amiens devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Picardie (1776-1780) en 1778
- Le bataillon d'Anduze forme le régiment d'Anduze en 1771
- Le bataillon d'Anduze forme le 5e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon d'Angers forme le régiment de Tours en 1771
- Le bataillon d'Angers devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Conti en 1778
- Le bataillon d'Angoulême forme le régiment de Limoges en 1771
- Le bataillon d'Angoulême devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Limousin en 1778
- Le bataillon d'Argentan forme le régiment d'Argentan en 1771
- Le bataillon d'Argentan devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Vexin en 1778
- Le 1er bataillon d'Arras forme le régiment d'Arras en 1771
- Le 1er bataillon d'Arras devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Flandre en 1778
- Le 2e bataillon d'Arras forme le régiment d'Arras en 1771
- Le 2e bataillon d'Arras devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Artois en 1778
- Le bataillon d'Auch forme le régiment d'Auch] en 1771
- Le bataillon d'Auch devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Navarre en 1778
- Le bataillon d'Autun forme le régiment d'Autun en 1771
- Le bataillon d'Autun forme le régiment provincial d'artillerie d'Auxonne en 1778
- Le bataillon de Bar-le-Duc forme le régiment de Bar-le-Duc en 1771
- Le bataillon de Bar-le-Duc devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Champagne en 1778
- Le bataillon de Beauvais devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Beauvaisis en 1778
- Le bataillon de Bergerac forme le régiment de Périgueux en 1771
- Le bataillon de Bergerac devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bresse en 1778
- Le bataillon de Béziers forme le régiment de Béziers en 1773
- Le bataillon de Béziers devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment Royal-Roussillon en 1778
- Le bataillon de Blois forme le régiment de Blois en 1771
- Le bataillon de Blois devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Blaisois (1775-1785) en 1778
- Le bataillon de Bourg forme le régiment d'Autun en 1771
- Le bataillon de Bourges forme le régiment de Châteauroux en 1771
- Le bataillon de Bourges devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bassigny en 1778
- Le bataillon de Brioude forme le régiment de Clermont en 1771
- Le bataillon de Brioude devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de La Sarre] en 1778
- Le bataillon de Caen forme le régiment de Caen en 1771
- Le bataillon de Caen devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment du Dauphin en 1778
- Le bataillon de Cahors forme le régiment de Montauban en 1771
- Le bataillon de Cahors devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Beaujolais en 1778
- Le bataillon de Carcassonne devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Languedoc en 1778
- Le bataillon de Carhaix forme le régiment de Vannes en 1771
- Le bataillon de Carhaix devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de La Fère en 1778
- Le bataillon de Castelnaudary forme le régiment d'Albi en 1771
- Le bataillon de Castelnaudary devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Vivarais en 1778
- Le bataillon de Chalon forme le régiment d'Autun en 1771
- Le bataillon de Chalon forme le régiment provincial d'artillerie d'Auxonne en 1778
- Le bataillon de Châlons forme le régiment de Châlons en 1771
- Le bataillon de Châlons forme le régiment provincial d'artillerie de La Fère en 1778
- Le bataillon de Chartres forme le régiment de Montargis en 1771
- Le bataillon de Chartres devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Auxerrois en 1778
- Le bataillon de Châteauroux forme le régiment de Châteauroux en 1771
- Le bataillon de Châteauroux devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Berry (1762-1788) en 1778
- Le bataillon de Chaumont forme le régiment de Troyes en 1771
- Le bataillon de Chaumont forme le 1er régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Clermont forme le régiment de Clermont en 1771
- Le bataillon de Clermont devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Auvergne en 1778
- Le bataillon de Colmar forme le régiment de Colmar en 1771
- Le bataillon de Colmar forme le régiment provincial d'artillerie de Strasbourg en 1778
- Le bataillon de Corbeil devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Chartres en 1778
- Le bataillon de Dijon forme le régiment de Dijon en 1771
- Le bataillon de Dijon forme le régiment provincial d'artillerie de Sançon en 1778
- Le bataillon de Dinan forme le régiment de Rennes en 1771
- Le bataillon de Dinan devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Monsieur en 1778
- Le bataillon de Dole forme le régiment de Salins en 1771
- Le bataillon de Dole forme le régiment de Dole en 1773
- Le bataillon de Dole devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Royal-Comtois en 1778
- Le bataillon d'Étain forme le régiment de Bar-le-Duc en 1771
- Le bataillon d'Étain devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Barrois en 1778
- Le bataillon de Falaise forme le régiment d'Argentan en 1771
- Le bataillon de Falaise devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Rohan en 1778
- Le bataillon de Figeac forme le régiment de Montauban en 1771
- Le bataillon de Figeac devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Rouergue en 1778
- Le bataillon de Fontenay forme le régiment de Poitiers en 1771
- Le bataillon de Fontenay devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Saintonge en 1778
- Le bataillon de Gisors forme le régiment de Rouen en 1771
- Le bataillon de Gisors forme le régiment d'Abbeville en 1773
- Le bataillon de Gisors devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Vermandois en 1778
- Le bataillon de Grenoble forme le régiment provincial d'artillerie de Sançon en 1778
- Le bataillon de Joigny forme le régiment de Sens en 1771
- Le bataillon de Joigny devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment Royal en 1778
- Le bataillon de Le Mans forme le régiment de Le Mans en 1771
- Le bataillon de Le Mans devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Maine en 1778
- Le bataillon de Laon forme le régiment de Soissons en 1771
- Le bataillon de Laon forme le régiment de Laon en 1773
- Le bataillon de Laon devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Brie en 1778
- Le bataillon de Libourne forme le régiment de Marmande en 1771
- Le bataillon de Libourne devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Agénois en 1778
- Le bataillon de Lille forme le régiment de Lille en 1771
- Le bataillon de Lille forme le [3e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Limoges forme le régiment de Limoges en 1771
- Le bataillon de Limoges devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bourbonnais en 1778
- Le bataillon de Lons-le-Saunier forme le régiment de Salins en 1771
- Le bataillon de Lons-le-Saunier devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Enghien en 1778
- Le bataillon de Mantes forme le régiment de Mantes en 1771
- Le bataillon de Mantes devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment du Roi en 1778
- Le bataillon de Marmande forme le régiment de Marmande en 1771
- Le bataillon de Marmande devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Armagnac en 1778
- Le bataillon de Mayenne devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Anjou en 1778
- Le bataillon de Mazarin forme le régiment de Châlons en 1771
- Le bataillon de Mazarin forme le régiment de Laon en 1773
- Le bataillon de Metz forme le régiment de Verdun en 1771
- Le bataillon de Metz forme le régiment provincial d'artillerie de Metz en 1778
- Le bataillon de Millau forme le régiment de Rodez en 1773
- Le bataillon de Millau devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bourbon en 1778
- Le bataillon de Montargis forme le régiment de Montargis en 1771
- Le bataillon de Montargis devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Gâtinais (1776-1782) en 1778
- Le bataillon de Montbrison forme le régiment de Lyon en 1771
- Le bataillon de Montbrison forme le 4e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Montluçon forme le régiment de Moulins en 1771
- Le bataillon de Montluçon forme le 2e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Montpellier devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Piémont en 1778
- Le bataillon de Mortagne forme le régiment d'Alençon en 1771
- Le bataillon de Mortagne devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Beauce en 1778
- Le bataillon de Moulins forme le régiment de Moulins en 1771
- Le bataillon de Moulins forme le 2e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Nancy forme le régiment de Nancy en 1771
- Le bataillon de Nancy devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Austrasie en 1778
- Le bataillon de Nantes forme le régiment de Nantes en 1771
- Le bataillon de Nantes devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment Royal-Vaisseaux en 1778
- Le bataillon de Nérac forme le régiment de Bordeaux en 1771
- Le bataillon de Nérac devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Guyenne en 1778
- Le bataillon de Neufchâtel forme le régiment de Pont-Audemer en 1771
- Le bataillon de Neufchâtel devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de La Marine en 1778
- Le bataillon de Noyon forme le régiment de Soissons en 1771
- Le bataillon de Noyon devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Orléans en 1778
- Le bataillon d'Orléans forme le régiment de Blois en 1771
- Le bataillon d'Orléans devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment du Maréchal de Turenne en 1778
- Le bataillon d'Ornans forme le régiment de Vesoul en 1771
- Le bataillon d'Ornans forme le régiment provincial d'artillerie de Toul en 1778
- Le 1er bataillon de Paris forme le régiment de la Ville de Paris en 1778
- Le 2e bataillon de Paris forme le régiment de la Ville de Paris en 1778
- Le bataillon de Parthenay forme le régiment de Saint-Maixent en 1773
- Le bataillon de Parthenay devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Foix en 1778
- Le bataillon de Périgueux forme le régiment de Périgueux en 1771
- Le bataillon de Périgueux devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Forez en 1778
- Le bataillon de Péronne forme le régiment de Péronne en 1771
- Le bataillon de Péronne devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Cambrésis en 1778
- Le bataillon de Poitiers forme le régiment de Poitiers en 1771
- Le bataillon de Poitiers devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Poitou en 1778
- Le bataillon de Pont-Audemer forme le régiment de Pont-Audemer en 1771
- Le bataillon de Pont-Audemer devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Neustrie en 1778
- Le bataillon de Privas forme le régiment d'Anduze en 1771
- Le bataillon de Privas forme le 5e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Provins forme le régiment de Sens en 1771
- Le bataillon de Provins devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bourgogne en 1778
- Le bataillon de Redon forme le régiment de Nantes en 1771
- Le bataillon de Redon devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment Royal-Marine en 1778
- Le bataillon de Rennes forme le régiment de Rennes en 1771
- Le bataillon de Rennes devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Bretagne en 1778
- Le bataillon de Rodez forme le régiment de Montauban en 1771
- Le bataillon de Rodez forme le régiment de Rodez en 1773
- Le bataillon de Rodez devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Lyonnais en 1778
- Le bataillon de Romans forme le régiment de Valence en 1771
- Le bataillon de Rouen forme le régiment de Rouen en 1771
- Le bataillon de Rouen devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Normandie en 1778
- Le bataillon de Saint-Denis forme le régiment de Senlis en 1771
- Le bataillon de Saint-Denis devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Île-de-France en 1778
- Le bataillon de Saint-Dizier forme le régiment provincial d'artillerie de La Fère en 1778
- Le bataillon de Saint-Dizier forme le régiment de Châlons en 1771
- Le bataillon de Saint-Gaudens forme le régiment d'Auch en 1771
- Le bataillon de Saint-Gaudens devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Béarn en 1778
- Le bataillon de Saint-Jean-d'Angély forme le régiment de La Rochelle en 1771
- Le bataillon de Saint-Jean-d'Angély devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Aunis en 1778
- Le bataillon de Saint-Lô forme le régiment de Caen en 1771
- Le bataillon de Saint-Lô devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de La Couronne en 1778
- Le bataillon de Saint-Maixent forme le régiment de Poitiers en 1771
- Le bataillon de Saint-Maixent forme le régiment de Saint-Maixent en 1773
- Le bataillon de Saint-Maixent devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Angoumois en 1778
- Le bataillon de Saint-Sever forme le régiment d'Auch en 1771
- Le bataillon de Saint-Sever devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Médoc en 1778
- Le bataillon de Salins forme le régiment de Salins en 1771
- Le bataillon de Salins devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Condé en 1778
- Le bataillon de Sarreguemines forme le régiment de Nancy en 1771
- Le bataillon de Sarreguemines devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Lorraine en 1778
- Le bataillon de Saumur forme le régiment de Tours en 1771
- Le bataillon de Saumur devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de La Reine en 1778
- Le bataillon de Semur forme le régiment de Dijon en 1771
- Le bataillon de Semur forme le régiment provincial d'artillerie de Sançon en 1778
- Le bataillon de Senlis forme le régiment de Senlis en 1771
- Le bataillon de Senlis devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment du Roi en 1778
- Le bataillon de Soissons forme le régiment de Soissons en 1771
- Le bataillon de Soissons devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Soissonnais en 1778
- Le bataillon de Strasbourg forme le régiment de Colmar en 1771
- Le bataillon de Strasbourg forme le régiment provincial d'artillerie de Strasbourg en 1778
- Le bataillon de Tarare forme le régiment de Lyon en 1771
- Le bataillon de Tarare forme le 4e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Tours forme le régiment de Tours en 1771
- Le bataillon de Tours devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Touraine en 1778
- Le bataillon de Troyes forme le régiment de Troyes en 1771
- Le bataillon de Troyes forme le 1er régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Valence forme le régiment de Valence en 1771
- Le bataillon de Valenciennes forme le régiment de Lille en 1771
- Le bataillon de Valenciennes forme le 3e régiment d'État-Major en 1778
- Le bataillon de Verdun forme le régiment provincial d'artillerie de Metz en 1778
- Le bataillon de Vernon forme le régiment de Rouen en 1771
- Le bataillon de Vesoul forme le régiment de Vesoul en 1771
- Le bataillon de Vesoul forme le régiment provincial d'artillerie de Toul en 1778
- Le bataillon de Vannes forme le régiment de Vannes en 1771
- Le bataillon de Vannes devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Savoie-Carignan en 1778
- Le bataillon de Verdun forme le régiment de Verdun en 1771
- Le bataillon de Vernon devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Boulonnais en 1778
- Le bataillon de la Ville de Paris forme le régiment de la Ville de Paris en 1771
- Le bataillon de Villeneuve d'Agen forme le régiment de Bordeaux en 1771
- Le bataillon de Villeneuve d'Agen devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment d'Aquitaine en 1778
- Le bataillon de Vire forme le régiment de Caen en 1771
- Le bataillon de Vire devient le 3e bataillon ou bataillon de garnison du régiment de Penthièvre en 1778
- Régiment de Pujol
-
- Le régiment est levé le par N. Pujol. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Puységur (1706-1708) après avoir été donné en 1706 à N. de Puységur.
-
- Le régiment est levé, par ordre du , par Alexandre Purpurato, dans le cadre de la deuxième guerre de Religion. Après avoir participé à la prise de Mâcon, il passe en Champagne en et est licencié le .
- Régiment de Puyferrat
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- Le régiment est levé, en , par N. de Puyferrat, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et se participe au siège de Castillon en 1586. Devenu ligueur en 1587 il sert en Angoumois en 1589 et disparait à partir de cette année.
- Régiment de Puygaillard
-
- Le régiment est levé en Poitou, le , par Jean de Léaumont de Puygaillard, dans le cadre de la cinquième guerre de Religion. Il sert en Poitou et est licencié après la campagne de 1575.
-
- C'est un régiment protestant, levé à Confolens en , dans le cadre de la deuxième guerre de Religion, par Tanneguy du Bouchet de Puy-Greffier, dit Saint-Cyr et est immédiatement engagée dans la bataille de Saint-Denis. En 1569, il participe aux batailles de Jarnac et de Moncontour où son colonel, Tanneguy du Bouchet de Puy-Greffier, dit Saint-Cyr, est tué. Le régiment est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- C'est l'ancien régiment de Saint-Simon, qui est renommé « régiment de Puyguyon » le et qui prend le nom de régiment de Revel (1742-1745) le .
- Régiment de Puyguyon
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de 1734 à 1742
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- C'est un régiment ligueur, levé dans le Poitou, en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Puymorin. Mis en garnison à Montmorillon, il en 1591.
- Régiment de Puynormand[5].
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- Ce régiment est créé le formé le du bataillon d'Arnaud du régiment de Normandie, pour Hardouin de Gauffreteau de Puynormand. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est réformé le .
- Régiment de Puységur (1706-1708)
-
- C'est l'ancien régiment de Pujol, qui est renommé « régiment de Puységur » après avoir été donné en 1706 à N. de Puységur. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Dauphiné et prend le nom de régiment de Léotaud après avoir été donné en 1708 à N. de Léotaud.
- Régiment de Puységur
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de 1761 à 1762
- Régiment de Puyserguier
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- Ce régiment est levé, le , par N. de Puyserguier, dans le cadre des Rébellions huguenotes. En 1621, il participe à l'attaque de Privas puis aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Clérac et de Montauban. En 1622, il se trouve aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier. En 1629 et 1630, il effectue les campagnes de Savoie dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue puis il est mis en garnison à Pignerol après le traité de Cherasco. En 1633, il participe à la campagne de Lorraine et est donné la même année à N. de Saint-Bonnet de Restinclières dont il prend le nom et est licencié la même année.
-
- C'est un régiment protestant, formé dans le Poitou en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par N. de Puy-Viant. Écrasé à la bataille de Jarnac en 1569 on le retrouve néanmoins à la défense de Niort puis au siège de Saintes en 1570. Il est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Négotiation de M. [Jacques] de Segur, baron de Pardaillan, pour le roi de Navarre avec les Princes protestans d'Allemagne.
- ↑ Le château de Pardaillan.
- ↑ Jacques Destrée : Généalogie historique et critique de la maison de La Rocheaymon, page 130.
- ↑ réformé le .
- de Gosnac et Pontal, Mémoires du marquis de Sourches, tome 6, 1886, p. 99.
- Généalogie Charente-Périgord; Gabriel de Chouly de Permangle, mort le , âgé de 78 ans.
- ↑ Alexandre Mazas : Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, Volume 1, page 617.
- ↑ Plan de la bataille de Courtrai en 1646.
- Nouveau dictionnaire historique portatif, ou histoire abrégée de ..., Volume 3, page 513.
- ↑ Histoire militaire des suisses au service de la France, Volume 3, page 187.
- ↑ Portrait d'Antoine de Brouilly, marquis de Piennes.
- ↑ Généalogie de la Maison de Brouilly, page 6 (Antoine V de Brouilly).
- ↑ « Siége de Valenza sur le Pô de 1635 » [estampe]
- ↑ Charles-François d'Albert d'Ailly, duc de Piquigny est le second fils de Louis-Auguste d'Albert d'Ailly.
- ↑ Le marquis Claude Anne, marquis de Saint-Simon-Maubleru devient le mestres de camp du régiment de Touraine.
- ↑ Le marquis Louis Henri, marquis de Campenne était mestres de camp du régiment de Bourbonnais.
- ↑ Dictionnaire biographique du Canada : Pierre Jean Baptiste François Xavier Legardeur de Repentigny.
- ↑ La Mirandole ou La Mirande.
- ↑ Plan du Camp d'Aymeries sur la Sambre en 1732. Ordre de Bataille des troupes qui composent le Camp de la Sambre.
- ↑ M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 230.