Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre E.
E
- Bandes Écossaises
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- Voir à Bandes
- Régiment d'Effiat
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- C'est l'ancien régiment de Longjumeau, qui est renommé « régiment d'Effiat » en 1633. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans le régiment participe aux sièges de La Mothe et de Bitche en 1634, au siège de Landrecies en 1637, au siège et bataille de Thionville en 1639, au siège d'Aire en 1641, au siège de Collioure en Roussillon en 1642 et au siège de Trino en Italie en 1643. Le régiment est licencié le .
- Régiment d'Egmont
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- Ce régiment est levé le , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. comte d'Egmont. Il participe à la prise de Ham et il est licencié la même année.
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- Ce régiment suisse est levé le par N. Ehwolf. Il participe au siège de Sainte--Ménéhould et est licencié après la campagne.
- Régiment d'Elboeuf
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- C'est l'ancien régiment de Lillebonne, qui est renommé « régiment d'Elboeuf » en 1654 après avoir été donné à Charles de Lorraine, duc d'Elboeuf. Mis en garnison à Montreuil, il est licencié en .
- Régiment d'Enghien (1622-1623)
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- C'est l'ancien régiment de Condé (1620-1622), qui est renommé « régiment d'Enghien » en 1622. Il participe à la répression des rébellions huguenotes et est licencié le .
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- Ce régiment est levé le par Louis de Bourbon-Condé, duc d'Enghien pour participer à la guerre de Trente Ans. Le régiment est cassé le durant la Fronde puis rétabli le . Cassé à nouveau le , le régiment est de nouveau rétabli le . Il prend en 1686 le nom de régiment de Bourbon.
- Régiment d'Enghien (1635-1686)
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- Le régiment est créé le pour Louis Henri de Bourbon-Condé, duc d'Enghien. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Charolais après avoir été donné le à Charles de Bourbon-Condé comte de Charolais. Il reprend le nom de « régiment d'Enghien » le après avoir été donné à Louis de Bourbon-Condé comte de Clermont et participe à la guerre de Succession d'Espagne, à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche, à la guerre de Sept Ans, à la guerre d'indépendance des États-Unis. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment d'Enghien » est devenu depuis la Révolution le 93e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment d'Enghien
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de 1706 à 1709
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de 1710 à 1791
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1er bataillon de 1791 à 1793
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2e bataillon de 1791 à 1793
- Régiment d'Enonville (1695-1698) où régiment Denonville
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- Ce régiment est levé le par Pierre-René de Brisay, comte d'Enonville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège d'Ath en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Picardie.
- Régiment d'Enonville (1695-1698) où régiment Denonville
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- Ce régiment est levé le par Pierre-René de Brisay, comte d'Enonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin et se trouve aux sièges de Brisach et de Landau, et à la bataille du Speyerbach en 1703. Il prend le nom de régiment de Livry (1703-1704) après avoir été donné le à Paul-Hippolyte Sanguin, chevalier de Livry.
- Régiment d'Entragues (1646-1649)
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- C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment d'Entragues » en 1646 et qui prend le nom de régiment d'Espagny en 1649.
- Régiment d'Entragues (1652-1652)
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- Ce régiment est levé en par N. d'Entragues. Affecté à l'armée de Provence, il participe à la soumission de Toulon et est licencié la même année.
- Régiment d'Épernon (1579-1581)
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- C'est l'ancien régiment de Sainte-Colombe, qui est renommé « régiment d'Epernon » en 1579 et qui prend le nom de régiment de Montcassin en 1581.
- Régiment d'Épernon (1591-1591)
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- Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par Jean Louis de Nogaret, duc d'Épernon. Il est licencié la même année.
- Régiment d'Épernon (1651-1653)
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- Le régiment est levé le par Bernard de Nogaret, duc d'Epernon. Affecté à l'armée de Guyenne, il sert en Bourgogne en 1653 et participe au siège de Bellegarde cette même année[1],[2],[3]. Il est licencié après la campagne.
- Régiment d'Eppeville
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- C'est l'ancien régiment du Boulay, qui est renommé « régiment d'Eppeville » après avoir été donné le à François de Bovelles d'Eppeville[4]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste dans les garnisons et est incorporé le dans le régiment de La Reine
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- Ce régiment suisse est levé le par Jean-Baptiste Ferdinand Sébastien, baron d'Eptingen. Il participe à la guerre de Sept Ans et à la guerre d'indépendance corse. Il prend le nom de régiment de Schonau le après avoir été donné à François-Xavier, baron de Schonau et chevalier de Malte[5].
- Régiment d'Eptingen (1758-1783)
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- Ce régiment suisse est appelé le et commandé par Louis d'Erlach, de Berne, pour la huitième guerre de Religion. Le régiment sert en Savoie jusqu'à la paix de Vervins et est congédié le après la paix de Vervins.
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- Ce régiment suisse est levé le , sur le pied de six compagnies de 300 hommes, par Jean-Louis d'Erlach, de Berne. Affecté à l'armée de Piémont, il est décimé par la peste et congédié le . Rappelé le , il est envoyé à l'armée de Picardie et congédié en 1637.
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- Ce régiment suisse est levé le , par Jean-Jacques, comte d'Erlach. Il prend le nom de régiment de Manuel en 1694.
- Régiment d'Erlach (1672-1694)
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- C'est l'ancien régiment de Jenner (1751-1762), qui est renommé « régiment d'Erlach » le et qui prend le nom de régiment d'Ernest en 1782.
- Régiment d'Erlach (1762-1782)
- Régiment d'Erlach-Allemand
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- Ce régiment est levé le par Jean Louis d'Erlach. Donné en 1648 à Sigismond d'Erlach. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment rejoint l'armée de Catalogne. Il prend le nom de régiment de Balthazard après avoir été donné le à Jean de Balthazard.
- Régiment d'Erlach-Français
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- Ce régiment est levé le par Jean Louis d'Erlach pour tenir garnison à Brisach. Affecté à l'armée de Flandre en 1648, il participe à la bataille de Lens la même année. Il prend le nom de régiment de Charlevoix après avoir été donné en 1650 à N. de Charlevoix.
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- C'est l'ancien régiment d'Erlach (1762-1782), qui est renommé « régiment d'Ernest » en 1782 et qui est devenu depuis la Révolution le 63e régiment d'infanterie de ligne.
- Régiment d'Ernest (1782-1791)
- Régiment d'Escars (1569-1570)
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- C'est un régiment, levé le , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François d'Escars. En 1569, il participe à la bataille de Moncontour et est licencié le à la paix de Saint-Germain-en-Laye.
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- C'est l'ancien régiment de Guise (1741-1747), qui est renommé « régiment d'Escars » le après avoir été donné à Louis Nicolas, marquis de Pérusse d'Escars. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche il participe à la défense de Gènes en 1616. Il est incorporé le , la compagnie des grenadiers dans le régiment des Grenadiers de France et le reste dans le régiment de Cambis. Le « régiment d'Escars » avait trois drapeaux, dont deux rouges avec une traverse verte dans chaque carré. Il portait habit complet gris-blanc, parements rouges, boutons jaunes, six sur la manche, et six sur la poche; chapeau bordé d'or.
- Régiment d'Escars (1747-1749)
- Régiment d'Escots
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- Ce régiment est levé le par François d'Hôtel, marquis d'Escots dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe à la reprise de Corbie et est licencié après la campagne de 1636.
- Régiment d'Esguillon
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- Le régiment est levé le par N. Bachelier d'Esguillon pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il est mis en garnison à Clérac puis il est licencié le après la paix de Montpellier.
- Régiment d'Esnay
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- Le régiment est levé le par N. d'Esnay, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé au secours de Mayence puis il est licencié après la campagne.
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- Ce régiment est levé le par Réné de Gouffier, marquis d'Espagny dans le cadre des rébellions huguenotes. Il sert cette année là en Picardie et est réformé à la fin de l'année 1621. Rétabli le , il est affecté à l'armée de Champagne et est une nouvelle fois réformé le . De nouveau rétabli le il se trouve à l'armée de Picardie et se trouve engagé, durant la guerre franco-espagnole à la bataille des Avins et au siège de Louvain en 1635, à la reprise de Corbie en 1636 avant d'être mis en garnison à Montreuil et Ham. En 1639, il participe au siège d'Hesdin[6], au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il est ensuite mis en garnison dans ces places et donné en 1645 à Maximilien de Gouffier, marquis d'Espagny. Il prend le nom de régiment de Bandeville en janvier 1669
- Régiment d'Espagny (1661-1669)
- Régiment d'Espenan
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- Le régiment est levé le par Roger de Bossost, comte d'Espenan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est affecté à l'armée de Champagne en 1637 à l'armée de Navarre en 1638 avec laquelle il se trouve au combat de la Bidassoa, au siège de Fontarabie puis au siège de Salses en 1639, à la défense de Salses en 1640 à la défense de Tarragone (ca), au siège d'Elne en 1641, aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642 à la bataille de Rocroi et au siège de Thionville en 1643, à la bataille de Fribourg, siège de Philisbourg en 1644. Mis en garnison à Philisbourg, il prend le nom de régiment de La Clavière le à Étienne de Chamborand de Laclavière[7].
- Régiment d'Esgrigny
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- C'est l'ancien régiment de Berthelot de Rebourseau, prend le nom de « régiment d'Esgrigny » le après avoir été donné à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny[8]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe au siège de Chivasso, et à la bataille de Cassano en 1705, au siège et bataille de Turin en 1706, et à la défense de Toulon en 1707. Il rejoint l'armée de Dauphiné jusqu'en 1709, l'armée de Catalogne en 1710, avec laquelle il se trouve au de Gérone (ca), à l'armée de Dauphiné en 1711, il retourne à l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Le , une partie est incorporée dans le régiment de Bourbonnais et l'autre partie dans le régiment de La Marine, le .
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- C'est l'ancien régiment de Saillant, qui est renommé « régiment d'Estaing » en 1732 et qui prend le nom de régiment de Noailles (1734-1744) en 1734.
- Régiment d'Estaing (1732-1743)
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- Autre nom du régiment d'Étampes
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- Ce régiment est levé le , par Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Il sert en Guyenne et est réformé le à la paix de Loudun. Rétabli le , il est une nouvelle fois réformé le . Rétabli de nouveau le il est à nouveau réformé en et encore rétabli le dans le cadre des rébellions huguenotes et participe aux sièges de Saint-Jean-d'Angély, de Pons, de Nérac, de Montauban et de Monheurt. Le , il est incorporé par le régiment du Bourg de Lespinasse, mais prend le nom de « régiment d'Estissac » qui deviendra en 1633 le régiment de Marsillac.
- Régiment d'Estissac (1621-1629)
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- C'est l'ancien régiment de Lauzières, qui est renommé « régiment d'Estissac » en 1621 et qui prend le nom de régiment de Marsillac en 1629.
- Régiment d'Estissac (1651-1661)
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- Ce régiment est levé le par Benjamin de La Rochefoucauld, comte d'Estissac. Il se trouve au « siège des tours de la Rochelle »[9]. Donné au fils du mestre de camp en , il est affecté à l'armée de Catalogne de 1652 à 1659. Il est licencié le .
- Régiment d'Estrades (1640-1648)
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- C'est l'ancien régiment de Candale (1634-1640), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » en 1640 après avoir été donné à Godefroy comte d'Estrades. En 1641, dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment participe au siège de Genappe en 1641 puis il rejoint, en 1646, l'armée d'Italie. Il est incorporé le dans le régiment de La Fare.
- Régiment d'Estrades (1648-1659)
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- C'est l'ancien régiment de La Fare (1647-1648), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » le après avoir été donné à Godefroy, comte d'Estrades. Il est licencié le .
- Régiment d'Estrades (1649-1658)
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- C'est l'ancien régiment de Flandre (1646-1649), qui prend le nom de « régiment d'Estrades » en 1649 après avoir été donné à Godefroy, comte d'Estrades. Il est licencié le .
- Régiment d'Estrades (1651-1661)
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- C'est l'ancien régiment de Raymond, qui est renommé « régiment d'Estrades » en 1651 et qui prend le titre de régiment de Lallier en 1661.
- Régiment d'Estrées (1637-1644)
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- Le régiment est levé le par Jean, comte d'Estrées, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Artois, puis, il est donné en 1644 à Jean d'Estrées, marquis de Tourpes, fils du précédent, et il prend alors le nom de régiment de Tourpes.
- Régiment d'Estrées (1646-1647)
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- C'est l'ancien régiment de Vervins, qui, après avoir été donné à Jean, comte d'Estrées est renommé « régiment d'Estrées » en 1646. Affecté à l'armée de Picardie, il participe au siège de Courtrai[10] puis est donné en 1647 à Louis de Comminges, marquis de Vervins, qui lui redonne le nom de régiment de Vervins.
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- C'est l'ancien régiment de Chartres, qui, après avoir été donné à Charles de La Ferté-Imbault marquis d'Étampes est renommé « régiment d'Étampes » le . Il est engagé dans la guerre de Succession de Pologne puis il reprend le nom de régiment de Chartres le après avoir été repris par Louis, duc de Chartres.
- Régiment d'Étampes (1724-1731)
- 1er régiment d'État-Major
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- C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Troyes et de Chaumont sous le commandement des colonels, comte d'Hoffelize en 1778, chevalier de Plantade en 1779, marquis de Turmel en 1782, marquis de Champcenetz en 1784, marquis de Valory en 1788. Par ordonnance du , les deux compagnies du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne.
- 2e régiment d'État-Major
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- C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Moulins et de Montluçon sous le commandement des colonels, baron du Mesnil-Durand en 1778, chevalier de Cerval en 1779, marquis d'Anselme en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais.
- 3e régiment d'État-Major
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- C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Lille et de Valenciennes sous le commandement des colonels, marquis d'Angosse en 1778, comte de La Grandville en 1780, comte des Ecotais en 1783, comte Robert Dillon en 1788.
- 4e régiment d'État-Major
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- C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Montbrison et Tarare sous le commandement des colonels, marquis du Penhoët en 1778, marquis du Lau en 1779, comte de Chapt de Rastignac en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Lyonnais.
- 5e régiment d'État-Major
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- C'est un régiment provincial qui est créé par l'ordonnance du . Annexé au corps du Génie, ce régiment est formé des bataillons de Privas et d'Anduze sous le commandement des colonels, chevalier de Montchat en 1778, comte de Brancion en 1780, comte de Bryas en 1784. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789).
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- C'est l'ancien régiment de Maine, qui, après avoir été donné à Louis Charles de Bourbon, comte d'Eu, est renommé « régiment d'Eu » en 1736 et qui prend le titre de régiment de Nivernais le .
- Régiment d'Eu (1736-1775)
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- Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. d'Evoly, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bacher après avoir été donné en 1709 à N. de Bacher.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime » (voir la liste des auteurs).
- ↑ Il s'agit de Bellegarde sur la Saône devenue Seurre.
- ↑ Plan de la ville de Bellegarde en Bourgogne comme il estait fortifié durant la dernière prise (1653).
- ↑ Début du siège de Bellegarde (Seurre) par l'armée Royale le .
- ↑ François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des BoisDictionnaire de la noblesse de France, Volume 4, page 43.
- ↑ François-Xavier, baron de Schoenau (Schönau) (1742-1786).
- ↑ « Plan du siège de Hesdin en 1639 », sur BNF.
- ↑ Abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges : Tome 1, page 345.
- ↑ Jean-René de Jouenne d'Esgrigny est marquis d'Esgrigny, seigneur de Fontenay-Saint-Père, d'Herville et de Beauval. C'est le fils de René de Jouenne d'Esgrigny, seigneur d'Esgrigny (mort en 1732) et de Barbe Angélique Gérard.
- ↑ Henri Martin, Histoire de France, vol. 12, Paris, Furne, (présentation en ligne), p. 374-387.
- ↑ Plan de la bataille de Courtrai en 1646.