Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. Trouble anxieux — Wikipédia
Trouble anxieux — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Trouble.

Trouble anxieux
Description de l'image Edvard-Munch-The-Scream.jpg.
Données clés

Traitement
Traitement PsychothérapieVoir et modifier les données sur Wikidata
Médicament Buspirone, prochlorpérazine, amobarbital, bromodiphenhydramine (en), clorazépate, cidoxepin (en), méprobamate, lévomépromazine, prazépam, venlafaxine, oxazépam, chlorpromazine, témazépam, propranolol, chlormezanone (en), halazépam, midazolam, chlordiazépoxide, sertraline, (RS)-hydroxyzine, alprazolam, fluvoxamine, diazépam, maprotiline, nortriptyline, lorazépam, olanzapine, quétiapine, (S)-duloxétine, fluoxétine, paroxétine, clonazépam, rispéridone, mirtazapine, (RS)-citalopram, escitalopram, prégabaline et perphénazineVoir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité Psychiatrie et psychologie cliniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 F40-F42
CIM-9 300
OMIM 607834
DiseasesDB 787
eMedicine 286227
MeSH D001008

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide)

Les troubles anxieux sont des peurs et/ou une anxiété anormales ou pathologiques. La classification des troubles mentaux reconnaît un large éventail de troubles psychologiques anxieux.

L'anxiété n'est pas en soi une émotion pathologique. Elle crée un trouble anxieux si elle devient envahissante (jusqu'au « trouble anxieux généralisé ») et source d'une souffrance significative pour l'individu (souffrance permanente ou discontinue). C'est un trouble commun (environ un tiers des personnes le subissent au moins une fois dans leur vie[1] ; c'est la neuvième cause d'invalidité dans le monde[1]). Une anxiété intense peut être associée à des troubles psychiatriques sévères, dont la dépression et éventuellement d'autres pathologies.

Les individus souffrant de ces troubles peuvent généralement être guéris entièrement.

Principales formes

[modifier | modifier le code]

Troubles anxieux phobiques

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Phobie.

Anxiété sociale

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Phobie sociale.

Les peurs sociales sont relativement communes. Environ un individu sur quatre aux États-Unis en est affecté. L'anxiété sociale, également appelée « phobie sociale », est le type de trouble d'anxiété le plus répandu avec une prévalence de 5 % à 12 %. C'est la peur de l'humiliation et de l'embarras lors des situations publiques. Les symptômes incluent une peur sociale excessive et persistante qui cause un désir d'éviter certaines situations et une réduction des capacités fonctionnelles en société. L'anxiété sociale commence généralement à se développer à l'adolescence ou au début de la vie adulte[2].

Trouble panique, avec ou sans agoraphobie

[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Attaque de panique et Agoraphobie.

Il est normal de vivre un sentiment de peur ou d'inconfort lors d'une situation dangereuse ou stressante, par exemple juste après avoir évité un accident de voiture. Cependant, si un individu ressent ces choses sans raison et sans avoir été exposé à un réel danger, il est question d'une attaque de panique. Le trouble panique consiste lui-même en la présence de ces attaques de panique inattendues, qui sont elles-mêmes décrites par les malades comme le sentiment d'avoir une crise cardiaque. Si, en plus, le malade évite les endroits publics par peur de vivre une attaque de panique, il est alors question d'un trouble panique avec agoraphobie[3]. À travers le monde, entre 2 % et 4 % de la population est atteint de trouble panique, mais 1 % de la population seulement montre en plus des symptômes d'agoraphobie[2]. Ce type de trouble anxieux est celui qui a le plus de symptômes, dont les principaux sont une accélération du rythme cardiaque, de la transpiration, une difficulté à respirer, de la nausée et des tremblements[4]. Le trouble panique et l'agoraphobie se développent presque toujours vers le début de la vie adulte[2].

Agoraphobie sans antécédent de trouble panique

[modifier | modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Phobie spécifique

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Phobie spécifique.

La phobie spécifique est la peur excessive de quelque chose en particulier. Elle s'applique à toutes les peurs, excepté la phobie sociale et l'agoraphobie. Les personnes sujettes à une phobie spécifique ressentent un si grand taux d'anxiété lors de certains événements qu'elles se mettent à trembler ou à crier[5]. La probabilité d'être victime d'une phobie spécifique est d'environ 4 % à 13 %[2]. Les symptômes sont une peur irrationnelle et incontrôlable de certaines choses ou de certaines personnes[4]. La phobie spécifique est le trouble d'anxiété qui commence au plus jeune âge avec un âge d'apparition médian de 7 à 10 ans[2].

Autres troubles anxieux

[modifier | modifier le code]

Anxiété généralisée

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Anxiété généralisée.

Le trouble d'anxiété généralisée (TAG) est caractérisé par une inquiétude excessive en ce qui concerne des activités ou des événements du quotidien[4]. Cette maladie atteint entre 3 % et 6 % de la population mondiale et entre 50 % et 90 % de la population atteinte de TAG souffre également d'une autre maladie mentale, telle que le trouble de panique ou la dépression, ou est concernée par une addiction à une drogue (alcool y compris)[2]. Les symptômes sont :

  • une difficulté à contrôler son inquiétude ;
  • une tendance à exagérer tous les petits problèmes ;
  • une tension musculaire ;
  • une hypervigilance constante ;
  • un manque de concentration ;
  • une fatigue persistante ;
  • une perturbation du sommeil[4].

La majorité des individus va consulter à l'âge adulte, mais ils disent souvent en avoir été atteints toute leur vie[3][source insuffisante].

Trouble anxieux dû à une affection médicale générale

[modifier | modifier le code]

L'anxiété est plus courante chez les personnes ayant un TSA (trouble du spectre de l'autisme) que dans la population en général[6],[7].

Trouble anxieux induit par une substance

[modifier | modifier le code]

Les substances naturelles ou médicamenteuses qui stimulent la vigilance provoquent toujours une anxiété plus ou moins importante. On peut citer tous les stimulants psychiques qui remontent l'humeur comme certains antidépresseurs ou un excès de caféine, tout particulièrement les amphétamines ou la cocaïne. Ces substances induisent aussi une insomnie à son tour source d'anxiété.

Troubles apparentés

[modifier | modifier le code]

En 2013, dans le DSM-V, et au contraire des précédentes classifications, le trouble obsessionnel compulsif et le trouble de stress post-traumatique ne sont pas classés dans le groupe des troubles anxieux[8].

Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Trouble obsessionnel compulsif.

Le TOC consiste en des obsessions, pensées ou idées envahissantes pouvant être sources d'anxiété, ou des compulsions, actions impérieuses pouvant diminuer l'anxiété qui est fréquente. Ces rituels durent souvent plusieurs heures par jour[3].
De 1,6 % à 2,5 % de la population y serait sujette[2], généralement dès l'enfance ou la fin de l'adolescence[9]. Le TOC était classé dans les troubles anxieux jusqu'au DSM-IV mais ce n'est plus le cas à partir du DSM-V paru en 2013, l'anxiété n'étant pas son critère distinctif même si elle peut être à haut niveau[10],[11].

État de stress post-traumatique

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Trouble de stress post-traumatique.

L'état de stress post-traumatique (CIM10 - F43.1) est un état émotionnel similaire à l'attaque de panique, mais qui se différencie en ayant une cause bien connue. Il est dû à un événement traumatisant, tel qu'un viol, un accident de voiture, un désastre naturel ou, dans les cas les plus connus, une guerre. C'est ce qui arrive aux soldats qui reviennent chez eux après la guerre et qui ne peuvent plus dormir et se réveillent en sursaut au milieu de la nuit[4]. Ce trouble a une prévalence de vie d'environ 7 %[2]. Le symptôme principal est la présence de récurrences (flashbacks) en état d'éveil ou sous la forme de cauchemars. Lors de ces récurrences, l'individu revit l'événement qui l'a traumatisé en expérimentant une charge émotionnelle presque aussi intense que lors de l'événement lui-même[4]. Le TSPT peut se développer à partir d'une multitude d'expériences, mais les chances de vivre un état de stress post-traumatique chez les jeunes sont moins élevées que chez les adultes[2].

Prévalence

[modifier | modifier le code]

N'importe qui, même en bonne santé, peut souffrir régulièrement de troubles anxieux[1], quel que soit le lieu, le sexe et l'âge[2]. C'est le trouble mental le plus commun (28,8 % des gens en connaîtront durant leur vie)[12]. En Europe et dans certaines parties de l'Asie et de l'Afrique, la prévalence durant la vie d'un trouble d'anxiété serait comprise entre 9 % et 16 %. Les femmes, dans le monde, en sont deux fois plus victimes que les hommes. 18 % des Américains sont affectés de troubles anxieux au moins une fois par an[13].

C'est l'un des troubles mentaux qui se développent le plus tôt, avant l'âge de 18 ans dans 90 % des cas Selon Wittchen ; et s'ils sont alors détectés, ils sont plus facilement traités. La majorité des cas sont diagnostiqués à l'adolescence ou chez le jeune adulte, mais 2 % à 4 % des enfants de 5 à 15 ans en sont atteints.

Selon Hans-Ulrich Wittchen, l'anxiété est plus fréquente chez les personnes ayant d'autres troubles mentaux (14 %)[14], avant l'insomnie (7 %), et lors de la dépression majeure (6,9 %).

Chez les étudiants

[modifier | modifier le code]

La santé mentale des étudiants, notamment depuis la pandémie de Covid-19, est un sujet de préoccupation mondiale[15], notamment car on a montré que dans l'enseignement supérieur, une mauvaise santé mentale est associée à une hausse du taux d'échec des études et du décrochage[16],[17].

Selon l'Organisation mondiale de la santé (2018) et le World Mental Health Surveys International College Student Project (panel de 13 984 étudiants)[18], 31,4 % des étudiants présentaient des troubles mentaux à 12 mois, et la prévalence à 12 mois du trouble anxieux généralisé était de 16,7 %[15]. Ce trouble multiplie par près de quatre les risques d'altération grave des rôles dans la gestion du foyer, le travail lié à l'université ainsi que dans les relations personnelles intimes, la vie sociale chez les étudiants[19].

Le total des dépenses médicales directes pour les adultes souffrant de troubles anxieux aux États-Unis a été estimé à plus de 33 milliards de dollars[20] ; mais diverses études, dans le monde, ont conclu que seuls 24,6 % des étudiants cherchent à se faire soigner : les élèves atteints d'un trouble d'anxiété généralisée disent préférer gérer le problème seul (56,4 %) et avoir du mal à en parler[18]. Sur 1 119 étudiants de Hong Kong enquêtés, plus de la moitié (54,4 %) présentaient des symptômes d'anxiété[21]. Une autre étude a montré en Chine que parmi 5 719 chinois âgés de 16 à 75 ans à Hong Kong, seuls 26,0 % de ceux souffrant de troubles mentaux courants (dont anxiété et dépression) cherchaient à se soigner, notamment chez les 16-25 ans[22].

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), habituellement faite en face-à-face avec le thérapeute, est une psychothérapie axée sur l'activation comportementale, la thérapie d'exposition et l'entraînement à la relaxation dans la thérapie cognitive[23], qui se montre efficace en cas de troubles anxieux ; une étude a conclu qu'elle peut aussi être faite, à faible intensité, en ligne, de manière auto-rythmée, ce qui minimise l'élément d'embarras dans la recherche de soins.
Une revue systématique et une méta-analyse basée sur 48 études sur les interventions sur Internet pour la santé mentale chez les étudiants ont trouvé un effet modéré chez les étudiants anxieux[24], mais significatif chez les étudiants et jeunes adultes ayant terminé un programme de suivi en ligne (huit semaines sur Internet)[25].

La prise de conscience de la gravité de l'aggravation de la crise de la biodiversité et de la crise climatique est aussi une source croissante d'éco-anxiété et de solastalgie, chez les jeunes en général, et chez les étudiants en particulier.

Conséquences pour la santé

[modifier | modifier le code]

La conséquence principale est une souffrance psychique qui dégrade la qualité de vie et les relations sociales. Parfois, une « névrose anxieuse pure » (trouble sévère) peut conduire au suicide. Mais la mortalité associée à ce trouble est le plus souvent liée aux comorbidités associées (alcoolisme, addiction, troubles de la personnalité).

Causes physiologiques

[modifier | modifier le code]

Un déficit ou excès d'hormones thyroïdiennes peut provoquer un état anxieux. Ce symptôme, très typique, doit interpeller et inciter au dépistage afin de ne pas passer à côté d'une pathologie endocrinienne (hypothyroïdie, hyperthyroïdie).

La plupart du temps, les troubles anxieux s'accompagnent d'autres troubles mentaux ou physiques. En 1993, une recherche a été poursuivie en Espagne pour établir une relation entre les troubles anxieux et l'hyperlaxité[26]. L'hyperlaxité est l'élasticité anormale de certains tissus du corps. Les résultats ont démontré que 70 % des personnes atteintes d'hyperlaxité possédaient également un trouble anxieux quelconque, tandis que seulement 10 % du groupe contrôle semblait montrer des symptômes de troubles anxieux. Cette recherche a été reprise en 2011 et les résultats n'ont pas beaucoup changé[27]. Cela montre que les troubles anxieux, et plusieurs autres troubles mentaux, peuvent être corrélés à des problèmes physiques. Les troubles anxieux peuvent, comme d'autres troubles neurologiques et psychiatriques, être un symptôme du syndrome d'activation mastocytaire[28],[29],[30].

D'ailleurs, plusieurs troubles cognitifs, entre autres les troubles anxieux, accompagnent fréquemment les traumatismes cranio-cérébraux (TCC). Un TCC, connu également sous la simple dénomination « traumatisme crânien », est un choc qui se produit entre le crâne et le cerveau lors d'un coup sur la tête[31]. Une étude a porté sur la relation entre les troubles dépressifs, les troubles anxieux et les TCC. Les résultats ont montré que 6 mois après le traumatisme crânien, 19 % des victimes étaient atteintes de dépression et 26 % étaient atteintes d'un trouble anxieux, et que 11 % étaient atteintes de dépression et d'un trouble anxieux simultanément. Les mêmes tests ont été répétés 6 mois après et le pourcentage de personnes dépressives était rendu à 31 % et celui des personnes ayant un trouble d'anxiété était à 29 %[32]. Cela vient également renforcer l'idée que l'anxiété peut être déclenchée par des défauts physiques.

Un coup sur la tête peut rendre un individu anxieux pour une raison relativement simple. Un choc qui endommage le cerveau réduit ses capacités d'envoyer des messages d'une partie du cerveau à l'autre et aussi au reste du corps. Le système nerveux communique à l'aide de substances chimiques nommées neurotransmetteurs[33]. Les troubles d'anxiété sont en partie expliqués par un manque ou une instabilité de neurotransmetteurs dans le cerveau.

Les trois neurotransmetteurs principaux qui semblent affecter le taux d'anxiété sont : la sérotonine, la noradrénaline et l'acide γ-aminobutyrique (GABA).

Le manque ou l'instabilité des neurotransmetteurs peuvent être dus à des facteurs génétiques[34]. Cela confirme que l'anxiété peut être transmise génétiquement à travers les générations.

La consommation d'aliments sucrés est associée au développement de symptômes dépressifs[35].

Sérotonine

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Sérotonine.

La sérotonine est le neurotransmetteur qui s'occupe de transmettre des messages concernant :

  • l'humeur ;
  • l'agressivité ;
  • les impulsions ;
  • le sommeil ;
  • l'appétit ;
  • la température du corps ;
  • la douleur.

Des recherches[réf. souhaitée] ont démontré que chez les gens atteints de certains troubles anxieux (comme l'anxiété généralisée, le stress post-traumatique, les TOC et le trouble panique), la quantité de sérotonine fabriquée par le corps était anormalement basse.

Noradrénaline

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Noradrénaline.

La noradrénaline a un rôle dans :

  • la préparation du corps au combat ou à la fuite ;
  • la régulation du sommeil ;
  • l'humeur ;
  • la tension artérielle.

L'instabilité de ce neurotransmetteur est connue pour causer des augmentations et des rechutes dues au taux d'anxiété[34].

Acide γ-aminobutyrique

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Acide γ-aminobutyrique.

Le GABA a plutôt un rôle d'inhibiteur. Cela veut dire qu'au lieu d'activer des parties du corps, il va plutôt arrêter ou ralentir leur fonctionnement[33]. Il :

  • favorise la relaxation ;
  • favorise le sommeil ;
  • prévient la surexcitation.

Causes psychologiques

[modifier | modifier le code]

La personnalité est un prédicteur important pour les troubles anxieux[36],[37]. Le TOC est reconnu pour souvent être accompagné de diverses maladies mentales comme un autre trouble anxieux, un trouble d'humeur ou un trouble de personnalité (Abramowitz, 2004). Autrement dit, un trouble anxieux peut être causé par un autre trouble anxieux. Une recherche a déjà démontré qu'environ 20 % des gens souffrant du TOC souffraient aussi de TAG[38]. Les troubles anxieux en général semblent avoir une relation particulièrement forte avec les troubles dépressifs. Les deux types de troubles ont beaucoup de symptômes en commun :

  • une mauvaise humeur ;
  • une perte des plaisirs de la vie ;
  • une nervosité dans des situations inappropriées ;
  • une grande irritabilité, etc.

Cinquante-huit pour cent (58 %) des gens atteints d'un trouble anxieux sont également atteints d'un trouble dépressif[39]. Il est possible de déduire selon ces faits que l'anxiété et la dépression coexistent dans un cercle vicieux. Une personne en dépression aura tendance à s'isoler du reste du monde en pensant qu'elle est inférieure ou qu'elle n'est pas aimée[40]. Dans ce cas, il est logique que cette même personne développe une anxiété face au contact avec le monde extérieur par peur du résultat. Donc, pour se protéger, elle va s'isoler et cela la rendra déprimée.

Traumatismes psychologiques

[modifier | modifier le code]

Les traumatismes peuvent être une autre cause importante de l'anxiété. Un traumatisme est une expérience qui apporte un taux de stress anormalement élevé. Il peut prendre différentes formes :

  • divorce des parents ;
  • rupture amoureuse ;
  • échec scolaire ;
  • catastrophe naturelle ;
  • mort d'un proche ;
  • etc.

Selon plusieurs chercheurs, beaucoup de troubles mentaux peuvent être cachés dans le génotype d'un individu, mais ne se rendront pas au phénotype sans un élément déclencheur. Les traumatismes peuvent être ce déclencheur[41].

Chez l'enfant et l'adolescent

[modifier | modifier le code]

Les troubles anxieux chez l'enfant et l'adolescent partagent certaines caractéristiques avec les troubles anxieux chez l'adulte. Par contre, ils présentent aussi des caractéristiques qui les en distinguent. Comme dans le cas de l'adulte, l'enfant souffrant d'un trouble anxieux connaît une anxiété excessive, irréaliste et inappropriée au stade de son développement, qui s'accompagne de symptômes cognitifs (inquiétude, dramatisation) et de symptômes physiologiques (tachycardie, céphalées, douleurs abdominales, pression thoracique, nausées, vomissements, etc.). L'évolution est variable dans le temps, c'est-à-dire que la symptomatologie fluctue. Le plus souvent, elle est déclenchée ou exacerbée par des facteurs de stress extérieurs, comme la rentrée scolaire par exemple[42].

Toutefois, dans l'évaluation d'un trouble anxieux chez l'enfant, on devra tenir compte du fait que certaines peurs qui surgissent au cours du développement sont normales. Elles peuvent être fréquentes et sans danger à un certain âge, mais devenir pathologiques lorsque l'enfant grandit. Elles sont là pour aider l'enfant à s'adapter et à se défendre face au monde environnant, et à acquérir l'autonomie nécessaire à son développement. L'étendue de nos peurs est vaste, elles sont variées et changent au fil des âges[43].

L'anxiété est donc une composante normale du développement, mais lorsqu'elle se prolonge, se répète et s'organise sur un mode pathologique (phobies, inhibitions Page d'aide sur l'homonymie, obsessions…), elle se structure en troubles anxieux, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie sociale d'un enfant ou d'un adolescent, qui met en place des mécanismes de défense inconscients. Ces troubles anxieux surviennent au cours d'une période d'adaptation à un changement existentiel important (la période de l'adolescence par exemple), ou en réponse (différée ou prolongée) à un événement stressant, en fonction de l'intensité ou la chronicité de l'histoire des échecs face à certains types de situation, de l'éducation et de la vulnérabilité psychologique ou biologique de l'individu.

Évaluation psychométrique

[modifier | modifier le code]

Le « Revised Children’s Manifest Anxiety Scale » (RCMAS) a été créé par Cecil R. Reynolds et Bert O. Richmond, et adapté en français par Dana Castro (1999). Il s'agit de l'un des questionnaires les plus utilisés pour évaluer l'anxiété globale ou générale des enfants ou des adolescents âgés entre 6 et 19 ans. Cependant, plutôt que d'évaluer la présence de troubles anxieux spécifiques, le RCMAS mesure la tendance générale à l'anxiété. Ce questionnaire comprend 37 items répartis sur trois sous-échelles :

  • « anxiété physiologique » ;
  • « inquiétude et sursensibilité » ;
  • « anxiété-concentration ».

Une sous-échelle de « désirabilité sociale » est aussi incluse, permettant ainsi de vérifier si l'enfant nie adopter des comportements que la majorité des enfants adopteraient[44].

Soins, traitements

[modifier | modifier le code]
Prototypes de coussins simulant haptiquement un câlin apaisant, efficacement testés comme moyen de lutte contre certains troubles anxieux
À gauche (A) : Photos de 5 prototypes de coussin simulant une respiration (et un ronronnement pour le no 4) ; testé par des volontaires pour évaluer leur capacité à atténuer l'anxiété.
À droite (B ): Composants du prototype no 4 générant aussi un ronronnement. Composants internes : C) boîtier souple externe, D-F) rembourrage intérieur, G) carte de circuit imprimé Adafruit Gemma, H) câble d'alimentation, I) servomoteur, J) disques acryliques pour maintenir le servomoteur.. Complément d'information en vidéo.

Ils se partagent entre la psychothérapie et des interventions pharmacologiques[1], avec comme inconvénients respectifs que la thérapie est coûteuse et parfois longue, et que les médicaments ont souvent des effets secondaires indésirables[1].

Il est parfois proposé des interventions « non pharmacologique, » intuitive, au domicile[1] (ou dans les prisons, les écoles…) avec par exemple le jardinage, le contact avec un animal domestique (effet "ronronnement du chat"…) des méditations guidées, souvent basées sur des stimuli visuels et / ou des sons ou musiques douces guidant l'utilisateur vers un état plus serein.

Une piste récemment proposée (illustration ci-contre) vise à calmer l'anxiété en s'adressant au sens tactile via une interface haptique (coussin à « câliner » qui simule (pneumatiquement) une respiration lente incluant des comportements intégrés jugée «calmant» et «apaisant» par les utilisateurs lors des tests), aussi efficacement qu'une méditation guidée selon une étude récente (2022)[1]. Les auteurs de cette étude suggérent que des solutions haptiques soient explorées et mieux comprises, en relation avec des situations spécifiques et des caractéristiques de traits de personnalité[1].

Antidépresseurs

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : antidépresseur.

Les antidépresseurs ont été développés avec l'intention de traiter la dépression, mais ils ont également prouvé être efficaces pour traiter les troubles anxieux. Malgré les changements rapides dans les niveaux de neurotransmetteurs dans le cerveau, les antidépresseurs prennent environ 4 à 6 semaines pour faire diminuer des symptômes de l'anxiété[45]. Selon leur structure, leur manière de fonctionner et ce sur quoi ils agissent, les antidépresseurs sont classés en groupes :

  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) ;
  • les antidépresseurs tricycliques (ATC) ;
  • les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ;
  • et quelques autres moins importants.

Les antidépresseurs visent à modifier l'humeur du malade pour réduire les symptômes de la dépression. L'ISRS (inhibiteur des transporteurs de sérotonine) est le type d'antidépresseur le plus récent, souvent prescrit chez l'adulte car ayant le moins d'effets secondaires[46], mais encore controversés pour les jeunes 6 à 18 ans souffrant de dépression chez qui il peut accroître les pensées de suicide[47].

Anxiolytiques

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : anxiolytique.

Ces médicaments sont spécialement dédiés au traitement de l'anxiété, mais peu recommandés car contrairement aux antidépresseurs, ils engendrent une dépendance. Autrement dit, les gens peuvent s'habituer à leur effet et avoir besoin d'une dose de plus en plus grande à chaque fois qu'ils en prennent.

Ils sont néanmoins très utiles contre la phobie sociale sévère, le TAG, le trouble panique et de TSPT, mais doivent être prescrits avec prudence et un suivi[45].

Psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC)

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Psychothérapie cognitivo-comportementale.

C'est le traitement psychologique avec le plus de recherches empiriques qui la supportent.

Il vise à faire comprendre au patient la cause de sa maladie, car ce n'est que rendu à ce point qu'il pourra affronter son anxiété de façon logique. Durant la thérapie, le patient écrit un journal de tout ce qu'il fait chez lui, pour l'analyser avec le professionnel et de comprendre ce qui déclenche les épisodes de dépression chez lui. Il aura des tâches à faire chez lui pour accélérer la guérison. La TCC vise surtout à éliminer le stress chez l'individu, et à développer des manières plus saines de gérer les difficultés de la vie de tous les jours[46].

Techniques de méditation

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Méditation.

Parmi ces techniques, la méditation a montré une efficacité contre les troubles anxieux modérés et sévères et contre le trouble de stress post-traumatique, avec une efficacité plus marquée dans les anxiétés plus importantes, permettant de réduire, voire cesser les psychotropes[48],[49],[50].

Thérapie par réalité virtuelle

[modifier | modifier le code]
Article détaillé : thérapie par réalité virtuelle.

C'est une thérapie d'immersion, qui peut atténuer ou supprimer certains troubles anxieux[51].

Autres

[modifier | modifier le code]

Les troubles anxieux et les troubles dépressifs sont parmi les troubles les mieux compris dans le domaine de la psychologie. Ils sont assez facilement guérissables. Il faut consulter un professionnel. Plus l'on prend de temps avant de consulter, plus il est difficile de s'en débarrasser.

  • En Belgique, le Conseil supérieur de la santé a publié un avis Anxiété : prise en charge du patient et usage optimal du système de soins et des orientations thérapeutiques qui se préoccupe plus particulièrement de la prise en charge des troubles anxieux au sein du système de soins de santé belge[52].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b c d e f g et h (en) Alice C. Haynes, Annie Lywood, Emily M. Crowe et Jessica L. Fielding, « A calming hug: Design and validation of a tactile aid to ease anxiety », PLOS ONE, vol. 17, no 3,‎ 9 mars 2022, e0259838 (ISSN 1932-6203, PMID 35263344, PMCID PMC8906645, DOI 10.1371/journal.pone.0259838, lire en ligne, consulté le 27 mars 2022).
  2. ↑ a b c d e f g h i et j (en) Roberto Lewis-Fernández, Helen Blair Simpson, Yuval Néria et Franklin Schneier, Anxiety disorders : Theory, research and clinical perspectives, Cambridge University Press, 26 août 2010, 378 p. (ISBN 978-0-521-51557-3).
  3. ↑ a b et c Gouvernement du Québec, « Troubles anxieux », 2011 (consulté le 30 novembre 2011).
  4. ↑ a b c d e et f Guy Parent et Pierre Cloutier, Initiation à la psychologie, Beauchemin, 1er avril 2009, 480 p. (ISBN 978-2-7616-4483-9).
  5. ↑ Samuel Wood, Denise Boyd, Francine Hétu et Ellen Green Wood, L'univers de la psychologie, ERPI, 2009, 350 p.
  6. ↑ (en) Francisca J. A. van Steensel, Susan M. Bögels et Sean Perrin, « Anxiety Disorders in Children and Adolescents with Autistic Spectrum Disorders: A Meta-Analysis », Clinical child and family psychology review, vol. 14, no 3,‎ 2011, p. 302–317 (PMCID PMC3162631, DOI 10.1007/s10567-011-0097-0).
  7. ↑ « Santé mentale et émotionnelle », sur wikiwix.com - page archivée du Ministère des services à l'enfance de l'Ontario (CA), 7 juin 2016.
  8. ↑ (en) « Highlights of Changes from DSM-IV-TR to DSM-5 » [PDF], American Psychiatric Association, mai 2013.
  9. ↑ (en) « Who Gets OCD? », sur IOCDF.org - International OCD Foundation.
  10. ↑ (en) Vikki Chan et Matthew Boland, « The Differences Between OCD and Anxiety Disorders », sur psychcentral.com, 9 juin 2021.
  11. ↑ (en) John M. Grohol, Hope Gillette et Matthew Boland, « DSM-5 Changes: Obsessive-Compulsive and Related Disorders », sur psychcentral.com, 20 juin 2022.
  12. ↑ (en) Martin M. Antony, « Progrès récents dans le traitement des troubles anxieux. », Canadian Psychology / Psychologie canadienne, vol. 52, no 1,‎ février 2011, p. 10–19 (ISSN 1878-7304 et 0708-5591, DOI 10.1037/a0022376).
  13. ↑ (en) Ronald Kessler, Wai Tat Chiu, Olga Demler, Ellen Walters et Kathleen Merikangas, « Prevalence, severity, and comorbidity of 12-month DSM-IV disorders in the National Comorbidity Survey Replication », General Psychiatry, vol. 62,‎ juin 2005, p. 617–627 (PMID 15939839, DOI 10.1001/archpsyc.62.6.617, lire en ligne).
  14. ↑ « Les troubles anxieux sont les troubles mentaux les plus fréquents », sur Psycho Média, 5 septembre 2011 (consulté le 8 septembre 2011).
  15. ↑ a et b (en) Randy P. Auerbach et al., « World Health Organization World Mental Health Surveys International College Student Project (WMH-ICS): Prevalence and Distribution of Mental Disorders », Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, vol. 57, no 10,‎ octobre 2018, S297 (ISSN 0890-8567, DOI 10.1016/j.jaac.2018.07.723, lire en ligne [PDF], consulté le 9 février 2024).
  16. ↑ (en) Ronny Bruffaerts, Philippe Mortier, Glenn Kiekens, Randy P. Auerbach, Pim Cuijpers, Koen Demyttenaere, Jennifer G. Green, Matthew K. Nock et Ronald C. Kessler, « Mental health problems in college freshmen: Prevalence and academic functioning », Journal of Affective Disorders, vol. 225,‎ janvier 2018, p. 97–103 (ISSN 0165-0327, DOI 10.1016/j.jad.2017.07.044, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  17. ↑ (en) Cathrine F. Hjorth, Line Bilgrav, Louise Sjørslev Frandsen, Charlotte Overgaard, Christian Torp-Pedersen, Berit Nielsen et Henrik Bøggild, « Mental health and school dropout across educational levels and genders: a 4.8-year follow-up study », BMC Public Health, vol. 16, no 1,‎ 15 septembre 2016 (ISSN 1471-2458, DOI 10.1186/s12889-016-3622-8, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  18. ↑ a et b (en) David Daniel Ebert et al., « Barriers of mental health treatment utilization among first‐year college students: First cross‐national results from the WHO World Mental Health International College Student Initiative », International Journal of Methods in Psychiatric Research, vol. 28, no 2,‎ 9 mai 2019 (ISSN 1049-8931 et 1557-0657, DOI 10.1002/mpr.1782, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  19. ↑ (en) Jordi Alonso et al., « Severe Role Impairment Associated with Mental Disorders: Results of the WHO World Mental Health Surveys International College Student Project », Depression and anxiety, vol. 35, no 9,‎ septembre 2018, p. 802–814 (ISSN 1091-4269, PMID 29847006, PMCID 6123270, DOI 10.1002/da.22778, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  20. ↑ (en) Elaheh Shirneshan, Jim Bailey, George Relyea, Brandi E. Franklin, David K. Solomon et Lawrence M. Brown, « Incremental direct medical expenditures associated with anxiety disorders for the U.S. adult population: Evidence from the Medical Expenditure Panel Survey », Journal of Anxiety Disorders, vol. 27, no 7,‎ octobre 2013, p. 720–727 (ISSN 0887-6185, DOI 10.1016/j.janxdis.2013.09.009).
  21. ↑ (en) Kevin W. C. Lun, C. K. Chan, Patricia K. Y. Ip, Samantha Y. K. Ma, W. W. Tsai, C. S. Wong, Christie H. T. Wong, T. W. Wong et D. Yan, « Depression and anxiety among university students in Hong Kong », Hong Kong Medical Journal,‎ 24 septembre 2018 (ISSN 1024-2708, DOI 10.12809/hkmj176915, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  22. ↑ (en) Linda Chiu-Wa Lam et al., « Prevalence, psychosocial correlates and service utilization of depressive and anxiety disorders in Hong Kong: the Hong Kong Mental Morbidity Survey (HKMMS) », Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, vol. 50, no 9,‎ 8 février 2015, p. 1379–1388 (ISSN 0933-7954 et 1433-9285, DOI 10.1007/s00127-015-1014-5, lire en ligne [PDF], consulté le 9 février 2024).
  23. ↑ (en) Nathan Thoma, Brian Pilecki et Dean McKay, « Contemporary Cognitive Behavior Therapy: A Review of Theory, History, and Evidence », Psychodynamic Psychiatry, vol. 43, no 3,‎ septembre 2015, p. 423–461 (ISSN 2162-2590, DOI 10.1521/pdps.2015.43.3.423, lire en ligne [PDF], consulté le 9 février 2024).
  24. ↑ (en) Mathias Harrer, Sophia H. Adam, Harald Baumeister, Pim Cuijpers, Eirini Karyotaki, Randy P. Auerbach, Ronald C. Kessler, Runny Bruffaerts, Matthias Berking et David D. Ebert, « Internet interventions for mental health in university students: A systematic review and meta‐analysis », International Journal of Methods in Psychiatric Research, vol. 28, no 2,‎ 26 décembre 2018 (ISSN 1049-8931 et 1557-0657, DOI 10.1002/mpr.1759, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  25. ↑ (en) Winnie W. S. Mak, Floria H. N. Chio, Amy T. Y. Chan, Wacy W. S. Lui et Ellery K. Y. Wu, « The Efficacy of Internet-Based Mindfulness Training and Cognitive-Behavioral Training With Telephone Support in the Enhancement of Mental Health Among College Students and Young Working Adults: Randomized Controlled Trial », Journal of Medical Internet Research, vol. 19, no 3,‎ 22 mars 2017, e84 (ISSN 1438-8871, DOI 10.2196/jmir.6737, lire en ligne, consulté le 9 février 2024).
  26. ↑ (es) Rocío Martín Santos et Antonio Bulbena Vilarrasa (dir.), Trastornos por ansiedad y laxitud articular.- mas alla de la coincidencia (thèse de doctorat en Sciences médicales), Barcelone, Universitat Autònoma de Barcelona, 1993.
  27. ↑ (en) Antoni Bulbena, Jordi Gago, Guillem Pailhez, lili Sperry, Miguel Fullana et Oscar Vilarroya, « Joint hypermobility syndrome is a risk factor trait for anxiety disorders: a 15-year follow-up cohort study », General Hospital Psychiatry, vol. 33, no 4,‎ 27 avril 2011, p. 363-370 (ISSN 0163-8343, DOI 10.1016/j.genhosppsych.2011.03.004, lire en ligne).
  28. ↑ (en) Weinstock L.B., Nelson R.M. et Blitshteyn S., « Neuropsychiatric Manifestations of Mast Cell Activation Syndrome and Response to Mast-Cell-Directed Treatment: A Case Series », J Pers Med, vol. 13, no 11,‎ 2023 (PMID 38003876, PMCID PMC10672129, DOI 10.3390/jpm13111562 Accès libre)
  29. ↑ (en) Afrin LB, Pöhlau D, Raithel R, Haenisch B, Dumoulin FL et al., « Mast cell activation disease: An underappreciated cause of neurologic and psychiatric symptoms and diseases », Brain Behav Immun, vol. 50,‎ 2015, p. 314-321 (PMID 26162709, DOI 10.1016/j.bbi.2015.07.002)
  30. ↑ (en) L.B. Afrin, S. Self, J. Menk et J. Lazarchick, « Characterization of Mast Cell Activation Syndrome », The American Journal of the Medical Science, vol. 353, no 3,‎ 2016, p. 207–215 (PMID 28262205, PMCID PMC5341697, DOI 10.1016/j.amjms.2016.12.013 Accès libre)
  31. ↑ Lyonel Rossant et Jacqueline Rossant-Lumbroso, « Encyclopédie médicale : Les traumatismes crâniens », sur Doctissimo, 11 septembre 2023 (consulté le 23 mai 2024).
  32. ↑ (en) Michael Schönberger, Jennie Ponsford, Kate Gould et Lisa Johnston, « The temporal relationship between depression, anxiety, and functional status after traumatic brain injury: A cross-lagged analysis », Journal of the International Neuropsychological Society,‎ 31 août 2011, p. 781-787 (DOI 10.1017/S1355617711000701).
  33. ↑ a et b (en) Dale Purves, George Augustine, David Fitzpatrick, William Hall et Anthony-Samuel Lamantia, Neurosciences, Sinauer Associates, 2011, 858 p. (ISBN 978-0-87893-695-3 et 0-87893-695-5).
  34. ↑ a et b « Les causes des troubles anxieux », sur camh.net (version du 5 mars 2007 sur Internet Archive).
  35. ↑ (en) Anika Knüppel, Martin J. Shipley, Clare H. Llewellyn et Eric J. Brunner, « Sugar intake from sweet food and beverages, common mental disorder and depression: prospective findings from the Whitehall II study », Scientific Reports, vol. 7, no 1,‎ 27 juillet 2017 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-017-05649-7, lire en ligne, consulté le 9 janvier 2018).
  36. ↑ (en) Jeronimus et al., « Neuroticism's prospective association with mental disorders: a meta-analysis on 59 longitudinal/prospective studies with 443 313 participants », Psychological Medicine, vol. 46, no 14,‎ 2016, p. 2883-2906 (DOI 10.1017/S0033291716001653, lire en ligne).
  37. ↑ (en) Brandes et al., « Personality and anxiety disorders », Current Psychiatry Reports, vol. 8, no 4,‎ 2006, p. 263-269.
  38. ↑ Abramowitz, & Foa, 1998, cité par Abramowitz, 2004.
  39. ↑ Brendel, 2008.
  40. ↑ Naylor, 2009.
  41. ↑ (en) Berenice Naylor, Depression in Children : Depression-causes, Diagnosis and Treatment, Nova Science Publishers, 2009, 312 p. (ISBN 978-1-60741-455-1 et 1-60741-455-4).
  42. ↑ Geneviève Tellier, « Évaluation d’un trouble anxieux », Le Médecin du Québec, vol. 38, no 8,‎ août 2003, p. 47-53 (lire en ligne).
  43. ↑ Geneviève Tellier, « Aspect développemental des peurs chez l’enfant et l’adolescent », Le Médecin du Québec, vol. 38, no 8,‎ août 2003, p. 48 (lire en ligne).
  44. ↑ Claude Gagnon et Frank Vitaro, Prévention des problèmes d'adaptation chez les enfants et les adolescents, vol. 1, PUQ, 2000, 82 p. (ISBN 2-7605-1039-5 et 978-2-7605-1039-5).
  45. ↑ a et b (en) « Treatment of Anxiety Disorders ».
  46. ↑ a et b (en) Lynne Walsh, Depression Care Across the Lifespan, John Wiley & Sons, 2009, 230 p. (ISBN 978-0-470-51772-7 et 0-470-51772-7).
  47. ↑ (en) Mark Olfson, Steven Marcus et David Shaffer, « Antidepressant Drug Therapy and Suicide in Severely Depressed Children and Adults », Général Psychiatry, vol. 63, no 8,‎ août 2006 (DOI 10.1001/archpsyc.63.8.865).
  48. ↑ (en) David W. Orme-Johnson et Vernon A. Barnes, « Effects of the Transcendental Meditation Technique on Trait Anxiety: A Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials », THE JOURNAL OF ALTERNATIVE AND COMPLEMENTARY MEDICINE, vol. 20, no 5,‎ 2014, p. 330-341 (DOI 10.1089/acm.2013.0204, lire en ligne).
  49. ↑ Stress post-traumatique : la méditation pour réduire les symptômes, doctissimo.fr.
  50. ↑ (en) PTSD Symptoms May Be Reduced With Transcendental Meditation - Neuroscience News January 11, 2016.
  51. ↑ Fanny Levy, Gilles Rautureau, Roland Jouvent, « La thérapie par la réalité virtuelle dans la prise en charge des troubles anxieux », L'information psychiatrique,‎ 2017/8 (volume 93) (lire en ligne).
  52. ↑ « Anxiété : prise en charge du patient et usage optimal du système de soins et des orientations thérapeutiques » [PDF], Avis du Conseil Supérieur de La Santé No 8898, Conseil Supérieur de la Santé, décembre 2013 (consulté le 4 mars 2014).

Annexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Antony, M. M., & Swinson, R. P. (1996) « Les troubles anxieux et leur traitement : Analyse critique de la littérature sur les traitements fondés sur des preuves » Repéré dans http://www.ataq.org/cover.pdf
  • Alain Braconnier, Petit ou grand anxieux ?, Odile Jacob, 2004, 384 p. (ISBN 2-7381-1424-5)
  • Bouchard, S., & Gingras, M. (2007) Introduction aux théories de la personnalité. Montréal, Québec : Chenelière Éducation.
  • (en) Castaneda, A. E., Suvisaari, J., Marttunen, M., Perälä, J., Saarni, S. I., Aalto-Setälä, T., …Tuulio-Henriksson, A. (2011) « Cognitive functioning in a population-based sample of young adults with anxiety disorders » European Psychiatry, 26(6), 346-353. DOI 10.1016/j.eurpsy.2009.11.006
  • Maurice Ferreri, Pauline Morand et Philippe Nuss, Les troubles anxieux, Ellipses, Paris, 1999, 159 p. (ISBN 2-7298-6796-1)
  • Pierluigi Graziani, Anxiété et troubles anxieux, A. Colin, Paris, 2008 (rééd.), 127 p. (ISBN 978-2-200-35424-4)
  • Robert Ladouceur, André Marchand et Jean-Marie Boisvert, Les troubles anxieux : approche cognitive et comportementale, Masson, Paris, 1999, 213 p.
  • Lamotte F, Doncker E. et Goëb J-L. (2010) « Les phobies scolaires à l'adolescence [School refusal in adolescence] » Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, 58(4, 256-262. DOI 10.1016/j.neurenf.2009.10.004
  • (en) Lange W-G, Heuer K, Langner O, Keijsers PJ, Becker ES, Rinck M. (2011) « Face value: Eye movements and the evaluation of facial crowds in social anxiety » Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry, l 42(3), 355-363. DOI 10.1016/j.jbtep.2011.02.007
  • (en) Society of clinical child & adolescent psychology. (2010) Information about anxiety problems & disorders. Repéré dans http://effectivechildtherapy.com/sccap/?m=sPublic&fa=pub_Anxiety.
  • Lyse Turgeon et Paul L. Gendreau (dir.), Les troubles anxieux chez l'enfant et l'adolescent, Solal, Marseille, 2007, 240 p. (ISBN 978-2-35327-005-7)
  • (en) Wetherell JL, Le Roux H. et Gatz M. (2003) « DSM-IV criteria for generalized anxiety disorder in older adults: Distinguishing the worried from the well » Psychology and Aging, 18(3), 622-7. DOI 10.1037/0882-7974.18.3.622

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressources relatives à la santéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Diseases Ontology
    • DiseasesDB
    • Héritage mendélien chez l'humain
    • Medical Subject Headings
    • NCI Thesaurus
    • Store medisinske leksikon
    • WikiSkripta
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Den Store Danske Encyklopædi
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • GND
    • Japon
    • Israël
    • Tchéquie
v · m
Troubles mentaux et du comportement (CIM-11 : F00-F99)
(F00-F09) Troubles mentaux organiques, y compris les troubles symptomatiques
Démence
  • Démence vasculaire
  • Chorée de Huntington
  • Leucoaraïose
  • Maladie d'Alzheimer
  • Maladie de Creutzfeldt-Jakob
  • Maladie de Parkinson
  • Maladie de Pick
Autres
  • Amnésie
  • Delirium
  • Autres
    • Syndrome post-commotionnel
    • Trouble cognitif léger
    • Syndrome frontal
(F10-F19) Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psycho-actives
  • Intoxication aiguë
  • Intoxication par les psychotropes
    • État de possession
    • État de transe
    • Ivresse alcoolique aiguë
    • Intoxication alcoolique
    • Mauvais voyages
  • Abus
  • Syndrome de dépendance
    • Alcoolisme chronique
    • Dipsomanie
    • Toxicomanie
  • Syndrome de sevrage
  • Syndrome de sevrage avec delirium
  • Trouble psychotique
    • Hallucinose alcoolique
  • Syndrome amnésique
    • Syndrome de Wernicke-Korsakoff
(F20-F29) Schizophrénie, schizotype et délire
  • Schizophrénie
    • Schizophrénie paranoïde
    • Schizophrénie hébéphrénique
    • Schizophrénie catatonique
    • Trouble schizophréniforme
  • Trouble schizotypique
  • Trouble délirant
    • Paranoïa
    • Paraphrénie
    • Psychose paranoïaque
  • Quérulence
  • Oneirophrénie
  • Psychose réactive brève
  • Trouble délirant induit
  • Troubles schizo-affectifs
  • Psychose hallucinatoire chronique
  • Psychose non organique, sans précision
(F30-F39) Troubles de l'humeur
  • Manie
    • Hypomanie
  • Trouble bipolaire
    • Trouble bipolaire non spécifié
  • Dépression
    • Dépression psychotique
    • Dépression atypique
    • Dépression masquée
    • Dépression saisonnière
    • Dépression résistante
    • Dépression périnatale
    • Humeur dépressive
  • Cyclothymie
  • Dysthymie
  • Dépression brève récurrente
  • Trouble dysphorique prémenstruel
(F40-F48) Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes
Troubles anxieux
  • Phobie
    • Agoraphobie
    • Phobie sociale
      • Anthropophobie
    • Phobie spécifique
      • Acrophobie
      • Claustrophobie
      • Phobie des animaux
  • Trouble panique
    • Attaque de panique
  • Anxiété généralisée
Stress et adaptation
  • Réaction aiguë au stress
  • Trouble de stress post-traumatique
  • Trouble de stress post-traumatique complexe
  • Trouble de l'adaptation
    • Hospitalisme
    • Choc culturel
Trouble somatoforme
  • Somatisation
  • Trouble hypocondriaque
    • Dysmorphophobie
    • Hypocondrie
    • Nosophobie
  • Psychalgie
Troubles dissociatifs (de conversion)
  • Fugue dissociative
  • Amnésie dissociative
  • Autres
    • Syndrome de Ganser
    • Trouble dissociatif de l'identité
Autres
  • Trouble obsessionnel compulsif (TOC)
  • Autres
    • Neurasthénie
    • Syndrome de dépersonnalisation-déréalisation
    • Psychasthénie
    • Syndrome de Briquet
(F50-F59) Comportements associés à des perturbations physiologiques et à des facteurs physiques
Troubles des conduites alimentaires
  • Anorexie mentale
    • Anorexie mentale masculine
  • Boulimie
  • Hyperphagie psychogène
  • Vomissement psychogène
  • Perte d’appétit psychogène
  • Pica de l'adulte
  • Troubles alimentaires non spécifiques
Troubles du sommeil non organiques
  • Insomnie non organique
  • Hypersomnie non organique
  • Rythme veille-sommeil irrégulier
  • Somnambulisme
  • Terreur nocturne
  • Cauchemar
  • Parasomnie non organique
Dysfonctionnement sexuel
  • Trouble du désir sexuel hypoactif
  • Dysfonction érectile
  • Anorgasmie
  • Éjaculation précoce
  • Vaginisme psychogène
  • Dyspareunie psychogène
  • Hypersexualité
Autres
  • Dépression périnatale
  • Psychose post-partum
(F60-F69) Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte
Trouble de la personnalité
  • paranoïaque
  • schizoïde
  • dyssociale
  • borderline
  • histrionique
  • anankastique
  • évitante
  • dépendante
  • Autres
    • narcissique
    • passive-agressive
    • mégalomanie
    • mythomanie
Identité et préférence sexuelle
  • Dysphorie de genre
    • Dysphorie de Genre
    • Éonisme, transvestisme, travestisme bivalent
    • Dysphorie de genre chez les enfants
  • Troubles psychologiques et comportementaux associés au développement et à l'orientation sexuels
    • Trouble de la maturation sexuelle
    • Orientation sexuelle égodystonique
    • Problème sexuel relationnel
  • Troubles de la préférence sexuelle
    • Fétichisme
    • Travestissement fétichiste
    • Exhibitionnisme
    • Voyeurisme
    • Pédophilie
    • Sado-masochisme
    • Nécrophilie
    • Zoophilie
Autres
  • Trouble des habitudes et des impulsions
    • Jeu pathologique
    • Kleptomanie
    • Pyromanie
    • Trichotillomanie
    • Trouble explosif intermittent
  • Pathomimie
    • Syndrome de Münchhausen
(F70-F99) Troubles mentaux diagnostiqués à l'enfance
(F70-F79)
Retard mental
  • Léger (QI de 50 à 69)
  • Moyen (QI de 35 à 49)
  • Grave (QI de 20 à 34)
  • Profond (QI au-dessous de 20)
(F80-F89)
Troubles du développement
  • Trouble de la parole et du langage
    • Dyslalie
    • Dysphasie
    • Aphasie réceptive
    • Aphasie
      • Syndrome de Landau et Kleffner
    • Zézaiement
  • Trouble d'apprentissage scolaire
    • Trouble de la lecture
      • Dyslexie de développement
    • Dysgraphie
    • Agraphie
    • Acalculie
    • Dyscalculie
      • Syndrome de Gerstmann
    • Dysorthographie
  • Dyspraxie
  • Troubles envahissants du développement
    • Autisme infantile
    • Autisme atypique
    • Syndrome de Rett
    • Trouble désintégratif de l'enfance
    • Syndrome d'Asperger
    • Trouble non spécifié
(F90-F98)
Troubles émotionnels et du comportement
  • Troubles hyperkinétiques
  • Troubles des conduites
    • Trouble oppositionnel avec provocation
  • Troubles émotionnels
    • Angoisse de séparation
    • Trouble anxieux phobique de l'enfance
    • Anxiété sociale
    • Hyperanxiété
    • Trouble de l'identité
  • Mutisme sélectif
  • Trouble réactionnel de l'attachement de l'enfance
  • Trouble de l'attachement
  • Tics
    • Syndrome de Gilles de La Tourette
  • Énurésie
  • Encoprésie
  • Mérycisme de l'enfance
  • Pica du nourrisson et de l'enfant
  • Bégaiement
  • Bredouillement (langage précipité)
  • Onychophagie
  • Masturbation excessive
  • icône décorative Portail de la médecine
  • icône décorative Portail de la psychologie
  • icône décorative Portail de l’éducation
Ce document provient de « https://fr.teknopedia.teknokrat.ac.id/w/index.php?title=Trouble_anxieux&oldid=229892101 ».
Catégorie :
  • Trouble anxieux
Catégories cachées :
  • Page utilisant P924
  • Page utilisant des données de Wikidata à traduire de l'anglais
  • Page utilisant P2176
  • Page utilisant P1995
  • Article utilisant une Infobox
  • Article avec une section vide ou incomplète
  • Article à référence insuffisante
  • Article à référence souhaitée
  • Page contenant un lien à préciser vers une page d'homonymie
  • Page utilisant P699
  • Page utilisant P557
  • Page utilisant P492
  • Page utilisant P486
  • Page utilisant P1748
  • Page utilisant P5082
  • Page utilisant P3471
  • Page pointant vers des bases externes
  • Page pointant vers des bases relatives à la santé
  • Page utilisant P1417
  • Page utilisant P8313
  • Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
  • Article de Wikipédia avec notice d'autorité
  • Portail:Médecine/Articles liés
  • Portail:Biologie/Articles liés
  • Portail:Sciences/Articles liés
  • Portail:Psychologie/Articles liés
  • Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés
  • Portail:Éducation/Articles liés
  • Portail:Société/Articles liés

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id