L'Islande (en islandaisÍsland, prononcé[ˈislant], littéralement « terre de glace »), en forme longue la république d'Islande (Lýðveldið Ísland), est un État insulaire de l'océan Atlantique Nord, situé entre le Groenland et la Norvège, au nord-ouest des îles Féroé. Elle se trouve sur la dorsale médio-atlantique séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine et compte de ce fait de nombreux volcans. Géographiquement plus proche du continent américain de par sa proximité avec le Groenland, le pays est rattaché culturellement et historiquement à l'Europe. Il a une superficie de 103 000 km2 et une population d'environ 331 000 habitants ; sa densité, 3,2 hab./km2, est la plus faible d'Europe (189e rang mondial). Sa capitale, et plus grande ville, est Reykjavik. La langue nationale, l'islandais, est parlée par la quasi-totalité des habitants et a le statut de langue officielle depuis juin 2011.
L'Islande fut colonisée par les Vikings à partir du IXe siècle, bien que vraisemblablement découverte auparavant par des moines irlandais connus sous le nom de Papar. En 930, les chefs islandais décident de créer une assemblée commune, l'Althing, le plus vieux Parlement au monde. S'ensuit une longue période d'indépendance connue sous le nom d'État libre islandais, durant laquelle intervient notamment la christianisation de l'Islande. Cependant, des luttes internes connues sous le nom d'Âge des Sturlungar affaiblissent le régime dès 1220, qui s'effondre en 1262 lors de la signature du Vieux Pacte qui lie l'Islande au Royaume de Norvège. Après la fin de l'Union de Kalmar en 1536, l'île passe sous domination danoise et l'Althing est abolie par le Roi en 1800. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que le mouvement indépendantiste, mené par Jón Sigurðsson, se développe. L'Althing est rétablie en 1843 et l'Islande obtient l'autonomie du Danemark en 1874. En 1918, l'Islande devient juridiquement un État distinct, le Royaume d'Islande, bien que lié au Danemark par un Acte d'union qui leur confère le même roi. Le pays devient pleinement indépendant et souverain en 1944 lors de la fondation de la république.
Avant la crise financière de 2008, l'Islande était au premier rang des pays les plus développés au monde selon l'indice de développement humain (IDH) de 2007 et 2008. Son économie est fondée sur un système d'économie mixte où les services, la finance, la pêche et les industries sont les principaux secteurs. Le pays est membre de l'ONU, du Conseil de l'Europe, de l'OTAN, de l'AELE, de l'OCDE et de l'EEE. L'Islande a déposé sa candidature à l'entrée dans l'Union européenne le 17 juillet 2009, mais celle-ci, gelée à partir du 13 juin 2013, est officiellement retirée le 12 mars 2015, bien que ce retrait soit contesté par une minorité d'Islandais, la majorité refusant l'application des quotas de pêche imposés par l'UE.
La campagne s'axe principalement autour de la lutte contre l'évasion fiscale, en plein scandale des Panama Papers, la question de l'adhésion à l'Union européenne, les affaires sociales et la reprise du processus d'élaboration d'une nouvelle constitution.
À l'issue des élections, le gouvernement Jóhannsson, formé par la coalition du Parti de l'indépendance et du Parti du progrès, perd sa majorité et n'est soutenu plus que par 29 députés, soit 46 % de l'Althing. Le Premier ministre Sigurður Ingi Jóhannsson annonce alors son intention de démissionner. Le président de la République Guðni Th. Jóhannesson demande successivement à Bjarni Benediktsson (Parti de l'indépendance), Katrín Jakobsdóttir (Mouvement des verts et de gauche) et Birgitta Jónsdóttir (Parti pirate) de former le nouveau gouvernement, mais suite à leurs échecs, décide de ne pas donner de mandat et de laisser les différents partis négocier entre eux. Ainsi, après plus de deux mois de discussions, le Parti de l'indépendance, Renaissance et Avenir radieux parviennent finalement à un accord le et le nouveau gouvernement entre en fonctions le avec Bjarni Benediktsson comme Premier ministre.