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Batman: Arkham City est un jeu vidéo d'action-aventure développé par Rocksteady Studios, édité par Warner Bros. Games et sorti dans le monde entier sur les consoles de jeux vidéo PlayStation 3 et Xbox 360 en . Un mois plus tard une version Microsoft Windows voit le jour. Suite directe de Batman: Arkham Asylum (2009), ce deuxième volet de la série plonge les joueurs dans l'atmosphère sombre et complexe de l'univers Batman. Écrit sous la direction de Paul Dini, scénariste chevronné de Batman, avec la collaboration de Paul Crocker et Sefton Hill, le jeu puise profondément dans l'univers des comics pour offrir une expérience narrative riche. L'histoire principale voit Batman enfermé dans Arkham City, une super-prison qui englobe les quartiers les plus dangereux de Gotham City, où il doit déjouer un sinistre complot orchestré par l'énigmatique Dr Hugo Strange. Le gameplay en vue à la troisième personne perfectionne la formule de son prédécesseur, mettant en valeur les multiples talents du Chevalier Noir : un système de combat fluide et tactique, des séquences d'infiltration exigeantes, des énigmes et une panoplie de gadgets. La carte ouverte, cinq fois plus vaste que celle d'Arkham Asylum, est spécialement conçue pour exploiter les capacités de vol et de déplacement aérien du justicier. En plus de la quête principale riche en rebondissements, le jeu propose de nombreuses missions secondaires approfondissant l'univers, ainsi qu'une campagne parallèle permettant d'incarner Catwoman avec son style de jeu unique. Développé dès avec un budget marketing dépassant les 10 millions de dollars, le projet bénéficie d'une bande-son composée par Nick Arundel et Ron Fish, déclinée en deux albums distincts. Arkham City reçoit un accueil critique unanime, notamment pour sa narration, la conception des personnages et du monde, la bande-son et les capacités de combat de Batman, égalant The Elder Scrolls V: Skyrim comme jeu le mieux noté de l'année sur Metacritic. Récompensé par de nombreux prix (dont plusieurs Jeu de l'année et distinctions pour son gameplay, sa narration et sa musique), il est largement considéré comme l'un des meilleurs jeux de super-héros jamais réalisés, avec plus de 12,5 millions d'exemplaires vendus générant plus de 600 millions de dollars de revenus. Un jeu mobile dérivé, Batman: Arkham City Lockdown, sort en . Arkham City fait l'objet de plusieurs rééditions, notamment une édition « Jeu de l'année » en , des versions Wii U et OS X en novembre et , et une version remastérisée pour PlayStation 4 et Xbox One en . Une préquelle de la série, Batman: Arkham Origins, sort en , et une suite narrative, Batman: Arkham Knight, sort en . |
![]() Sly Raccoon (en version originale : Sly Cooper and the Thievius Raccoonus et en japonais : Kaitou Sly Cooper) est un jeu vidéo de plates-formes développé par Sucker Punch Productions et édité par Sony Computer Entertainment sur PlayStation 2. Il constitue le premier volet de la série Sly. Il est sorti le en Amérique du Nord, le en Australie et le lendemain en Europe, le en Corée du Sud et le au Japon. Le joueur incarne le voleur Sly Cooper, un raton laveur anthropomorphe. Accompagné de sa bande, composée de Bentley, une tortue, et de Murray, un hippopotame, celui-ci tente de récupérer les pages du Volus Ratonus. Il s'agit d'un livre ancien dans lequel tous les membres de sa famille avaient consigné leur savoir afin de l'aider à devenir un maître voleur, et qu'un gang appelé les Cinq Maléfiques a dérobé après avoir tué sa famille alors qu'il avait huit ans. Sly récupère dans les locaux parisiens d'Interpol le dossier contenant les informations nécessaires à leur recherche, et sillonne le monde, du large du Pays de Galles à la Russie, en passant par les États-Unis, Haïti, et la Chine, pour retrouver les Cinq Maléfiques, dont leur chef, Clockwerk, un hibou mécanique multiséculaire. Le développement de Sly Raccoon débute à la fin de l'année , juste après la parution de Rocket: Robot on Wheels sur Nintendo 64, le premier jeu vidéo conçu par Sucker Punch Productions. L'idée est d'imaginer un gameplay accessible tant au jeune public qu'aux joueurs expérimentés, en mettant en scène un personnage principal doté d'une véritable personnalité et d'une histoire afin de lui donner plus de profondeur que les personnages principaux d'autres jeux vidéos de plates-formes. Les graphismes du jeu, inspirés de lieux réels, sont réalisés en toon shading, un procédé imaginé par le studio de développement, semblable au cel shading et donnant un rendu graphique proche du film d'animation. Vendu à environ 800 000 exemplaires aux États-Unis, Sly Raccoon est plébiscité par la presse vidéoludique, qui encense sa qualité graphique, digne d'un « dessin animé interactif », ses animations et sa bande-son, mais qui regrette une durée de vie trop courte et un niveau de difficulté trop peu élevé. Une suite, intitulée Sly 2 : Association de voleurs, est publiée en sur PlayStation 2. | |
![]() Life Is Strange est un jeu d'aventure épisodique développé par Dontnod Entertainment et édité par Square Enix. Premier opus de la série Life Is Strange, il est publié en cinq épisodes tout au long de l'année sur PlayStation 3, PlayStation 4, Windows, Xbox 360 et Xbox One. Des portages sur OS X et Linux suivent en , puis sur iOS en et Android en . L'intrigue suit Max Caulfield, une étudiante en photographie de 18 ans qui découvre qu’elle peut remonter le temps à tout moment, chaque choix qu'elle fait entraînant un effet papillon. Les décisions du joueur influencent le déroulement du récit, avec la possibilité dans de nombreux cas de revenir en arrière pour choisir une autre option et ainsi modifier l'histoire. Les énigmes reposent sur des quêtes d’objets (fetch quests), des interactions avec l'environnement et des dialogues à embranchements. Le développement débute en , avec une structure épisodique pensée dès l’origine pour des raisons à la fois créatives et budgétaires. L'équipe effectue des recherches de terrain dans le nord-ouest des États-Unis afin de concevoir le décor, et cherche à détourner les archétypes classiques pour construire ses personnages. Les retours des joueurs influencent l'ajustement des épisodes au fil de leur sortie. Le récit et l'évolution des personnages constituent le cœur du jeu. Life Is Strange reçoit un accueil critique très favorable, en particulier pour la richesse de ses personnages, sa mécanique de retour dans le temps, sa charge émotionnelle et son traitement de sujets tabous. En revanche, certains reproches concernent l’usage d'un argot daté, une synchronisation labiale approximative et des incohérences de ton. Le jeu remporte plus de 75 récompenses ou sélections de fin d'année, et atteint 20 millions de joueurs en . Un préquel, Life Is Strange: Before the Storm, sort en , suivi d’une version remastérisée incluse dans la Life Is Strange Remastered Collection en . Une suite directe, Life Is Strange: Double Exposure, paraît en . |
Batalha dos Guararapes ou Batalha de Guararapes (en français : La Bataille des Guararapes) est une peinture à l'huile monumentale réalisée entre 1875 et 1879 par Victor Meirelles. Elle représente la première confrontation de la bataille des Guararapes, survenue le au Morro dos Guararapes, près de Recife, dans la Capitainerie de Pernambouc, au Brésil colonial. Ces combats ont opposé les forces de l'Empire portugais, soutenues par des colons brésiliens, des Afro-Brésiliens et des Amérindiens, à l'armée de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, dans le cadre de l'insurrection du Pernambouc. Malgré une infériorité numérique notable, les troupes luso-brésiliennes ont remporté deux victoires décisives. Parmi les figures marquantes de cette bataille figurent Henrique Dias, commandant des troupes afro-brésiliennes, Filipe Camarão, chef des Potiguaras, et André Vidal de Negreiros, dirigeant militaire portugais. Leur collaboration symbolise l'unité entre différentes composantes de la société brésilienne de l'époque. Ces victoires ont marqué un tournant dans la lutte contre l'occupation néerlandaise, qui a pris fin en 1654. Cette bataille a également la particularité d'être le premier moment de communion nationale dans l'histoire du Brésil, concernant la défense du territoire contre les envahisseurs. Elle représente l'union du peuple brésilien en faveur d'un sentiment national : souvent considérée comme le berceau de l'armée brésilienne, elle est un symbole de l'identité nationale émergente. Une fois l'indépendance du Brésil acquise, l'Institut historique et géographique brésilien a cherché à développer la « mémoire visuelle de la nation », et cet épisode a la vertu de provoquer un lien national entre les trois groupes ethniques qui formaient la société de la colonie à l'époque, alignant les Européens blancs (Portugais), les Indigènes et les Noirs, dans un objectif commun : l'expulsion des Néerlandais de tout le territoire de la colonie encore portugaise. L'Empire brésilien commande ainsi la réalisation d'un tableau représentant ces événéments ; d'abord destinée à Pedro Américo, qui préfère peindre Batalha do Avaí, elle échoit à Victor Meirelles en 1872. Batalha dos Guararapes est exposée avec la toile d'Américo à la 25e exposition générale de l'Académie impériale des beaux-arts en 1879, devant quelque trois cent mille visiteurs. L'exposition, qui a d'abord mis en évidence les qualités des œuvres, exposées côte à côte, a été marquée par une atmosphère de rivalité entre les artistes, suscitée par les opinions de la presse. La toile de Meirelles a en effet suscité des réactions contrastées : certains l'ont louée pour sa puissance évocatrice, tandis que d'autres l'ont critiquée pour sa représentation idéalisée des événements et la représentation des différents protagonistes, en particulier l'indigène Filipe Camarão. Malgré les controverses, l'imposante toile (5 × 9,25 m), désormais conservée au musée national des Beaux-Arts à Rio de Janeiro, est considérée comme l'une des œuvres majeures de la peinture brésilienne du XIXe siècle et un « jalon essentiel, une œuvre d'exception » dans la production picturale brésilienne. |
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